dimanche 29 mars 2015

Will Young présente "Love Revolution", premier extrait d'un nouvel album à sortir fin Mai




Will Young s'était plutôt fait discret depuis la sortir de l'album d'anthologie Echoes fin 2011 mais il surprend son monde en venant de publier un nouveau single upbeat très rétro façon Motown et d'annoncer via la pochette la sortie de son sixième album studio le 25 Mai, 85% Proof. J'espère que ce dernier aura gardé le style d'arrangements électroniques du précédent, pour mettre en valeur sa pop soul magnifiée par sa voix sirupeuse. 

jeudi 26 mars 2015

Shayne Ward "My Heart Would Take You Back"

Here is Shayne Ward's first single off forthcoming album written and produced by Mike Stock
A little too MOR for my SAW/PWL tastes but still classy in that sort of romantic song for female fans of this gorgeous lad ;).

dimanche 22 mars 2015

Glee tire sa révérence avec une saison 6 plus courte et à la peine...

C'est avant hier que la série Glee a diffusé aux Etats-Unis son 121ème et dernier épisode, le treizième de sa sixième saison, écourtée et dont la diffusion n'a commencé que début 2015 là-bas.


Outre le manque que va laisser la fin de cette série mythique qui a su rassembler les téléspectateurs et fans par delà les frontières et les langages autour de thématiques sociales peu souvent déclinées dans les séries grand-public américaines et de morceaux chantés dans la pure tradition des comédies musicales, cette ultime saison a tant bien que mal cherché à solder les comptes des nombreux personnages qui ont traversé les épisodes de cette série mythique sans laisser les fans sur leurs faims comme tant d'autres séries avortées avant terme avant elle.
Le pari n'était pas gagné et j'avoue que les premiers épisodes, où l'on voit les protagonistes principaux comme Rachel, Kurt et Blaine revenir panser leurs plaies New-Yorkaises dans leur bonne vieille école de McKinley (ou Dalton Academy pour ce dernier) et y devenir animateurs du Glee Club, sentaient un peu le réchauffé, comme un retour en arrière, un retour aux sources du succès de la série diront certains, mais même s'il a été accompagné du retour également des cadors du casting comme Mercedes Jones ou Brittany et Santana également, il n'a plus été question, et quelle invraisemblance, des membres des deux saisons passées, Jake, Ryder et Marley Rose, bien que Wade 'Unique' et Kitty, eux, ont mis quelques épisodes à ré-apparaître. Au moins deux d'entre-eux sont cependant revenus, comme tous les membres des New Directions passés devant la caméra durant les six saisons, pour l'ultime titre qui clôtura la série cette semaine.


Au final et même si le dernier épisode montre l'avenir en 2020 des personnages principaux Rachel, Kurt, Blaine, Will, Sue, Tina, Mercedes & Artie comme l'avant-dernier les montraient en flashback 2009 lorsque le Glee Club fut fondé, et ce fut l'occasion de les revoir interpréter le premier hymne Don't stop believin' avec les images d'origine avec Finn, et par là de rendre un dernier hommage à l'acteur disparu, cette ultime saison ne se contente pourtant pas de finir l'histoire, mais rajoute de nouveaux personnages, six petits nouveaux à intégrer le Glee Club et le faire remporter les sélections régionales puis finalement les nationales, ainsi que des derniers thèmes vraisemblablement chers au géniteur de la série Ryan Murphy.
On voit ainsi Santana et Brittany convoler en tendres noces, y invitant en parallèle Kurt et Blaine, pour qui, dans le flashforward du dernier épisode, on voit Rachel porter l'enfant de ces derniers, bien qu'en couple avec Jesse St James (l'acteur Jonathan Groff actuellement leader de la série Looking sur HBO). Toujours sur ces thématiques LGBT, on découvre la coach Shannon Beiste devenir transgenre et se transformer en Sheldon, épaulé(e) par Unique. Ayant quitté Kurt en début de saison pour vivre en couple avec son ancien tourmenteur devenu gay et ancien bear-addict Dave Karofsky, Blaine voit Kurt chercher l'âme soeur sur le net et découvrir que son jeune chatteur joué par Harry Hamlin est un cinquantenaire charmant, avec qui il accepte de devenir ami pour commencer et voir ensuite si la différence d'âge peut s'effacer. Dans les nouveaux à intégrer le casting, il place aussi un nouveau gay, mais cette fois à la tête de l'équipe de foot et accepté comme tel, un geek en surpoids moqué de tous, une black refoulée de la Dalton Academy parce que fille, et un "couple" de jumeaux qui vont devoir s'affranchir de leur relation complice soeur/frère lorsque ce dernier va vouloir ouvrir son coeur à la première autre fille avec qui il aimerait se lier.
A noter que la seule "star" à faire son apparition cette année n'est autre que l'ancien leader du groupe anglais The Wanted, Max George, qui, avec une coupe de cheveux moins près du crâne, a failli m'avoir et passer inaperçu. Il faut dire qu'en tant que nouveau leader des Vocal Adrenaline concurrents et désormais coachés (pour un temps) par Will Schuester, je ne pouvais guère reconnaître le timbre d'habitude si magnétique de sa voix, noyée dans les choeurs de son groupe.


Musicalement justement, cette sixième saison a offert à mes oreilles de nouvelles reprises d'anthologie, même s'il me reste quelques bons moments comme What the world needs now issu du 6ème épisode spécial Burt Bacharach, et I lived des One Republic qui clôture le show de magnifique façon, bien sûr les tubes du moments Cool kids d'Echosmith, qui semble avoir été écrite pour les personnages de GleeRather be des Clean Bandits, Take me to church de Hozier, Uptown funk de Mark Ronson & Bruno Mars ou Chandelier de Sia, et aussi, côté 80's, les versions de Take on me de A-ha ou You spin me round (like a record) de Dead Or Alive, toujours mieux que rien à défaut d'avoir enfin une chanson de Stock/Aitken/Waterman, ce que j'aurais adoré... Outre l'autre épisode spécial Carole King, cette saison voit Roxette être repris deux fois, It must have been love en début de saison, puis Listen to your heart, interprétée par Rachel et Jesse St JamesCar c'est toujours Lea Michele qui nous offre de grands moments cette saison encore, avec sa reprise d'Alanis Morrissette Uninvited, le récent hit Disney Let it go, ou encore Time after time de Cyndi Lauper et A thousand miles  de Vanessa Carlton, toutes deux en duo avec Sam, et enfin son dernier solo, This time, ballade épique écrite pour le show par Darren Criss, qui interprète le personnage de Blaine, et qui a également placé cette saison une autre chanson qu'il a écrite, Rise, magnifique interprétée par les New Directions.


De fait, ce qui restera de cette saison comme des précédentes, c'est la formidable qualité des parties chantées, mixant tubes du moments, golden oldies des décennies passées et le meilleur du patrimoine américain puisé dans le répertoire de Broadway. Et ça, plus l'incroyable liberté de ton de ses auteurs pour aborder des sujets sensibles et souvent écartés du mainstream made in US, c'est ce qui va nous manquer à présent que cette série s'est achevée. Et tant pis s'il y avait un peu trop de bons sentiments parfois, parce qu'une série qui vous fait tour à tour sourire, pleurer, chanter et rire, vous fait sentir vivant en somme, ça vaudra toujours le détour et aurait bien mérité de continuer encore une décennie ou deux...
Maintenant, et après les albums de Matthew Morrison et celui de Lea Michele, j'espère et attends impatiemment ceux de Amber Riley et Darren Criss, au moins, parce que les talents de chanteurs de bon nombre des comédiens de la série ne sauraient rester inutilisés et je les achèterai les yeux fermés !

dimanche 8 mars 2015

Cherry Ghost - Finally (Time and Space Machine Re-Edit)

Check this cover version of CeCe Peniston's hit Finally : laidback but still powerful !

it was featured in the closing credits of one of HBO Looking TV Series' episodes lately

samedi 7 mars 2015

R.E.D., le nouvel album réussi de Matt Pokora

Lorsque On danse était sorti l'année dernière quand Matt Pokora était encore juré sur TF1 sur les primes de Danse avec les stars, je n'avais pas été surpris ou conquis par ce single du retour, d'après Robin des bois ; j'y retrouvais simplement l'ambiance estivale et festive de ses tubes précédents sans être emporté par son refrain. Son successeur Le monde, en mid-tempo romantique et calin, pas le meilleur matériel pour cacher le timbre "blanc" de sa voix pour Matt, ne m'avait pas fait plus d'effets et je m'interrogeais sérieusement sur cet album R.E.D. longtemps teasé : achètera, achètera pas ? J'ai joué l'écoute d'abord et sur la durée, ai finalement été suffisamment séduit pour mettre le CD dans mon caddie. Mais en plus, je me suis retrouvé à l'écouter le matin pour me réveiller, dans la voiture pour aller ou revenir du boulot, dans mon iPod en vacances ou à me ballader, bref, à presque supplanter dans ma playlist l'album de Christophe Willem et en tout cas celui (trop court!) d'Yseult... !
Cet album est un piège qui vous capture les tympans en deux premiers morceaux exceptionnels puis ne vous lâche plus, tout en modulant le rythme et l'inspiration, même si je regrette que Matt ait abandonné l'électro/pop adoptée sur certains morceaux de son précédent opus pour retrouver sa pop/R&B de jeunesse. Heureusement, il l'a fait avec style, et en s'inspirant je trouve des plus grands, de Michael Jackson en tête à Bruno Mars aussi. Place donc à mon habituel titre par titre pour mieux se rendre compte des atouts de cette galette aux "Rythmes Extrêmement Dangereux". Perso, j'aurais plutôt dit "extrêmement addictifs" mais l'acronyme R.E.A. veut dire moins de choses à moins de le finir par un L et "Langoureux" comme "Lancinants" ne collaient pas trop...
01 INTRO R.E.D.1:12
J'ai toujours du mal avec ces faux morceaux, intro, interlude, outro, destinés à nous faire rentrer dans les différentes plages d'un CD mais celui-ci est le seul et sert à la fois d'explication de texte à son titre comme d'ouverture sur ce qui ne manquera pas d'être une tournée monstrueusement efficace, et Matt s'y présente en master of ceremony.
02 AVANT NOUS 3:13 10/10
"Y'avait qui avant nous ?" lance-t-il dans l'intro de ce premier morceau très inspiré je trouve du King de l'entertainment himself, Michael Jackson, et inspiration revendiquée de notre petit frenchie depuis toujours. Et cet Avant nous lui offre un terrain de jeu funky en diable où déployer un texte bien tourné ode au devoir de mémoire, où la phrase titre et refrain est scandée et ponctuée par une rythmique de ouf qui fout le feu et que n'aurait pas renié Niles Rodgers. Matt a l'air de s'y éclater et nous pousse des petits cris que je le vois bien refaire en concert en se remontant le paquet sur la pointe des pieds comme Michael, et ce n'est même pas ridicule. Chapeau ! Même si j'adore ce titre, je suppose qu'il servira surtout à mettre l'ambiance en concert et est peut-être moins radiophonique mais je ne m'en lasse pas...
03 VOIR LA NUIT S'EMBALLER 4:02 10/10
L'intro de Voir la nuit s'emballer est plus mellow mais ce nouveau morceau est tout aussi addictif et peut-être plus facile à imposer sur les ondes. Même si c'est le duo avec Soprano qui a été choisi pour prendre la suite de Le monde, je verrai bien celui-ci sortir pour l'été. D'autant qu'il a été écrit/composé par des pointures américaines habituées à sortir tube sur tube et celui-ci ne peut pas manquer cette fenêtre de tir : orbite assurée pour emballer grave dans les discothèques et les soirées campings/plages sur un déhanché toujours funky mais plus sensuel, et la voix de Matt, suave et assurée, gagne une profondeur par rapport à ses premiers titres urbains d'après Link Up.
04 LE MONDE 3:14 9/10
Ecrit et réalisé par Yohann Malory et Tristan Salvati, Le monde commence comme une douce ballade piano/voix mais gagne de l'ampleur et plus de rythme avec le premier refrain. Et c'est à force de l'écouter que je me suis laissé bercer et emporter par ce grower mid-tempo au refrain que je trouvais trop répétitif mais dont la phrase d'accroche "je n'veux plus que le monde tourne autour de toi" est modulée en mille variations par M.Pokora si bien qu'elle tourne en boucle hypnotisante dans les enceintes jusqu'à ce que notre volonté cède et succombe. Et là encore, la voix de Matt s'y entend moins blanche, plus profonde, et j'aime ça :).


05 MIEUX QUE NOUS 4:24 featuring Soprano 7/10
Place au nouveau single en duo avec Soprano, qui a co-écrit le texte avec Corneille notamment, Mieux que nous, et dont le propos justement fait beaucoup parlé de lui, puisque là Matt se positionne en fils de parents divorcés. C'est souvent juste mais sensible et parfois un peu trop mièvre pour moi, mais tout passe jusqu'à ce que Soprano n'amène son rap avec son débit reconnaissable (même par moi) jusqu'à son ultime phrase "je les aime d'un amour indivisible, qu'ils se fassent la guerre ou pas, je sais que ces deux soldats ont mon bonheur pour cible" et là, c'est trop, je trouve ce cliché trop ridicule, trop gangsta rap finalement. Je sais bien que la chanson se place du point de vue de l'enfant mais cette rime me gâche la chanson à chaque écoute... c'est plus fort que moi. Sinon, avant, ça passait... Il me faudrait un remix sans le rap, ce qui aurait le mérite d'écourter la version pour la radio. Bye bye Soprano ! Faudrait peut-être que j'essaie de me bricoler ça pour me réconcilier avec Mieux que nous.



06 GO MAMA 3:06 8/10
Dire que je pensas que Le monde était répétitif... ! C'est rien à côté du refrain de Go mama, où, en gros, Matt répète en boucle cent mille fois Gomamagomamagomamagomama! En fait, il faut plus voir ça comme une boucle rythmique d'onomatopées qui sert à rythmer ce titre très très inspiré par Beyoncé et son Single ladies (put a ring on it) façon jazzy / rétro rhythm & blues. Mais c'est toute une génération qui a été marquée par Beyoncé et son déhanché. Côté paroles, Matt semble rende hommage à une chanteuse/danseuse qui parcourt le monde et offre son show de Paris à Tokyo, j'y vois là encore un hommage à peine voilé à la superstar américaine, mais ça pourrait aussi s'appliquer à Rihanna ou Joséphine Baker je suppose :). Ce qui sauve le morceau malgré tout, c'est le break vocal qui intervient à 1'35 du titre et où Matt enfile en canons des "bapabapabapa" d'une voix très laid-back, comme à contre-pied de son Go mama à fond. Et là, j'adore !
07 J'LE FAIS QUAND MÊME 2:50 10/10
En fait, c'est comme ça que M.Pokora s'en sort pour me ravir sur cet album ; il se fait pardonner d'instants qui me plaisent moins (son intro ici avec son petit oh yeah yeah franchouillard... !) par des touches de génie exceptionnel qui m'emportent et me font oublier ce qui vient juste de précéder. La même chose arrive sur ce tube en puissance qu'est J'le fais quand même, et encore plus sur scène puisqu'il inclut un passage -en studio- où Matt harangue la "foule" et fais chanter en chœurs avec lui les garçons puis les filles, ce qui donne un moment un peu pathétique où l'on entend deux/trois voix mâles puis féminines pousser du nanana derrière lui. Ils auraient pu faire venir une centaine de fans pour faire un vrai chant de concert, non ? Ça aurait rendu mille fois mieux et c'est pour ça que ce titre ne pourrait sortir en single qu'en version live extraite de la tournée à suivre, donc pas tout de suite. Mais il a le potentiel, clairement. Pourquoi ? Parce qu'à la manière des tubes anglais de Xenomania écrits pour les Girls Aloud par exemple, ce morceau enchaîne des mélodies toutes plus fortes les unes que les autres en guise de couplet, pré-refrain, refrain et post-refrain ! D'abord ça commence fort avec une rythmique de couplet bien énervée par une guitare à la Dirty Diana mais ça enchaîne avec le pré-refrain qui tourne en boucle avec cette phrase titre qui voit Matt ponctuer chaque chose qu'il ne devrait pas faire dans sa relation de couple pas facile et ses "m'j'en fous, j'le fais quand même" sont IRRESISTIBLES ! Puis vient le refrain avec sa mélodie ascentionnelle et ses paroles qui se renvoient la balle entre "ses envies de toi toi toi toi toi" et "les envies de toi toi toi toi toi". Tout ça rattrape haut la main l'effet un peu cheap des chœurs de foule de studio et son "oh yeah yeah" sauf que le morceau se termine abruptement par un "yeah yeah" quand j'aurais voulu me payer une tranche encore de "j'le fais quand même" et de refrain, pourquoi pas ad libitum sur 6 minutes ou plus :). Allez, les fans, en concert, faites durer le plaisir su ce morceau pour que la version live du single (obligé!) dure au moins 5' sans pouvoir être raccourci !
08 WOHOO 3:22 10/10
Nouveau faux pas pour le titre de cette huitième plage... Wohoo, kezako? Ça vient d'où ? Ben tout simplement des Oouuuh Ooouuh que fait Matt sur la mélodie du refrain où les seules autres paroles sont "Je l'ai cherchée pendant des heures... à m'en décrocher le cœur". Mais là encore, ce n'est pas suffisant pour ne pas me faire aimer ce morceau à la musique imparable, irrésistiblement addictive, et que vous siffloterez pendant des heures en chantant en chœur les paroles de Jennifer Ayache (Superbus) qui voit Matt chercher une belle inconnue croisée à la Gare Montparnasse. C'est la deuxième chanson à suivre composée avec Matthieu Mendès et Joe Rafaa, comme Corneille ou Soprano (Juste un instant) maîtres d'œuvre sur A la poursuite du bonheur déjà et c'est le constant principal que je ferais à mi-parcours de R.E.D. M.Pokora s'y montre faisant évoluer son son tout en restant fidèle à ses collaborateurs et partenaires musicaux.
09 ENTRE PARENTHESES 3:20 9,5/10
Le tempo chute d'un coup sur le titre suivant, Entre parenthèses, co-écrit par la même équipe que Le monde avec un troisième comparse responsable des paroles, Hervé Vérant. C'est donc une chanson lent où Matt n'a jamais chanté d'une voix aussi basse, l'intro et premier refrain surtout, mais également aussi haut dans le refrain qui le voit s'envoler dans les aigus sans trop perdre de coffre. C'est un bel instant de magie et de communion avec le cœur du chanteur, que les fans écouteront en boucle en rêvant d'être celle pour qui le beau tatoué chantera ce titre.
10 JE TE MENTIRAI 3:55 10/10
Tous les effets électro n'ont pas disparus, J'te mentirai en garde quelques petits effets en réverb' pour donner de l'ampleur et de la profondeur à ce mid-tempo suave et prenant où là encore la voix de Matt se fait grave dans les couplets et plus légère dans les refrains. J'aime beaucoup cette chanson grâce à ce petit plus même si elle aurait pu figurer sans souci sur l'album précédent et est à l'opposé des titres funky du début de CD.
11 ENSEMBLE 3:08 9/10
Ambiance vacances aux Caraïbes et rythmique reggae dès l'intro de cet Ensemble écrit par M.Pokora avec ses complices habituels en hommage à son public et qui devrait être un moment exceptionnel de partage avec son public en tournée. Moi qui d'ordinaire ne supporte pas la rythmique binaire à la UB40, je m'y suis fais et me laisse emporter par la vibe et la mélodie accrocheuse du refrain de cet Ensemble, et même lorsque Matt s'y fend d'un rap tranquille mais appuyé. C'est pourtant loin de ma pop préférée habituelle :).

12 ON DANSE 3:14 9/10
Ce que j'aime bien avec On danse, c'est l'intro en douceur puis l'ambiance festive avec chœurs africains à la manière de sa version d'A nos actes manqués. Là encore, c'est un grower qui ne se laisse exploser qu'après multiples écoutes, sans doute parce que les arrangements et l'ambiance générale du morceau sont plus porteurs que la mélodie en elle-même. Encore qu'il faudrait pour cela l'écouter en piano/voix comme nous est offert Le monde dans les bonus du CD Deluxe mais ce n'est pas le cas et je pense que c'est simplement parce que c'est une réalité. Ça n'enlève rien à la sympathie que j'ai pour le morceau mais l'album recèle bien plus fort pour continuer son exploitation en radio.
13 COEUR VOYAGEUR 3:20 8/10
Troisième titre du duo Malory/Salvati, avec Miossec également cette fois au texte, mais c'est un mid-tempo plus enlevé que leurs deux précédentes participations, presque épicé d'une pointe de rythme tropical. La voix de Matt s'y fait légère et rêveuse, en lead comme dans de très beaux chœurs, sur un texte très beau qui finit l'album avec une envie de prendre la route avec ce Cœur voyageur pour le suivre en tournée, ou à travers le monde ?
14 MA JOLIE 3:40 3/10
Mais si l'album standard s'arrête là, la version Deluxe, avant une quinzième plage occupée par la version acoustique du single Le monde, offre un dernier titre inédit écrit, Ma jolie, qui, à la manière de Ma poupée sur A la poursuite du bonheur, termine l'album par une mièvrerie romantique et sucrée -trop- pour moi, mais qui doit faire fondre le cœur de toutes les fans qui rêveraient d'être autour d'un brasero de plage objet de cette bluette chantée autour d'une guitare gratouillée... A moins que ce ne soit une berceuse offerte à une petite fille pour l'endormir, un enfant caché, une nièce ? C'est en tout cas de la variété oldschool qui ne cadre vraiment pas avec le reste de l'album, même si je vois bien qu'une partie de son public puisse se l'accaparer comme bonus Deluxe en guise de cadeau perso à chérir et écouter en boucle sur son smartphone avant de s'endormir :).
Amateur donc mais pas fan à tout pardonner, c'est donc bien la version standard et non la Deluxe que j'ai installée dans ma discothèque aux côtés des trois précédents albums de Monsieur Pokora qui a su me plaire assez depuis que son Dangerous s'est un peu émancipé de son french R&B ado du départ. Je pensais que sur R.E.D. il y retournait mais m'étais bien trompé. Il a simplement retrouvé ses inspirations américaines pour insuffler une nouvelle énergie à sa pop musique à la française et c'est très réussi. Sa place de N° des ventes et meilleur démarrage d'album de sa carrière semble prouver qu'il a eu raison et il ne nous reste plus qu'à écouter cet album en boucle jusqu'au prochain !