mardi 17 novembre 2009

Falling for the cute pop-rock of Kris Allen

It's been over a week now I've totally fallen for an american pop/rock song full of guitar and made for US FM mass appeal, what is really not my usual cup of tea.
It is the first single released off the debut album of last year's American Idol winner, Kris Allen, and it is an incredibly catchy piece of soulful pop/rock number with a chorus that gets inspiration by slam/rap too. All this would have usually made it nearly impossible for me to like this song but this special mix had an instant appeal that made my heart melt completely : I'm truly addicted to it now and listen to it day and night on continuous play...

In fact, Live like we're dying is a cover version of a japanese bonus track on the first album of the irish band The Script. Kris Allen's version is very faithful to the original, but the explanation must be because it has been produced by the original co-producers Andrew Frampton & Steve Kipner, note for note.
Indeed, That may be a key point, although I didn't know it before ; Andrew Frampton used to be part of the Pete Waterman's post SAW PWL writing & producing team and is the one who gave Steps Love's got a hold of my heart & Never say never again as well as most of Natasha Bedingfield's hits (Single, These words, I bruise easily...). That man has been in the music business behind the scenes for a while now, co-writing & co-producing with maestro for various artists (including several other tracks with The Script) to release good soulful pop music.

To come back to Kris Allen, the 24 year old boy has a cute face, a nice voice but more noticely a special way to put his soul into his music and that's what gave him the winning place last year on the show. His rendition of Bill Withers' Ain't no sunshine was absolutely perfect !
I don't care much for the rest of his debut album right now but I may give it a a try once in a while soon...


To help you get into the song, I think it can help if you can sing along with him (or simply try to follow the fast rhythm of the chorus) so here are the lyrics :

Sometimes we fall down, can't get back up
We're hiding behind skin that's too tough
How come we don't say I love you enough
Till it's too late, it's not too late

Our hearts are hungry for a food that won't come
But we could make a feast from these crumbs
And we're all staring down the barrel of a gun
So if your life flashed before you, what would you wish you would've done

Yeah, we gotta start
Looking at the hands of the time we've been given here
This is all we got and we gotta start thinkin' it
Every second counts on a clock that's tickin'
Gotta live like we're dying
We only got eighty six four hundreds seconds in a day
To turn it all around or to throw it all away
Gotta tell 'em that we love 'em while we got the chance to say,
Gotta live like we're dying, Oh

And if your plane fell out of the skies
Who would you call with your last goodbye
Should be so careful who we left out of our lives
So when we long for absolution, there'll be no one on the line

Yeah, we gotta start
Looking at the hands of the time we've been given here
This is all we got and we gotta start thinkin' it
Every second counts on a clock that's tickin'
Gotta live like we're dying
We only got eighty six four hundreds seconds in a day
To turn it all around or to throw it all away
Gotta tell 'em that we love 'em while we got the chance to say,
Gotta live like we're dying, Oh
Like we're dying, Oh like we're dying
Like we're dying, Oh like we're dying
We only got eighty six four hundreds seconds in a day
To turn it all around or to throw it all away
We gotta tell 'em that we love 'em while we got the chance to say,
Gotta live like we're dying

You never know a good thing till it's gone
You never see a crash until it's head on
All these people right when we're dead wrong,
You never know a good thing till it's gone

Yeah, we gotta start
Looking at the hands of the time we've been given here
This is all we got and we gotta start thinkin' it
Every second counts on a clock that's tickin'
Gotta live like we're dying
We only got eighty six four hundreds seconds in a day
To turn it all around or to throw it all away
Gotta tell 'em that we love 'em while we got the chance to say,
Gotta live like we're dying, Oh
Like we're dying, Oh like we're dying
Like we're dying, Oh like we're dying
We only got eighty six four hundreds seconds in a day
To turn it all around or to throw it all away
Gotta tell 'em that we love 'em while we got the chance to say,
Gotta live like we're dying

lundi 16 novembre 2009

X Factor made in France

J'ai résisté la semaine dernière en me disant que j'aurais plus à dire en cumulant deux primes, et le départ de la première candidate du plateau de W9 était justifié à mes yeux. J'ignorais que les perdants du second prime seraient de mes favoris...

Qu'est ce que les jurés français nous avaient-ils donc concoctés pour cette première saison de l'adaptation française du succès anglais, qui a révélé (puis oublié) Steve Brookstein et Leon jackson, mais aussi Shayne Ward et Alexandra Burke et surtout Leona Lewis ?

Passons d'abord en revue les jurés :

Alain Lanty : pianiste et compositeur à succès, mais aussi chanteur à l'essai le temps d'un album, Atlantique, en 1990, que je possède en cassette, dont furent extraits sans être vraiment remarqués dans le Top50 les singles Vous voudirez vivre à ma place et Tant bien que mal où M. Lanty s'offrait les choeurs d'une certaine Vanessa (Paradis). Il a écopé du groupe des plus de 25 ans et n'a pas su garder, d'après moi, les meilleurs talents (Alexandre notamment!).

Julie Zenatti : chanteuse découverte dans la troupe de Notre-Dame de Paris et qui depuis a fait son bonhomme de chemin avec 4 albums à succès d'où furent extraits moults singles, série inaugurée par le toujours splendide Et si je m'en sors. Un 5° album devrait bientôt voir le jour, devancé par un titre en hommage à Maria Callas où Julie nous offre sa belle voix cristalline d'une nouvelle manière encore. Elle coache les moins de 25 ans et mise beaucoup sur la voix et l'interprétation de ses poulains en les faisant travailler dur et en s'impliquant énormément.

Marc Cerrone, enfin, que l'on ne présente plus, batteur mais surtout icone du disco adulé du monde de la nuit et reconverti avec brio dans la House depuis son partenariat avec Bob Sinclar en 2001 et, bien avant Jean-Michel Jarre, adepte des concerts évènementiels. Qui n'a pas dansé au rythme de son Supernature ou Give me love ? Ce sont les groupes qui lui ont été offerts et pour un showman comme lui, son souci a été de garder des performers avant tout pour transformer sa catégorie en winning team.

Le prime de ce soir a commencé avec un quatuor exceptionnel remarqué lors des casting en groupe vocal et révélé la semaine dernière en groupe de rock avec un chanteur au charisme ravageur sur du Queen. Inspiré, vocalement au dessu du lot, il était comme en transe et bien supporté par ses comparses aux choeurs et instruments. Cette semaine, leur reprise In the name of love de U2 m'a moins converti mais il demeure que le groupe Basilic est le candidat le plus professionnel des 8 restants pour moi.

Suivait ce soir sur une reprise blessée de Christophe Maé la punkette péroxydée Cyrielle. Elle l'a bien interprété mais comme je ne raffole pas du répertoire de ce monsieur, j'avoue avoir préféré sa super prestation tout en second degré de la semaine dernière sur le Hot N Cold de Katy Perry ou même sa reprise de Téléphone sur sa séance de rattrapage, puisqu'elle a fait partie des deux derniers de la semaine passée dans les votes du public. A la fois puissante et fragile, sa voix passe plutôt bien et son look la rend remarquable, en tout cas plus cette semaine que la semaine dernière d'après les votes du public.

Sébastien, le ravisseur de place du clan Lanty (Alexandre faisait passer bien plus d'émotions avec une voix aussi bonne! mais il avait sans doute le désavantage d'être moins jeunot...), est un très bon chanteur de karaoké. Il a fait la semaine dernière un Daniel Levi convainquant sur L'envie d'aimer et cette semaine, Alain Lanty l'a fait renfiler un nouveau costume de comédie musicale, de l'opéra rock Mozart cette fois, pour une prestation plus criarde et totalement mortelle pour nos tympans. A croire que sa p'tit' gueule d'amour lui sauve sa place chaque semaine !

Un autre de mes favoris suivait heureusement avec le duo Gauthier Dymon & Flo, et non pas, comme Alexandre Devoise l' a annoncé toute la soirée "Gauthier, Dymon & Flo" malgré la precision de Marc Cerrone revenant sur leur patronyme. Totalement décalés, ils m'ont séduit depuis leur audition qui avait mal commencé mais leur décontraction, leur univers atypique, leur naturel et leur charme avaient su faire le reste jusqu'ici. La semaine dernière, c'est sur un Vous, les femmes (Pauvre diable) de Julio Iglesias qu'ils ont su tirer leur épingle du jeu, grace à une prestation tout en finesse et une théatralisation les opposant charmeur et timide se renvoyant la balle. Cette semaine, c'est en piano/voix calme et easy listening qu'ils ont entonné la reprise Video killed the radio star de Buggles avant que ça dégénère en partouze musicale extatique dont l'apogée a été quand Flo est monté sur le piano. Avec la voix délicate, mais sachant bien monter le volume de Gauthier, alliée à celle au timbre plus affecté ou chuchoté mais tellement sexy de Flo, ce duo m'a à chaque fois fait grimper au rideau. Leur prestation les a pourtant désignés comme devant rejouer une scène et j'ai l'impression que sentant de quel côté les suffrages du jury allaient tourner, ils ont chanté Salut les amoureux de Joe Dassin au lieu du Born to be alive prévu au cas où. Avec des paroles comme "On s'est aimé comme on se quitte...", ce titre paraissait bien être le chant du cygne de ce duo se sachant condamné à quitter le plateau de W9 mais j'espère bien les revoir très vite ailleurs... Ils ont chacun de leur côté une page Myspace (dans mes amis déjà, merci!) alors j'espère qu'ils vont persévérer en duo et continuer à nous faire rêver en distribution indépendente digitale (emusic?).

Guillaume, le grand rugbyman belge, est arrivé avec une belle interprétation de Déjeuner en paix de Stephan Eicher (chanson que j'ai toujours adorée!) où il a su manier avec talent sa grosse voix de rockeur un peu bourrin et son oeil de biche qu'il avait un peu trop fait larmoyer la semaine dernière sur du Bruel. Julie craque, moi ...moins, mais quand même, ça l'a fait cette semaine.

Annie, deuxième (et vraie pour l'âge) rescapée du groupe des "seniors", y est allée de sa petite larme sur Si maman si de France Gall quand, la semaine dernière, elle a tenté de faire vivre le Winner takes it all de Abba. Mais même si le personnage de ce sacré morceau de bonne femme du sud est attachant, je trouve que ses prestations font "amateur" comparées à celles des autres candidats. Ce soir, il manquait sur ses fins de phrases un peu plus de maintien dans la voix. C'est pour moi la deuxième chanteuse de karaoké du show, en beaucoup moins expérimentée (j'ai pas dit moins douée, hein!) que Sébastien.

Le dernier groupe de Cerrone suivait quand les trois filles de Character Soul ouvraient le bal la semaine dernière et même si je trouve que les voix de deux des miss ne sont pas toujours au top comparées à celle impeccable de la lead, à chaque fois, elles y vont à fond, vous filent la pêche et l'envie de se remuer. La semaine dernière, elles se sont éclatées sur It's raining men des Weather Girls mais les voix étaient forcément faiblardes comparées à celles de Martha Wash & Cie... Cette semaine, elles m'ont fait apprécié la scie des Black Eyed Peas I gotta feeling, ce qui déjà, à la base, n'est pas évident. Elles y ont mis du swing et leurs voix étaient mieux placées aussi. Leur ballotage en repêchage était pour moi tout aussi injustifié que celui de mon petit duo préféré et leur Woman no cry était vocalement très abouti, passeport idéal pour recueillir les votes de Julie et Cerrone. Alain Lanty a, je pense, joué le faux-cul en laissant la décision au coach des groupes. Marc avait vraiment l'air touché, les yeux azur éperdus derrière ses lunettes qui lui donnent un air de Michou hétéro, quand il a tranché en faveur des demoiselles, son coeur allant vers la disco/soul plutôt que vers la pop au gingembre de mes chouchous.

Le show se finissait avec, je pense, une valeur forte du programme, la petite Marie, 1 mètre cinquante à tout casser et une voix à briser le verre dans une ado émotive de 17 ans. La semaine dernière, elle s'était attaqué à Mariah Carey avec Without you et si elle s'était bien époumonnée, il y avait eu aussi quelques faussetées. Cette semaine, Julie l'a fait repartir vers la douceur tout en conservant de quoi exposer sa grande voix sur le Donne-moi le temps de Jenifer. Pari gagné : prestation la plus réussie de la soirée mais s'il vous plait, virez la coiffeuse : qu'est-ce que c'était que ce chignon qui ne ressemblait à rien et la faisait mal passer à la caméra ?! Bon, y'a juste un truc ou deux sur Marie, faut qu'elle arrête de pleurer pour un rien, heureuse, malheureuse, hop, je vide mes glandes lacrymales! Et puis, je n'sais pas mais quand elle chante, qu'elle est à fond dedans, tout à coup, y'a son oeil gauche et son oeil droit qui ne sont plus symétriques, comme si le gauche sortait de son orbite un peu, ça fait peur, limite! Je crois comprendre. Céline! Sors de ce corps !! Non, sans rire, c'est pas grave, faux juste éviter les cheveux tirés en arrière et lui garder une belle mèche sur le front, elle est mignonne comme tout en plus.

Bon, voilà toutes les conneries que j'avais à dire sur le démarrage (en deux primes) du X Factor français. Ah non, j'ajouterai qu'Alexandre Devoise remplit super bien son rôle de potiche à oreillette dont le but est de faire monter les votes mais que dans le genre, et avec le même costume satiné ajusté, Nikos s'en sortait avec plus de panache! M'enfin, comme y'a pas Star Ac" cette année, on fait avec ce qu'on a et au moins, X Factor ne joue pas dans le voyeurisme gratuit du château de la Star Ac en misant tout sur les primes à l'instar de la Nouvelle Star. Il manque juste les bleu/rouge et on s'y croirait... Ah non, là, le jury en sauve un. Sur M6, le jury n'est là que pour s'engueuler. Sur W9 aussi ça risque de castagner dur entre les jurés : avec Alain Lanty qui est bien parti pour vite perdre ses deux derniers candidats, M. Cerrone qui veut gagner à tout prix et trouve ses poulains les seuls (ou presque) qui ont vraiment du talent et la petite Julie qui ne parle que de techniques vocales et veut elle aussi que ses poulains gagnent... Elle n'a pas apprécié que son coaching soit comparé au petit conservatoire de Mireille et a su asséner à Marc que ses références dataient d'un autre siècle, le sien, en l'occurence!

Vivement lundi prochain...
Pour ceux qui ont manqué le show, c'est rediffusé le mardi soir je crois, sur W9 toujours!