dimanche 14 septembre 2008

On fait l’amour... avec Ysa Ferrer, en attendant le 29 Septembre

Cette semaine, les remixes de "On fait l'amour" sont apparus en téléchargement légal sur la fnacmusic.com puis Virginmega.fr
A ce propos, astucieux sur la Fnac de proposer le pack complet (bundle) plus cher que titre par titre, ça permet à mon avis de comptabiliser 1 vente par téléchargement de titre/mix plutôt que par bundle... Espérons que le single monte en flèche dans le classement des ventes, tous formats confondus, le single physique sort le 22/09/08, pour préparer l'EVENEMENT majeur de cette fin d'année 2008, la sortie (ENFIN!) du nouvel album "Imaginaire pur" le 29 Septembre, suivi de la tournée de Grenoble à Paris de notre Kylie Minogue française.
J'ai acheté mes remixes hier donc, Virgin offre un titre supplémentaire, la version anglaise We make love, alors quitte à faire un paiement... et les ai écouté en boucle 2/3 fois chacun et je me suis enflammé pour un en particulier. Depuis, 3 remixes n'ont pas quitté mon player, mais il demeure que parmi les mixes proposés, il y a un véritable chef d'oeuvre...
Evidemment, me diront les fans kosmics, le titre original est déjà une oeuvre d'art. Sans doute, rétorquerai-je le sourire au lèvres, mais lorsque l'on parle de remixes, on s'attend à entendre la même chanson que l'on connait déjà dans sa version radio transformée par ajouts/suppressions de sonorités diverses, souvent rallongée avec une montée des BPMs dans le but de nous faire remuer le popotin. Là où je crie au génie, c'est qu'un de ces "remixes" a créé un nouveau morceau pour Ysa. On ne reconnait plus cette ritournelle sensuelle et entêtante basée sur la Serenissima. On se retrouve proche de Mourir pour elle ou Coma d'amour, téléporté dans cette bulle d'émotions que seule la voix chuchotée d'Ysa est capable de nous enfermer.
Ceux qui ont acheté les remixes l'ont deviné, les autres foncez sur l'un des deux sites pré-cités!, je parle du imperfect world mix du duo Cassandre. Oui, oui, ceux-là même dont je viens de commenter le magnifique album dans l'article précédent de ma page blog...
Le travail qu'ils ont effectué avec le titre d'Ysa n'est pas un re-mix comme les autres... C'est une ré-appropriation des vocaux de la belle, un reformatage, une reconstruction, une renaissance. Ils ont enfanté un double astral de la chanson, lumineux de simplicité, dépouillé de tout artifice, mais plus harmonieux et intouchable encore, le morceau piano/voix idéal pour l'ultime rappel devant clore un concert après 2 heures d'applaudissemnts ...message transmis pour Nantes, Ysa!

Ces deux compères sont pour moi des magiciens : faire d'une perfect pop song dance une page d'émotion légère comme une bulle de savon scintillant sous la lune, avec pour seul combustible leurs claviers, touche après touche égrénés en piano flottant parfumé de nappes de cordes, entêtant et inoubliable... C'est incomparable !
Magiciens aussi, parce que ce tour de force emplit de plaisir et d'émerveillement. On en reste bouche bée les yeux pleins de petites lumières et les tympas remués.
Rien que l'intro scratch vieux vinyls était gorgé de promesses.
PROMESSES TENUES!!!!

Superbe, Magnigique, Magnifié, Intense, Inoubliable, ...Beau (tout simplement)
Ce "mix" me laisse baigné de lumière celeste, noyé dans cette ultime envolée électronique qui pouvait voir s'ouvrir les portes d'un mix part 2 100% electronique (mais d'autres s'en sont chargés) mais qui s'arrête (déjà! trop court...) en plein envol par d'ultimes notes solitaires.

REPLAY
Commande mon cerveau
BIS AD LIBITUM
Ordonne mon coeur

Je crois que je vais me faire un CDR complet de leur morceau.
80', ça laisse la place pour 20 répétitions... Est-ce que ce sera suffisant pour ma dose journalière...
MMMMmmmm, on verra!

M'enfin, comme dirait Gaston, faudrait pas oublier pour autant le travail des z'aut's. D'autant, je l'ai dit au début, que deux autres remixes n'ont pas quitté mes oreilles depuis hier aussi.

D'abord le desperate lovers remix de Thomas Dorian, remixeur MySpacien et collaborateur de ...Cassandre sur leur dernier single Liberté. Décidément, ça sent bon l'émulation positive de talent entre ces trois là !
Mis à part la version Cassandre, c'est ce remix mon préféré. Là où d'autres sont parti explorer le côté electro-tonik de la force, ce mix se fait Dance planante et Giorgio Moroder-esque, reconstruisant tout le titre autour d'envolées sautillantes de synthés en nappes autour de la phrase titre. J'ai juste été déstabilisé à la première écoute par le gommage de parties vocales justement là où mon cerveau (habitué au titre) les attendait forcément à la suite du Faire l'amour... commençant les couplets. Oubliant le sample du Rondo Veneziano, il a surtout joué à totalement reconstruire la structure des paroles par effets de superposition, télescopage des phrases chocs type Des sentiments, on n'en a pas! avec des effets d'écho donnant de la profondeur au message. Les quatre minutes trente passent comme une fleur...
Ensuite, viens le Galactic remix de Markko, qui garde la structure du morceau et le sample mais y ajoute une rythmique bien grasse aux sons elektro saturés mélée à des effets electroniques continus et joue d'une reverb légère sur le pont accaparé par Thomas dans son mix. Ce mix pourrait faire office de radio remix pour public génération tektonik en ce sens que la chanson conserve l'esprit original du morceau avec une durée proche des 3'30 mais pour un public plus electro, où le disco kitsch de la Serenissima seul peut faire fuir.
Le remix de Enzo Ginosa & Alan Palmieri justement approche les 6 minutes et joue les sons elektros au maximum, avec déconstruction du morceau, gommage des paroles. Efficace pour mixer en club sans doute.
Le DJ Ram SD remix se la joue plus tektonik encore, en passant les vocaux à une moulinette Gameboy parfois, en usant beaucoup d'effets de boucles, mais ça reste efficace et bien dans l'air du temps là encore.
Je n'oublierai pas la version english We make love qui garde l'instru initiale de la version radio et y superpose les couplets/refrains transposés dans la langue de Shakespeare. L'effet me paraît moins réussi que B World, le texte original étant difficilement traduisible en gardant, et le sens, et une sonorité des mots aussi efficaces. Je regrette par exemple que la finale du pont n'ait pas été inversée en we don't think, we execute! qui aurait plus eu le même mordant que des sentiments, on en n'a pas! Belle réussite par contre pour le don't be afraid, swing your head! J'espère en tout cas que les fans internationaux ou made in Japan en feront un hymne kosmic.
Pour finir, je n'oublierai pas non plus l'extended version qui rallonge bien la sauce connue déjà à presque 5' ; bonne intro, belle reprise instru de La Serenissima mais juste à la fin, quand plus rien de mal ne pouvait arriver, Aï! Qu'est-ce que c'est que cette fin ?? Au lieu de finir en apothéose, on a droit à un fade-out minimaliste comme un tuner radio qui se tournerait d'un cran de 20 à 0. J'aurais fait mieux avec n'importe quel éditeur de sons WAV ou alors, c'est que la durée limite du CD était atteinte et qu'il fallait faire une coupe sombre quelque part... Dommage. Mais dans l'ensemble un package de remixes bien plus réussis que celui de Made in Japan par exemple.
Ca me fait penser soudain qu'avec le sample (à moins d'être désormais du domaine public mais ça m'étonnerait) servant de base principale au morceau, les ayant-droits ont du se la jouer méchant dans la proportion des droits d'auteurs. Le titre ne servira donc pas à remplir les bas résille de notre égérie chérie mais s'il peut lancer l'album et le mettre en orbite carrément, ça sera déjà ça.
Bon encore une fois, j'ai fait un peu long, mais c'est pas ma faute...
Lorsque j'entends la belle Ysa,
Je vois les autres tout prêts à se jeter sur moi
C'est pas ma faute à moi
Si j'entends tout autour de moi
Qu'elle nous rend tous Gaga
Divine Ysa...*

...Encore que l'américaine Lady Gaga est à découvrir, elle aussi, type sonorités 80's recyclées pour l'Oncle Sam.
* Toute ressemblance avec un texte d'une autre égérie francophone n'est que pur effet hypnotique sonique.

mercredi 10 septembre 2008

post-romantic electrophonic pop from France / Germany

Maybe it's because I'm gettin' old these days (and even older today...) or just because I was in a mood for less eurodance cheese but I've totally fallen in love with two different acts this week, each from each side of the franco-german border. Both are made of two sexy boys, both can qualify for what one of them call "electrophonic" in that sense that they are making pop music with acoustic/symphonic elements surrounded by electronic arrangements, both write deep lyrics, which is a change and far away from the usual "Come shake dat ass and git wit me" R&B thang that has invaded french radios, and I feel the term "post-romantic" fits well to their music then, both are... in my mp3 player to stay!
First came the froggies, named Cassandre like the daughter of king of Troy, Priam, in Greek mythology, who was guifted of prophecy but was never believed by anyone. I discovered them through JeanRemy's blog and was attracted because of a duet with singer Michal displayed on their MySpace page (http://www.myspace.com/moiracassandre). The song, Nos vies, sung live by all three of them was so great I immediately wanted to know and hear more of them. I wasn't deceived. They have released a digital album Il était une histoire, one more single song Au clair de lune and a full remix package of their latest single Liberté, all available in some places like http://www.msplinks.com/MDFodHRwOi8vd3d3LmVtdXNpYy5jb20= (beware though they used to be called "Moïra Cassandre").


Pierre & Flo have classical roots, one teaches music, the other german, they are both singing on their songs and they have created their own universe on their first album where their voices are answering each other or melting together for the better on piano-driven melancholic lovesongs surrounded by electronic arrangements. Words are missing to describe how touching their songs are so why not go to their webpage to listen to them :
http://www.msplinks.com/MDFodHRwOi8vd3d3Lm1vaXJhY2Fzc2FuZHJlLmNvbS8=
Second in line this week are the german, named The Snoopy Lads, and I just read about on a blog I visit twice a week at least for there is always something good to discover there.
(
http://www.msplinks.com/MDFodHRwOi8vZG9udHN0b3B0aGVwb3AuYmxvZ3Nwb3QuY29tLzIwMDgvMDkvc25vb3B5LWxhZHMtZmlyc3QtYWxidW0tcnVieS1pbi1ibHVlLmh0bWw=)

First on this page, I must admit it was the visual universe they displayed that attracted me but the sweet words of the blog article made me want to take a listen too (and know if the sexier one was the singer or the composer... the answer is the singer ...for me though). So I clicked to their MySpace page (
http://www.myspace.com/thesnoopylads) and found I was about to go at my emusic store once again.



From classical roots like their french previously talked-about boys, Basty and Hendryck met in a Berlin bar and shared the same musical vision. They have called it "electrophonic" because there were symphonic elements as well as electro. So their sound is more electro-nical but more aerial too than Cassandre, what is to say less poppy, more underground, and in parts they make me think of Erasure & Soft Cell, or A-Ha under E pills on some remixes. Their album A ruby in blue is a pure ...jewell! That was easy, I know .But then again, it's all about YOU now. Go and make an opinion for yourselves.
But beware!
First, this is not the kind of music you can get into at first listen if you're not in the right mood ...but
If you are, then it is the kind of sampled music you can get addictive to and then have no other choice then stick to their MySpace player all day or purchase their digital releases.

All I wish now is that the french duo make a re-recorded in studio version of their threesome with Michal available for legal download very soon and that the german who have recorded with swedish princess Emilia (remember her hit "I'm a big, big girl, in a big, big world..."?) unleash it as well.

lundi 1 septembre 2008

Gaël Faure, 2 ans d’attente mais la graine de star a germé

Un single "Nos blessures d'hier" choisi comme générique de la nouvelle série de M6 Pas de secrets entre nous et dans les bacs début Septembre, et un album "Jardin En ville" disponible sur les plate-formes légales de téléchargements depuis fin Août, le demi-finaliste de la Nouvelle Star cru 2006 qui avait du laisser sa place en finale à Miss Dominique et au grand vainqueur assuré Christophe Willem, j'ai nommé Gaël Faure, a pris son temps mais cette rentrée 2008 inaugure ses débuts discographiques en solo.
Je devrais dire qu'il a pris le temps de mûrir son projet surtout. Pour s'éloigner du rôle qui paraissait l'attendre de jeune et beau "nouveau Roch Voisine" de la variété française, puisqu'il s'était fait fort de nous enchanter de sa belle voix en plein apprentissage lors des primes de l'amission de M6 sur des ballades romantiques plus que sur les boeufs rockailleux avec son flamboyant comparse Florian Lesca.
Du coup, c'est sur le territoire de la soul groovy et d'une voix moins lisse que dans mon souvenir qu'il s'aventure le long des dix titres de son album, où son single pour M6 est le grand absent, (conflit de label oblige?). Nul doute qu'il retrouvera une place de choix pour sa sortie en CD avec, s'il te plait Gaël, une pochette plus léchée, PLEASE! Je préfère celle du single...
Entouré de musicos ayant oeuvré avec Jamiroquai et sur des musiques concoctées avec Serge Khalifa, avec notamment la comédienne-chanteuse Nadia Fares à l'écriture de certains titres, Gaël Faure nous étonne donc. Le joyau télévisuel a été poli, façonné, taillé pour les tubes par le temps passé et les rencontres musicales, si bien que le succès ne me paraît que destiné à être au rendez-vous : quand on voit la place que la néo pop-soul groovy & funky a pris récemment dans les charts français avec Christophe Maé et Louisy Joseph par exemple, le choix musical paraît sensé, d'autant qu'il sonne également authentique.
9 Titres en français donc, un dernier en anglais pour clore le premier chapitre de cette carrière débutante, et du groove, de la soul, de la rhythmique funky chaude et sucrée qui déboule dans nos deux oreilles à chaque mesure, à part sur le superbe "Plus que la haine", titre N°9 où la voix de Gaël se fait fragile et se perd presque dans cette bulle d'émotion à fleur de peau à écouter en boucle, sauf si vous êtes sous anti-dépresseur.
"Nos blessures d'hier" est lui un single accrocheur imparable et parfait ambassadeur de l'univers que le jeune chanteur s'est construit. L'ensemble, s'il est cohérent donc, après une première écoute, ne laisse pas voir de titre "star" en particulier (à part peut-être "Du soleil dans nos passeports", single N°2?) ; les titres sont plaisants et agréables pour l'auditeur, mais moins formatés que les tubes des sus-nommés, et donc peut-être pas assez pour l'emporter dans les panels NRJ & co. L'album nous amène cependant une bonne dose du soleil qui nous a manqué cet été (en tout cas, dans ma Bretagne d'adoption ou mon ch'ti Nord d'origine) et c'est suffisant pour moi qui n'écoute plus ces radios françaises qui ronronnent avec les vingt titres de R&B tous identiques du moment.
Mention spéciale pour le texte de "Dans l'coup" : TOP! TOP! TOP!
2 Ans après la découverte de cette -bien belle- petite graine de nouvelle star, le temps a fait son oeuvre donc et elle a germé et commence à montrer au soleil la forme et la couleur de sa fleur. Encore un peu de ventes digitales et bientôt physiques et cet ancien apprenti paysagiste devrait récolter une pluie de disques d'or...