C'est avant hier que la série Glee a diffusé aux Etats-Unis son 121ème et dernier épisode, le treizième de sa sixième saison, écourtée et dont la diffusion n'a commencé que début 2015 là-bas.
Outre le manque que va laisser la fin de cette série mythique qui a su rassembler les téléspectateurs et fans par delà les frontières et les langages autour de thématiques sociales peu souvent déclinées dans les séries grand-public américaines et de morceaux chantés dans la pure tradition des comédies musicales, cette ultime saison a tant bien que mal cherché à solder les comptes des nombreux personnages qui ont traversé les épisodes de cette série mythique sans laisser les fans sur leurs faims comme tant d'autres séries avortées avant terme avant elle.
Le pari n'était pas gagné et j'avoue que les premiers épisodes, où l'on voit les protagonistes principaux comme Rachel, Kurt et Blaine revenir panser leurs plaies New-Yorkaises dans leur bonne vieille école de McKinley (ou Dalton Academy pour ce dernier) et y devenir animateurs du Glee Club, sentaient un peu le réchauffé, comme un retour en arrière, un retour aux sources du succès de la série diront certains, mais même s'il a été accompagné du retour également des cadors du casting comme Mercedes Jones ou Brittany et Santana également, il n'a plus été question, et quelle invraisemblance, des membres des deux saisons passées, Jake, Ryder et Marley Rose, bien que Wade 'Unique' et Kitty, eux, ont mis quelques épisodes à ré-apparaître. Au moins deux d'entre-eux sont cependant revenus, comme tous les membres des New Directions passés devant la caméra durant les six saisons, pour l'ultime titre qui clôtura la série cette semaine.
Au final et même si le dernier épisode montre l'avenir en 2020 des personnages principaux Rachel, Kurt, Blaine, Will, Sue, Tina, Mercedes & Artie comme l'avant-dernier les montraient en flashback 2009 lorsque le Glee Club fut fondé, et ce fut l'occasion de les revoir interpréter le premier hymne Don't stop believin' avec les images d'origine avec Finn, et par là de rendre un dernier hommage à l'acteur disparu, cette ultime saison ne se contente pourtant pas de finir l'histoire, mais rajoute de nouveaux personnages, six petits nouveaux à intégrer le Glee Club et le faire remporter les sélections régionales puis finalement les nationales, ainsi que des derniers thèmes vraisemblablement chers au géniteur de la série Ryan Murphy.


Musicalement justement, cette sixième saison a offert à mes oreilles de nouvelles reprises d'anthologie, même s'il me reste quelques bons moments comme What the world needs now issu du 6ème épisode spécial Burt Bacharach, et I lived des One Republic qui clôture le show de magnifique façon, bien sûr les tubes du moments Cool kids d'Echosmith, qui semble avoir été écrite pour les personnages de Glee, Rather be des Clean Bandits, Take me to church de Hozier, Uptown funk de Mark Ronson & Bruno Mars ou Chandelier de Sia, et aussi, côté 80's, les versions de Take on me de A-ha ou You spin me round (like a record) de Dead Or Alive, toujours mieux que rien à défaut d'avoir enfin une chanson de Stock/Aitken/Waterman, ce que j'aurais adoré... Outre l'autre épisode spécial Carole King, cette saison voit Roxette être repris deux fois, It must have been love en début de saison, puis Listen to your heart, interprétée par Rachel et Jesse St James. Car c'est toujours Lea Michele qui nous offre de grands moments cette saison encore, avec sa reprise d'Alanis Morrissette Uninvited, le récent hit Disney Let it go, ou encore Time after time de Cyndi Lauper et A thousand miles de Vanessa Carlton, toutes deux en duo avec Sam, et enfin son dernier solo, This time, ballade épique écrite pour le show par Darren Criss, qui interprète le personnage de Blaine, et qui a également placé cette saison une autre chanson qu'il a écrite, Rise, magnifique interprétée par les New Directions.
De fait, ce qui restera de cette saison comme des précédentes, c'est la formidable qualité des parties chantées, mixant tubes du moments, golden oldies des décennies passées et le meilleur du patrimoine américain puisé dans le répertoire de Broadway. Et ça, plus l'incroyable liberté de ton de ses auteurs pour aborder des sujets sensibles et souvent écartés du mainstream made in US, c'est ce qui va nous manquer à présent que cette série s'est achevée. Et tant pis s'il y avait un peu trop de bons sentiments parfois, parce qu'une série qui vous fait tour à tour sourire, pleurer, chanter et rire, vous fait sentir vivant en somme, ça vaudra toujours le détour et aurait bien mérité de continuer encore une décennie ou deux...
Maintenant, et après les albums de Matthew Morrison et celui de Lea Michele, j'espère et attends impatiemment ceux de Amber Riley et Darren Criss, au moins, parce que les talents de chanteurs de bon nombre des comédiens de la série ne sauraient rester inutilisés et je les achèterai les yeux fermés !
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