dimanche 26 octobre 2014

Ysa Ferrer revient bien inspirée avec l'album "Sanguine"

Si Ysa Ferrer a mis les buzz sur les réseaux sociaux en interpellant Shy'm et l'accusant de plagiat sur ses récents visuels, le plus important, c'est ce qu'elle avait à nous offrir sur son nouvel et cinquième album, Sanguine, et je ne suis pas déçu. La preuve, j'ai finalement choisi d'aller à Paris pour l'applaudir sur la scène de La Cigale le 10 Janvier 2015. En plus, le duo Cassandre est sa première partie, donc ça faisait deux très bonnes raisons de ne pas louper ce rendez-vous de la belle avec son public, que j'avais snobé pour son Ultra Live à Bobino.
J'ai donc reçu samedi dans mon courrier l'édition double CD de Sanguine commandée via sa boutique officielle et l'ai écouté en boucle toute l'après-midi. Il se compose sur un premier CD des 12 titres de la version standard avec le radio remix des Bimbo Jones du premier extrait Pop en bonus, et d'un second CD très justement nommé Tests Sanguins où l'on a droit aux démos de 7 des titres du premier, un melting-pot de raw démos  et la version anglaise du (sûrement) prochain single. Il est temps de reprendre mes posts sur mon blog de chroniques musicales à l'occasion de la sortie (demain lundi 27 Octobre) de ce petit bijou.

1/ J'EXPLOSE EN COULEURS 3:46 9,5/10
L'album démarre par un riff de guitare tourbillonnant auquel s'ajoute une rythmique rock et punchy avant qu'Ysa ne prenne le mic pour 'entamer le titre qui donne son nom à l'album "Rouge comme une orange, sanguine comme l'orage...". Ce titre énergique donne le ton de l'album, positif et volontaire, rebel et prêt à en découdre, comme si la belle Ysa en avait marre de rester sur le bord de la route du succès mainstream. Entre la version définitive réalisée par Gilles Lakoste, déjà présent sur près de la moitié de l'album précédent Ultra, et la démo de Daniel Castano, on sent que la chanson a pris plus d'ampleur, plus de punch.

2/ POP 3:02 10/10
On enchaîne ensuite avec le premier single sorti avant l'été pour annoncer Sanguine. Si d'emblée, Pop semble une réponse aux manifestations passées contre le mariage pour tous, en fait, ce titre s'inspire de l'histoire d'un petit suédois nommé Pop qui a été élevé par ses parents jusqu'à ses six ans sans lui imposer son genre, garçon ou fille. Même s'il fut critiqué par certains comme un nouveau titre où Ysa aurait tourné en boucle sur les thèmes de la tolérance et sur l'homosexualité, c'est surtout sa réponse aux polémiques de l'année dernière qui l'ont, comme beaucoup, profondément choquée. Là encore, la touche de Gilles Lakoste a rendu le titre plus efficace que la démo sans la changer profondément.



La version radio (3:17) du remix réalisé par le duo anglais des Bimbo Jones n'était jusque là disponible qu'en face B du 45 tours collector de Pop, le maxi-single CD ou digital alignant la version complète et dub aux côtés des autres remixes de Peter Rainman (People Theatre's club remix et Korn mix), et Xelakad. Son ajout en plage 13 du premier CD répond à mes attentes, d'autant que j'adore leur travail et que leur remix transpose un peu plus encore le single sur la piste de danse.


3/ FOLLE DE VOULOIR CONTINUER 3:52 10/10

La plage 3 change d'atmosphère et commence par de délicates notes de piano égrainées doucement pour accompagner la fragile voix d'Ysa qui met à nu son âme sur ce titre qui est le nouveau single choisi. Bien que le refrain monte le rythme et le son et contre l'idée que l'on s'était fait le long du premier couplet que c'était une ballade aussi belle et touchante que pouvait l'être Mourir pour elles ou Coma d'amour, Folle de vouloir continuer demeure une bulle de sensibilité où Ysa nous touche par son interprétation et le texte, qui est d'ailleurs co-écrit par le même auteur que Mourir pour elles, Michael Chalais. J'aime particulièrement le constat sur sa carrière que peuvent prétendre être les lignes "Je serai l'étincelle qui n'aura pas brillé". On sent bien sur ce titre les doutes et la désillusion de la chanteuse vis à vis de sa carrière, qui n'a plus jamais brillé aux yeux du grand public, mais en même temps, elle y ré-affirme sa rage et sa volonté d'être elle-même et d'avancer, fière du chemin malgré tout parcouru, en autonomie et sans l'aide d'une major, avec un public fidèle à la soutenir. J'attends cependant de voir s'il va être remixé lui aussi après son choix comme single, pour revêtir des atours plus percutants pour pouvoir se danser. A noter qu'il est réalisé par Mickels Réa, le dernier gagnant de la Star Academy, période TF1, et le seul à ne pas avoir sorti son album d'ailleurs.


4/ GOD SAVE THE QUEEN 3:32 10/10
Retour à la légèreté pétillante de notre Ysa favorite malgré une douce intro au piano dans la continuité du titre précédent. Avec un refrain en béton armé comme celui-là, God save the queen ne peut qu'être le prochain single ! Il reste en tête en n'en déloge plus, d'autant que les choeurs masculins de Mickels Réa, encore une fois à la réalisation, prolonge l'euphorie des envolées d'Ysa "Si je n'suis pas moi-même, qui le sera ?". La version démo nous fait réaliser que c'est justement le travail de ce dernier qui a revu et corrigé le titre avec cette intro en douceur pour en faire un ascenseur rythmique ultra-efficace. L'original était plus électronique et moins rock, plus hypnotique finalement. Une belle réussite donc que de l'avoir placé entre les mains d'un autre pour Ysa et Daniel Castano. La version anglaise placée en ultime bonus du CD Tests Sanguins s'appuie sur la version définitive et j'imagine déjà Ysa interpréter cette version sur les scènes clubs de Russie où elle est une star. D'autant qu'au coeur de la version originale, un intermède parlé comme en concert la voyait délirer sur ses publics à Paris, Moscou et New York. D'ailleurs, une version 2014 de Made in Japan enregistrée en duo franco/russe avec la chanteuse Belka devait figurer sur l'album mais apparemment pas. Dans sa version française en tout cas.

5/ COMBIEN 4:27 10/10
Retour à un titre atmosphérique qui me rappelle Mourir pour elles avec Combien, sauf que l'accroche du refrain que l'on retient est "l'envie de mourir me redonne l'envie de vivre". La voix feulée d'Ysa d'ordinaire passe moins bien sur ce genre de titre lent mais là, on est totalement sous le charme, et plongé dans cette émotion qu'elle nous transmet. Très beau titre d'album qui à coup sûr figurera sur scène à La Cigale pour qu'elle l'offre à ses fans.

6/ D'UN PEU 3:41 9,5/10
D'un peu voit Ysa revenir je trouve à sa période Kamikaze avec un son pop/dance électronique, à peine électro sauf sur le break après refrain. Peut-être la réalisation de Daniel seul aux manettes et la structure de la chanson, mélodie/paroles, l'expliquent mais de toute façon, moi, j'aime. Ce titre décline de plus la symbiose d'Ysa avec son compagnon/parolier/co-compositeur/producteur où elle a besoin qu'il tempère un peu son besoin de toujours plus et comble son insatisfaction en lui montrant le verre à demi-plein qui est déjà très bien. Une courte démo de ce titre figure également sur le CD bonus et l'on y découvre de toutes autres paroles qui faisaient de ce titre à l'origine plus une plage planante sans réel refrain entraînant, plus sincère dans le propos recherché mais moins grand public. C'est très intéressant d'écouter les deux versions et de les apprécier pour des raisons différentes !

7/ PARALLEL WORLD 3:19 9/10
Titre 100% en anglais, Parallel world est à nouveau réalisé par Mickels Réa dans un esprit rock rebel et avec des choeurs soutenant le morceau, mais chantés Ysa par cette fois. Malgré son efficacité, difficile cependant d'y voir un single potentiel pour la France mais pourquoi pas à l'étranger, une fois sous-titré "Get ready" vu que c'est l'accroche principale des couplets comme du refrain qui pourrait aider à sa mémorisation. Là encore, sa version démo nous révèle de toutes autres paroles écrites par Dine Delcroix, toujours dans la langue de Shakespeare, et sous un autre titre : Swallow me. En fait, seuls les choeurs "Oh oh oh oh oh" d'Ysa sont inchangés. On voit surtout que Daniel a gagné en efficacité en retravaillant son texte en anglais, même s'il est plus répétitif dans sa structure ainsi.

8/ NO TIME TO COOK 3:05 7/10
Seconde plage in a row tout en anglais avec un titre qui me fait penser à New robots generation croisé avec du David Guetta, en ce sens qu'il cumule des couplets robotiques énonçant autant d'activités de la routine de tous les jours que de verbes anglais, et les oppose à un refrain léger mais électro où ce que je retiens est qu'Ysa a "no time to waste". C'est un peu son affirmation d'artiste et pas de femme au foyer :) ? Ce n'est toutefois qu'un interlude d'album amusant sans plus.

9 / A CONTRE-JOUR 3:00 8,5/10
Rythmique électro/disco pour A contre-jour qui enchaîne de belle manière sauf que les couplets et refrains qui se répondent sans vrai relief mélodique pour le refrain n'en font pas à mes yeux un single potentiel, d'autant que la phrase titre n'est pas répétée. Le titre s'arrête abruptement aussi et n'en fait donc qu'une plaisante chanson d'album.

10/ VIVRE COMME SI 3:55 9/10
Vivre comme si, par contre, a plus de potentiel. La chanson démarre avec une guitare acoustique et évoque l'envie de vivre pleinement, à fond et comme si ça pouvait s'arrêter demain. Ysa déroule même son Carpe diem sur un long refrain en deux temps qui se retient bien et ne peut que plaire au fan de base, même si ce titre est plus dans l'esprit pop/folk que dance comme habituellement. On l'imagine facilement chanté en voix/guitare sur scène mais avec un bon remix, il pourrait aussi se défendre en single plus dansant.

11/ QUI SAIT 4:14 10/10
Toujours dans cet esprit plus acoustique, Qui sait calme cependant le jeu et l'on retrouve notre Ysa dans l'émotion et le doute. C'est surtout un très beau moment d'intimité dans la vie de leur couple fusionnel qu'elle forme avec Daniel. Le texte magnifique voit son refrain évoluer au fur et à mesure de la chanson et se répondre à lui même dans la question "pas faite pour toi". J'adore ce titre, même si ça sent déjà la fin d'album.

12/ J'AI ECRIT MA VIE 3:46 10/10
Douzième plage de SanguineJ'ai écrit ma vie est elle aussi une ballade douce-amère acoustique qui fait le bilan de sa vie d'artiste. Ysa la qualifie de sa chanson posthume et avoue avoir eu du mal à l'enregistrer jusqu'au bout sans pleurer. C'est vrai que le texte de Daniel Castano y distille tout du long des clins d'oeil à sa vie et à sa carrière, à d'anciennes chansons. Elle paraît plus encore autobiographique dans sa version démo simple piano/voix réalisée par Michal Kwiatkowski (de la Star Ac', qui avait fait sa première partie à La Nouvelle Eve sous son pseudo Self Concept de l'époque) même si même si la version définitive de Daniel mais toujours arrangée avec l'aide de Michal la présente d'une façon plus émouvante finalement. C'est là aussi un titre si intime qu'il ne pourra que figurer à la setlist de son concert du 10 Janvier, peut-être bien dans les rappels. C'est en tout cas un immense cadeau de la femme plus encore que l'artiste à son public.

PRIVATE WORKS 4:40 8/10
Ce morceau qui clôt les versions démos du CD Tests Sanguins est en fait une sorte de medley, de fondu-enchaîné de petits bouts d'enregistrements d'Ysa, de démos, de mémos destinés à l'album et qui sont ou ne sont pas devenus des titres y figurant finalement. Il commence par l'intro de Folle de vouloir continuer avant de se fondre dans un titre que j'appellerai I don't care en anglais puis de devenir J'ai écrit ma vie. On y découvre surtout des bouts de morceaux que l'on aurait bien aimé pouvoir écouter en entier. Ysa dit qu'ils écrivent toujours pleins de chansons pour n'en garder que les meilleures pour l'album mais qu'elle a envie de faire partager ses instants de création à ses fans comme elle a déjà pu le faire avec sa Démobox d'Imaginaire pur ou de Kamikaze, qui incluait déjà un morceau de même style, The démotape, comme le CD bonus Ultra Démos paru avec son album précédent.

Au final, Sanguine se révèle être un album moins électro/dance que les précédents. Il est plus rock et la replace finalement avant tout dans son coeur de métier Pop. Comme toujours écrit et composé avec Daniel CastanoYsa Ferrer ré-affirme la place particulière qu'elle occupe sur le paysage musicale français : celle d'une artiste indépendante auto-produite et auto-suffisante, mais qui travaille entourée d'une garde rapprochée fidèle et bienveillante : Gilles Lakoste ici qui se partage la réalisation avec Daniel et le petit nouveau Mickels Réa.
Côté images, l'édition collector en fourreau gris mets bien en valeur les superbes photos scénarisées de Thomas Braut, dont je vous invite à aller découvrir le travail sur son site thomasbraut.com, même si je regrette finalement la tonalité trop sombre du gris choisi qui rend même difficile la lecture des titres en noir/sang sur l'arrière du fourreau, ainsi que l'absence d'Ysa sur l'avant du dit fourreau, mais elle se rattrape en s'affichant en bikini noir sexy devant les ballons rouges et fond turquoise de la photo de l'édition standard et du livret. C'est tout de même bien la pochette du digipack où elle trône en body turquoise au milieu d'un caddie que j'aime le plus !

Maintenant, j'espère surtout que Sanguine saura élargir son public et que plus de radios sauront donner leur chance aux titres extraits de l'album. Je croise les doigts aussi pour que sorte au moins en digital le titre collector offert aux ultra-fans ayant réservé la version Ultra avec vinyle, Fumer tue. J'aime trop Ysa pour passer à côté d'un inédit d'elle et à l'heure du digital l'espère au moins accessible dans ce format ;).

A ne pas louper également, une belle interview d'Ysa pour la sortie de l'album, à lire sans modération :
http://www.idolesmag.com/interview-533-Ysa-Ferrer.html
et bien sûr le lien vers la boutique officielle :
http://ysaferrer.com/store/fr/

et pour réserver les dernières places de concert pour le 10 Janvier 2015 à La Cigale :
https://www.weezevent.com/ysaferrer

Alors pour ceux qui liront ces lignes et voudront qu'on se retrouve à Paris pour un avant ou après Cigale en Janvier, ou juste parler de notre déesse, laissez un petit commentaire ou cliquer sur ma photo en haut à droite du blog pour accéder à mon profil facebook !


jeudi 7 août 2014

Lucy de Besson où comment gâcher une bonne idée...

Deux posts en deux jours, et toujours sur un film, sauf que cette fois, le dernier Besson, puisque c'est de Lucy qu'il s'agit, est loin de m'avoir emballé comme New York Melody. Je suis même tellement déçu que j'ai besoin de partager sur mon blog le malaise qui me reste après avoir vu le film...

Je crois que je suis d'autant plus déçu que j'étais sûr, après avoir vu la bande-annonce de Lucy sur internet, de retrouver le Besson que j'aime, celui du Cinquième élément, de Nikita, Leon ou du Grand bleu... Tout était réuni pour me plaire : une idée croisant les films d'actions asiatiques (une pauvre étudiante se fait foutre de la drogue dans le bide par les narcotrafiquants aux yeux bridés pour rester en vie) et le fantastique : et si cette drogue se répandait et permettait à la mule de se venger en développant les capacités de son cerveau jusque là en sommeil comme chez tous les êtres humains ? Rien de bien nouveau bien sûr dans ce scénario, l'histoire de la drogue rendant surhumain étant pompée à mort sur le film Limitless avec Bradley Cooper et Robert de Niro que j'avais beaucoup aimé en 2011. Et les quelques 2 minutes de bande-annonce distillait un scénario de film d'action fantastique plutôt alléchant, avec juste un peu de Morgan Freeman ajoutant du contenu pseudo scientifique pour étayer le postulat de base que l'on n'utilise que 10% de nos capacités cérébrales. Regardez plutôt :


En fait, Luc Besson aurait dû s'en tenir à 2'24 de film, où allez, 50' et faire un bon téléfilm pour TF1 ! Parce que côté action, effets spéciaux et grosses cascades, on a droit à grosso modo 45' de pure boucherie de nippons en costume noir et mitraillettes à la main par la belle Scarlett Johansson, une belle traversée de Paris à contre-sens avec moults véhicules qui s'écrasent ou font des tonneaux, et quelques beaux effets spéciaux montrant ses capacités et qui ne sont pas sans rappeler l'univers de Matrix.

Mais à côté de ça, le montage n'arrête pas d'intercaler ces scènes d'actions avec des scènes soporifiques où le professeur Morgan Freeman nous sert des théories scientifiques que Besson illustre avec au moins 20' d'images d'archives de documentaires animaliers de la chaîne Planète ou d'extraits de films de Yann Arthus-Bertrand sur la beauté de notre planète, sans les hommes, vu ce qu'ils en ont fait -style, à cause de leurs seuls 10% de cerveau utilisé...- Le parallèle du piège se tissant autour de l'héroïne mis en image avec des léopards fondant sur des antilopes dans la brousse est particulièrement inutile, comme si Besson avait eu besoin de diluer son film avec des images pas chères d'archives animalières pour, péniblement, arriver à 1H30 d'images...
Ajoutez qu'il a rempli ses 90' avec aussi 10 bonnes minutes d'images de synthèse représentant la drogue se diffusant dans le corps de Scarlett, à plusieurs moments du film, et les planètes et étoiles revenir à l'origine du big bang pour la fin nullissime qui nous laisse pantois tandis que Scarlett remonte dans le temps jusqu'à toucher de sa grâce son ancêtre australopithèque préhistorique Lucy... ! C'est déjà son museau poilu et à peine humain qui démarrait le film et m'étonna ; j'aurais dû me douter que ce n'était pas bon signe !

Alors oui, l'idée était intéressante, à défaut d'être originale ou inédite, Scarlett Johansson porte le film sur ses épaules et est magistrale, rien à dire, sauf que Besson, à mesure que la drogue fait effet sur son personnage et lui fait utiliser de plus en plus de ses capacités cérébrales, a voulu la rendre de moins en moins humaine, le regard froid, détachée finalement de l'humanité dont elle s'éloigne tout en voulant cependant l'aider et faire que son sacrifice le soit au profit de la science. Mais en faisant cela, il l'éloigne aussi du spectateur et alors qu'au début du film, on s'identifie à elle et que son personnage développe l'empathie en nous, peu à peu, cette solidarité du spectateur avec le héros de l'histoire que l'on nous raconte se perd, et il ne reste plus que des scènes d'actions avec de beaux effets spéciaux et des scènes ésotériques barbantes intellectualisant trop l'histoire et m"ont fait me demander "quand est-ce que ça se termine ?"

Un beau gâchis donc, qu'un montage différent aurait pu sauver, si Besson s'était laissé aller vers un film d'action sans pseudo morale scientifique à deux balles... Si tu veux voir du cinéma intello, tu ne vas pas voir un Besson, sinon ça se saurait :) et là, le mélange des deux ne prend pas ! Pas pour moi en tout cas. Je suis déçu, déçu, déçu ! J'avais tellement imaginé un super film après avoir vu la bande-annonce ; j'attendais de voir où ça allait mener l'héroïne, de monter les pourcentages du cerveau... Je suis resté sur ma faim et ça ne passe pas !

mardi 5 août 2014

Begin Again, un film qui m'a donné envie de reblogger :)


Samedi dernier, j'ai été voir New York Melody, titre français du dernier film de John Carney, Begin Again, initialement intitulé Can a song save your life?, avec Mark RuffaloKeira Knightley et Adam Levine, et sans doute inspiré par ce feelgood movie prônant les secondes chances que la vie accepte, j'ai décidé de revenir blogger sur ce film et sa BO.

Faute de temps et par fainéantise aussi, j'avais délaissé ma page ces derniers mois au profit de posts rapides sur mon mur facebook donnant un avis rapide autour d'un lien. Begin Again m'a donné envie d'en écrire plus ; d'abord parce que ce film, entre film musical et comédie romantique, est la sortie parfaite pour l'été, loin des blockbusters stéréotypés bourrés d'effets spéciaux (que j'aime parfois aussi..., Lucy de Luc Besson, qui sort demain me verra vite en salle obscure !).

D'abord, sous ses aspects de comédie romantique, où un ex directeur artistique de label de musique indépendant séparé de sa femme et alcoolique, fauché, en pleine loose quoi, tombe raide dingue d'une p'tit' anglaise qui grattouille de sa guitare presque forcée dans un pianobar, et entend ce que ça pourrait donner : bref, elle lui redonne l'inspiration, l'envie d'en découdre avec l'industrie du disques devenue trop formatée et de lui enregistrer un album en live dans les rues de New York. Lui, c'est Mark Ruffalo, avec son regard de chien battu et de beaux moments d'acteur avec son ex femme ou sa fille et elle, c'est Keira Knightley, petite amie compositrice d'un chanteur indie anglais qui a traversé l'atlantique avec lui à l'invitation d'une maison de disque qui veut le pousser seul devant les limelights, quitte à le pervertir et les séparer. Et c'est le chanteur des Maroon 5, Adam Levine qui joue ce dernier.

Les thématiques abordées tournent autour du milieu de la musique, les maisons de disques et ses parasites administratifs, les talentueux inconnus qui galèrent pour vivre de leur passion, la difficulté de garder une vie affective en parallèle d'une carrière, comment concilier amour de la musique et sa diffusion sans compromis, le problème de la rémunération de l'artiste et de la maison de disque aujourd'hui, à l'ère du téléchargement, etc.

En bonne comédie romantique, il y a des moments de tendresses entre Keira et ses deux partenaires à l'écran, et jusqu'à la fin on se demande lequel des deux elle va choisir (je ne vous dirai pas lequel!), mais il y a surtout la bande son qui occupe à elle seule un personnage central : la MUSIQUE !

Composées par la bande de Gregg Alexander (Danielle Brisebois, Nick Lashley, Rick Nowels entre autres), ex leader des New Radicals, et habitué à écrire des tubes pop/rock (Ronan Keating, Sophie Ellis-Bextor, Enrique Iglesias, etc.), les chansons oscillent entre le pop/folk intimiste (quand magnifiquement interprété par Keira Knightley d'une douce voix fragile mais tellement expressive et sensuelle...Aahhhh!) et le pop/rock mainstream et très soulful quand ce sont Adam Levine ou Cee-Lo Green qui se collent devant le micro. Ce dernier fait quelques apparition en star du R&B/rap découvert par le personnage de Mark Ruffalo mais c'est bien Adam Levine le chanteur qui s'impose ici comme un acteur idéal ; vous me direz, pas difficile de camper une rockstar pour une ...rockstar. Certes, mais on oublie qu'il a une longue carrière derrière lui pour croire à son personnage de jeune chanteur bringuebalé de droite et gauche le temps que sa maison de disque lui trouve son personnage public le plus vendeur, à lunettes, moustachu, barbu ou rasé de près :)


Toutes les chansons sont TOP mais la palme revient au titre phare Lost stars interprété à la fois par Keira et par Adam, dans deux versions même pour ce dernier, à l'intro plus lente comme dans la version féminine ou complètement pop/funky comme "enregistré" pour son disque. La mélodie comme les paroles sont bien tournées et les deux interprétations jouent de charmes différents pour au final me vriller le cerveau et me rendre complètement addict à ce titre : j'écoute la BO en boucle depuis samedi !

LOST STARS
(Gregg Alexander, Danielle Brisebois, Nick Lashley, Nick Southwood)
Please don't see 
Just a boy caught up in dreams and fantasies
Please see me
Reaching out for someone I can see
Take my hand
Let's see where we wake up tomorrow
Best laid plans
Sometimes it's just a one night stand
I'll be damned
Cupid's demanding back his arrow
So let's get drunk on our tears and
God, tell us the reason
Youth is wasted on the young
It's hunting season and the lambs are on the run
Searching for meaning
But are we all lost stars, trying to light up the dark?

Who are we?
Just a spec of dust within the galaxy
Woe is me
If we're not careful turns into reality
Don't you dare
Let our best memories bring you sorrow
Yesterday
I saw a lion kiss a deer
Turn the page
Maybe we'll find a brand new ending
Where we're dancing in our tears and
God, tell us the reason youth is wasted on the young
It's hunting season and the lambs are on the run
Searching for meaning
But are we all lost stars, trying to light up the dark?


I thought I saw you out there crying
I thought I heard you call my name
I thought I heard you out there crying
oh, just the same, oh yeah
God, give us the reason, youth is wasted on the young
It's hunting season and this lamb is on the run
Searching for meaning
But are we all lost stars, trying to light up the dark?

I thought I saw you out there crying
I thought I heard you call my name
I thought I heard you out there crying
But are we all lost stars, trying to light up the dark?


A higher place et No one else like you, les deux autres chansons d'Adam Levine sont très très bonnes aussi mais Keira n'est pas en reste, avec la touchante A step you can't take back qu'elle interprète dans le pianobar, Like a fool, qu'elle chante au téléphone pour son ex et où l'actrice interprète avec sa voix toutes les émotions de son personnage pour nous toucher en plein coeur, mais aussi les plus enlevés (rock) Tell me if you wanna go home et Coming up roses avec ses beaux choeurs ("Hold on, hold on").



Le CD est complété par deux titres de Cee-Lo Green, pas mal mais dont l'absence de scène dans le film les a moins imprimé dans mon coeur, et quatre titres additionnels chantés par Gregg Alexander, sous le nom de Cessyl Orchestra, mais qui paraissent fades finalement par rapport aux titres apparaissant dans le film comme des personnages à part entière.


J'espère que ces lignes et les extraits vous donneront envie d'aller au cinéma vous laisser porter par la magie de ce très beau film ; moi, j'attends déjà que le DVD sorte pour pouvoir m'en refaire une piqure de rappel :)


mercredi 7 mai 2014

"Une vie par jour" avec Olympe, le vrai gagnant de la saison 2 de The Voice

Il y a quelques albums que j'ai sous le coude et pour lesquels j'attends de trouver le temps pour poster ma review habituelle et le second album d'Olympe, candidat "malheureux" de The Voice saison 2, Une vie par jour, est le premier qui me fait trouver ce temps précieux... Il faut avouer que ce bel album, acheté dans sa version deluxe digipack 15 titres chez Carrefour contient un CD 2 titres exclusifs qui complète à merveille un tracklisting déjà excellent où le chanteur natif d'Amiens, Joffrey Boulanger de son vrai nom, me fait penser à un mix entre Christophe Willem et Emmanuel Moire, deux de mes chanteurs français préférés, tant et si bien que son CD va je pense remplacer celui de Manu, en résidence dans mon lecteur CD du salon depuis des mois...
Lancé assez vite après l'émission avec son premier album éponyme contenant 7 reprises de chansons interprétées sur le plateau de TF1 et d'un inédit au texte signé par Lionel Florence, Olympe m'avait déjà séduit dans l'atmosphère magnétique de ses premiers enregistrements placés sous la houlette de l'américain Scott Jacoby, qui avait déjà oeuvré sur l'album Laisse les dire de Chimène Badi, et il re-signe sur son second opus, toujours avec Laurent Manganas à la direction vocale. Et la voix, c'est bien le point fort d'Olympe, capable de monter se percher très haut en voix de tête ou de descendre dans des basses riches et rondes.

01 UNE VIE PAR JOUR 3'13
(Alexander Bard / Peter Boström / Andreas Öhrn / Adaptation : Patxi Garat)
L'album commence par une rythmique bien énervée et électro/feutrée pour un titre des suédois de Gravitonas (Alexander Bard, le magicien des groupes Army Of Lovers, Vacuum et BWO, et son acolyte Andréas Öhrn) concocté avec le pro de l'europop eurovisionesque Peter Boström, et le titre qui ouvre et donne son nom à l'album est tout simplement implacable, tubesque, addictif, et les paroles françaises fournies par Patxi, ancien de la Star Academy, cadrent bien à la musique et à la voix d'Olympe, si bien que le titre se termine bien trop tôt. J'aurais bien chanté un refrain de plus de ce "et si l'on repoussait les limites, ouvrir nos coeurs à la dynamite, chercher à compter de ce jour ...l'amour".

02 JE VEUX TOUT 3'00
(Cécile de Laurentis / Davide Esposito / Quentin Bachelet / Benoît Carré)
On enchaîne avec un titre de la même trempe, plus électro encore, tout en restant variété française pop et c'est la même équipe d'auteurs/compositeurs qui ont écrit le premier single qui s'y collent, pour un titre au refrain un brin répétitif mais d'autant plus tubesque du coup... Nouveau single potentiel où la voix d'Olympe monte dans les aigus tel un Christophe Willem.

03 FUNAMBULE 3'07
(William Rousseau / Jean-Pierre Pilot / Olivier Schulteis)
La comparaison continue avec Funambule qui est un morceau qui me rappelle dans son ambiance certains titre du même Willem, d'autant qu'il est écrit et composé par un trio qui a plus que participé aux débuts de la carrière de la tortue ! Le sticker du CD tend à prouver que ce sera aussi un futur single, même si je lui trouve un potentiel radiophonique en dessous d'autres morceaux de l'album ; ça reste une très belle chanson, mais qui, encore une fois, se termine trop vite en queue de poisson.

04 C'EST FACILE 3'38
(Cécile de Laurentis / Davide Esposito / Quentin Bachelet / Benoît Carré)
Il est temps de retrouver le premier single original qui a suivi l'exploitation des reprises de l'album Olympe, et je ne comprends pas que les radios n'aient pas fait plus de place dans leurs playlist à ce morceau accrocheur au refrain entraînant lancé par un pré-refrain bien enlevé. Belles vocalises à mi-morceaux et loops éléctro-hypnotiques, envolées de claviers et rythmique addictive, c'est facile d'aimer ce morceau :) !

05 TROUVER LES MOTS 2'55
(Laurent Durupty)
Olympe retrouve l'ambiance plus mélancolique et calme de son premier album avec ce magnifique titre sur le manque de l'autre. C'est cependant un mid-tempo plus entraînant je trouve que Funambule, et Trouver les mots serait un bel essai de chanson plus calme pour les radios? Mais là encore, je regrette que la chanson se termine déjà à 2'55 ; j'en aurais bien repris un refrain ou deux.

06 LES NUITS NOIRES (WE GOT US) 3'10
(Sophie Delila / Peter Kvint / Adaptation : Alexandra Cismondi)
Adaptation d'un titre de Sophie Delila, chanteuse française exilée à Londres et venant de publier son troisième album My life could use a remix, lancé l'année dernière par son duo What did I do avec Christophe Willem (encore !), Les nuits noires (we got us) conserve le refrain original en langue anglaise, et ça sonne pas mal du tout, même si, de ce fait, on retient bien plus le gimmick "we got us" que le titre français de la chanson.

07 BIEN AVANT LES LARMES 3'28
(Scott Jacoby / Thorald Koren / Isaac Koren / Adaptation : Pascale Baehrel)
Nouvelle chanson plus calme où la voix d'Olympe s'enroule et se déroule autour de la mélodie pour notre plus grand plaisir et une émotion retrouvée telle que la première fois, seul devant son piano sur le plateau des auditions à l'aveugle de The Voice. Cet album dose un savant mélange de titres électro/pop remuants et de chansons d'émotions et de mélancolie distillant leur force vocale et leur magnétisme, et Bien avant les larmes fait partie de cette seconde catégorie de la plus belle manière !

08 LES HEURES UN PEU TARD 3'40
(François Welgryn / Guillaume Soulan)
Retour des sonorités électros dès l'intro de ce nouveau morceau up-tempo sautillant. Et toujours cette belle voix grave et profonde très en avant, y'a pas à dire, Scott Jacoby a bien su mettre en valeur le meilleur atout de l'artiste :).

09 DEPUIS PEU 4'10
(Emmanuel Moire / Julie D'Aimé)
Enregistré avec Emmanuel Moire au piano par son complice de studio Christian Lieu "Ninjamix", Depuis peu est un titre composé par Emmanuel et co-écrit avec Julie D'Aimé qu'il a proposé à Olympe qui, bien évidemment, n'a pu refuser un pareil joyau et lui a donné une force et profondeur différente de ce que Manu aurait pu lui apporter. J'aimerais pourtant bien pouvoir bénéficier de la version originale en piano/voix tant cette ballade bien rythmée me plaît. Il est vrai que la rumeur de la collaboration d'Emmanuel avec Olympe avait fuité depuis quelques temps déjà, après que Manu se soit rendu sur les primes de l'émission pour rencontrer celui qui était à ses yeux comme aux miens la révélation de la saison 2, et quel bonheur de pouvoir découvrir à chaque nouvelle écoute ce titre magnifique... Je ne m'en lasse pas ! Un duo live sur un plateau télé si ce titre pouvait sortir en single serait déjà un bonus, en attendant d'en découvrir la version de Manu en bonus du DVD de la tournée par exemple ? ;)

10 NOS YEUX D'ENFANTS 3'33
(Aurélie Antolini / Franklin Ferrand)
Si le début du morceau tend à nous faire penser qu'on enchaîne dans le même esprit mid-tempo, Nos yeux d'enfants s'emporte petit à petit jusqu'au premier refrain, presque rock symphonique, et je retrouve bien au fil des morceaux le même esprit que sur le travail d'Emmanuel Moire ou Christophe Willem, à savoir réussir à chanter en français sur des morceaux mélant sonoritées actuelles et électroniques avec vrais instruments, cordes et claviers en tête, savant mélange que j'aime plus que tout ; c'est bien pour ça que ce nouvel album me touche autant : il utilise la bonne recette pour m'aller droit au coeur !

11 SUPERSTAR 2'53
(Zaho / Cécile de Laurentis)
Superstar, sur lequel on sent bien la patte de Zaho qui, dois-je encore le souligner, était le principal maître d'oeuvre du dernier album de Mr Willem... rajoute du funky dans l'électro/pop dance du morceau et Olympe semble vraiment s'amuser sur ce titre, simplement fait pour donner la patate et battre des pieds en rythme.

12 UNE SAISON EN ENFER 3'14
(Nazim / David Gategno)
Composé par David Gategno, le dernier titre de la version normale de l'album referme ce dernier sur un sublime piano/voix intime et touchant, sauf que dans ma version deluxe, l'album continue !

13 LA VIE DEVANT NOUS 3'27
(Pascale Baehrel / David Adet / Yannick Chevrat / David Picard)
Premier bonus, La vie devant nous reste dans la même ambiance, calme et posée, mais plus pesante, avec une rythmique plaquée sur la mélodie pour lui donner de l'ampleur et ainsi renforcer le mid-tempo. Olympe s'essaie une nouvelle fois à quelques vocalises en voix de tête et ça passe plutôt bien, même si je comprends qu'il n'ait pas été choisi pour figurer sur le CD grand public.

14 LA VIE COMME ELLE VIENT 3'19
(Sophie Delila / Yasmin Green / Adaptation : Patxi Garat)
Le dernier titre inédit bonus, un nouveau titre de Sophie Delila adapté en 100% français par Patxi cette fois, est par contre absolument indispensable ! C'est un titre très enlevé, rythmé, plaisant, avec un bon texte et surtout une belle mélodie : une réussite.

15 C'EST FACILE (ACOUSTIQUE) 3'53
(Cécile de Laurentis / Davide Esposito / Quentin Bachelet / Benoît Carré)
Ultime bonus de la version digipack mais premier d'une série de trois versions acoustiques enregistrées avec Rémi Barbot sous la direction musicale de Vincent Lanty, le premier single C'est facile se revisite en piano/voix et perd de son rythme effréné pour gagner en exposition des facilités vocales de son interprète. Et comme j'adore les versions piano/voix de titres connus dans des versions plus électroniques (là encore, Emmanuel Moire doit être un bon exemple), je n'aurais pas pu me passer de ce premier bonus acoustique...

16 BORN TO DIE (ACOUSTIQUE) 4'54
(Lana Del Rey / Justin Parker)
Et c'est ainsi que la version deluxe se serait terminée si je n'avais pas acheté mon CD dans mon hypermarché habituel (merci Carrefour!) puisqu'en exclusivité dans ses magasins, l'album d'Olympe se pare d'un CD 2 titres supplémentaires qui commence par une version piano/voix du titre qui l'a révélé, à savoir sa version du tube de Lana Del Rey, que je n'aime pas dans sa version originelle par la chanteuse à la voix monocorde et lèvres sponsorisées par Michelin, mais qui, repris par un chanteur de plus grand talent comme Olympe, révèle tout ce qui ne m'avait pas été donné d'entendre avant. Bon, j'avoue, dans cette nouvelle version acoustique ou dans celle enregistrée sur son premier album éponyme, je n'ai pas non plus trouvé de différences qui m'ont fait sauté au plafond et j'aurais préféré voir ajouté à cet album de chansons originales le titre Merci et seul inédit qui clôturait son premier CD... Mais je l'ai fait dans ma version mp3 sur mon iPod ;).

17 UNE VIE PAR JOUR (ACOUSTIQUE) 3'10
(Alexander Bard / Peter Boström / Andreas Öhrn / Adaptation : Patxi Garat)
Et l'album referme la boucle en se terminant par le titre qui le commençait, version piano/voix toujours, et cette fois, il garde son rythme et son pouvoir de séduction pop intact, preuve s'il en fallait que c'est un excellent titre et single potentiel !


En conclusion, j'espère que Une vie par jour saura trouver suffisamment de public (d'acheteurs!) pour en faire un succès, seule garantie aujourd'hui d'une carrière lancée, car la voix d'Olympe et sa personnalité attachante méritent de rester encore un long moment dans nos enceintes/écouteurs...