samedi 31 mars 2012

Emeli Sandé ressucite Massive Attack, entre autres...

Adele Emeli Sandé (elle abandonne son premier prénom pour ne pas être confondue avec la maintenant mondialement célèbre Adele) pénètre le Top 10 anglais pour la première fois en Juillet 2009 (#6) sur le single du rappeur Chipmunk Diamond rings pour lequel lequel elle chante le refrain. Elle récidive l'année suivante (#8) sur le Never be your woman du rappeur Wiley, très inspiré du Your woman de White Town en 1997, mais c'est en 2011 qu'elle explose tout et en solo avec son premier vrai single, Heaven, qui se place à la place #2 des charts britanniques et prépare le terrain pour l'album à venir, Our version of events, qui vient de sortir en France. Mais en parallèle de son travail en studio, d'écriture et d'enregistrement de ses propres chansons, Emeli Sandé écrit également pour les autres, c'est d'ailleurs comme ça qu'elle pose sa voix en featuring sur des titres à elle, et après ces deux premeirs rappeurs, c'est pour Professor Green, puis Tinie Tempah, Cheryl Cole et Alesha Dixon qu'elle collabore. Tout ce travail loin des caméras la prépare et lui fait aussi garder le meilleur, ce qui lui va le mieux, pour ce premier album qui est un vrai joyau de soul/R&B moderne.
Le meilleur ambassadeur est ce premier single qui ouvre l'album, Heaven, et qui, après une avalanche de cordes sirupeuses en intro, dégaine un beat drum'n'bass similaire à celui du Unfinished sympathy de Massive Attack de 1991 sur lequel Shara Nelson chantait magnifiquement son spleen et sa soul. Heaven a cette même ambiance mélancolico-punchy, et la voix d'Emeli Sandé n'a rien à envier à celle de Shara Nelson. Lorsque le refrain évolue en ad libs sur la phrase "then I'm gone", on se surprend à penser qu'on est vraiment monté au paradis et que ce sont des choeurs célestes qui accompagnent la voix lead sur ce magnifique morceau qui fait partie de mes titres préférés de l'année dernière, et un de ceux dont je ne me lasserai jamais.



Le reste de l'album, s'il n'est pas entièrement de la même trempe que ce premier single inégalable, est gorgé de soul profonde et moderne, teinté parfois de R&B, souvent de gospel. My kind of love, prochain et quatrième single à sortir de son album, est un beau mid-tempo inspiré qui fait la part belle à la voix de sa chanteuse, qui, il faut le souligner, a co-écrit chacun des 15 titres de son CD. Linéaire mais uplifting, il déroule sur un tapis ocre et chaud la soul d'Emeli. Where I sleep suit, avec un phrasé plus street que gospel cette fois, et une petite rhythmique qui l'accompagne tout du long de ce court morceau (2'12 !). Mountains enchaîne avec des arrangements tout en echos et une voix douce et hésitante portant le texte, délicat et fragile comme une bulle de savon, sur fond de violons très philly. Ce n'est que sur la fin du morceau qu'une rythmique appuyée apporte de la force au message optimiste du refrain "We'll climb mountains, climb mountains together", pour un effet finalement dans la même teinte qu'Heaven. Le titre suivant démarre presque acapella, la voix d'Emeli toujours très en avant simplement portée par de doux accords de piano. Et c'est sous cette forme que Clown dure encore un petit moment, jusqu'à ce que des arrangements soyeux de cordes ne parent cette douce et calme ballade jusqu'à son terme.
Changement de registre dès l'intro de Daddy, qui fut sorti en guise de second single fin 2011, puisque la chanteuse pince sa voix pour une intro planante mais dont on pressent la prochaine évolution en titre plus R&B. De fait, Daddy, s'accélère avec une rythmique jungle bien street jusqu'à son paroxysme qui voit la voix de la chanteuse s'élever et monter encore pour porter son message fort dans nos coeurs. Ce single moins facile n'a atteint que la 21ème place des charts anglais et ça s'explique par son caractère moins grand public, moins immédiat, je pense, via cette progression tout le long du morceau qui en fait un titre moins radiophonique. Maybe suit par un accord de piano plaqué et quelques accords de guitare bluesy qui annoncent la couleur pour ce nouveau mid-tempo mélancholique, mais dont le refrain plus enlevé est hyper accrocheur. A l'instar de l'album complet ou presque, l'ambiance n'est pas au dancefloor ou à la fiesta, mais à l'introspection et au vagabondage de l'esprit et du coeur. Pour moi, cet album est un moment de détente parfait pour paresser au soleil ou se caliner doucement sous la couette avant comme après plus d'actions...
Suitcase poursuit avec une guitare sèche très en avant pour accompagner Emeli Sandé et une fois encore, le mixage laisse la voix de cette dernière très en avant, ne distillant les différents éléments de l'arrangement que pour mieux la mettre en valeur. Ce titre me paraît être plus folk que le précédent, bien qu'ils devraient tous deux s'inscrire dans une sonorité plus américaine quand le début de l'album était bien de la brit-soul. Breaking the law continue sur cette lancée avec une mélopée guitare/voix que ne bouderaient pas les fans de Bob Dylan & co. Encore une foix, la voix d'Emeli porte le morceau et les félures, ses intonations nous font partager ses sentiments et sont de l'émotion à l'état brut.



Il était cependant temps de briser ce cycle downtempo et accoustique et Next to me, qui s'y colle et dès l'intro réveille par sa rythmique le battement de nos pieds. Mais ce n'est rien comparé à ce que nous fait ressentir le refrain quand il déboule ; d'inspiration gospel, il est fait pour faire se lever l'auditeur, taper dans ses mains et chanter à tue-tête "next to me ...youhoo!" Carton plein pour ce troisième single extrait de l'album, qui a permis à Emeli Sandé de retrouver la seconde place des charts anglais, et ce pour presque quatre semaines consécutives, puisqu'il tomba en troisème semaine en place #3 avant de remonter en #2 la semaine suivante... Moins de tempo mais toujours autant de soul d'inspiration gospel pour le titre suivant, River, dont le refrain coule apaisant et presque religieusement dans nos oreilles. Avec Lifetime, on retrouve une rythmique plus street/R&B et c'était pour moi un autre single potentiel, avec son refrain simple et court, mais accrochant l'oreille comme un jingle, une ponctuation d'après refrain que l'on retrouve avec plaisir.
Et quand chez certains, les fins d'albums sonnent comme du remplissage de CD avec des titres lents et mous du genou, ici, on voit qu'à l'opposé on nous enfile des perles l'une après l'autre. Hope est en effet une superbe ballade écrite à quatre mains par Emeli Sandé avec Alicia Keys qui se charge de la réalisation, des percus et des claviers tandis qu'Emeli s'accompagne au piano. Si ce titre n'a peut-être pas le charme instantané nécessaire à une exploitation en single, il n'en demeure pas moins un pur moment à savourer avec plaisir, de même que le Read all about it (Pt. III) qui suit. Il s'agit de la version solo en piano/voix du titre qu'Emeli a écrit et chanté avec Professor Green, et qui est devenu le premier numéro 1 de la belle en Octobre 2011 (2 semaines consécutives en Grande Bretagne). Plebiscité par ses fans, cette ultime plage de CD et titre bonus s'est vu atteindre en téléchargements seuls la place #49 de ces mêmes charts le mois dernier, lorsque l'album est sorti. Il est vrai que gommé des parties de son interprète rap original et réduit à sa plus simple expression au piano, même si elle perd en puissance, cette chanson vous va plus directement droit au coeur et clôt en beauté cet album.

La version iTunes rajoute un bonus, Tiger, qui alterne couplets dépouillés autour de la voix de la chanteuse et refrains plus rythmés et soutenus de choeurs, mais ce n'est qu'un titre "parenthèse" qui n'apporte pas grand chose de plus à la version CD pour moi. Un meilleur bonus aurait été le très beau et lancinant Kill the boy qui figurait sur le single Heaven aux côtés de la démo Easier in bed. Je me dois d'ajouter que la belle Emeli Sandé, au look facilement reconnaissable avec son crane rasé sur les côtés contrastant avec son brushing platine sur le haut du crane, ne dédaigne pas les remixes plus dancefloor puisque Heaven comme Next to me bénéficient de bons remixes dance d'un de ses producteurs Mojam tandis que ce sont les remixeurs Cahill qui ont officié sur son duo avec Professor Green et que la plupart de ses singles sont aussi passé à la moulinette drum'n'bass/jungle pour un son plus underground qui ne me sied guère... Ultime preuve que flirter avec le son club du moment ne lui fait pas peur, c'est elle qui prit le micro pour David Guetta lors de sa prestation aux derniers NRJ Music Awards à Cannes pour une excellente interprétation du Titanium normalement interprété par Sia, mais qui, en studio, avait d'abord été enregistré avec Madame Mary J.Blige... Qui sait si, après ce premier album soul, elle ne choisira pas plus de sons club pour son second opus ? Qu'importe le chemin qu'elle prendra, cette jeune anglaise est une diva, de studio, de la soul, car diva au micro avant tout !


jeudi 29 mars 2012

Electric Lady lab should be taking off... very soon





After their A-Ha sampled previous single Touch me, the danish duo Electric Lady lab is releasing a brand new single, Taking off, all with a freshier, poppier, danced up club new sound, and an awful new haircut for lead singer Stine. If this is how their next album is gonna sound, then I'm gonna buy it as sure as I rated their first one Flash! one of the best ones from 2011...
http://itunes.apple.com/dk/album/taking-off-single/id513128044





mercredi 28 mars 2012

MDNA, le nouveau Madonna pour contrer Lady Gaga...

Lundi 26 Mars 2012. Date officielle de sortie internationale du nouvel et douzième album studio de Madonna.
Bon, bien sûr, cela faisait quelques jours qu'il avait fuité sur le net mais j'avais résisté, sachant que je me ruerai à la sortie du boulot lundi soir pour en acheter son édition Deluxe 2CD et l'écouter religieusement pour le découvrir comme au bon vieux temps. J'ai préféré attendre quelques écoutes avant de vous exposer ma chronique album complète que voici :

D'abord, avouons-le, pourquoi faire un album de 12 titres et une version Deluxe 17 titres sur 2CD quand la version normale aurait tout à fait pu être offerte sur un unique CD ? Marketing, quand tu nous tiens... Enfin, tant que je peux avoir plusieurs titres bonus pour à peine quelques euros de plus, je marcherai toujours, et j'aime mieux les débourser dès le départ plutôt que de regretter mon album original lorsque ressort une édition complétée de titres supplémentaires et remixes... (Katy Perry, si tu m'entends, je ne rachèterai pas ta Complete Confection Edition et me contenterai version CD de mon Teenage dream 12 titres d'il y a deux ans !)

1. GIRL GONE WILD 3:43
(Madonna / Jenson Vaughan / Alle Benassi / Benny Benassi)
Produced by Madonna, Benny Benassi & Alle Benassi. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
L'album commence avec le nouveau et second single écrit et produit avec les Benassi Brothers, Girl gone wild, et ce titre dance diablement efficace m'a redonné espoir en MDNA après la terrible déception qu'a été pour moi le premier single. Le titre commence comme une redemption song, avec Madonna priant pour son salut sur fond de synthé comme imitant un orgue d'église. Mais chassez le naturel ...il revient au galop et la pécheresse semble ne pas vouloir s'amender aussi vite puisque la chanson devient presque aussitôt une sautillante musique pour danser, entraînante, addictive et sexy en diable ! Le refrain est imparable, la rythmique féroce et ce titre a tout pour remettre Madonna en piste pour contrer les récentes prétendantes au titre de reine de la pop : bien que sonnant d'inspiration années 90, il ne dénote pas dans les productions du moment, affichant juste ce qu'il faut de sonorités électros aux entournures pour être un tube un peu kitsch intemporel que l'on saura ré-écouter avec nostalgie dans dix ans ; une réussite !

2. GANG BANG 5:26
(Madonna / William Orbit / Priscilla Renea Hamilton / Keith Harris / Jean-Baptiste (Kouame) / Mika / Don Juan Demarco 'Demo' Casanova / Stephen Kozmeniuk)
Produced by Madonna, William Orbit & The Demolition Crew. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon & Stephen Kozmeniuk.
Le titre suivant se veut immédiatement plus underground, plus raw, dirty mais toujours sexy... Il commence avec une rythmique qui ne quitte pas le devant de la scène, enfin des enceintes, et la voix de Madonna sussurre une litanie sur fond de claquements de fouets et l'on ressent comme une ambiance moite et malsaine de backroom ou de soirée échangiste qui dégénère, avec effets de sirènes de police et voix de policiers. La voix s'élève dans la dernière partie du morceau avec Madonna qui ponctue chaque phrase d'un retentissant "Bitch!" sur fond de dérapages, course poursuite en voiture qui se termine par un coup de feu final... Une vraie bande originale de film, ce titre ! J'avoue être étonné de la position en seconde plage de CD de cette longue introspection dans les fantasmes les plus obscurs de la madone, mais encore plus du crédit à l'écriture de Mika (!!). Bref, je ne reconnais pas du tout sa patte disco kitsch habituelle avec mélodie sautillante dans ce Gang bang ; tout l'inverse de ce titre en somme...
3. I'M ADDICTED 4:34
(Madonna / Alle Benassi / Benny Benassi) Produced by Madonna, Benny Benassi & Alle Benassi.
Co-Produced by The Demolition Crew. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
I'm addicted continue sur le thème sensuel et sexy, avec loops de synthés en intro qui se téléscopent et réverbèrent tout du long du morceau alors que Madonna entonne les couplet
s et refrains telle une sirène du 21ème siècle. Sa voix se fait chaude et enjoleuse comme pour nous charmer, sauf qu'elle chante que c'est elle qui est accro à l'amour. Ce titre est celui qui se rapproche le plus du son habituel des Benassi Bros, techno/dance sous acide, avec voix hachées menues et distorsion des sons d'inspiration acid-house toujours années 90. Au final, c'est même un peu trop coupé/collé... Plus de simplicité aurait donné plus de punch à la chanson (paroles/mélodie originale) qui a perdu en intensité je pense puisque noyée sous les effets de la production pour transformer la chanson en morceaux dance. Mais je l'aime bien, quand même, hein !
4. TURN UP THE RADIO 3:47
(Madonna / Martin Solveig / Michael Tordjman / Jade Williams)
Produced by Madonna & Martin Solveig. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
Turn up the radio, premier titre de l'album produit par notre frenchie Martin Solveig, commence avec une intro musicale lancinante et un rien oldschool. Le premier couplet démarre et ce titre sonne d'inspiration plus eighties pour moi, avec une voix de Madonna presque enfantine, innocente en tout cas, et surtout un refrain simple qui s'insinue mine de rien comme un gimmick à retenir, entêtant et entrainant. Co-écrit avec Sunday Girl, qui posa sa voix sur un titre du dernier album de Mister Solveig et a repris récemment le tube des Sunscreem, Love U more, ce potentiel single sonne moins dans l'électro/dance du moment mais plus new wave revival, et pop avant tout ; j'aime beaucoup et j'aurais adoré que ses auteurs se le gardent pour remonter le niveau de Smash!!
5. GIVE ME ALL YOUR LUVIN' 3:23 feat. Nicki Minaj & M.I.A.
(Madonna / Martin Solveig / Michael Tordjman / Nicki Minaj / Maya Arulpragasam)
Produced by Madonna & Martin Solveig. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
Tout a été dit déjà sur le single annonciateur de l'album et première collaboration avec Martin Solveig révélée au public. Sonnant comme un megamix de ses derniers tubes avec Dragonette (Hello/Boys & Girls / Big in Japan) et sonnant disco/électro très clinquante, ce n'était pas ce que j'attendais d'un comeback single de Madonna, d'autant plus que le gimmick "L-U-V Madonna !" qui va et revient tout au long du titre est plus énervant encore que simplement répétitif, et pas du tout inventif, même s'il colle à fond avec le thème football américain/pompom girls/superbowl de la video. Mais le pire est encore à son paroxysme quand les rappeuses Nicki Minaj puis M.I.A. interviennent (la première avec son débit de mitraillette emballée, et la seconde comme ensommeillée la voix faisant du à peine 2 km/heure) chacune leur tour : je ne vois pas vraiment l'intérêt... à part pour la Hype, sauf qu'avant, c'était Madonna qui était l'évênement, pas ses featurings !

6. SOME GIRLS 3:54
(Madonna / William Orbit / Klas Ahlund) Produced by Madonna & William Orbit.
Co-Produced by Klas Ahlund. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
Gros son dès l'intro du titre suivant, bien phatt et lourd, puissant, et retour de William Orbit (Ray of light) aux manettes pour construire un wall of sound derrière la madone comme un écrin tape-à-l'oeil pour sa voix finalement plus cachée que mise en valeur par ces arrangements et effets de vocoder. Par moment, je trouve le refrain ou le bridge de Some girls entraînant, mais d'un autre côté, l'impression globale d'avoir un morceau pour danser en discothèque noie la mélodie que l'on aurait pu retenir et siffloter comme un tube ; ce titre n'est donc pas pour moi...
7. SUPERSTAR 3:55
(Madonna / Hardy Muanza) Produced by Madonna, Hardy 'Indiigo' Muanza & Michael Malih. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
Superstar le serait plus en tout cas. Entamé par une rythmique binaire qui claque bien et donne envie de taper des mains, ce morceau est avant tout funky, mais d'inspiration disco aussi je pense, avec des sons dance pas trop électros qui lui permettent de rester une vraie chanson pop, avec un enchaînement de refrains accrocheurs qui ne demandent qu'à être chantés à tue-tête et en choeur.
8. I DON'T GIVE A 4:19 feat. Nicki Minaj
(Madonna / Martin Solveig / Julien Jabre / Nicki Minaj)
Produced by Madonna & Martin Solveig. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
Retour de Nicki Minaj et Martin Solveig sur le provoquant I don't give a, où le phrasé de Madonna frise avec le rap ou le slam. La poupée siliconée vulgaire à la mode a du la coacher et c'est plutôt réussi ...si l'on aime ce style. Je préfère de loin le bridge plus chanté ou le titre ressemble enfin à une chanson, mais c'est de courte de durée, la fille cachée de Lil' Kim et d'une palette graphique venant poser son flow (plus calme que sur le premier single) avant de déclarer qu'il n'y avait qu'une seule reine (de la pop?). En fait, je comprends tout à coup que les invitations lancées par Madonna n'ont pour but que d'adouber les deux rappeuses en provocatrices et filles spirituelles, ce qui l'installe loin devant Lady Gaga. N'empêche qu'elles auraient fait un meilleur duo toutes les deux que celui-ci...
9. I'M A SINNER 4:52
(Madonna / William Orbit / Jean-Baptiste (Kouame))
Produced by Madonna & William Orbit. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
Ambiance psychédélique et très vintage 70's pour ce nouveau titre signé William Orbit. Madonna replonge dans ses thèmes religieux/provocants ; I'm a sinner étonne et sonne pas mal, même s'il s'éloigne du moule de la chanson pop/dance que j'aime, et de très loin !

10. LOVE SPENT 3:46
(Madonna / William Orbit / Priscilla Renea Hamilton / Jean-Baptiste (Kouame) / Alain Whyte / Ryan Buendia / Michael McHenry)
Produced by Madonna & William Orbit. Co-Produced by Free School. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
Douce intro accoustique pour ce dixième titre, avant que cordes puis synthés et enfin voix posée flûtée ne construisent finalement un mid-tempo rythmé qui bénéficie d'une partie vocale énergique de la madone et se laisse donc écouter avec entrain et plaisir. Sa voix se fait même plus grave et plus chaude pour le refrain et bridge où son Love spent devient carrément uptempo, nous suprenant à battre du pied en ryhtme avec les grands clashs rythmiques qui terminent le morceau.
11. MASTERPIECE 4:00
(Madonna / Julie Frost / Jimmy Harry) Produced by Madonna & William Orbit. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
Que dire pour présenter Masterpiece sinon qu'il porte merveilleusement bien son nom ? Co-écrit par l'auteur du célèbre Satellite ayant remporté l'Eurovision il y a deux ans, on retrouve dans ce titre accoustique la même fluidité, la même simplicité qui avait alors fait gagner Lena pour l'Allemagne, une bonne dose de douce-amère mélancolie en plus. C'est bien simple, ce titre me rappelle beaucoup This used to be my playground, mais un peu en effet miroir, quand ce single de 1992 me semble avoir une ligne mélodique descendante, Masterpiece au contraire est d'humeur ascendante, presque joyeuse, tout en restant une chanson lente. C'est en fait un single promotionnel qui a lui aussi annoncé l'album puisqu'étant la bande originale du dernier essai cinématographique de Madonna, W.E.
12. FALLING FREE 5:13
(Madonna / William Orbit / Laurie Mayer / Joe Henry)
Produced by Madonna & William Orbit. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
La fin de CD se termine en douceur, le dernier titre, Falling free étant une ballade d'inspiration celtique je trouve, démarrant par des notes de piano cristalines s'égrénant doucement avant que les volutes de cordes ne nappent le tout pour annoncer la voix de Madonna, étonnamment plus rythmée dans sa ligne vocale que le tempo de l'accompagnement, vierge de toute percussion. Ce titre aurait parfaitement pu figurer sur Ray of light, il sonne très inspiré, harmonieux et me rappelle aussi Dear Jessie sur Like a prayer, sans pour autant tomber dans le cantique enfantin. Comparé au début de CD, cette fin d'album se veut le complet opposé, comme si Madonna voulait prouver qu'elle pouvait incarner tout et son contraire, et ce dans l'espace de 50 minutes
13. BEAUTIFUL KILLER 3:50
(Madonna / Martin Solveig / Michael Tordjman)
Produced by Madonna & Martin Solveig. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
Retour en grâce de Martin Solveig sur le disque bonus de l'édition Deluxe, avec pas moins de 3 titres supplémentaires, et pas des moindres ! Beautiful killer est le premier et un pur joyau qu'il est incroyable de ne pas voir inclu dans le CD normal. Ici, pas de gimmicks entendus mille fois, juste une rythmique péchue et de sobres arrangements (je veux dire riches, soit pas clinquants) pour habiller une solide chanson avec couplets, refrain et une interprétation convaincante de Madonna. C'est bien simple, pour moi, ce Beautiful killer devrait être un single !
14. I F**KED UP 3:29
(Madonna / Martin Solveig / Julien Jabre)
Produced by Madonna & Martin Solveig. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
I fucked up enchaîne très vite, direct voix sans chichi ni longue intro pour ce midtempo qui fait la part belle aux paroles et à la voix de Madonna, pour une complainte ou profession de foi sur une rythmique sèche et lancinante qui tourne en boucle avant de s'accélérer pour sonner à mi-chanson presque comme de la drum'n'bass. Intéressant et plus expérimental, ce titre est un vrai morceau d'album, pas de single en vue, où Madonna chante même en français dans le texte "je suis désolée"... Martin l'aurait-il aidée à améliorer son accent ?
15. B-DAY SONG 3:34 feat. M.I.A.
(Madonna / Martin Solveig / Maya Arulpragasam) Produced by Madonna & Martin Solveig. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
Le troisième titre bonus de Martin Solveig est un uptempo rétro dont la rythmique, comme les paroles à la ressemblance sûrement assumée, me rappelle des titres soixante-huitards style The beat goes on de Sonny & Cher. Et cette Birthday song se termine par de joyeux éclats de voix souhaitant un bon anniversaire... étrange pour celle dont le livret et toutes les récentes photos ne s'affichent que photoshoppées à outrance, et après que moults chirurgiens se soient visiblement occupés du cas Madonna... C'est bien simple, sa fille Lourdes ressemble comme deux gouttes d'eau à la Madonna d'antan quand la Madonna de maintenant ressemble à Sharon Stone rajeunie de 10 ans... Regardez les photos du livret (à part ça, pas grand chose et aucune parole!) et cherchez l'erreur ???
16. BEST FRIEND 3:20
(Madonna / Alle Benassi / Benny Benassi) Produced by Madonna & The Demolition Crew.
Co-Produced by Benny Benassi & Alle Benassi. Mixed by Demacio 'Demo' Castellon.
Quatrième et dernier titre bonus avant un remix du premier single, Best friend, bien que produit et écrit par les cousins Benassi, est un nouveau titre plus accoustique, même s'il se pare de quelques bourdonnements électros en guise d'arrangements overdubs papillonnant autour des parties chantées. Comme ses deux prédécesseurs, ce titre supplémentaire est bien une chanson d'album plaisante mais moins percutante et du coup évincée du tracklisting condensé de la version normale. N'empêche que je l'aime bien quand même et que son refrain est hyper entraînant ! Cette chanson pourrait même rendre encore mieux en version complètement unplugged, juste guitare/voix, et pourtant, c'est pas ma cam' ça, les ambiances gratouillette au coin du feu de camp...
17. GIVE ME ALL YOUR LUVIN' (PARTY ROCK REMIX) 4:02 feat. LMFAO & Nicki Minaj
(Madonna / Martin Solveig / Michael Tordjman / Nicki Minaj / Maya Arulpragasam)
Produced by Madonna & Martin Solveig. Remix & Additional Production by LMFAO.

Dernier bonus de cette version Deluxe, le remix par les déjantés US et stars du moment, les descendants Motown/Gordy de LMFAO célèbres pour leur Party rock anthem, Sexy and I know it et autres. C'est d'ailleurs un court flow inspiré de ce single qu'ils posent après le rap de Nicki Minaj, évinçant du coup celui de la rappeuse britannique de la version originale, tandis que leur remix louche du côté du son électro/rock de leur premier tube. Pas sûr que ce remix bien tendance 2011/2012 ne sonne pas aussi daté que l'original de Martin Solveig dans dix ans... C'est le problème, quand on suit trop les tendances, elles passent et la magie s'efface. Des titres comme Masterpiece ou Superstar, par contre, sonnent plus intemporels, tandis que Girl gone wild est déjà revival, donc en dehors de la mode !

En conclusion, MDNA n'est pas la masterpiece que le retour de la madone aurait pu nous faire attendre, mais ce n'est pas un complet fiasco non plus, pas mal de titres tenant bien la route, d'autres étant particulièrement réussis aussi, et seuls quelques-uns manquant leur cible, dans mon coeur en tout cas... Bon, et puis, je dois l'avouer, pour moi, Like a prayer ne pourra plus être égalé maintenant. C'est mon album de la Ciccone de référence. Erotica à l'époque, à part Deeper and deeper, m'avait déçu mais était en fait trop avant-gardiste pour l'époque et je l'avais redécouvert ensuite. Bedtime stories était génial mais trop collé à son époque, soul/pop d'inspiration Babyface, oubliant un peu l'assaisonnement Madonna. J'avais salué à l'époque comme tout le monde le renouveau de Ray of light même si je suis loin de l'avoir écouté autant que j'aurais dû s'il avait été si exceptionnel à mes yeux... Music et American life, je les avais achetés, écoutés et presque aussitôt rangés dans ma collection de CDs, ne gardant en écoute que quelques rares titres (singles) convenant à mon oreille pop/dance commerciale. Confessions on the dancefloor m'avait enchanté et réveillé l'intérêt pour les sorties singles de la madone, mais Hard candy m'avait fait retomber la pression. MDNA se situe entre ces deux précédents albums pour moi : pas assez pop pour égaler cet excellent cru 2005, mais avec suffisamment de bons moments pour surpasser celui de 2008...
Un dernier mot sur le nom de cet album, apparemment soufflé par M.I.A. en studio, qui joue à la fois d'abréviations sur MADONNA, insinue aussi que c'est du pur jus ADN Madonnien, mais, comme pour prouver que Madonna jouera toujours de la provocation dans ses outils de promotion, ce nom se fait également référence à une dérivée de la drogue MDMA (l'ecstasy, quoi!). Et vous, vous en pensez quoi, de cette MDNA à sniffer en double prise, oreille droite/oreille gauche ?

mardi 27 mars 2012

Alexander Bard's latest music project's video...

As always with Alexander Bard's musical projects' videos, Call your name, Gravitonas' latest single (before an album, I hope... !), the result looks strange but sounds catchy as hell !

dimanche 25 mars 2012

The Voice, après les auditions, les Battles...

N'ayant pu suivre lors de leur diffusion les primes de The Voice, version française, depuis le tout premier au sujet duquel j'avais posté ici-même, j'ai rattrapé mon retard ce week-end à l'occasion du premier prime spécial "Battles", ou duos, enfin plutôt duels la plupart du temps... Après ma soirée de samedi soir sur TF1, j'ai donc écumé mes enregistrements des semaines précédentes pour mieux découvrir ce que j'avais loupé, et, à mesure que les candidats défilaient, je rentrais plus dans le jeu que lors de la première soirée et comprends la bonne audience qu'enregistre l'émission auprès du grand public.

Au programme de cette première émission de "Battles", la moitié des candidats de chaque coach s'affrontant en duo (et un trio pour les coaches ayant été trop gourmands et ayant accueilli 13 et non 12 candidats au sein de leur équipe), leur propre coach devant décider, à l'issue de leur prestation et après l'avis simplement consultatif de ses 3 camarades, lequel des candidats restait dans son équipe, l'autre quittant définitevement l'aventure, c'est-à-dire juste avant que ne commencent vraiment les primes en direct avec le vote du public.
On sent que la chaîne a voulu frapper fort en commençant direct par un choc de titans, de divas plutôt, avec les deux fortes voix de l'équipe de Florent Pagny, l'afro au crane rasé Dominique Magloire (vue et entendue sur la scène de Cléopâtre) contre Véronick Sévère, la blonde rockeuse aux formes aussi généreuses que son talent qui s'était qualifiée sur Allumer le feu lors de la deuxième série d'auditions. En faisant s'affronter ces deux divas, il était sûr de se priver d'un des joyaux de son équipe et c'est malheureusement la belle blonde qu'il écarta, bien que j'ai trouvé sa prestation plus sincère sur le The best de Tina Turner. Face à elle, la professionelle en a fait des tonnes et a trop forcé sur les effets de voix à mon goût...
Ce fut ensuite au tour de Garou d'opposer la jeune et charmante Sofia au quadra brun à voix de crécelle Atif sur Lettre à France de Polnareff. Là encore, son choix ne fut pas le mien, Sofia ne méritant pas de céder sa place face à la voix dérangeante de son comparse de micro. La belle beurette m'a également séduit sur le Hurt de Christina Aguilera qui la qualifia quand le Ben d'Atif m'avait juste semblé intéressant. Son charme ne semble venir que de l'étrangeté de son timbre de voix, pas de quoi construire une carrière et donc encore moins une victoire ici !
Julia Cinna, qui avait convaincu sur sa version géniale de Tainted love me parut souffrir du choix de J'ai vu de Niagara face à Al.Hy, dont le timbre particulier sembla là encore lui garantir la victoire dans le coeur de leur coach Jenifer.
Louis Bertignac, fier de son équipe déjantée, opposa, lui, Mister John Lewis, blues/rockeur aux cheveux long et à la voix haut perchée à Aude, belle amazone à voix grave qui l'avait enchanté avec sa reprise du I'll stand by you des Pretenders, sur un Purple rain où la seconde semblait jouer les supporting vocals pour le premier en voix lead. C'est malheureusement la souffleuse de verre qu'il choisit de garder ; sa prestation, bien que moins brillante, fut sans doute plus régulière que celle du Mister... A noter que leur passage les montra en vrai duo, et pas en duel comme souvent ce soir !
Etrangeté du mixage de l'émission, ce fut ensuite deux nouvelles protégées de Garou, et non de Florent Pagny comme on aurait pu s'y attendre, qui vinrent s'affronter, la blonde Blandine et la magnifique Ludivine, qui l'avaient toutes deux séduit lors des premières sélections. C'est sur le difficile mais épatant Firework de Katy Perry qu'elles durent s'affronter et bien que ses trois compères coaches choisirent tous la seconde, c'est la blonde Blandine que Garou choisit de conserver dans son équipe ; bye bye la belle choriste !
Retour de Louis Bertignac et de son équipe sur L'hymne à l'amour interprété par l'italienne Brenda et l'homme à voix androgyne Philippe. La brune séductrice me laissa là sur le morceau de Piaf tout autant de marbre que sur son Je l'aime à mourir façon Shakira qui fit buzzer le rocker lors des toutes dernières auditions. Philippe, si ses débuts furent un peu difficiles avec certaines notes qui montrèrent ses limites en voix de tête, me fila la chair de poule quand il termina cette chanson difficile, et en voix pleine ; chapeau ! Et joli coup, puisqu'il continue l'aventure.
Nouveau choc de divas, mais dans le camp de Jenifer cette fois, avec Amalya et Ange faisant équipe sur une version festive et ensoleillée du Survivor des Destiny's Child. La ronde brune à lunette s'entendit à merveille avec la tigresse qui était venue aux auditions épaulée de Joniece Jamison se qualifier sur un génial When love takes over qui avait bien chauffé le public. Sa voix était cependant moins époustoufflante que celle d'Amalya qui fut sans surprise choisie par Jen. Cette généreuse candidate avait fait se retourner les quatre coaches lors du troisième prime avec son interprétation sublime du Set fire to the rain d'Adele. Encore une fois, cette épreuve des "Battles" semble servir aux coaches de moyen de départager deux candidats plus ou moins similaires pour n'en garder que le meilleur à leur yeux mais est-ce que le public votera avec ses oreilles ou avec ses yeux comme souvent dans ce style d'émission ? Ange avait le look et une voix suffisante ; Amalya n'a pas le look mais une Putain de voix qui envahit tout sur son passage... J'espère la voir aller loin dans l'aventure. En plus, elle semble avoir une personnalité super, affichant sa tristesse et ses larmes après sa victoire, puisque celle-ci signifie qu'elle ne pourra plus cotoyer sa nouvelle amie à l'atelier de Jenifer...
Retour de l'équipe de Florent Pagny avec la fragile Dalila face à la rousse Lise Darly sur Total eclipse of the heart ; voix cristaline contre voix rauque sur un tube de Bonnie Tyler semblé taillé pour privilégier la seconde candidate. Pas de manque, ce fut elle qui l'emporta ; alors qu'elle veut l'emporter sans l'aide de son physique mais de sa voix, je me prends à penser soudain que maintenant que l'on connaît les candidats, le gimmick de l'émission n'en devient plus qu'une excuse pour se démarquer des autres télécrochets : les coaches (et les votants plus tard) voteront à partir de maintenant pour une voix ET un physique. Et d'ailleurs, à bien y réfléchir, les candidats des quatre premiers primes ayant été recrutés par directeurs de castings type Bruno Berbedès, il est clair maintenant à bien y réfléchir qu'on ne risquait pas de voir trop de thons non plus sur TF1... M'enfin, j'avais quand même préféré la reprise de Lady Gaga The edge of glory de la rousse, bien que trop égosillée parfois, plutôt que l'Amoureuse de Dalila lors des auditions...
Trio de la soirée ensuite, avec trois candidats de Garou s'opposant pour une seule place sur le Crazy de Gnarls Barkley : Bruce Johnson, le crooner black géant et ex-marine US, l'ex-choriste de Johnny à voix feulée et copie visuelle de Tina Turner Jessica Plesel, et la québequoise aux cheveux rouges Stéphanie Bédard. J'avoue qu'aux auditions, je n'avais pas été très réceptifs aux You're the first, my last, my everything et L'envie des premiers quand le Heavy cross de la dernière m'avait bien plu. Difficile pour eux de se partager équitablement ce titre à trois mais Garou, aidé de son adjoint Jacques Veneruso sembla se ranger à mon avis et garda la jeune québequoise.
Retour de Florent Pagny, ou plutôt de ses candidats, avec un nouveau vrai duel se faisant s'affronter le beau gosse Alban Bartoli (qui devrait faire attention à ce qu'il dit face aux caméras : il mériterait d'être un peu plus humble s'il veut plaire au public!) et le mignon Greg qui avait repris Sinclair aux premières auditions. Pour s'affronter, Florent avait mis la dragée haute avec L'envie d'aimer et je craignais pour Greg mais il se montra à la hauteur, prouvant des capacités vocales inaperçues lors de son audition, mais sa voix restait néanmoins en dessous de celle de son compagnon, qui avait déjà montré sur La quête de Brel qu'il avait du coffre, malgré son petit gabarit. Victoire prévisible pour Alban mais pas de quoi avoir honte pour le perdant qui quitta l'aventure déçu sûrement.
Avant-dernier duel avec le pépé de la compétition, le marocain Vigon (67 ans quand même et une carrière franco-marocaine du temps des scopitones) et le quadra rockeur au look de beauf Christophe de chez Louis Bertignac. Super choix de chanson avec Respect d'Aretha Franklin mais je pense que le tube de James Brown présenté par Vigon lors des auditions, et qui avait subjugué Louis Bertignac avant même de découvrir qu'il venait d'accueillir dans son équipe un authentique papy du rock, a été son inspiration. C'est presque sans surprise que le plus jeune dut s'incliner face à l'ancien...
Ultime "Battle" de la soirée, le beau gosse du sud Florian face au jeunot Sacha dans l'équipe de Jenifer. Le premier l'avait séduite avec sa version Elton-ienne au piano du Wonderwall d'Oasis quand le second avait repris cette horreur des BB Brunes. Si, pour les faire s'affronter, la belle pensa d'abord au tube Ironic d'Alanis Morissette, elle se rendit vite à l'évidence lors des répétitions et leur proposa plutôt Machistador de -M-, pour leur plus grand bonheur, et aussi le nôtre, leur prestation étant enlevée, sautillante et parfaite pour finir la soirée en beauté. Ce qui le fut moins fut le choix de Jenifer à mon avis, puisqu'elle préféra le jeune et prometteur de seize printemps Sacha ; Dommage... Je pense que sa voix sera plus limitée que n'aurait pu l'être celle du plus aguerri Florian.

Si cette première soirée de "Battles" fut riche en prestations de haute qualité, il n'en reste pas moins pour la semaine prochaine, vu les autres candidats retenus lors des quatres premiers primes d'auditions.
Dans l'équipe de Garou, restent Flo , Louis et Damien qu'il avait sélectionnés au premier prime, mais aussi Emma, le chercheur à lunette époustouflant sur You raise me up Jhony Maalhouf, et enfin Kristel Adams, choriste depuis les années 90 (pour Pagny comme Johnny) et qui n'est toujours pas parvenue à percer dans ce métier malgré de nombreux featurings. Son superbe Forget you de Cee-Lo lors du quatrième prime a fait se retourner les quatre coaches, et à ce point de la compétition, alors que chacun avait son équipe presque au complet (ou déjà d'ailleurs puisqu'elle fut la 13ème accueillie par Garou), c'est une exception !
Pour Florent, un candidat de plus puisqu'ayant accueilli 13 candidats lui-aussi mais n'ayant fait se confronter que des duos lors de ces premières "Battles", il aura la lourde tâche lui aussi de confectionner un trio parmis ses talents restants : Jua Amir et Stéphan, tous deux sélectionnés sur un tube d'Adele, Valérie Delgado (magnifique Calling you), Estelle et sa voix de cantatrice sur Caruso, mais aussi la choriste Elodie, qui à eux trois, pourraient s'affronter sur une chanson à voix, Stéphanie (éliminée d'avance à mon avis, et ce, quelque soit son duo/trio) et enfin la petite dernière, Linda, 17 ans, ultime audition et 13ème protégée pour notre "Baryton" national.
Jenifer n'aura pas la tâche plus facile la semaine prochaine puisqu'il lui reste à faire s'affronter Lina et Thomas du premier prime, Sonia Lacen (trève de polémiques... la moitié des candidats ici ont déjà un nom dans ce métier, et sa participation à Ali baba, Alive, comme son premier album Initials -que je possède version CD, d'ailleurs- ne sont pas garants de quoi que ce soit dans la suite de l'émission! A propos, c'est moi ou sa voix s'est encore plus déchirée depuis ? Je n'ai pas vraiment aimé sa reprise de Bonnie Tyler moi, même si les quatre coaches ont buzzé pour elle...), Hailé (p'tit copain de Julia, sacrifiée face à Al.Hy ce soir) et K. (Frédérik et sa voix haut perchée, et... enfin Maureen Angot, dont le nom me disait quelque chose mais que je ne reconnus qu'une fois qu'elle commença à chanter sa version downtempo de Maniac : mais oui bien sûr, la saoulante souleuse de la Star Ac' 7 qui avait une coupe afro bouclée couleur miel et qui a quitté l'aventure en claquant la porte en plein milieu des primes, c'est elle ! Je ne savais pas que je regardais Encore une chance... LOL. Elle ne mérite pas de seconde chance pour moi : elle avait tout à l'époque pour réussir, sauf sa suffisance et son caractère hautain. Revenue en brune, elle n'a pas pu changer à ce point : j'espère la voir opposée à Sonia Lacen pour que Jenifer lui préfère cette dernière : elle mérite sa seconde chance...
Enfin, chez Louis Bertignac, quelques visiteurs qui partiront vite sans doute, Julien & Pauline, seul candidat(s) binôme, mignons mais pâlots face à la concurrence, Patrice Carmona, le gars du sud à voix puissante, Cécile Citadelle, la harpiste Pia Salvia, et enfin Rubby et Louise, deux jolies graines aux univers bien distincts.

Rendez-vous donc samedi prochain pour le second round de ces "Battles" fratricides qui n'épargent pas les talents recueillis par chacun des coaches de l'émission succès de TF1.

a new RedOne production ...I smell a big success should follow!

watch below the video for RedOne's latest produced artist, siblings trio Talkback. Their single Laugh laugh sounds fun, shouty, rock & pop all together and even though there are more guitars in the mix than my usual cup of tea, I've been addicted to it from the first watch... now if that isn't the sign of a future hit in the making...



samedi 24 mars 2012

MP5 : 5ème album pour Matt Pokora, à la recherche du bonheur ...et du succès grand public !

A la poursuite du bonheur est le troisième album de Matt Pokora (quatrième si je compte celui des LinkUp) que j'achète et pourtant, ce sera le premier qui aura les faveurs d'une review sur mon blog. Il faut bien avouer que même si j'appréciais suffisamment son travail et certains de ses singles pour me faire acheter ses CD, sur la longueur d'un album entier, je n'en devenais cependant pas pour autant addict à M. Pokora. Avec ce dernier opus, c'est peut-être bien parti pour changer... Il est vrai qu'avec cet A la poursuite du bonheur, l'encore jeune Matthieu Tota (27 ans mais déjà 9 ans de carrière derrière lui!) évolue et continue de s'adresser au grand public, sans renier ses racines R&B, mais en ajoutant une bonne dose de pop, de variété française même parfois, dans son son dancefloor.

Lors de ses débuts au sein des LinkUp issu de l'émission de M6 Popstars, j'avoue que c'est plutôt la voix de Lionel Tim qui m'avait fait adhérer à la pop/R&B du trio. Je le voyais plutôt là pour le look et les minettes. Lorsqu'il partit en solo, ce fut dans un son un peu trop Street/R&B (Showbiz The Battle) justement, ou trop sucré (Pas sans toi) et je ne m'intéressais finalement qu'à la polémique du chanteur Matt lui intentant un procès (comme si on allait les confondre... Du coup, maintenant, qui se souvient de l'autre Matt ?). Seul Elle me contrôle m'avait séduit à l'écoute de son premier album éponyme si bien que que je ne l'avais évidemment pas acheté... Le CD suivant Player n'avait fait qu'enfoncer le clou là où ça me fait mal : pas ma cam', à part peut-être le single Mal de guerre que j'avais trouvé plus écoutable dans son propos malgré ses guitares saturées. Finalement, seul son featuring sur le titre de Ricky Martin It's alright m'avait vraiment fait ré-écouter du M.Pokora. Toujours en 2006, sa reprise funky en diable des Kool & The Gang enregistrée pour la BO du film d'animation Astérix & les Vikings, Get down on it, me donne envie de l'entendre plus dans un terrain grand public mais ce n'est qu'en 2008 finalement que j'achète mon premier CD de M.Pokora, MP3, porté par le tubesque Dangerous produit et avec Timbaland, et attiré par le mélange électro/R&B en anglais. Si je trouve cet album une vraie masterpiece pour un jeune chanteur francophone autoproduit, il n'en demeure que la majorité de ses titres restaient un peu trop R&B pour mes goûts...
Ça ne m'empêcha pas de continuer à soutenir le chanteur en achetant l'édition Deluxe de l'album suivant Mise à jour dès sa sortie, attiré par les bonus et versions anglaises proposés (si bien que je ne possède pas la version 2.0 avec A nos actes manqués... GGRRRR je hais ces ré-éditions qui veulent nous faire racheter un CD qu'on a déjà !). Pour moi, c'est ce quatrième album qui marque le vrai tournant dans la carrière de Matt Pokora, le turning point où on sent que le risque qu'il a pris avec son album international lui a donné l'élan pour se remettre en question et retrouver le public et pas seulement vendre à ses fans. Ses prix remportés malgré les critiques aux NRJ Music Awards comme son exposition médiatique grace à sa victoire à Danse avec les stars sur TF1 lui ont aussi permi de revenir en primetime pour allumer la ménagère et ses filles avec sa p'tite gueule d'amour et ses tatouages virils, mais c'est bien sûr son tube de l'été 2011 et reprise ensoleillée de Goldman A nos actes manqués qui lui a montré la voie à suivre. Oh bien sûr, Juste une photo de toi était déjà finalement plus pop que R&B, et son remix par DJ Mercier pile le son électro/dance pour plaire plus encore à mes tympans. Son duo avec Eva Simmons Mr & Mrs Smith aurait dû pour moi faire une meilleure carrière dans nos charts parce que c'était une tuerie. Idem pour le single Mirage, dans sa version française comme anglaise d'ailleurs. Ce qui a manqué à cet album finalement, c'est plus de tubes potentiels ; la profusion de titres proposés sur mon double CD a fait que je n'y ai pas vu suffisamment de tubes pour avoir envie d'y voir un album à faire découvrir sur mon blog. Mais c'est chose faite aujourd'hui avec ce cinquième album à la pochette lumineuse respirant la joie de vivre !

A la poursuite du bonheur commence avec le premier single, Juste un instant, sur des paroles du rappeur Soprano, et si ce titre ne renie pas ses racines musicales, il sonne avant tout pop grand public et donne surtout envie, comme l'avait fait sa reprise de Goldman, de danser et chanter en choeur avec lui. Cours enchaîne dans le même esprit, avec un mix voix très en avant soutenue par une rythmique quasi militaire, mais avec un chant rythmé et funky. Matt Pokora semble être devenu le chanteur francophone de pop/dance/R&B tout public, à la fois chanteur à minettes à faire hurler les ados, pote des gars blacks, blancs, beurs, chanteur sans couleur pour plaire à tous en mixant les genres sans pour autant y apparaître opportuniste ou parachuté hors de sa zone... Mourir ce soir, qui suit et d'après le sticker du CD devrait être un futur single, paraît en effet dès la première écoute être un tube en puissance ! Porté par un son planant qui emporte le morceau très haut, il donne envie de lever les bras en l'air et de chanter à tue-tête en se balançant de droite à gauche en rythme. Les arrangements de cordes et le piano sont tout simplement magnifiques aussi et la voix de Matt, qui parfois sonne un peu blanche ou trop light finalement, bien que sans jamais démériter, s'y montre là à pleine puissance et parfaite.
Le temps qu'il faut accélère un peu le tempo en se faisant plus R&B et ce titre écrit et produit par Corneille sonne comme un single obligé, lui aussi. La phrase d'accroche du refrain "Il nous faudra les mots" se vrille dans la tête et reste longtemps après la fin de la chanson. Et si Matt Pokora a plutôt l'habitude de co-écrire et composer ses propres titres, il n'y a pas à regretter de s'être laissé offrir pareil bijou... Le titre suivant Encore + fort garde une rythmique bien uptempo mais se fait pur électro/dance et mon coeur fond à mesure que mes jambes s'agitent en cadence ! "J'veux sentir ton coeur, j'veux sentir ton coeur battre encore + fort, encore + fort..." Le refrain, s'il est somme tout simpliste et répétitif, n'en est pas moins hyper efficace et addictif en diable ! Le break vocal et sa répétition "Battre-battre-battre" et la fin du morceau sur fond de loops de synthés ascentionnels fait monter la pression pour une fin de morceau quasi orgasmique et enchaîne finalement parfaitement avec le titre suivant plus calme.
Pour le CD normal, il s'agit de Reste comme tu es, à l'intro orchestrale douce qui refait monter peu à peu la puissance et la rythmique avant que la voix de Matt ne ré-apparaisse pour un titre mid-tempo finalement très enlevé. C'est bien simple, quand le refrain arrive, il emporte tout sur son passage et ce titre apparaît comme un autre futur single potentiel, fourth in a row !
L'édition collector CD+DVD, par contre, intercale entre ces deux titres forts un titre bonus (habituellement ajoutés en fin de CD, ça change), Chacun, qui est un titre calme et plutôt accoustique, porté par un refrain plus mid-tempo soutenus de belles harmonies. D'un côté, je trouve qu'il casse la dynamique entre ces deux titres tubesques, mais d'un autre côté, il permet aussi de faire une pause, d'avoir un instant (hmm... 3'32) d'accalmie avant de reprendre le fil des tubes ; donc, finalement, pas de problème d'enchaînement quelque soit votre version de l'album... ;)
D'autant que le titre suivant, Si tu pars, est lui une pure ballade, piano/voix sur les couplets, mais claquant fort sur le refrain, qui sonne bien inspiré et comme un anthem porté par la voix de M.Pokora qui reste forte et monte même dans des aigus jamais entendus me semble-t-il de sa part... Les mêmes touches de piano démarrent le morceau suivant composé avec Davide Esposito, Sauve-toi, mais très vite le morceau s'éveille, le rythme s'accélère et la voix de Matt, là encore s'élève vers des sommets jamais atteints sur le refrain tubesque de cet hymne pour l'écologie, ou fuite d'une fin du monde annoncée ; nouveau single dans mon coeur, évidemment.
Danse sur ma musique me fait plus penser à "l'ancien" M.Pokora, bien que ce titre dance soit une bombe éléctro, avec une petite rythmique chaloupée derrière qui rappelle les îles et la soca. Ce titre devrait rendre super sur scène avec une choré d'enfer et micro casque obligé ! Le rythme retombe aussitôt sur Mes rêveurs, à l'intro enveloppante mais au premier couplet plutôt dépouillé, trop peut-être... Même si le refrain reprend l'atmosphère de l'intro et remonte un peu le rythme, ce mid-tempo est finalement le premier titre que je trouve un peu faiblard sur l'album... Et je ne parle pas du break rappé répétitif si oldschool qu'il en est risible ! SKIP... Guitare accoustique en intro et tempo down, down, down, Mon évidence démarre comme un MTV unplugged mais le débit s'accélère pour monter jusqu'au refrain, à la mélodie un peu simpliste peut-être, sonnant comme une collégiale de feu de camp d'été, agréable mais sans plus ; deuxième filler à la suite, mais c'est finalement pas mal quand on sait qu'on approche de la fin de l'album et que l'on n'a eu droit qu'à du pur tube jusque là !

Le titre suivant, annoncé lui aussi sur sticker comme futur single démarre comme du David Guetta et je sens que la fin de l'album ne va pas finir comme ça sans un baroud d'honneur. Co-écrit avec Corneille et Frédéric 'Asdorve' Chateau (qui réalise aussi cette fois), On est là louche vraiment du côté des derniers tubes de notre french DJ Number One, avec des arrangements électros, un zest de rythmique des caraïbes, un pré-refrain en monologue haché hypnotique et un refrain tubesque avec des choeurs très entraînants, idéal pour le reprendre en choeur, le tube de l'été assuré ! Je suis sûr que ça le ferait grâve si le vrai Guetta justement se fendait d'un remix club pour Ibiza (et ailleurs) justement... L'inspiration des îles prend la vedette sur le titre suivant Merci d'être, composé et réalisé encore par Asdorve, avec une rythmique très chaloupée et des paroles célébrant les femmes et la paix. L'album se termine (déjà) plage 14 (ou 15 pour l'édition Deluxe CD+DVD) avec un morceau calme intitulé Ma poupée. Le texte est bien mis en valeur par la douce mélodie et les arrangements et on se rend compte au bout du compte de l'évolution du chanteur street/R&B pour jeunes, M. Pokora, qui là est devenu grand, un artiste à part entière dans le paysage musical francophone, à la fois entertainer pour faire bouger/danser les foules, et jeune chanteur populaire pouvant changer de registre suivant l'émission où il est invité.

Si je vous recommande évidemment très fortement d'acheter cet album , je regrette quand même que son récent duo anglophone avec l'artiste polonaise Patricia Kazadi, Wanna feel you now, n'ait pas figuré ici en guise de titre bonus, ce qu'il ne saurait manquer de faire sur une édition internationale à paraître un de ces quatre... Tant pis pour les ré-éditions à suivre, j'ai acheté mon CD la semaine de la sortie, NA !






The Wanted breaks in the States

After One Direction's big breakthrough (#1 entry) in the US charts with their first album last week, soon is gonna be The Wanted's own little time of fame when their first US proper release, an eponyme 8 tracks EP including 4 of their previous singles, 3 new recordings and a song from Battleground remixed, will enter the charts on the 24th of April.

You will find below its complete tracklisting and I find it strange to finally see their StarGate produced collaboration song with Rihanna Jealousy appear without her featuring ; apparently the final mix didn't work with her vocals but the barbadian star gave them the song to be released solo...

01
All Time Low
02 Chasing the Sun
03 Glad You Came
04 Gold Forever
05 Invincible (feat. Dappy)
06 Jealousy
07 The Same Page
08 Lose My Mind

The other new tracks, The same page and Chasing the sun, are other "big names" collaboration works (Ryan Tedder for the first one, and british rapper Example for the latter), and I wonder which of these new tunes will be their next US single.

Another tentative tracklisting extends the EP to 10 songs by adding their latest UK single Warzone and their Diane Warren penned Rocket to the first 8. I hope this extended version will be the one released as I will doubtlessly buy this new CD on import asap, and even though I already own more than half the songs, this will make it look like a Greatest hits package. It is so good to see their fabulous UK "flop" single Lose my mind be included there, as well as Invincible, which I think should be their next single, remixed with a featuring rap by UK Dappy though.

Final thought : doesn't it look like from the cover image that Max George stands as the leader of the band for the US public eye ? I really hope the band's egos are okay with this cos I wouldn't want to see the boys part because of Max always being put so more in the limelights than the 4 others because of his look and recognizable voice...

jeudi 22 mars 2012

de retour de vacances dans les Alpes...





Le weekend dernier, je suis rentré d'une semaine de vacances à Sallanches, une petite ville de la vallée du Mont-Blanc en Haute Savoie, près des stations de ski de Megève ou Combloux, pour ma dose de neige et soleil mélangés, et il a fait si beau que j'avais envie de vous faire profiter de quelques unes de mes photos souvenir de vacances... l'occasion aussi de me découvrir en photos aussi :)












Madonna's Girl gone Wild video steps back in time...

Madonna's new video, all in black and white, for new single Girl gone wild, has less storyline than her previous one but it looks so much better and classy, sexy, raunchy, all with the dancing parts that includes the ukrenian dance/pop band Kazaky, 4 boys dancing on stilettos, and semi-nude gorgeous boys surrounding her, looking younger than in her latest similar video, justify my love, in 1990 ! Surgery or photoshop for video, whatever has been used has put her face through a time machine... but it looks good and this new single (produced by Benny Benassi) sounds good, to me too, very much 90's inspired. What do you think ?





vendredi 2 mars 2012

Produisez le premier CD de Cassandre avec MyMajorCompany



Le financement progresse à pas de géants ; rejoignez les producteurs vite avant que les 100 000 € ne soient atteints...