mercredi 31 décembre 2014

Mon TOP Singles + Albums 2014

Je me promets depuis déjà quelques temps de reprendre l'activité de mon blog, sans succès. Par contre, hors de question de faire l'impasse sur mon post annuel des meilleurs singles et albums de mon année passée, d'autant que c'est l'occasion de ne pas louper une perle musicale à côté de laquelle vous seriez passés :


01 Pharrell Williams "Happy"
LA chanson de l'année ne pouvait être que Happy ! Sortie initialement sur la BO du film "Moi, Moche et Méchant 2" en Juin 2013 et en single en cette même fin d'année, Happy reste indéboulonnable en radio comme dans ma playliste. Non seulement, on ne s'en lasse pas, mais avec son refrain joyeusement entêtant, bien que répétitif, c'est le tube incontournable de l'année, dans mon Top comme dans les charts internationaux.


02 Bright Light Bright Light "In Your Care"
Juste derrière Pharrell, un autre single sorti fin 2013 qui a mis un peu de temps à me rentrer dans le coeur mais n'a plus quitté mon iPod de l'année. In your care est un mid-tempo mélancolique bien que toujours électronique comme Rod Thomas sait les faire, sous son alias Bright Light Bright Light. Ce fut également le premier extrait de son deuxième album, sorti avant I wish you were leaving, son duo avec Elton John, dont il a fait les premières parties sur sa dernière tournée.


03 Adam Levine "Lost Stars"
Dernier du podium, Lost stars n'est pas vraiment un single, mais la chanson phare du film Begin again, New York Melody dans sa version française, sorti en Août 2014 en France mais dont les premières aux states remontent à Septembre 2013. Interprétée à la fois par le chanteur de Maroon 5 et l'actrice principale Keira Knightsley dans le film, c'est la version d'Adam Levine, plus entrainante, qui a trusté mes écouteurs depuis que je me suis procuré le CD de la bande originale du film, composé et réalisé par Gregg Alexander.


04 Kiesza "Hideaway"
Juste en dehors du tiercé de tête figure la véritable première chanson de 2014, le premier single de la chanteuse Kiesza, qui sut parer son titre d'accents eurodance rétro et d'une video filmée en one motion où elle dévoila au monde entier ses talents de danseuse. Pari gagné puisque Hideaway devint un tube un peu partout et lança la chanteuse avant que son album ne sorte après deux autres singles de la même trempe, Giant in my heart et No ennemiez.


05 Coldplay "A Sky Full of Stars"
Seul vrai tube de leur dernier album, A sky full of stars a été co-écrit et co-produit par le groupe britannique avec le DJ suédois Avicii, garant pour mes oreilles d'une rythmique entêtante qui, alliée à sa mélodie uplifting et au chant sensible de Chris Martin, continue de me faire battre du pied en mesure.


06 Cassandre "Ma révolution"
Premier titre en français, Ma révolution est le premier véritable single du duo de profs français Pier & Flo sur le label MyMajorCompany où leur premier album éponyme enfin sorti en Octobre dernier a été produit par moins de 1000 internautes, moi y compris :). Alliant poésie, romantisme, musique symphonique et électronique, Cassandre peine à se faire playlister par les radios, souffrant sans doute du même syndrôme qui bannit les titres de Mylène Farmer de ces mêmes ondes, à part les premiers singles lançant ses albums et les tubes d'antan. Leur nouveau single, A la vie à la mode, réussira j'espère là où Ma révolution a échoué. Il est plus accessible, plus tubesque même, et a été co-écrit par Florian Gazan, ce qui pourrait lui ouvrir les portes d'antennes comme NRJ où l'animateur a officié... Ne reste plus qu'à lui offrir un clip aussi somptueux que celui de Ma révolution ; Rendez-vous dans mon Top 2015 pour découvrir où il finira. En attendant, je les verrai en première partie d'Ysa Ferrer sur la scène de la Cigale début Janvier !


07 Calogero "Un jour au mauvais endroit"
Premier extrait du dernier album de Calogero, Les feux d'artifices, Un jour au mauvais endroit est une chanson pop/rock entraînante mise en relief par un texte magnifique qui revient sur le meurtre tragique d'un jeune d'Echirolles, banlieue de Grenoble où est né Calogero. C'est bien simple, il m'a fallut des dizaines d'écoute pour ne plus être ému aux larmes par ce titre, pourtant résolument optimiste et qui se termine par les choeurs "plus jamais, plus jamais, plus jamais ça !"


08 Yseult "La vague"
Premier single de la candidate de l'édition 2014 du télécrochet Nouvelle Star de W9 qui a terminé seconde, La vague est un mid-tempo électronique et ensoleillé qui m'a emporté mine de rien depuis sa sortie et qui ne m'a jamais lassé. L'album d'Yseult doit sortir début Janvier et vu les quelques titres dévoilés pour l'heure (Bye bye bye, Summer love...), avec l'image colorée qui accompagne le personnage très attachant de la jeune chanteuse à la voix envoûtante, je dirais qu'Yseult a tout pour être la version féminine de Stromaé ; c'est tout le mal que je lui souhaite !


09 Mutine "Où sont les hommes?"
Nouveau titre français avec le troisième single du duo cannois Mutine, dont j'attends désespérément le premier album, après que Silvio ait réalisé les deux derniers albums de Jenifer et que leur nouveau single A nous deux vient de sortir. Où sont les hommes? poursuit leur quête du tube fédérateur pop/dance sucré en s'appuyant sur leur sens des lyrics gimmick, de la mélodie pop accrocheuse et sur le timbre si attirant de la chanteuse Manon. J'aimerais tant d'ailleurs entendre sa version démo du tube de Jenifer Sur le fil qu'ils lui avait écrit :) ! A noter qu'Universal espérait plus pour ce titre qui, comme pour celui de Calogero, fut confié aux israëliens The Young Professionals (TYP) pour en faire un remix.


10 Christine & The Queens "Saint Claude"
Dernière de mon Top10, une autre française, Héloïse Letessier, sous son alias et son mid-tempo franco-anglais qui petit a petit a réussi à hypnotiser les ondes et le public, jusqu'à transformer l'essai de son album Chaleur humaine et en faire le véritable carton de la rentrée, aussi bien aux yeux des critiques que du grand public. Pourtant, ses chansons sont loin d'être accessibles. La synthé pop de l'artiste s'inspire des années 80 et bien que s'appuyant sur les ordinateurs, je trouve à ses chansons énormément de chaleur dans ses arrangements et la manière dont elle joue de sa voix.


11 Wankelmut feat. Emma-Louise "My Head Is a Jungle"
Réellement découverte en cette fin d'année via la pub d'YSL pour le parfum Black Opium, le remix 2013 par Wankelmut de la chanson Jungle de l'australienne Emma-Louise sortie initialement en 2011 semble faire partie de ma conscience musicale, ou plus sûrement du paysage sonore publicitaire de ces dernières années. En tout cas, je suis totalement sous le charme de l'atmosphère électronique et délicate de ce titre, mais comme pour beaucoup d'artistes qui se font connaître avec un remix, l'univers originel de la chanteuse est plus folk/rock et ne me fait pas le même effet :(. Reste quand même ce tube, qui restera sagement rangé à côté de Nightcall, Photomaton, etc.


12 Ysa Ferrer "Pop"
Single du retour 2014 d'Ysa Ferrer, Pop s'inspire de l'enfant suédois prénommé Pop que ses parents ont élevé jusqu'à ses six ans sans lui signifier ni afficher son genre. Après les manifestations contre le mariage pour tous en 2013, ce titre confirme le statut d'icone gay de la chanteuse tout en prolongeant ses tubes précédent au niveau de la musique pop/électro. L'album Sanguine sorti depuis cache cependant bien mieux avec, j'espère, le prochain extrait, God save the queen, ou encore J'explose en couleurs ou Vivre comme si ou J'ai écrit ma vie, plus calmes dans la même ambiance que son nouveau single Folle de vouloir continuer. Pop a cependant fait le job, avec un remix des remixeurs anglais superstars Bimbo Jones en plus, et a permis aux fans de se remettre en rang, pile à temps pour le rendez-vous du 10 Janvier 2015 à la Cigale. Je serai au balcon, deuxième rang dans l'angle !


13 Kylie Minogue "Million miles"
Même si j'ai beaucoup écouté son album Kiss me once en 2014, peu de singles extraits ont tracé leur route jusqu'à mon Top. Plus que le premier extrait Into the blue, ou le funky mais répétitif titre de Pharrell I was gonna cancel, c'est Million miles qui n'a pas quitté ma playliste singles de mon iPod shuffle. Kylie Minogue a connu mieux de ma part qu'un numéro 13, mais c'est à la mesure de la débâcle qu'a connu ce nouvel album dans les charts internationaux : bons titres pour les fans mais moins forts pour le grand public, sortie de singles erratique et de titres différents dans divers pays. Gageons que la belle a commis une erreur en quittant son collaborateur de toujours Terry Blimey pour confier les rennes de sa direction artistique à Jaÿ-Z et Roc Nation Management ou encore Sia Furler. Après l'excellent Aphrodite et le sublime Abbey Road Sessions, j'espère que le suivant fera peau neuve et sera d'un meilleur cru que les inédits -très inégaux- enregistrés avec Fernando Garibay pour habiller la scène de sa tournée.


14 Olympe "Une vie par jour"
C'est plus dans la catégorie albums de l'année que je placerais le premier véritable album d'Olympe, de The Voice saison 2 après son éponyme de reprises, puisque ses deux singles extraits C'est facile et Nos jeux d'enfants n'étaient pas les meilleurs choix pour le lancer. Le titre du même nom par contre, fourni par les suédois de Bassflow et Gravitonas avec l'adaptation en français par Patxi Garat (de la Star Ac'), est devenu, par mes écoutes répétées sur mon iPod, un single à moi :), et un qui se classe dans les 15 premiers, du genre qui tourne en boucle dans votre tête toute la journée après une seule écoute dans la voiture le matin !



15 Julie Zenatti "D'où je viens"
Changement de tempo et d'ambiance pour le single sorti cet été et annonçant le retour de la belle Julie Zenatti, puisque D'où je viens est une magnifique ballade, qui commence toute délicate et dans le souffle, mais s'emporte peu à peu jusqu'à prendre une ampleur telle qu'elle finit dans mes chansons de l'année, alors que ce n'est pas le style de musique dont je ne me lasse pas. J'espère que l'album, qui se fait attendre mais devrait tout de même sortir en 2015 sera de la même qualité...



16 Guena LG & Amir Afargan feat. Sophie Ellis Bextor "Back 2 Paradise"
Déjà présent l'année dernière avec son premier single chanté par les suédois de Gravitonas, Brighter, le DJ producteur suisse Guena LG double la mise avec ma chère Sophie Ellis-Bextor au micro cette fois, même si entre deux, il avait misé sur Bryan Rice, doublement présent sur son EP paru en 2014 avec Stay awake et Take me home, deux autres morceaux très forts. C'est cependant le tubesque et électronissime Back 2 paradise qui a retenu mes tympans toute l'année, et qui qui me fait regretter qu'un album complet dans son style ne soit pas sorti pour montrer que David Guetta n'est pas le seul DJ francophone capable de balancer du son à des stars internationales et d'en faire des tubes du dancefloor.



17 Samantha Jade "Up!"
Après la Suisse, direction l'Australie pour la chanteuse issue du X Factor local et son dernier single annonciateur de son futur album. Up! est un morceau pop/dance au refrain irrésistible qui, en outre, bénéficie d'un remix des anglais de 7th Heaven qui ne me déçoivent jamais.



18 Cris Cab "Liar Liar"
Je m'étonne moi-même de trouver un titre au tempo reggae dans mon Top 2014 mais il est vrai que le Liar liar  écrit par Pharrell avec Dallas Austin pour son protégé Cris Cab avait tout du hit de l'été, avec un refrain lancinant gorgé de soleil, et malgré la saison, je l'écoute toujours avec le même plaisir :)



19 Maroon 5 "Maps"
Deuxième titre de cette année chanté par Adam Levine qui figure dans mon Best Of de l'année, Maps reste un titre qui m'a beaucoup plus, même si le titre de la chanson ne la représente pas bien... C'est aussi et surtout le premier extrait de l'album V sorti cette année après le film Begin Again / New York Melody. Pour le promouvoir, Maroon 5 joua la carte de vidéos très percutantes, celle de Maps montrant le chanteur trompant sa petite amie en soirée et finissant à l'hosto à son chevet après qu'elle se soit fait renverser par une voiture. Dans celle d'Animals, le single suivant, il joue un serial killer plus vrai que nature suivant une victime de manière obsessionnelle avant de dépecer de la viande dans un entrepôt.



20 Mr. Probz "Waves (Robin Schulz radio edit)"
Deuxième titre remixé par le DJ allemand à accéder au statut de tube international en 2014 après Prayer in C de Lilly Wood & The Prick, Waves est une pure bombe de house estivale au tempo ronronnant qui, tel une vague, force le passage des tympans au cerveau de l'auditeur jusqu'à l'en imprégner durablement et définitivement :).



21 London Grammar "Wasting My Young Years"
Autre phénomène de l'année en France, bien que ce groupe anglais ait été encensé par les critiques londoniens dès 2013, London Grammar et le timbre de voix si particulier de sa chanteuse a déferlé toute l'année sur nos radios et sur nos écrans, leurs titres parant les vignettes publicitaires comme Hey now le parfum J'Adore pour Dior, mais Wasting my young years est leur single le plus remarquable et reconnaissable.



22 Bright Light Bright Light "I Believe"
Deuxième single de mon top et troisième extrait de l'album Life is easy de Rod Thomas, I believe  est un titre beaucoup plus accrocheur que In your care, avec des arrangements dance/house inspirés des années 90 et un clip festif dans une piscine qui me rappelle celui des Pet Shop Boys Being boring. La phrase du refrain reste principalement bien en tête, "I don't know what you've done to me but I believe" et se chante à tue-tête.



23 Saint André "Comme un éléphant"
Inconnu pour moi avant que je tombe par hasard sur son clip, Saint André est apparemment un corse dont le nouvel album sorti cette année m'a laissé de marbre, à part son single Comme un éléphant où le chanteur joue, dans les paroles comme dans la vidéo, un amoureux transit et maladroit rêvant de déclarer sa flamme. Très romantique, mais à la mélodie imparable, ce petit joyau brille toujours autant dans mes écouteurs après près d'un an d'écoute !



24 Kendji Girac "Color Gitano"
Révélation de l'année en France, le gagnant de la troisième édition de The Voice est le premier à rencontrer un réel succès commercial et surtout, Kendji a réussi, avec sa variété d'inspiration gipsy mixée d'une sérieuse dose de pop/dance, à me faire aimer le son de la guitare gitane, et même son premier single Color gitano.



25 The Saturdays "What Are You Waiting For"
Dernier de mon top, le single extrait du Greatest Hits du girlsband The Saturdays, What are you waiting for ?, concocté par le producteur de tous les tubes de leurs modèles, Girls Aloud, Brian Higgins et son équipe Xenomania, que l'on a cependant connu plus inspiré. Mais le refrain répétitif du titre a au moins le mérite de bien rentrer en tête et d'être le morceau club pop-friendly idéal pour les soirées jeun's. En 2013 déjà, les filles clôturaient mon Top25, avec Disco love, cette fois, et sans le faire exprès ! J'espère maintenant qu'après leur Best Of et un album de Noël avorté, ce single ne soit pas le dernier de ce groupe, qui, avec sept ans d'existence, est peut-être déjà arrivé à sa date de péremption dans le monde de la pop manufacturée made in England.



Ont loupé de peu le Top "S.O.S." d'Indila, "Ta fête" de Stromaé, "Enfants d'ailleurs" de Sophie-Tith, "Blonde" d'Alizée et "People are lonely" de Gravitonas feat. Army Of Lovers.


Côté albums, 2014 a été plus pop que club, mais c'est encore un bon cru globalement, avec bien sûr les déceptions du Sex+Love d'Enrique Iglesias, trop melting-pot d'inspirations disparates (latines, rap, dance & pop en quelques morceaux) n'arrivant pas à se joindre en une unité écoutable d'album pour moi, Me, I am Mariah, the illusive chanteuse de Mariah Carey, trop inégal et noyé de morceaux insipides, G I R L de Pharrell Williams, tellement moins bien que Happy..., Choisir de Patrick Fiori, trop mou du genou, Solitaire de Shy'M, passant de l'excellent au détestable d'une plage à l'autre, et aussi Louder de Lea Michele, la star de Glee dont j'attendais mieux que la pop standardisée enregistrée pour son premier opus d'artiste. Mais, à l'international comme en musique francophone, 2014 a apporté sa moisson de CD à ne pas louper, parmi lesquels, de purs joyaux nouveaux venus sertir mon iPod classic, emplis des tubes de toujours de mon coeur et mes oreilles, d'hier, aujourd'hui et demain.

Album de l'année en anglais, évidemment, Kiss Me Once de Kylie Minogue, empli de tubes potentiels mais mal exploité, et ayant malgré tout réussi à respecter l'esprit pop/dance de la diva tout en lui insufflant une inspiration plus américaine. Juste à égalité parce que tellement différent, l'album du film Begin Again / New York Melody des chansons de Gregg Alexander interprétées par Adam Levine, Keira Knightsley et Cee-Lo Green, pop/rock inspirée, touchante et entrainante qui ne m'a pas quitté depuis que j'ai acheté le CD.
A retenir aussi le second album de Bright Light Bright Light, Life is easy, toujours aussi touchant et dansant que le premier, My life could use a remix de Sophie Delila, inspiré et attachant de bout en bout, et la découverte du suédois Jonas Myrin, avec Dreams plan everything, finalement très inspiré, comme les Barcelona sessions de son compatriote Måns Zelmerlöw, de Coldplay.
Autres albums découvertes, Cocoon de Queen Of Hearts, Momentum EP, de Guena LG, Queen of the clouds, de Tove Lo, bien plus talentueuse que pour son hit Stay high, et surtout le premier album de Kiesza, Sound of a woman, mêlant inspirations 90's et r&b.
En retour réussi dans les bacs cette année, Holly Johnson et son album Europa, Seven de Lisa Stansfield, en grande forme comme à ses débuts, Xscape de Michael Jackson, bien plus réussi que son prédécesseur posthume, ou encore Love, Marriage & Divorce de Babyface en duo avec sa meilleure égérie Toni Braxton, dans le pur style lover qui l'a fait connaître.
Retour club aussi pour les Bimbo Jones, avec Go naked, empli collaborations adéquates et de tubes funky/house , Shakedown 3, des Freemasons, pour une épopée disco/house à couper le souffle, et Listen, en fin d'année, pour David Guetta, plus mature et profond sur ses nouvelles collaborations. Erasure a su également se renouveler sans perdre son ADN, en construisant son album The violet flame à trois avec Richard X.
Enfin, d'autres albums en anglais sortis cette année méritent de figurer dans cette liste pour la qualité du son offert : V de Maroon 5, Never been better de Olly Murs, Dance in the rain de Ricki-LeeNick Jønas de l'ex Jonas Brothers, Nick & Knight du duo Nick Carter des Backstreet Boys et Jordan Knight des New Kids On The Block, sans oublier bien sûr le Best of, Finest Selection, des Saturdays et les ré-éditions/compilations remastérisées et complétées de remixes et inédits Move to this de Cathy Dennis, Martika de Martika, Can't fight fate et Soul dancing de Taylor Dayne, The remix anthology de Eighth Wonder et bien sûr la version 3CD d'Another place and time de Donna Summer sorti juste avant les fêtes et pleins de remixes inédits sortis des studios pwl.


Côté francophones, plus d'albums à sortir du lot et manifestement futurs incontournables de ma playlist : Une vie par jour d'Olympe, très Christophe Willem dans l'inspiration et dans le son comme dans les collaborations, Paraît-il, justement de Christophe Willem, mais sorti si tard dans l'année qu'il ne peut décemment pas prétendre au titre d'album de l'année.
Idem pour Sanguine d'Ysa Ferrer, qui passe à côté de la première place au profit de ses chouchous (ils l'ont remixée, font sa première partie), et des miens, j'ai nommé le duo Cassandredont l'album éponyme tant attendu valait bien l'attente et est parfait de bout en bout, sauf qu'il est trop court et aurait bien mérité à gagner quelques plages supplémentaires pour durer plus que ses 11 titres.
Leur pop électro-symphonique inspirée et charmeuse fait mouche à chaque chanson, et leurs voix, qui se mèlent et se répondent tour à tour sur leurs textes et musiques, s'inspirent d'une pop anglo-saxonne "en français" qui mériterait bien d'égaler das les charts le succès d'un Calogero, dont les mélodies aériennes rappellent celles du duo.

Calogero précisément, avec son album Les feux d'artifices, suit de près, de même que Chaleur humaine de Christine & The Queens, pour son élégant dosage de pop franco/anglaise aux arrangements à la fois soul et synthétiques que la chanteuse incarne jusqu'au bout des ongles. Remarquable aussi, tant pour son absence de succès que pour le mérite d'être à mes yeux son meilleur album depuis le début de sa carrière, Blonde, l'album écrit et réalisé par Pascal Obispo pour Alizée, qui contenait pour une fois 12 titres pop incisifs et de caractère, où la voix de la gagnante de Danse avec les stars a su se faire 100% harmonieuse grace à la magie de studio de son arrangeur.
Autres albums bien troussés, tous issus de télé-crochets de M6, De silences en bascules, de Gaël Faure, hélas sous-vendu et méconnu du grand public malgré le single Tu me suivras, J'aime ça, le second opus de la gagnante de la Nouvelle Star, Sophie-Tith, ainsi que La somone, le troisième album lumineux d'YcareLe monde réel du belge Zach Février m'a d'abord plu pour sa pochette avant que la qualité audio du produit me fasse le repasser en boucle. L'inverse pour Gemini, l'album "solo" du chanteur des BB Brunes, Adrien Gallo, interprété cependant à deux voix avec sa petite amie Ella Waldmann, et assumant son côté rétro 80's Gainsbourg/Birkin, Elli/Jacno, avec une voix très Daho. J'ADORE ! Pourtant ce n'était pas gagné vu comme j'ai haï ce chanteur et ses compos aux débuts de son groupe. Ce n'est qu'avec Coups et blessures et leur album plus synthé rétros que j'ai bien voulu tendre une oreille amicale à leur zique et avec son single estival Monokini, le jeune chanteur a su me faire oublier sa pochette hideuse et l'acheter pour mieux apprécier ses textes à jeux de mots bien trouvés.
Je n'oublierai pas Kendji du jeune chanteur gitan, que j'ai, moi aussi comme près de 500 000 fans, acheté, Tout commence aujourd'hui d'Hélène Ségara, qui réussit son comeback avec des chansons originales et quasiment toutes co-composées avec son chéri et l'aide de Zazie ou Jean-Jacques Goldman, et enfin la compile Kiss & Love, orchestrée par Pascal Obispo (encore lui!) au profit de la lutte contre le sida et formant des couples derrière le microphone pour reprendre des standards de la variété française : inratable à tous points de vue !




samedi 1 novembre 2014

"The Giver" (ou "Le Passeur" en VF)




"The Giver"  ou en VF "Le Passeur" est une nouvelle dystopie sur grand écran, plus cérébrale avec moins de scènes d'action que les précédentes que j'ai aimées ("Divergente" et "Le Labyrinthe") mais avec une même vision négative de ce que notre monde peut devenir à trop vouloir protéger l'Homme de lui-même.
Un très beau film produit par Jeff Bridges qui joue le rôle du passeur justement, et qui s'appuie largement sur le charisme de l'acteur principal, Brenton Thwaites, un jeune australien que l'on va revoir à Hollywood, j'en suis sûr !
A noter la présence également de Meryl Streep, toujours garantie d'un film de qualité, Katie Holmes et de la chanteuse Taylor Swift.
Mâtez-la bande annonce (version longue) en VO sous-titrée. Et non, ce n'est pas une anomalie, tout le début du film est en dégradés de gris, la couleur comme toutes les émotions ayant été éradiquée de cette société futuriste déshumanisée finalement pour vivre en paix.

mercredi 29 octobre 2014

Ma nouvelle disponible à lire et à voter

Cette année encore, je participe au concours de nouvelles du site jedeviensecrivain.com
Si vous voulez lire et voter pour moi, c'est là que ça se passe :
http://www.jedeviensecrivain.com/les-nouvelles/?lire&n=1711#lactu
ça s'appelle L'ENFANT SANS PARENTS
et voici le pitch :
« L’enfant sans parents » voit mon héros s’intéresser de près à une belle femme médecin dont il est amoureux, mais qu’il soupçonne d’entretenir déjà une liaison avec un déplaisant chercheur de l’hôpital. La mort de ce dernier précipitera les choses et le poussera à braver toutes les règles pour aider sa bientôt complice, dans un proche avenir où les libertés individuelles ne sont plus les mêmes.

dimanche 26 octobre 2014

Ysa Ferrer revient bien inspirée avec l'album "Sanguine"

Si Ysa Ferrer a mis les buzz sur les réseaux sociaux en interpellant Shy'm et l'accusant de plagiat sur ses récents visuels, le plus important, c'est ce qu'elle avait à nous offrir sur son nouvel et cinquième album, Sanguine, et je ne suis pas déçu. La preuve, j'ai finalement choisi d'aller à Paris pour l'applaudir sur la scène de La Cigale le 10 Janvier 2015. En plus, le duo Cassandre est sa première partie, donc ça faisait deux très bonnes raisons de ne pas louper ce rendez-vous de la belle avec son public, que j'avais snobé pour son Ultra Live à Bobino.
J'ai donc reçu samedi dans mon courrier l'édition double CD de Sanguine commandée via sa boutique officielle et l'ai écouté en boucle toute l'après-midi. Il se compose sur un premier CD des 12 titres de la version standard avec le radio remix des Bimbo Jones du premier extrait Pop en bonus, et d'un second CD très justement nommé Tests Sanguins où l'on a droit aux démos de 7 des titres du premier, un melting-pot de raw démos  et la version anglaise du (sûrement) prochain single. Il est temps de reprendre mes posts sur mon blog de chroniques musicales à l'occasion de la sortie (demain lundi 27 Octobre) de ce petit bijou.

1/ J'EXPLOSE EN COULEURS 3:46 9,5/10
L'album démarre par un riff de guitare tourbillonnant auquel s'ajoute une rythmique rock et punchy avant qu'Ysa ne prenne le mic pour 'entamer le titre qui donne son nom à l'album "Rouge comme une orange, sanguine comme l'orage...". Ce titre énergique donne le ton de l'album, positif et volontaire, rebel et prêt à en découdre, comme si la belle Ysa en avait marre de rester sur le bord de la route du succès mainstream. Entre la version définitive réalisée par Gilles Lakoste, déjà présent sur près de la moitié de l'album précédent Ultra, et la démo de Daniel Castano, on sent que la chanson a pris plus d'ampleur, plus de punch.

2/ POP 3:02 10/10
On enchaîne ensuite avec le premier single sorti avant l'été pour annoncer Sanguine. Si d'emblée, Pop semble une réponse aux manifestations passées contre le mariage pour tous, en fait, ce titre s'inspire de l'histoire d'un petit suédois nommé Pop qui a été élevé par ses parents jusqu'à ses six ans sans lui imposer son genre, garçon ou fille. Même s'il fut critiqué par certains comme un nouveau titre où Ysa aurait tourné en boucle sur les thèmes de la tolérance et sur l'homosexualité, c'est surtout sa réponse aux polémiques de l'année dernière qui l'ont, comme beaucoup, profondément choquée. Là encore, la touche de Gilles Lakoste a rendu le titre plus efficace que la démo sans la changer profondément.



La version radio (3:17) du remix réalisé par le duo anglais des Bimbo Jones n'était jusque là disponible qu'en face B du 45 tours collector de Pop, le maxi-single CD ou digital alignant la version complète et dub aux côtés des autres remixes de Peter Rainman (People Theatre's club remix et Korn mix), et Xelakad. Son ajout en plage 13 du premier CD répond à mes attentes, d'autant que j'adore leur travail et que leur remix transpose un peu plus encore le single sur la piste de danse.


3/ FOLLE DE VOULOIR CONTINUER 3:52 10/10

La plage 3 change d'atmosphère et commence par de délicates notes de piano égrainées doucement pour accompagner la fragile voix d'Ysa qui met à nu son âme sur ce titre qui est le nouveau single choisi. Bien que le refrain monte le rythme et le son et contre l'idée que l'on s'était fait le long du premier couplet que c'était une ballade aussi belle et touchante que pouvait l'être Mourir pour elles ou Coma d'amour, Folle de vouloir continuer demeure une bulle de sensibilité où Ysa nous touche par son interprétation et le texte, qui est d'ailleurs co-écrit par le même auteur que Mourir pour elles, Michael Chalais. J'aime particulièrement le constat sur sa carrière que peuvent prétendre être les lignes "Je serai l'étincelle qui n'aura pas brillé". On sent bien sur ce titre les doutes et la désillusion de la chanteuse vis à vis de sa carrière, qui n'a plus jamais brillé aux yeux du grand public, mais en même temps, elle y ré-affirme sa rage et sa volonté d'être elle-même et d'avancer, fière du chemin malgré tout parcouru, en autonomie et sans l'aide d'une major, avec un public fidèle à la soutenir. J'attends cependant de voir s'il va être remixé lui aussi après son choix comme single, pour revêtir des atours plus percutants pour pouvoir se danser. A noter qu'il est réalisé par Mickels Réa, le dernier gagnant de la Star Academy, période TF1, et le seul à ne pas avoir sorti son album d'ailleurs.


4/ GOD SAVE THE QUEEN 3:32 10/10
Retour à la légèreté pétillante de notre Ysa favorite malgré une douce intro au piano dans la continuité du titre précédent. Avec un refrain en béton armé comme celui-là, God save the queen ne peut qu'être le prochain single ! Il reste en tête en n'en déloge plus, d'autant que les choeurs masculins de Mickels Réa, encore une fois à la réalisation, prolonge l'euphorie des envolées d'Ysa "Si je n'suis pas moi-même, qui le sera ?". La version démo nous fait réaliser que c'est justement le travail de ce dernier qui a revu et corrigé le titre avec cette intro en douceur pour en faire un ascenseur rythmique ultra-efficace. L'original était plus électronique et moins rock, plus hypnotique finalement. Une belle réussite donc que de l'avoir placé entre les mains d'un autre pour Ysa et Daniel Castano. La version anglaise placée en ultime bonus du CD Tests Sanguins s'appuie sur la version définitive et j'imagine déjà Ysa interpréter cette version sur les scènes clubs de Russie où elle est une star. D'autant qu'au coeur de la version originale, un intermède parlé comme en concert la voyait délirer sur ses publics à Paris, Moscou et New York. D'ailleurs, une version 2014 de Made in Japan enregistrée en duo franco/russe avec la chanteuse Belka devait figurer sur l'album mais apparemment pas. Dans sa version française en tout cas.

5/ COMBIEN 4:27 10/10
Retour à un titre atmosphérique qui me rappelle Mourir pour elles avec Combien, sauf que l'accroche du refrain que l'on retient est "l'envie de mourir me redonne l'envie de vivre". La voix feulée d'Ysa d'ordinaire passe moins bien sur ce genre de titre lent mais là, on est totalement sous le charme, et plongé dans cette émotion qu'elle nous transmet. Très beau titre d'album qui à coup sûr figurera sur scène à La Cigale pour qu'elle l'offre à ses fans.

6/ D'UN PEU 3:41 9,5/10
D'un peu voit Ysa revenir je trouve à sa période Kamikaze avec un son pop/dance électronique, à peine électro sauf sur le break après refrain. Peut-être la réalisation de Daniel seul aux manettes et la structure de la chanson, mélodie/paroles, l'expliquent mais de toute façon, moi, j'aime. Ce titre décline de plus la symbiose d'Ysa avec son compagnon/parolier/co-compositeur/producteur où elle a besoin qu'il tempère un peu son besoin de toujours plus et comble son insatisfaction en lui montrant le verre à demi-plein qui est déjà très bien. Une courte démo de ce titre figure également sur le CD bonus et l'on y découvre de toutes autres paroles qui faisaient de ce titre à l'origine plus une plage planante sans réel refrain entraînant, plus sincère dans le propos recherché mais moins grand public. C'est très intéressant d'écouter les deux versions et de les apprécier pour des raisons différentes !

7/ PARALLEL WORLD 3:19 9/10
Titre 100% en anglais, Parallel world est à nouveau réalisé par Mickels Réa dans un esprit rock rebel et avec des choeurs soutenant le morceau, mais chantés Ysa par cette fois. Malgré son efficacité, difficile cependant d'y voir un single potentiel pour la France mais pourquoi pas à l'étranger, une fois sous-titré "Get ready" vu que c'est l'accroche principale des couplets comme du refrain qui pourrait aider à sa mémorisation. Là encore, sa version démo nous révèle de toutes autres paroles écrites par Dine Delcroix, toujours dans la langue de Shakespeare, et sous un autre titre : Swallow me. En fait, seuls les choeurs "Oh oh oh oh oh" d'Ysa sont inchangés. On voit surtout que Daniel a gagné en efficacité en retravaillant son texte en anglais, même s'il est plus répétitif dans sa structure ainsi.

8/ NO TIME TO COOK 3:05 7/10
Seconde plage in a row tout en anglais avec un titre qui me fait penser à New robots generation croisé avec du David Guetta, en ce sens qu'il cumule des couplets robotiques énonçant autant d'activités de la routine de tous les jours que de verbes anglais, et les oppose à un refrain léger mais électro où ce que je retiens est qu'Ysa a "no time to waste". C'est un peu son affirmation d'artiste et pas de femme au foyer :) ? Ce n'est toutefois qu'un interlude d'album amusant sans plus.

9 / A CONTRE-JOUR 3:00 8,5/10
Rythmique électro/disco pour A contre-jour qui enchaîne de belle manière sauf que les couplets et refrains qui se répondent sans vrai relief mélodique pour le refrain n'en font pas à mes yeux un single potentiel, d'autant que la phrase titre n'est pas répétée. Le titre s'arrête abruptement aussi et n'en fait donc qu'une plaisante chanson d'album.

10/ VIVRE COMME SI 3:55 9/10
Vivre comme si, par contre, a plus de potentiel. La chanson démarre avec une guitare acoustique et évoque l'envie de vivre pleinement, à fond et comme si ça pouvait s'arrêter demain. Ysa déroule même son Carpe diem sur un long refrain en deux temps qui se retient bien et ne peut que plaire au fan de base, même si ce titre est plus dans l'esprit pop/folk que dance comme habituellement. On l'imagine facilement chanté en voix/guitare sur scène mais avec un bon remix, il pourrait aussi se défendre en single plus dansant.

11/ QUI SAIT 4:14 10/10
Toujours dans cet esprit plus acoustique, Qui sait calme cependant le jeu et l'on retrouve notre Ysa dans l'émotion et le doute. C'est surtout un très beau moment d'intimité dans la vie de leur couple fusionnel qu'elle forme avec Daniel. Le texte magnifique voit son refrain évoluer au fur et à mesure de la chanson et se répondre à lui même dans la question "pas faite pour toi". J'adore ce titre, même si ça sent déjà la fin d'album.

12/ J'AI ECRIT MA VIE 3:46 10/10
Douzième plage de SanguineJ'ai écrit ma vie est elle aussi une ballade douce-amère acoustique qui fait le bilan de sa vie d'artiste. Ysa la qualifie de sa chanson posthume et avoue avoir eu du mal à l'enregistrer jusqu'au bout sans pleurer. C'est vrai que le texte de Daniel Castano y distille tout du long des clins d'oeil à sa vie et à sa carrière, à d'anciennes chansons. Elle paraît plus encore autobiographique dans sa version démo simple piano/voix réalisée par Michal Kwiatkowski (de la Star Ac', qui avait fait sa première partie à La Nouvelle Eve sous son pseudo Self Concept de l'époque) même si même si la version définitive de Daniel mais toujours arrangée avec l'aide de Michal la présente d'une façon plus émouvante finalement. C'est là aussi un titre si intime qu'il ne pourra que figurer à la setlist de son concert du 10 Janvier, peut-être bien dans les rappels. C'est en tout cas un immense cadeau de la femme plus encore que l'artiste à son public.

PRIVATE WORKS 4:40 8/10
Ce morceau qui clôt les versions démos du CD Tests Sanguins est en fait une sorte de medley, de fondu-enchaîné de petits bouts d'enregistrements d'Ysa, de démos, de mémos destinés à l'album et qui sont ou ne sont pas devenus des titres y figurant finalement. Il commence par l'intro de Folle de vouloir continuer avant de se fondre dans un titre que j'appellerai I don't care en anglais puis de devenir J'ai écrit ma vie. On y découvre surtout des bouts de morceaux que l'on aurait bien aimé pouvoir écouter en entier. Ysa dit qu'ils écrivent toujours pleins de chansons pour n'en garder que les meilleures pour l'album mais qu'elle a envie de faire partager ses instants de création à ses fans comme elle a déjà pu le faire avec sa Démobox d'Imaginaire pur ou de Kamikaze, qui incluait déjà un morceau de même style, The démotape, comme le CD bonus Ultra Démos paru avec son album précédent.

Au final, Sanguine se révèle être un album moins électro/dance que les précédents. Il est plus rock et la replace finalement avant tout dans son coeur de métier Pop. Comme toujours écrit et composé avec Daniel CastanoYsa Ferrer ré-affirme la place particulière qu'elle occupe sur le paysage musicale français : celle d'une artiste indépendante auto-produite et auto-suffisante, mais qui travaille entourée d'une garde rapprochée fidèle et bienveillante : Gilles Lakoste ici qui se partage la réalisation avec Daniel et le petit nouveau Mickels Réa.
Côté images, l'édition collector en fourreau gris mets bien en valeur les superbes photos scénarisées de Thomas Braut, dont je vous invite à aller découvrir le travail sur son site thomasbraut.com, même si je regrette finalement la tonalité trop sombre du gris choisi qui rend même difficile la lecture des titres en noir/sang sur l'arrière du fourreau, ainsi que l'absence d'Ysa sur l'avant du dit fourreau, mais elle se rattrape en s'affichant en bikini noir sexy devant les ballons rouges et fond turquoise de la photo de l'édition standard et du livret. C'est tout de même bien la pochette du digipack où elle trône en body turquoise au milieu d'un caddie que j'aime le plus !

Maintenant, j'espère surtout que Sanguine saura élargir son public et que plus de radios sauront donner leur chance aux titres extraits de l'album. Je croise les doigts aussi pour que sorte au moins en digital le titre collector offert aux ultra-fans ayant réservé la version Ultra avec vinyle, Fumer tue. J'aime trop Ysa pour passer à côté d'un inédit d'elle et à l'heure du digital l'espère au moins accessible dans ce format ;).

A ne pas louper également, une belle interview d'Ysa pour la sortie de l'album, à lire sans modération :
http://www.idolesmag.com/interview-533-Ysa-Ferrer.html
et bien sûr le lien vers la boutique officielle :
http://ysaferrer.com/store/fr/

et pour réserver les dernières places de concert pour le 10 Janvier 2015 à La Cigale :
https://www.weezevent.com/ysaferrer

Alors pour ceux qui liront ces lignes et voudront qu'on se retrouve à Paris pour un avant ou après Cigale en Janvier, ou juste parler de notre déesse, laissez un petit commentaire ou cliquer sur ma photo en haut à droite du blog pour accéder à mon profil facebook !