C'est avant hier que la série Glee a diffusé aux Etats-Unis son 121ème et dernier épisode, le treizième de sa sixième saison, écourtée et dont la diffusion n'a commencé que début 2015 là-bas.
Outre le manque que va laisser la fin de cette série mythique qui a su rassembler les téléspectateurs et fans par delà les frontières et les langages autour de thématiques sociales peu souvent déclinées dans les séries grand-public américaines et de morceaux chantés dans la pure tradition des comédies musicales, cette ultime saison a tant bien que mal cherché à solder les comptes des nombreux personnages qui ont traversé les épisodes de cette série mythique sans laisser les fans sur leurs faims comme tant d'autres séries avortées avant terme avant elle.
Le pari n'était pas gagné et j'avoue que les premiers épisodes, où l'on voit les protagonistes principaux comme Rachel, Kurt et Blaine revenir panser leurs plaies New-Yorkaises dans leur bonne vieille école de McKinley (ou Dalton Academy pour ce dernier) et y devenir animateurs du Glee Club, sentaient un peu le réchauffé, comme un retour en arrière, un retour aux sources du succès de la série diront certains, mais même s'il a été accompagné du retour également des cadors du casting comme Mercedes Jones ou Brittany et Santana également, il n'a plus été question, et quelle invraisemblance, des membres des deux saisons passées, Jake, Ryder et Marley Rose, bien que Wade 'Unique' et Kitty, eux, ont mis quelques épisodes à ré-apparaître. Au moins deux d'entre-eux sont cependant revenus, comme tous les membres des New Directions passés devant la caméra durant les six saisons, pour l'ultime titre qui clôtura la série cette semaine.
Au final et même si le dernier épisode montre l'avenir en 2020 des personnages principaux Rachel, Kurt, Blaine, Will, Sue, Tina, Mercedes & Artie comme l'avant-dernier les montraient en flashback 2009 lorsque le Glee Club fut fondé, et ce fut l'occasion de les revoir interpréter le premier hymne Don't stop believin' avec les images d'origine avec Finn, et par là de rendre un dernier hommage à l'acteur disparu, cette ultime saison ne se contente pourtant pas de finir l'histoire, mais rajoute de nouveaux personnages, six petits nouveaux à intégrer le Glee Club et le faire remporter les sélections régionales puis finalement les nationales, ainsi que des derniers thèmes vraisemblablement chers au géniteur de la série Ryan Murphy.
On voit ainsi Santana et Brittany convoler en tendres noces, y invitant en parallèle Kurt et Blaine, pour qui, dans le flashforward du dernier épisode, on voit Rachel porter l'enfant de ces derniers, bien qu'en couple avec Jesse St James (l'acteur Jonathan Groff actuellement leader de la série Looking sur HBO). Toujours sur ces thématiques LGBT, on découvre la coach Shannon Beiste devenir transgenre et se transformer en Sheldon, épaulé(e) par Unique. Ayant quitté Kurt en début de saison pour vivre en couple avec son ancien tourmenteur devenu gay et ancien bear-addict Dave Karofsky, Blaine voit Kurt chercher l'âme soeur sur le net et découvrir que son jeune chatteur joué par Harry Hamlin est un cinquantenaire charmant, avec qui il accepte de devenir ami pour commencer et voir ensuite si la différence d'âge peut s'effacer. Dans les nouveaux à intégrer le casting, il place aussi un nouveau gay, mais cette fois à la tête de l'équipe de foot et accepté comme tel, un geek en surpoids moqué de tous, une black refoulée de la Dalton Academy parce que fille, et un "couple" de jumeaux qui vont devoir s'affranchir de leur relation complice soeur/frère lorsque ce dernier va vouloir ouvrir son coeur à la première autre fille avec qui il aimerait se lier.
A noter que la seule "star" à faire son apparition cette année n'est autre que l'ancien leader du groupe anglais The Wanted, Max George, qui, avec une coupe de cheveux moins près du crâne, a failli m'avoir et passer inaperçu. Il faut dire qu'en tant que nouveau leader des Vocal Adrenaline concurrents et désormais coachés (pour un temps) par Will Schuester, je ne pouvais guère reconnaître le timbre d'habitude si magnétique de sa voix, noyée dans les choeurs de son groupe.
Musicalement justement, cette sixième saison a offert à mes oreilles de nouvelles reprises d'anthologie, même s'il me reste quelques bons moments comme What the world needs now issu du 6ème épisode spécial Burt Bacharach, et I lived des One Republic qui clôture le show de magnifique façon, bien sûr les tubes du moments Cool kids d'Echosmith, qui semble avoir été écrite pour les personnages de Glee, Rather be des Clean Bandits, Take me to church de Hozier, Uptown funk de Mark Ronson & Bruno Mars ou Chandelier de Sia, et aussi, côté 80's, les versions de Take on me de A-ha ou You spin me round (like a record) de Dead Or Alive, toujours mieux que rien à défaut d'avoir enfin une chanson de Stock/Aitken/Waterman, ce que j'aurais adoré... Outre l'autre épisode spécial Carole King, cette saison voit Roxette être repris deux fois, It must have been love en début de saison, puis Listen to your heart, interprétée par Rachelet Jesse St James. Car c'est toujours Lea Michele qui nous offre de grands moments cette saison encore, avec sa reprise d'Alanis MorrissetteUninvited, le récent hit Disney Let it go, ou encore Time after time de Cyndi Lauper et A thousand miles de Vanessa Carlton, toutes deux en duo avec Sam, et enfin son dernier solo, This time, ballade épique écrite pour le show par Darren Criss, qui interprète le personnage de Blaine, et qui a également placé cette saison une autre chanson qu'il a écrite, Rise, magnifique interprétée par les New Directions.
De fait, ce qui restera de cette saison comme des précédentes, c'est la formidable qualité des parties chantées, mixant tubes du moments, golden oldies des décennies passées et le meilleur du patrimoine américain puisé dans le répertoire de Broadway. Et ça, plus l'incroyable liberté de ton de ses auteurs pour aborder des sujets sensibles et souvent écartés du mainstream made in US, c'est ce qui va nous manquer à présent que cette série s'est achevée. Et tant pis s'il y avait un peu trop de bons sentiments parfois, parce qu'une série qui vous fait tour à tour sourire, pleurer, chanter et rire, vous fait sentir vivant en somme, ça vaudra toujours le détour et aurait bien mérité de continuer encore une décennie ou deux...
Maintenant, et après les albums de Matthew Morrison et celui de Lea Michele, j'espère et attends impatiemment ceux de Amber Riley et Darren Criss, au moins, parce que les talents de chanteurs de bon nombre des comédiens de la série ne sauraient rester inutilisés et je les achèterai les yeux fermés !
Alors que la Saison 3 VF est sortie cette semaine en coffret DVD, la saison
4 de la série Glee s’est
terminée il y a peu aux Etats-Uniset la bonne nouvelle est que
la série a été renouvelée pour deux nouvelles saisons. C’est heureux de savoir
que les scénaristes ont encore largement du temps devant eux pour développer
l’histoire et les destins des personnages parce que pour la première fois,
cette saison 4 ne s’est pas terminée en fin d’année scolaire, mais à mi-chemin,
juste après les régionales où les New
Directions se sont qualifiés pour les nationales. Et de fait, cette saison
ayant continué de suivre de plus ou moins près les personnages diplomés en fin
de saison 3 en plus du Glee Club partiellement renouvelé, les arcs
scénaristiques ont été démultipliés et même si certains personnages se sont
fait très rares cette saison (je pense surtout à Mercedes partie entamer une carrière de chanteuse à LA), il demeure
que le téléspectateur a pu suivre de front ce qui se passait à McKinley comme à
New York où est partie Rachel étudier
au NYADA et où elle a été rejointe par Kurt
puis Santana. Mais on retrouve
également pas mal les personnages de Finn
et Noah Puckerman, allant et venant
entre McKinley et LA, voire New York, ou Mike
Chang de temps en temps, en visite pour superviser les chorés du Glee Club. Parfois un épisode se partage entre les deux, parfois il
balance plus d’un côté mais quand Ryan
Murphy avait déclaré en fin de saison 3 qu’il ne fallait pas craindre de ne
plus voir les élèves diplômés, il a tenu parole, à part Rory dont je crois bien ne pas me souvenir dans cette saison ;
il a du repartir en Irlande mais ce n'est pas non plus comme si son personnage, son accent incompréhensible ou sa voix me manquait…
La profusion de nouveaux personnages permet aussi
à certains d’être absents de l’antenne pendant une assez longue période, comme Will Schuester à mi-saison, parti
défendre au congrès l’éducation artistique (le temps je pense que Matthew Morrison enregistre son second
album solo qui doit sortir le mois prochain), ou Joe Hart, vu en début de saison puis disparu de l’écran et de la
salle du Glee Club jusqu’au dernier épisode. Quinn Fabray a également été peu présente puisque l’actrice Dianne Agron est en train de se
construire une vraie carrière au cinéma. Mercedes
Jones n’est venue quant à elle que très ponctuellement à McKinley et j’espère
bien que cela signifie qu’Amber Riley
a elle aussi planché sur un album solo ! Enfin, la fin de saison a vu Finn Hudson disparaître du casting (en
reprenant des études pour devenir prof après qu’il ait remplacé Mr. Schue pendant sa disparition pour
Washington) puisque apparemment Cory
Monteith est entré en cure de désintoxication.
Finalement, le
scénario s’est donc centré sur la vie de Rachel et Kurt à New
York mais aussi et surtout sur la nouvelle chorale, avec ses petits nouveaux
intégrés en début de saison. Et d’abord, présentée lors du premier épisode
comme "la nouvelle Rachel", Marley Rose, la fille de la cantinière
obèse de l’école, jouée par la jolie frimousse Melissa Benoist qui, si à la première écoute elle n’a pas la
puissance vocale de Lea Michele, a
un joli brin de voix quand même ma foi. Son personnage se trouve au milieu d’un triangle
amoureux entre deux autres nouveaux membres du Glee Club, Jake et Ryder, les deux
nouveaux beaux gosses du programme, qui sont interprétés respectivement par Jacob Artist et Blake Jenner, ce dernier étant issu de l’émission Glee Project. D’autres candidats de ce
casting télévisé s’étaient précédemment faits remarquer pour les rôles de Joe, Rory ou Unique. En plus
d’avoir le cœur qui bat pour les deux, Marley
Rose se retrouve l’objet de toutes les jalousies de la nouvelle peste de
l’école et cheerleader blonde, Kitty, jouée par Becca Tobin, et si j’avais d’abord cru
à un rôle non chanté, la comédienne a poussé aussi de la voix, même si ses
prestations sont loin d’égaler celles de ses nouveaux compères.
Ryder est vraiment le clone de Finn, grand et beau footballeur adulé
des pom-pom girls, mais j’apprécie plus son timbre de voix que celui de Finn ; ses solos sur Your song d’Elton John ou Everybody hurts
de R.E.M. sont juste magnifiques.
Il supporte également une belle thématique en subissant une fausse relation sur
réseaux sociaux dont le dénouement se produit lors de l’épisode final et laisse
planer un gros doute sur sa présence au Glee
Club pour la saison à suivre.
Jake,
non content d’être le demi-frère de Puckerman
et de convoiter lui aussi le cœur de Marley,
est le nouveau bad boy (au cœur tendre) de l’émission, et c’est un artiste
complet à l’américaine : il joue la comédie, chante et danse comme un pro,
un vrai petit Chris Brown, sans les
tatouages et les coups à sa petite amie ! Enfin, si Sugar Motta et Joe Hart
s’effacent pas mal cette saison, Wade
Adams et son alter-ego travesti Unique
arrivent à McKinley et prennent une bonne place dans les numéros. A noter que la
confusion entre Unique et Mercedes dans l’esprit du personnage de
Brittany est hilarant à chaque fois
qu’elle les confond.
Car bien
évidemment, les anciens membres de la chorale n’ayant pas été diplomés sont
toujours présents et c’est à leur tour leur dernière année à McKinley, mais comme la saison
4 se termine à mi-année, ils y seront encore durant la saison 5 au moins, et si
avec Blaine on joue la carte de l’histoire
d’amour qui supporte (mal) la distance, son personnage reste bien présent
vocalement aussi, Darren Criss étant à mon avis le meilleur interprète masculin du casting. On retrouve aussi Artie, Tina, qui en pince
pour Blaine à un moment, Brittany et Sam, mais la fin de saison laisse augurer que cette dernière va
voir son rôle devenir moins récurrent, avec son départ de McKinley pour la
saison 5. Côté corps professoral, on retrouve Mr. Schue, même s’il disparaît une paire d’épisode à mi-saison, Emma ou Sue mais leur participation est moins en avant globalement, même si
le mariage de Will et Emma occupe une partie de la saison. Il est vrai que les scénaristes ne pouvaient pas continuer l'éternelle guéguerre entre Sue et Will. De
fait, en fin de saison, Sue est
remplacée comme coach des cheerleaders et disparaît du casting fixe, suite à un épisode un peu glauque je trouve, où une fusillade semble éclater à McKinley et où l'on vit la terreur des membres du Glee Club retranchés dans leur salle de cours ; cette épisode n'est pas sans rappeler la tragédie qui a frappé une école américaine l'année dernière et je trouve que c'était déplacé d'intégrer une histoire parallèle aussi vite. De même, après nous jouer la carte de la fin du monde estimée pour fin Décembre, on nous ressert quelques épisodes plus loin via Brittany l'arrivée présumée d'une météorite qui va rayer la ville de la carte. La météore écrasée en Russie a du en être là aussi l'inspiration, et c'est bien d'intégrer le contexte actuel dans le scénario, mais là, c'est un peu trop redondant... Je sais bien qu'il y a toute une équipe à plancher sur des épisodes différents mais ça manque de supervision dans ce cas pour éviter de telles récidives ! Où était Ryan Murphy ?
Sinon, pour
corser l’intrigue à New York, un prof de danse peau de vache campée par Kate Hudson prend Rachel en grippe, Whoopi
Goldberg revient en début de saison et Rachel
et Kurt se font de nouvelles
connaissances à la NYADA, enfin, surtout le sexy Brody
(Dean Geyer, australien découvert à
la Nouvelle star locale en 2006) qui devient le nouveau boyfriend de Rachel et s’installe avec eux dans leur
loft jusqu’à ce que Santana débarque
et mette à jour son masque de gars trop gentil pour être honnête. Ça
n’empêchera pas Rachel de tenter sa
chance à une audition sur Broadway pour reprendre le rôle titre de Funny Girl. L’héroïne de Sex & The City, Sarah Jessica Parker vient également sur quelques épisodes pousser
la chansonnette en tant que patronne de Kurt
au magasine Vogue. Sinon, peu
d’autres guests cette saison : le retour d’Idina Menzel dans le rôle de Shelby,
la mère de Rachel, pour un épisode, et l’apparition de l’ex-candidate
d’American Idol saison 11, Jessica
Sanchez, dans deux épisodes de fin de saison pour le rôle d’une chanteuse
de chorale concurrente.
Musicalement
parlant, la saison ne verra qu’un album CD édité, et son titre Saison 4 - Volume 1 laissait entendre qu'il n'était pas le seul prévu mais que ses ventes
physiques ont du saborder la sortie d’une autre compilation puisque, après tout,
les chansons sont globalement plus achetées en téléchargement la semaine de
diffusion de l’épisode où elles apparaissent que sur support physique.
Quatre EPs spéciaux constituent les
moments marquants façon Tribute de cette saison 4 : d’abord
dès l’épisode 2, le retour des chansons de Britney
Spears, puis en fin de saison un épisode complet chantant les tubes de Stevie Wonder, ainsi qu’une thématique Grease
développée comme spectacle du Glee club
et formant son propre mini-album, sans oublier le maintenant traditionnel album
de noël, le troisième, lui aussi pressé en CD.
Globalement,
j’ai eu l’impression de moins aimer les chansons de cette saison ; je
pense que c’est parce que j’en connaissais moins, bien que le partage entre
tubes du moment, chansons de comédies musicales de Broadway et tubes américains
oldschool soit toujours respecté, mais la transition au micro vers de nouveaux
acteurs/chanteurs a peut-être pris aussi un peu de temps à me conquérir… ?
Il demeure de magnifiques reprises, et aussi deux inédits, Outcast et All or nothing
qui fermait la saison, composés par Adam Anders, Peer Astrom et Shelly Peiken. Si les tubes
du moment Gangnam style de PSY, Call me maybe de Carly Rae Jepsen, Hall of fame de The Script & Will.I.Am, Girl on fire d'Alicia Keys,
Live while we’re young des One Direction, Locked out of heaven de Bruno Mars ou Give your heart a break de Demi Lovato figurent
à la bande son de cette saison 4, mes vrais coups de cœurs sont Let me love you
(until you learn to love yourself) de Ne-Yo
par Jake, Next to me d’Emeli Sandé
par Rachel et Shelby ou encore le collectif des New Directions sur le Anything
could happen d’Ellie Goulding et
l’exhubérant Let’s have a kiki des Scissor Sisters par Rachel, Kurt et Sarah Jessica Parker.
Au niveau des remakes de golden oldies,
j’ai adoré Against all odds de Phil Collins ou Everybody wants to rule the worlddes Tears For Fears par Blaine, Cold-hearted de Paula
Abdul par Santana, ou Torn de Natalie Imbruglia par ma chouchoute Rachel, de même que Oops !
I did it again de Britney Spears
et Creep de Radiohead en duo avec Brody.
Hung up de Madonna par Tina, My prerogative de Bobby Brown par Jake et Wannabe des Spice Girls en collectif des filles des New Directions furent
également de bons moments. Pas de baisse de qualité donc, mais sans doute des
choix qui me parlent moins, et toujours pas un seul titre de Stock, Aitken
& Waterman repris… ! Incroyable :)
A noter enfin que les best-sellers des
téléchargements Glee depuis sa
création se virent proposés dans une nouvelle version, acoustique pour Teenage dream par Blaine, et en solo par Rachel
pour l’hymne Don’t stop believin’.
Il ne reste plus qu'à attendre la rentrée prochaine pour voir la saison 5 commencer en VO ou, en attendant, replonger avec délice dans la saison 3, VF cette fois, grace aux DVDs puisque W9 ayant modifié la case de diffusion cette saison après seulement quelques semaines, j'ai zappé sa retransmission télé !
Amazing how Sarah Jessica Parker sounds and looks great on the Glee makeover of the latest Scissor Sisters' hitsingle Let's have a kiki, all mashed up with with some Broadway tune sung by our usual Rachel character in the 4th season aired in the US...
La semaine dernière démarrait la saison 4 de la série Glee avec un premier épisode intitulé "The New Rachel", et un second épisode dédié aux chansons de Britney Spears, "Britney 2.0" enchaînait cette semaine, cherchant sans doute à bénéficier de l'attrait de la star qui vient de démarrer au casting des juges de la seconde saison made in US du X Factor. Alors que la fin de la saison 3 a vu une partie du groupe de la chorale de McKinley obtenir son diplôme et se retrouve donc cette année hors de l'école et de la chorale, beaucoup de spéculations ont été faites sur l'avenir dans la série de ces personnages principaux. Si Ryan Murphy a déclaré qu'aucun personnage n'allait disparaître, il faut bien supposer que des élèves diplômés ne vont plus apparaître autant à partir de cette saison et les deux premiers épisodes diffusés en sont bien un indicateur... Alors que se passe-t-il dans Glee saison 4 ?
D'abord, rassurez-vous, le personnage de Rachel Berry reste au coeur de l'intrigue puisqu'on la retrouve à New York, où elle intègre la prestigieuse école des arts NYADA, et doit y faire face à une prof de danse amère qui la prend en grippe et lui mène la vie dure, interprétée par l'actrice Kate Hudson. Elle rencontre dans la salle de bains commune du dortoir en pleine nuit un bel étudiant dénudé chantant sous la douche (comme Finn le faisait quand il fut découvert par son professeur en première saison), et ce bel éphèbe va devenir son mentor, ami et soutient, tout en lui déclarant sa flamme, ce qui laisse présager d'un nouvel arc amoureux de l'intrigue : Rachel va-telle réussir à oublier Finn, lequel est parti s'engager dans l'armée pour lui laisser le champ libre pour sa carrière ? Notez qu'on ne l'a pas encore revu dans cette quatrième saison... Ce nouveau venu aux yeux clairs et abdos d'acier, Brody, est interprété par l'artiste né sud-africain Dean Geyer, qui s'est fait connaître en concourant dans la nouvelle star australienne en 2006. Il y a fini 3ème et a publié un album pop/rock, Rush, en 2007, avant de jouer dans le soap télé Neighbours, celui-là même qui a révélé Kylie Minogue ou Jason Donovan dans les années 80.
Dans les scènes interprétées à New York, on retrouve également Whoopi Goldberg qui reprend son rôle de sélectionneuse au NYADA, mais aussi le personnage de Kurt Hummel qui, bien qu'il ait échoué aux sélections, décide, épaulé par son père, de monter rejoindre sa copine Rachel pour tenter de percer et de retenter sa chance aux sélections du deuxième trimestre. Ainsi, après avoir aidé M. Schuester à trouver de nouveaux candidats pour le Glee club, il arrive dès le second épisode à New York en co-locataire d'un loft miteux avec Rachel. Sarah-Jessica Parker, l'inoubiable héroïne de Sex and the City, devrait compléter ce casting New-Yorkais également dès la semaine prochaine, pour devenir le mentor es mode de Kurt au sein du magazine Vogue.
En Ohio, on retrouve donc sur les bancs du Glee Club les élèves restants, à savoir ceux du début, Artie, Brittany, Tina, mais aussi Blaine Anderson et Sam Evans ainsi que Sugar Motta et Joe Hart. Mercedes. Noah "Puckerman", Quinn ou Santana, comme Mike Chang, Finn, Kurt et Rachel, ont quitté l'école, et si l'acteur Mark Salling apparaît dans le second épisode pour accompagnée l'arrivée de son demi-frère au Glee Club, on comprend bien qu'il est installé à L.A. maintenant. Santana ne fait qu'une brève apparition dans un video chat avec Brittany et on ne voit pas les autres, pas plus que Rory l'irlandais. Comme pour remplacer Mercedes dans le rôle de la diva black en surpoids, la chorale accueille Wade Adams, issu comme Joe ou Rory de la première version du Glee Project, et que l'on avait découvert l'année dernière dans une chorale concurrente. Très vite apparaît-il grimmé en personnage transexuel "Unique" et c'est assez rare à la télévision pour le noter... Les auditions du premier épisode laissent présager deux nouvelles recrues, Marley Rose, interprétée par Melissa Benoist, qui devient "la nouvelle Rachel" (bien qu'elle n'en ait pas la voix si vous voulez mon avis) et semble proche du personnage de Sam, pauvre et fille de la cantinière obèse de l'école, ainsi que Jake Puckerman, interprété par la gueule d'amour Jacob Artist, demi-frère de Noah qui comble le vide du rebelle au grand coeur. A noter l'arrivée prochaine aussi du lauréat du casting télévisé saison 2 du Glee Project, Blake Jenner, avec un look qui devrait le câler sur la voie de Finn. Vocalement, ces nouvelles recrues me semblent plus light que les acteurs d'origine tels Lea Michele, Darren Criss ou Amber Riley mais ils ne déméritent cependant pas lors des numéros de ces deux premiers épisodes.
Musicalement justement, le premier épisode voit le tube de l'été de Carly Rae Jepsen, Call me maybe, être repris par les quatre candidats potentiels à la succession de Rachel au sein du Glee Club, soit Brittany, Blaine, Tina & Wade "Unique". Avec la reprise en solo d'Adele, Chasing pavements, qui clôture l'épisode, c'est en fait Marley Rose qui remporte la place au milieu des limelights. Le nouveau "jeune" Puckerman interprète Never say never de The Fray et Blaine It's time, d'un groupe pop/rock US inconnu dans nos contrées, Imagine Dragons, et ces deux titres moins connus m'ont laisser de marbre. Heureusement, Rachel et Marley reprennent un beau New York state of mind de Billy Joel mixé en duo et la bonne surprise du premier épisode est le mash-up interprété par Kate Hudson, et superbement chorégraphié, sur Americano de Lady Gaga et Dance again de J.Lo.
Le second épisode, comme son nom l'indique est consacré à des chansons de Britney Spears, mais deux d'entre-elles sont néanmoins couplées en mash-up, You drive me crazy avec Crazy d'Aerosmith (avec Marley Rose et Jake Puckerman en duo) et Boys avec le Boyfriend de Justin Bieber (avec Blaine et Artie aux voix). Sinon, Brittany reprend Hold it against me, avec une belle choré des pom-pom girls (avec leur nouvelle cheftaine Kitty, interprétée par Becca Tobin, même si l'on ignore si son rôle prendra le micro ou pas), ainsi que Gimme more, façon lip-sync mal chanté comme Britney l'avait fait au pire moment de sa carrière. En fait, ce nouvel épisode s'appuie sur les bas de la carrière de la star pour en faire un parallèle avec la manière dont Brittany, exclue des Cheerios et délaissée par Santana, se laisse couler et toucher le fond aux yeux de tous, pour mieux revenir en forme et au top, comme Britney l'a fait avec le X Factor déclare-t-elle même à Sam en confidence. Est-ce réellement un hommage à la star ?
Toujours est-il que les fans, eux, se sont déclarés déçu de ce second épisode dédié à leur Britney... Wade, Tina et Marley Rose se partagent un Womanizer vantant le sex-appeal du nouveau Jacob Artist, la guitare en bandoulière, et il est en effet indéniable que son recrutement, avec celui de Dean Geyer, est destiné à faire fondre le coeur des jeunes télépsectatrices ! En solo, Marley Rose encore reprend la ballade Everytime et c'est un beau moment mélancolique qui clôture l'épisode, mais le morceau de bravoure c'est bel et bien la seule et unique Lea Michele qui se l'accapare, son personnage Rachel interprétant une belle chorégraphie devant son prof de danse sur un très bon Oops! ...I did it again. C'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes et il est heureux que les créateurs ne négligent pas leurs anciennes stars pour nous offrir le meilleur. J'allais oublier, Tina, Joe & Sam reprennent en accoustique le 3 vantant les joies du trio et extrait du dernier Best of de la miss, et c'est une intéressante façon de redécouvrir les paroles, finalement osées puisqu'à double sens, de Britney Spears... Cette saison semble en tout cas augurer d'un renouveau. Reste à savoir si les audiences US sauront lui garantir un renouvellement ou pas.
Alors que l'épisode final de la première saison de la série SMASH sera dévoilée lundi prochain 14 Mai aux Etats Unis et qu'une diffusion française n'est pas encore une actualité, bien que TF1 ait apparemment acquis les droits, je me dis qu'il est temps de dire tout le bien que je pense de cette nouvelle série co-produite par Steven Spielberg, et que beaucoup ont comparé à la série musicale pour ados et à succès GLEE.
L'idée de cette série ne date apparemment pas d'hier, mais son développement a pu se faire une fois que l'un de ses concepteurs soit passé de la chaîne cablée Showtime au géant NBC, et que les moyens s'en sont donc trouvés élargis, de même que les soutiens financiers vu le succès phénoménal aux States qu'avait alors la série musicale GLEE. L'idée de base de SMASH est de suivre l'histoire du montage d'une comédie musicale à Broadway sur la vie de Marilyn Monroe. Le concept de Steven Spielberg était même de monter vraiment ce show sur Broadway après la série, et je pense que les chansons et la mise en scène de ce show sont en effet prêts à être mis sur les planches un jour, à la vue de ce qui est montré dans la série.
C'est le réputé couple d'auteur/compositeur Marc Shaiman & Scott Wittman (Hairspray, par exemple, c'était eux) qui a été choisi pour écrire la comédie musicale sur Marilyn et qui se décline en chansons et scènes dansées tout au long de la série. Et si SMASH se trouve souvent comparé à GLEE et se dit d'en être une version "pour adultes", l'une des différences notables est justement que SMASH s'appuie avant tout sur une musicale originale écrite pour l'occasion, là où dans GLEE, les comédiens interprètent principalement des reprises de titres connus (tubes du moment, chansons de toujours et titres issus de comédies musicales), même si une poignée de chansons spéciales ont été écrites malgré tout pour le show.
Là où le concept s'inspire largement du succès de la série de la FOX, c'est que certains titres dévoilés dans chaque épisode sont mis à disposition du public sur iTunes pour être téléchargés légalement, et qu'un premier album, The music of SMASH, vient d'être publié. Et pour attirer les achats du public plus encore, les interprètes de SMASH reprennent également des chansons connues dans chaque épisode, pour plaire au plus grand nombre, plus en tout cas qu'avec les chansons originales écrites pour le show et qui sonnent vraiment parfois un peu trop "made in Broadway", soit quelques peu vieux jeu ou rétro, mais ce qui est normal vu que l'action se passe au temps de Marilyn...
Une fois débarrassé de cette ombre d'inspiration GLEE, que reste-t-il de SMASH ?
D'abord une histoire pleine de rebondissements ; monter un nouveau show sur Broadway, en trouvant les chanteurs, les danseurs, un metteur en scène, chorégraphe, financements et le public n'étant visiblement pas une mince affaire. D'autant que les scénaristes ont corsé le tout par des querelles de producteurs, rivalités et jalousie entre prétendantes au rôle titre de Marilyn, ainsi que des intrigues amoureuses autour des personnages principaux, comme dans toute bonne série télé.
Et j'en arrive au casting, qui a su faire porter cette nouvelle série par des comédiens de talent.
D'abord, il y a la star de cinéma Anjelica Huston, qui interprète Eileen Rand, la productrice de la comédie musicale Marilyn (retitrée plus tard Bombshell), récemment divorcée et confrontée aux difficultées nouvelles pour elles de soutenir un projet auquel elle croit sans le soutien financier de son ex-mari et des autres requins du milieu. Elle bénéficiera plus tard dans la saison d'une développement amoureux avec un tenancier de bar, sexy quadra chevelu, grace à qui elle retrouve la passion due son métier et les bonheurs simples de la vie. Si son rôle n'est pas musical au départ, Anjelica aura droit quand même à sa chanson, dans l'avant-dernier épisode de la première saison (qui en compte 15), où elle interprète September song, d'une comédie musicale, accompagnée d'un pianiste dans un bar.
Autre star de la série, Debra Missing, que la France connaît surtout pour son rôle titre dans la série Will & Grace, et qui interprète la parolière du duo d'auteur/compositeur qui décide de s'inspirer de Marilyn Monroe pour monter un nouveau projet de comédie musicale. Son rôle de Julia Houstonest celui d'une mère de famille qui tente d'allier sa vie professionnelle prenante et son rôle de mère et d'épouse, en plein milieu d'une procédure d'adoption également. Mais l'on découvre au fil de la saison qu'elle cache dans son placard secret une liaison passionnée avec un chanteur de Broadway, Michael Swift, avec qui elle a travaillé par le passé, et qui se trouve engagé pour interpréter Joe DiMaggio dans Marilyn. Son interprète, Will Chase, est un comédien habitué de Broadway justement, mais c'est évidement plus en duo avec celle qui interprète Marilyn qu'il duette en chanson dans SMASH, même s'il a de beaux moments solos aussi, dont je retiendrais surtout sa version power-rock du Grenade de Bruno Mars. Bien sûr, le retour dans sa vie de son ex-amant rendra difficile le travail de la parolière et sa vie de couple en sera menacée. Ce sera l'occasion pour la série d'aborder aussi les relations mère/fils, à l'occasion d'une incartade "fumette" de son fils à l'écran, ou lors de sa fugue.
Son partenaire d'écriture, le compositeur gay Tom Levitt, est interprété par Christian Borle, un autre acteur qui a brûlé les planches de Broadway aussi. Si on le voit souvent au piano pour jouer "ses" compositions, il a droit à un splendide numéro lors des répétitions, où il remplace au pied levé le chanteur jouant le manager de Marilyn, pour un superbe numéro chorégraphié et comique sur Don't say yes until I finish talking, écrit par Shaiman/Wittman. Lui aussi a droit à ses amourettes dans le scénario, qui lui fait même la part belle, puisque, outre sa relation chaste avec sa partenaire d'écriture de toujours, on le voit tenter l'aventure avec un séduisant avocat républicain, puis tomber sous le charmeur d'un des danseurs blacks du show. Là aussi, on peut voir une similitude d'exposition de personnages gays avec GLEE, mais évidemment, les relations sont plus adultes, et du coup, plus osées aussi ; en effet, on voit Tom et son avocat nus sous les draps, même si ce n'est qu'après l'action... et Tom bisouille ses amants à tout va sur les lèvres, ce qui, il faut bien l'avouer, est encore rare sur nos écrans cathodiques "très hétéros".
Un autre élément de l'histoire le concernant est son antipathie pour le réalisateur choisi par la productrice pour mettre en scène et chorégraphier le show, Derek Wills, interprété par le sexy Jack Davenport. Rustre, cynique, tyrannique mais aussi et avant tout sexy, ce personnage est un rôle pivot de l'histoire, puisqu'en plus de jouer les méchants avec le couple d'auteur/compositeur ou les chanteuses/danseuses, il joue à merveille le prêt à tout pour arriver à ses fins, coucher avec la fille du casting en tête, si bien que ses relations avec les chanteuses choisies tour à tour pour jouer Marilyn sont au coeur des intrigues amoureuses et de la jalousie qui naît entre les personnages. Bien que je ne me rappelle pas de lui, Jack Davenportest un acteur anglais connu ayant joué, entre autres, dans la série à succès Pirates des caraïbes ou dans la série TV FlashForward. De ce fait, casté comme acteur avant tout comme l'a été Debra Missing, il n'a pas eu droit (pour le moment) à se transformer en chanteur le temps d'une chanson, et je le regrette, même si peut-être cela vaut mieux pour nos oreilles ?
Et cela m'amène au rôle de Marilyn, que dès le premier épisode deux comédiennes se disputent, et c'est bien là tout l'objet de l'histoire de SMASH : la difficulté des castings, la guerre sans pitié que l'on peut se mener dans ce métier pour avoir un rôle, et malgré tout l'amitié qui peut se créer entre comédiens/danseurs... La première chanteuse en lice est Megan Hilty, une belle blonde aux formes généreuses qui semblait idéale pour le rôle et dont la carrière oscille entre comédies musicales comme Wickedou 9 to 5et rôles dans des séries "normales" américaines. Elle interprète le rôle de Ivy Linn, une chanteuse/danseuse de seconde zone de Broadway et amie de Tom Levitt, prête à tout pour réussir, même séduire le metteur en scène ou jouer de son petit pouvoir pour éliminer sa rivale. Rien à dire cependant sur la comédienne choisie ; elle est parfaite en sosie de Marilyn et elle a un coffre qui prouve s'il en était besoin que c'est une vraie chanteuse : elle interprète pas mal des chansons de la comédie musicale ainsi que des titres plus grand-public destinés à iTunes, tels Who are you de Jessie J ou Breakaway de Kelly Clarkson. C'est cependant avec son superbe et déchirant I'm goin' down (dont je connaissais la version de Mary J.Blige) qu'elle déchire tout ! C'est aussi à travers son personnage que la série va montrer les difficultés de ce métier et ses risques (drogues, alcool). On la découvre au milieu de la saison fille fragilisée d'une star de Broadway et ce sera l'occasion d'introduire en guest-star la "vraie" star de Broadway Bernadette Peters le temps d'une chanson et d'un drame mère/fille prenant.
Autre guest-star venue temps de quelques épisodes jouer Marilyn dans la série, c'est Uma Thurman, qui interprète une actrice star castée pour remplacer Ivy Linnet attirer des financeurs pour réussir à monter le show, et qui, dans le rôle de cette Rebecca Duvall, se révèle parfaite en star capricieuse et égocentrique qui fout la merde dans le show, doit prendre des cours de chants pour être capable d'aligner une note juste, fait ré-écrire le show pour qu'il y ait moins de chansons justement et plus de théatre, cherche à saboter les couples établis en s'attirant les flashs des photographes et les soins du metteur en scène. Si elle chante peu dans SMASH, Uma n'en est pas moins une Marilyn prenante et déchirante qui marque la série jusqu'à son départ qui laisse la fin de saison en pleines expectatives et relance la course entre Ivy et Karen pour le rôle titre.
Car la vraie chanteuse star de la série, c'est Katharine McPhee, jeune chanteuse révélée en 2006 par le télé-crochet American Idol (Nouvelle Star locale) et qui a publié trois albums depuis, sans toutefois atteindre le même succès que Kelly Clarkson, première gagnante du show quatre ans plus tôt. Son rôle dans SMASH est, je l'espère pour cette talentueuse chanteuse et comédienne, le gros tournant qui pourrait la faire révéler au grand public puisque son personnage de Karen Cartwright, jeune serveuse débarquée de l'Iowa et rêvant de devenir chanteuse, semble faire résonner le passé de son interprète dans le rôle et y apporte de la profondeur. Katharine McPheeest parfaite dans son jeu de jeune et pure aspirante comédienne (qui refuse de coucher avec le réalisateur par exemple, ou souffre du rejet des autres plus expérimentés à l'atelier de danse), mais est surtout sublimissime en tant que chanteuse. Auditionnée pour le rôle titre, son personnage est longtemps mis en balance avec celui d'Ivy, pour finalement perdre par son manque d'expérience mais est gardée en second couteau, qui devient doublure lorsque Rebecca Duvallvient accaparer les projecteurs et que Ivy pette un cable. C'est aussi en tant que doublure à l'essai que son personnage donne à Katharine un pur tube original à interpréter et qui est le seul à ne pas être écrit par le duo responsable du livret comme habituellement. La chanson s'appelle Touch me et a été écrite par le chanteur/producteur star américain Ryan Tedder, qui apparaît en guest-star dans l'épisode en question ("The coup"), comme une alternative à le direction que le show pourrait prendre, au grand dam de Tom & Julia. Ce Touch me, pop/dance tubesque dans les sons du moment, est en tout cas le titre promo utilisé pour lancer la sortie du CD The music of SAMSH (dont il fait l'ouverture en plage #1) dans les bacs, bénéficie de remixes pour les clubs et pourrait être la pierre fondatrice du prochain album solo de la belle. C'est mon souhait en tout cas !
Les autres moments de grace de Katharine McPheeau micro sont, par ordre d'apparition au cours de la saison, sa reprise de Christina Aguilera Beautiful lors des auditions, celle de Florence + The MachineShake it outlors d'une bar mitzvah où elle chante, Run, la célèbre chanson du groupe Snow Patrol, ou encore Stand, chantée en duo gospel dans une église avec Leslie Odom, qui interprète Sam Strickland, le danseur black avec qui sort Tom Levitt. A son répertoire aussi, Call me de Blondie, It's a man's man's man's world de James Brown, Cheers (drink to that) de Rihanna en duo avec Megan Hilty, et moultes chansons originales partagées écrites pour SMASHpar Marc Shaiman & Scott Wittman.
Son personnage, enfin, bénéficie également de son histoire d'amour, avec un anglais d'origine indienne travaillant à la mairie de New York, Dev Sundaram, interprété par l'acteur Raza Jaffrey, et ce dernier a droit à son moment musical d'exception, quand il chante A thousand and one night, en duo avec Katharine McPhee, et dans un tableau inspiré de Bollywood où tous les comédiens apparaissent à la mode indienne, et ont du bien s'amuser lors du tournage.
Pour rester sur la musique écrite par Shaiman/Wittman, comme je l'ai déjà écrit, certains titres sonnent par trop Broadway-esque, mais d'autres sont de pures merveilles, et ces temps forts apparaissent pour la plupart sur le CD, à savoir les deux duos Marilyn/DiMaggio, soit interprétés par Megan Hilty et Will Chase, History is made at night et Mr. & Mrs. Smith, ainsi que le titre phare Let me be your star censé ouvrir le show et proposé dans sa version duo Ivy/Karen sur l'album. Let's be bad est bien aussi, mais une fois que Megan la chante seule, après les choeurs de l'intro, et cette chanson me fait penser à Christina Aguilera période Back to basics, et cette dernière serait d'ailleurs parfaite à Broadway s'il fallait y monter le show avec un nom de star en tête d'affiche... Le reste des chansons s'insèrent parfaitement dans la musicologie de Broadway, que ce soit The 20th century fox mambo, The national pastime, Smash!, Second hand white baby grand, On Lexington & 52nd street, I never met a wolf who didn't love to howl ou Never give all my heart. Seule la première trouve néanmoins sa place sur le CD, pour ne pas en faire un album de comédie musicale. On y retrouve enfin la reprise de Michael BubléHaven't met you yet, interprétée par Nick Jonas, des Jonas Brothers, qui fait une apparition dans le début de la saison comme un acteur enfant star.
Au final, une série d'aujourd'hui, pétillante et rétro à la fois, qui me rappelle la série Fame, par ses aspects répétitions, numéros de danse/chant, plus que GLEE, mais qui est avant tout une bonne série sur le milieu de la musique américaine de New York, thème jusqu'alors non utilisé par les séries américaines, et ça fait du bien de voir un peu de nouveauté ; ça change de l'habituelle série sur les flics ou à l'hôpital... Il me tarde donc de la voir débarquer en version française sur TF1 ; vivement !
Matt Bomer fait son apparition dans la saison 3 de Glee comme le grand frère de Blaine, et il reprend avec ce dernier le tube de Gotye Somebody that I used to know
Grant Gustin (qui joue Sebastian Smythe) a pris des cours de chant ou a été auto-tuné en studio pour son lead sur Glad you came, le tube du boysband british The Wanted, qui a le privilège d'être repris, façon Warblers, dans l'épisode de finale de mi-saison aux states de la 3ème saison de GLEE ! ...je préfère quand même l'original et aimais mieux quand c'était Darren Criss le chanteur principal de la Dalton Academy mais bon, ça donne envie quand même de voir l'épisode avec le concours des chorales aux régionales...
d'autant que sur cet autre extrait de l'épisode de Glee à venir mardi prochain aux States, ce sont cette fois les filles des Troubletones qui reprennent le dernier tube en date de Kelly Clarkson, What doesn't kill you (stronger)...et Brittany en chante même un petit bout !!
Mardi prochain sera diffusée aux States l'épisode de la saison 3 de Glee où Ricky Martin vient en guest jouer le prof d'espagnol rival de Mr. Schuester et la première video a filtré : il s'agit de sa reprise en spanglish du tube des LMFAO Sexy and I know it :
Le prochain épisode de la saison 3 de Glee, Michael, est, comme pour Madonna en saison 1 et Britney Spears dans la seconde, consacré aux chansons de Michael Jackson. Au programme, 10 titres couvrant sa carrière, des Jackson Five à ses titres solo : Never can say goodbye, I want you back, Ben, Wanna be startin' somethin', Bad, Human nature, I just can't stop loving you, Scream, Black or white et Smooth criminal, interprété par Santana et Sebastian Smythe, le nouveau Warblers,qui n'avait pas encore poussé la chansonnette jusque là et ...vu sa prestation, ça ne manquait pas à nos oreilles... ! Le plus intéressant dans cette version finalement, est la présence du duo de violoncellistes 2Cellos, Luka Šulić et Stjepan Hauser, qui se sont faits connaître sur le net via leur reprise en video de ce titre. La version de Glee est finalement construite sur leur version à eux, jugez-vous mêmes en comparant les deux clips :
Alors que la première partie de la troisième saison de Glee s'est terminée ce mardi en Amérique avec l'épisode 9 spécial Noël (reprise le 17 Janvier 2012 pour la suite), il est temps pour moi de faire un petit résumé de la situation pour les fans français qui n'ont pas vu tous les épisodes en streaming OP sur internet.
La saison 3 démarre sur les chapeaux de roues et passe très vite sur les événements qui ont, durant la coupure d'antenne estivale, un peu changé l'intrigue. Le changement majeur est le départ (en dehors de l'état, donc de l'école, donc de la chorale) du personnage de Sam Evans, alors qu'il entamait une histoire d'amour avec Mercedes, et que sa blondeur Bieber-esque avait attiré les jeunes filles en fleur devant leurs écrans la saison précédente. Son timbre de voix soul/folk était particulièrement attachant et c'est manifestement une disparition qui a affolé les audiences puisqu'à partir de l'épisode 8, il a ré-intégré le casting. Autre changement majeur, le personnage de Quinn s'est teinté de beaucoup de noirceur, ainsi que de mèches roses, pour une descente aux enfers puis renaissance vengeresse qui occupe le devant de l'intrigue, alliée avec Puck pour tenter de récupérer leur bébé des mains de Shelby, la chanteuse/comédienne Idina Menzel revenant intégrer l'équipe à plein temps pour lancer un deuxième Glee club concurrent des New Directions. C'est plus ses relations avec Puck (qui en tombe amoureux, Quinn qui veut lui faire perdre ses droits parentaux pour récupérer sa fille, et en cheftaine donc des Troubletones que son rôle est exploité, plutôt que vis à vis de sa fille naturelle Rachel Berry. Les Troubletones qu'elle coache naissent avant tout de l'émancipation de Mercedes Jones du Glee Club où elle ne se sent pas mise en lumière, puis de l'association avec Santana et Brittany, elles aussi partantes des New Directions, qui malgré tout bénéficient de l'arrivée de Blaine en voix lead masculine, ce qui n'est pas sans provoquer jalousie de la part de Finn. Autre recrue, le jeune Damian J.McGinty sorti vainqueur début 2011 de l'émission de télé The Glee Project et qui intègre le casting pour interpéter un irlandais Rory Flanagan que Brittany, toujours aussi candide, prend pour un elfe invisible aux yeux des autres. Une autre candidate de ce show a droit à sa part du gâteau, Lindsay Pearce, jouant le rôle de la leader d'une chorale concurrente dans le premier épisode. On la retrouve dans l'épisode 8 aux sélections communales chantant Buenos Aires tiré d'Evita. Un autre nouveau personnage fait son apparition, Sebastian, au sein des Warblers, interprété par le comédien Grant Gustin, et sensé semer le trouble dans le couple Kurt/Blaine puisque voulant voler ce dernier à Kurt pour le faire revenir à la Dalton Academy. Dommage qu'on ne l'entende pas vraiment pousser de la chansonnette ; il ne risque pas de concurrencer Kurt sur ce plan là, et côté physique, il n'est pas non plus l'Apollon qui aurait pu magnétiser Blaine. Dommage que les producteurs de la série n'aient pas plutôt engagé le chanteur comédien Chris Salvatore, des derniers Eating Out, et qui, non content de mener une carrière de chanteur pop/electro underground sur internet, avait le physique pour devenir le bourreau du petit coeur gay de Blaine. Je sens que ce trio va prendre plus de poids dans l'intrigue de la suite de la saison 3... Dans la même thématique très rose, la fin de première partie de la saison se centre sur Santana et son homosexualité refoulée envers sa copine cheerios Brittany, qui concourt pour être élue déléguée face à Kurt et Rachel, en même temps que le père de Kurt bat campagne contre le coach Sylvester pour le sénat. C'est dans ce climat de coups bas de campagne à l'américaine que Santana va se voir outée, par la faute de Finn au départ, et va devoir assumer au grand jour son attirance pour les filles. Cela nous donnera l'occasion d'avoir un bon moment musical le temps d'un énergique I kissed a girl de Katy Perry. Et il faut avouer que côté chansonnettes, ce début de saison 3 m'a moins plu que les précédentes : trop de titres americano-américains moins connus en Europe peut-être, ou trop de titres extraits de comédies musicales (la part belle est faite à West Side Story que la troupe du Glee Club répète) ? A retenir également pour vos achats sur iTunes, l'autre tube de Katy Perry interprété cette fois par Blaine avec les New Directions, Last friday night, ou encore Fix you, la reprise de Coldplay par Will (aka Matthew Morrison) moins présent au micro dans cette saison je trouve, Spotlight de Jennifer Hudson magnifiquement rejoué par Mercedes, le beau Out here on my own de Fame par Mercedes & Rachel, tous trois issus de l'épisode 3 plutôt réussi, ou bien Uptown girl par les Warblers, le medley Rumour has it / Someone like you de Adele par les filles des Troubletones, et enfin le Fuckin' perfect de P!nk par Kurt & Blaine. Pour le spécial Noël, j'ai aimé leur reprise chollégiale du Do they know it's christmas ? du Band Aid à la soupe populaire, tandis qu'aux sélections, de leurs titres Jackson-iens, j'ai surtout apprécié leur version de mon favori Man in the mirror, mais on nous annonce pour le début de la reprise de saison en 2012 un épisode spécial Michael Jackson comme on a déjà eu un épisode spécial Madonna ou Britney Spears. La première compilation, le volume 7 (déjà!) est sorti à temps pour Christmas, en même temps qu'un volume 2 de chansons de Noël. Qu'en est-il des invités prestigieux annoncés ? Pas trace encore de la tante lesbienne de Kurt annoncée être Anne Hathaway, ni Ricky Martin, Gloria Estefan et consors. A part Idina Menzel devenue caractère récurrent, pas grande star intégrée au casting...
Sinon, une bonne thématique conflit père/fils entre Mike Chang et son médecin de père, ou le flirt de la coach Beiste, improbable midinette vierge de 40 balais au physique de camionneuse au programme, avec guéguerre à venir avec coach Sylvester pour l'homme de son coeur ; ça promet !
En conclusion, un début de saison un peu mou du genou quand même, avec des audiences américaines à l'unisson puisque en pleine dépression, et j'espère que le renouvellement des auteurs & scénaristes qui doit en être la cause ne va pas causer la perte de cette si bonne série renouvellée pour l'heure déjà pour une saison 4... A suivre donc en 2012 en streaming et VO, mais avec la saison 2 VF qui devrait également sortir en DVD après diffusion sur ...M6, W9 ?