samedi 2 janvier 2016

Mes albums de 2015...

Après une année 2014 riche en sortie pop et en bons albums, 2015 se solde je trouve par une pauvreté de sorties reflet du marché du disque, avec la totalité des réels évènements discographiques concentrée entre Octobre et Novembre, dans les startings-blocks des achats de Noël, et qui de ce fait, peuvent prétendre difficilement au titre d'album de l'année... Mais à ce titre, certains sortis tardivement fin 2014 sont restés sur la durée et figurent donc aussi dans mon Top albums 2015...


Côté français, des sorties tardives de l'année dernière, et contrairement au Sanguine d'Ysa Ferrer qui a finalement plus rapidement que ses prédécesseurs abandonné mon iPod, c'est l'album Paraît-il de Christophe Willem qui a sereinement subi le passage des saisons et termine en tête de mes albums francophone de 2015 ex-aequo avec l'album éponyme d'une autre artiste issue du télécrochet de M6, bien diffusée pour elle sur W9, Yseult et son formidable condensé de pop actuelle sorti en Janvier et écouté lui aussi non-stop toute l'année durant.

Derrière eux, l'excellent R.E.D. (Rythmes Extrêmement Dangereux) de M. Pokora, qui, devant mon chouchou Emmanuel Moire et La rencontre un peu trop consensuel et sans surprise, a su lui aussi gagné mes tympans mais s'est fait distancé sur la durée.
Après ce quatuor sortant du lot, je snobberais malgré quelques tubes indiscutables le Chambre 12 de Louane au profit du surprenant et très plaisant second opus de Maude, Poparoïd, très funky pop/dance, ainsi que Suis ta route du belge Roberto Bellarosa, supervisé en partie par Obispo.

J'avoue aussi avoir été un peu déçu, sans qu'ils aient trop démérité non plus pourtant, mais par l'inégalité de Blanc de Julie Zenatti, Encore heureux de Zazie et The rainbow de Corson, trop longtemps attendus finalement. Au-delà des maux de Chimène Badi, auquel Manu a collaboré sur deux titres, Ma vie dans la tienne de Lara Fabian, et bien évidemment Interstellaires de Mylène Farmer, par contre, ont été à la hauteur de mes espérances et ont réussi leur retour dans les bacs pour moi, mais leur sortie tardive dans l'année là aussi ne permettait pas d'en faire à mes yeux des candidats sérieux au titre d'album de l'année.


A l'international, je soulignerais d'abord que 2015 a été une nouvelle année riche en pépites remastérisés et revisités d'albums incontournables des années 80/90 chers à mon coeur de fan PWL, et en tête les BoxSet des singles de Bananarama et leur compile de remixes Megarama et Say I'm your number one de Stock Aitken & Waterman, ainsi que les versions deluxe des quatre premiers albums de Kylie Minogue.

Dans la même veine revival, sort du lot l'album Utopia de l'australien Peter Wilson, qui s'améliore à chaque album, et a su contenter tous les fans des années PWL en reprenant des inédits de SAW comme en retravaillant avec Pete Hammond et Matt Pop notamment, pour un album rétro pop/dance au plaisir délicieusement coupable mais jouissif. Dans le même style en beaucoup moins percutant, les albums Nightlife d'Hazell Dean et One step further de Nicki French.


Des sorties 2015 sort cependant du lot un seul et unique album qui ressemble plus à un Best of du groupe d'ailleurs vu le nombre de singles qu'il comporte. Si vous avez vu mon Top Singles de l'année, vous avez déjà dû comprendre que 2015 a été pour moi marqué par la découverte du trio anglais Years & Years et leur album Communion est le CD immanquable qui a trusté ma platine comme mes écouteurs depuis sa sortie. A la fois moderne et revival 80's, pop grand public et inspiré underground, tour à tour planante et énervée, mélancolique et fiévreuse, la musique qui s'y découvre est la bande originale de l'année pour moi, loin devant les autres.


De très bons albums d'inspiration mélangées pas très loin derrière eux avec les premières galettes de Josef Salvat, Night swim, Markus Feehily, au Fire sonnant comme de l'Emeli Sandé au masculin, ou encore le nouveau 85% Proof de Will Young, un peu moins bien que son Echoes de 2011 cependant.

Egalement l'album Perfectly damaged du gagnant suédois de l'Eurovision Måns Zelmerlöw, qui continue dans son inspiration Pop/Rock à la Coldplay après ses Barcelona Sessions louées ici même l'année dernière, ou encore Hear me as I am de son compatriote Bryan Rice et Surrender du duo Hurt
s avec leur synthé/pop toujours très élégante.

Belle surprise évidemment, même si j'aurais préféré plus de pop et moins de ballades, avec le Closer de Shayne Ward enregistré avec Mike Stock, et l'album rétro/disco Homage de Jimmy Somerville ou le plaisant, riche et varié No place in heaven de Mika.


Côté filles, je passerai à côté du phénomène Adele, qui réussit brillamment son retour avec 25, mais là encore, un album sorti juste avant les fêtes ne peut vraiment être représentatif de l'année entière écoulée. Même syndrôme pour Delirium de Ellie Goulding, que je n'ai même pas encore eu le temps de pleinement découvrir ou Eleven de Tina Arena, même pas sorti encore en France.


Par contre, j'ai eu le temps et pris plaisir à me repaître des mélodies accrocheuses des opus Feline d'Ella Eyre, I cry when I laugh de Jess Glynne, I am de Leona Lewis, ou Working girl de Little Boots. Booouuh! par contre à Conchita Wurst dont l'album trop inégal s'est vite effiloché dans mon iPod pour ne laisser que deux titres à écouter et surtout Madonna, dont le Rebel heart s'est écouté deux fois maxi, et encore, en zappant quelques morceaux dès que les bruits de moteurs à réaction et de jeu bontempi sous acide se faisaient entendre répétés jusqu'à l'overdose. Y'a pas à dire, le botox doit lui vriller les neurones pour qu'elle s'imagine encore être la reine de la pop en sortant un tel amas de bruits cacophoniques... !

Côté dance, un très bon album de Giorgio Moroder, Deja vu, avec des featurings réussi, de Kylie à Sia ou encore Kelis, tout comme des soeurs Nervo, là encore avec Kylie notamment sur leur Collateral, et enfin le premier album des frenchies de Muttonheads, Demomaker, passé inaperçu en digital je pense, mais qui vaut largement le détour puisque chaque titre pourrait finir en single.


Hors catégories, l'album de Noël de Kylie Minogue, dont j'ai fraîchement accueilli la sortie jusqu'à ce que je l'écoute et tombe en amour avec sa version de l'album traditionnel anglosaxon à mettre au pied du sapin et dans les enceintes pendant qu'on découpe le chapon ou la bûche. Pour la belle australienne, ça rîme avec disco, Iggy Pop et c'est presque pas ringard !
Dans un autre style, piano/voix, l'album acoustique de Bright Light Bright Light offert chaque jour en calendrier de l'avent sur sa page Soundcloud avant qu'il ne sorte en digital ce début d'année est un monument d'émotion porté par la voix divine de Rod Thomas et son indéniable talent pour l'écriture de petit joyaux pop. Après son album de remix Life is hard, ça permet d'attendre son prochain et troisième album studio prévu en 2016, qui sera, j'espère, une année pleine de musique, de pop, de dance, de belles paroles et de découvertes comme de retours gagnants pour mes artistes favoris.


Mon Top 25 Singles de 2015



Depuis que je n'avais plus pris le temps de publier sur mon blog, mais simplement fait des liens sur ma page facebook, il fallait bien mon habituel post de début d'année faisant le bilan musical de l'année écoulée pour le faire renaître.
Voici donc comme chaque année mes titres incontournables de 2015 :




01 Years & Years "King"
Sortie au début de l'année, cette chanson du trio anglais découverte via son clip est rentrée dans ma tête et n'en est plus sortie depuis. Dans sa production originale avec ses cuivres chatoyants mêlés aux arrangements électroniques comme dans sa version acoustique, King est LE seul et indisputé tube de l'année dans mon chart personnel ! "and AAAAAH.... I was a king under your control..."


02 Kadie Elder "First Time He Kissed A Boy"
Bien que datant de la fin d'année précédente, je n'ai découvert la vidéo de ce titre synthé/pop que l'été dernier, mais depuis, il n'a pas quitté ma playliste et je ne me lasse pas de la voix androgyne de son chanteur, de sa rythmique stakhanoviste addictive, ses arrangements 80's ou son refrain au texte engagé LGBT, comme son clip.



03 Kylie Minogue "Every Day's Like Christmas"
Sorti juste avant Noël, le remix réalisé par Stock Aitken & Waterman reformés spécialement pour l'occasion à l'initiative de la chanteuse australienne a depuis tourné en boucle dans mes enceintes et m'a même fait redécouvrir la chanson originale écrite par Chris Martin et StarGate et délicieusement arrangée dans l'esprit de Noël, avec son intro sifflotée qui se vrille dans mon cerveau pour ne plus en sortir de la journée à chaque fois. Même si le remix rétro PWL est mon péché mignon du moment, au sein de nombreux titres 80's revival à fond, notamment ceux produits par Pete Hammond, les deux versions permettent à Kylie d'intégrer le trio de tête de mes chansons de l'année 2015 avec ce nouveau classique de son répertoire.

04 Emma-Louise "Jungle"
Bien qu'entendu toute l'année à la radio mais aussi à la télé via la pub Black Opium, ce titre figurant déjà dans mon Top 2014 me plaît toujours autant. Son refrain "My head is a jungle", comme sa rythmique électronique hypnotique, est une pure drogue à laquelle je suis devenu addict ; alors comment vais-je réagir quand je n'aurais plus ma dose de pub YSL télévisée journalière une fois les fêtes finies ?

05 Go!Go!Go! "Back in the day"
Là encore c'est une chanson sortie récemment qui gagne sa place dans mon Top5 mais cette sortie digitale de Mike Stock pour son groupe destiné au public enfantin britannique dépasse de leur cadre habituel, grace a des arrangements disco/pop rétros et un mix de Dave Ford qui redonne aux productions de Stock/Crosby une finition plus grand public. Par rapport aux versions chantées live depuis 2013, les intermèdes au vocoder "radio Go!Go!Go!", du nom de leur album où la chanson n'est d'ailleurs pas présente, donnent tout de même une touche de modernité au morceau je trouve et, avec ses couplets revival parlant de Britney, Kylie ou des Atomic Kitten, c'est un nouvel incontournable dans ma discographie post SAW/PWL.

06 Erik Hassle "No words"
Encore un titre incontournable de mon année découvert par sa vidéo au hasard du net. Et c'est la rythmique du morceau, sensuelle et funky en diable, qui m'a aidé à faire rentrer le morceau en mémoire puisque ni le titre ni le refrain n'est vraiment mémorisable, à part l'accroche "I can't get enough"... sauf qu'après une écoute, on n'a qu'une envie, c'est d'appuyer sur la touche replay !


07 Måns Zelmerlöw "Heroes"
Heureux vainqueur de l'Eurovision cette année, le représentant suédois avait déjà conquis mes oreilles avec ses albums précédents et ce single pop/rock électronique ambiance Coldplay, mais à l'intro presque country et au refrain surtout très fédérateur et tubesque, ne m'a toujours pas lassé, alors qu'un nouvel extrait de l'album a été ré-enregistré partiellement en français pour plaire en nos territoires.

08 Christophe Willem "La vie est belle"
Seule chanson à gagner mon Top sans être sortie en single, cette chanson plus parlée que chantée du dernier album de Christophe Willem et écrite par Zazie m'avait touché au coeur dès la première écoute et j'ai été heureux et satisfait de la voir mise en valeur dans sa tournée lors du concert du 30 Octobre dernier à Rennes. Mise en perspective aussi des évènements qui ont chamboulé la vie des français en cette année 2015, il est plus que jamais important d'avoir des petites bulles de douceur et de grâce comme celle-là pour s'échapper du quotidien des journaux télévisés et garder l'espoir, la force d'y croire. C'est ça la magie de la musique !

09 Yseult "Bye bye bye"
Même s'il n'a malheureusement pas rencontré le coeur du public, le premier album de la candidate de la Nouvelle Star Yseult, sorti au tout début de l'année 2015, était un joyau aux milles facettes qui a mérité sa place dans mon Top album de l'année, et son second extrait après "La vague", #8 de mon Top 2014, fait presque aussi bien. Il faut dire que c'était un single obligatoire qui n'a pas quitté la playliste singles de mon iPod de l'année !





10 Josef Salvat "Open season (une autre saison)"
Même s'il avait sorti d'autres singles précédemment (Till I found you, Hustler, This life...), c'est la version franglaise d'Open season qui a su charmer les ondes radios françaises et moi par la même occasion. Son clip décalé second degré n'y est pas non plus pour rien mais ce nouvel artiste australien n'a rien d'un pétard mouillé puisque son album sorti en fin d'année est aussi pour moi un incontournable de l'année. Son style pop mélodique aux arrangements subtilement électroniques revival années 80s et sa voix suave caressante pointent droit sur mon coeur en tout cas.

11 Years & Years "Shine"
Successeur de King dans les charts et lançant le premier album du trio, Shine avait les mêmes atouts que son prédécesseur pour plaire au public et je suis tombé sous le charme pareil. Le mélange des sons électroniques, des arrangements de cordes chatoyantes avec la voix possédée du chanteur Olly Alexander font de Years & Years le groupe coup de coeur de l'année pour moi, et ça se reflète dans mon Top de l'année évidemment avec ce second titre, et pas le dernier...

12 Ysa Ferrer "God save the queen"
Même si l'exploitation single de son dernier album Sanguine sorti en fin d'année dernière s'est révélée décevante et poussive à mes yeux, un an pour en extraite D'un peu en édition collector fan accompagnant le DVD, au moins, LE tube de l'album, God save the queen a succédé à Pop et Folle de vouloir continuer, avec son lot de remixes, et il le fallait bien parce que cette chanson, c'est une tuerie ! Elle aurait mérité une exposition médiatique bien plus grande. Malheureusement, il doit être écrit qu'Ysa n'est et ne sera qu'une artiste underground...

13 Josef Salvat "Week-end à Rome"
Clôturant son album Night swim dans sa version française, la reprise du tube d'Etienne Daho par le chanteur australien est tout simplement magnifique, à la fois respectueuse et aux goûts du jour. Le phrasé en français de Josef Salvat est juste et je n'imagine pas que la maison de disques ne la sorte pas en single en 2016... Elle me fait presque oublié la version acoustique que Julien Doré en avait fait sur l'album live de son dernier album.

14 Shayne Ward "The way you are"
2015 aura pour moi avant permis de voir Mike Stock revenir sur le devant de la scène pop anglaise, avec les sorties confidentielles sur son label comme Go!Go!Go! ou Nicki French, mais surtout l'album entièrement écrit et produit pour le bourreau des coeurs des ménagères anglaises Shayne Ward, Closer, et The way you were en est le second extrait, dans la plus pure tradition pop/dance de l'élément le plus important du trio Stock Aitken & Waterman, tandis que le reste du CD était plus composé de midtempos, ballades et morceaux rétro Motown-iens. Remixé par 7th Heaven, il gagnait encore en magie post-PWL, tout en étant très actuel et pas vintage pour un sous. C'est dans cette direction que je rêve que 2016 nous emmène Mike Stock en tout cas !

15 Delta Goodrem "Wings"
Décidément, le meilleur de 2015 aura été importé d'Australie pour une bonne partie, avec ce single de la renaissance de la chanteuse Delta Goodrem. Annonciateur d'un album qui n'a pas encore atteint les bacs, ce Wings au tempo bien plus agité que ce que la belle chante d'ordinaire bénéficie en outre d'un refrain très enlevé, aux choeurs aériens, et soutenu, ce que j'adore, par une rythmique au piano qui est l'instrument de prédilection de son interprète. Impossible de ne pas agiter ses petons à l'écoute de ce titre qui donne envie de lever son cul de sa chaise, de remuer du popotin en chantant à tue-tête, de déployer ses ailes et de s'envoler loin.


16 Sidoine "La nuit"
Finaliste malheureux de la Star Ac' râtée de NRJ12 de 2013, le dandy chic Sidoine avait déjà intégré mon Top singles de 2013 avec son premier single Si l'on ne vit qu'une fois, dont le refrain me trotte toujours en tête au souvenir de ces mots, et s'était fait silencieux depuis. La nuit s'inscrit en digne successeur, avec la même équipe ayant officié à l'album d'Yseult à ce qu'il me semble, pour un même son pop électronique classieux, et s'il semble peiner à se tracer une route jusqu'aux radios, il a vite gagné à son tour mon coeur et le noyau dur de mon iPod comme l'avait fait son prédécesseur. Son refrain tourne en boucle dans ma tête... "Je suis comme je suis, que tu me suives ou pas, mais je ne sais pas si tu me suis toujours..." Vivement un album entier de cette trempe !

17 Years & Years "Desire"
Je l'avais promis, le trio Years & Years apparaît à nouveau dans mon Top25, avec ce single sorti fin 2014 avant King, mais qui est réapparu sous la forme d'un remix pour le film américain We are your friends sorti cet été avec Zac Efron. Plus pêchu, le Gryffin mix a donné une nouvelle vie au morceau et, avec la découverte de l'album Communion, s'est inséré lui aussi dans ma liste des incontournables de l'année.

18 Anne Sila "Le monde tourne sans toi"
Au même titre que La vie est belle de Christophe Willem, ce premier single d'Anne Sila, la sylphide aux cheveux ras de la dernière édition de The Voice, s'inscrit à l'opposé du format habituel du tube de mon coeur. Atmosphérique, ouateux, le morceau démarre tout en douceur, subtilité, avec la voix chuchotante de la belle, pour gagner en intensité et en volume au gré des couplets et refrains, des boucles vocales répétant la phrase titre, jusqu'au maelström final. Là encore, je pourrais plagier cette pub de chocolats pour qualifier ces quelques 3'30'' de beaucoup de "finesse dans un monde de brutes"...

19 Clean Bandits "Stronger"
Si le groupe électronico-symphonique anglais s'est fait connaître en 2014 avec son tube Rather be chanté par Jess Glynne, puis Real love, il a ressorti son premier album augmenté de quelques inédits, dont cet enfiévré Stronger, dont la voix non créditée appartient à nul autre que le chanteur des Years & Years, alors petit ami du violoniste du groupe, Olly Alexander, et plus inspiré par la house et la drum-n-bass de la scène dance anglaise que sur leurs morceaux habituels. Notez que la version sortie remixée en single aux States voit le morceau réinterprété par Sean Bass et la star de Glee Alex Newell.

20 Emmanuel Moire "Bienvenue"
Lorsqu'il est sorti pour annoncer l'album La rencontre, le nouveau titre d'Emmanuel Moire ne m'a pas fait un effet boeuf et ne s'est finalement installé dans mon coeur que petit à petit, en bon grower qu'il était. Même chose pour son album parent, moins instantané que ses deux prédécesseurs pour moi, plus mou, plus guitare que piano aussi, et me^me si individuellement, les titres qui le composent me plaisent, il n'en est qu'un, Toujours debout, qui me paraisse être un tube potentiel, et encore, il n'a même pas été choisi pour l'heure comme single. Il demeure que Bienvenue reste une pierre solide de mon mur de souvenirs sonores de 2015.


21 Josef Salvat "Paradise (le paradis nous trouvera)"
Totalisant comme Years & Years trois titres dans mon Top25 de l'année, Josef Salvat se hisse donc presque à la première place de mes artistes préférés de 2015, son nouveau single franglais reprenant la même recette que le précédent, pour une pop élégante et très séduisante à mes oreilles.

22 Paradis "Garde le pour toi"
Découvert via sa version longue de plus de 6', ce single du duo français, qui a aussi en 2015 remixé (et rajouté un couplet) au Christine de Christine & The Queens avec brio, avait réussi a intégrer ma playliste dans cette version planante et la sortie en version courte (4') en fin d'année de cette chanson de leur premier EP Couleurs primaires a redonné un second souffle à ce subtil morceau électronique doublé d'une belle chanson au texte français bien tourné et interprété délicatement comme aurait pu le faire Doriand dans un héritage digne de Souchon, Chamfort ou Daho je trouve.

23 Markus Feehily "Love is a drug"
Avec son intro sinistre et symphonique, le premier single solo de cet ancien du boysband anglo-irlandais Westlife marquait bien le changement de registre et si c'est la pointure des studios anglais, Steve Anderson et Jeremy Wheatley, qui officie aux manettes, le morceau est réalisé par Mojam, compère d'Emeli Sandé, et c'est exactement l'inspiration qui me semble avoir guidé le chemin solo de Markus. Soul avant tout, mais pop et électronique à la fois, avec des choeurs gospelisant, une rythmique drum'n'bass presque militaire, et une profondeur, une ampleur universelle donnée au morceau, ce Love is a drug s'est inscrit comme une valeur sûre de ma playliste depuis sa sortie, et l'album Fire paru depuis, bien que passé inaperçu dans les charts outre-manche, est de la même veine. Markys Feehily, c'est un peu Emeli Sandé au masculin, comme je voyais Yseult en Stromaé en jupon, sauf qu'on dirait que même très inspirés, ces émules ne gagnent pas les fans des artistes originaux... Dommage !

24 Spencer "Remember when"
Teasé depuis un bon moment mais sorti récemment, ce nouveau titre de cet artiste anglais  auto-produit et fan de SAW absolu, le voit revenir avec un single rétro produit par Pete Hammond dans la plus pure traditions des tubes made in PWL des années 80/90, avec un clip en dessin animé hommage à ces années phares comme lui seul sait les faire. Impossible d'y résister !


25 Aston Merrygold "Get stupid"
Premier single solo de cet ancien du boysband anglais JLS, Get stupid et son clip s'inspire du meilleur du funk, de Michael Jackson ou de Bruno Mars et se révèle surtout incroyablement addictif. Je ne m'en suis toujours pas lassé, et j'attends l'album avec impatience, même s'il s'est révélé décevant en terme de performance dans les charts anglais (#28 cet été).


Voilà pour les 25 titres qui ont marqué mon année 2015 et qui, si vous les avez loupés, méritent encore que vous y jetiez une oreille plus qu'attentive...
Auraient pû y figurer à un cheveux près :
Charlie Puth et son Marvin Gaye en duo avec Meghan Trainor et repris en musique de la pub Fiat je crois,
Soprano et l'énergique Cosmo, pourtant loin de mes plaisirs habituels, mais diablement efficace,
Echosmith dont le Cool Kids découvert fin 2014 s'est essouflé en début d'année, mais aurait été quasi Top5 si l'année s'était terminée avant l'été,
Axwell Λ Ingrosso pour Something New,
Calogero et Le portrait,
Peter Wilson dont le For The Very First Time s'est fait dépasser dans la dernière ligne droite par Spencer pour le meilleur revival PWL,
ou encore Yseult dont Summer Love aurait bien mérité d'être tube de l'été !