lundi 29 juin 2009

Ysa Ferrer au Bataclan : Super Show & Solo Spleen

Eh oui, j'ai sauté le pas et Samedi soir, j'ai assisté à mon premier concert... A bientôt 37 ans, c'est pathétique me direz-vous sauf que je répondrais que je n'ai jamais été fan du son "live" avec des versions totalement différentes de mes versions studios adorées gâchées par les cris hystériques du public en délire.
Avec le temps, évidemment, j'ai tout de même donné dans les DVD de concert de mes chouchous, Kylie Minogue, Pet Shop Boys, Mylène Farmer, Steps... mais de là à acheter ma place et me retrouver à 500 mètres de la scène et ne rien voir en étant agglutiné derrière une armoire à glace m'empêchant de voir le petit bout de scène au loin... il a fallut qu'Ysa lance son Imaginaire Pur tour, que j'achète ma place à Orvault, même pas trop loin de Rennes, puis qu'elle l'annule et que je ne puisse me reporter sur les dates à la Nouvelle Eve en pleine semaine où le boulot m'empêchait de poser une journée pour monter à paris et la frustration était monté au point que, lorsque la date du Bataclan est parue, j'ai changé mon planning (je travaillais ce samedi là...), acheté ma place, réservé mon A/R en prem's et cherché une chambre d'hôte pas trop chère (75€ quand même!) dans le quartier.
MAIS LE SPECTACLE EN VALAIT LE COUP !

L'avantage, c'est que c'était une scène dimensionnée pour conserver le rapport humain avec les spectateurs tout en pouvant offrir un Super Show Splendide et Superbe (à part l'entrée, maintenant que j'ai vu le DVD à la Nouvelle Eve, c'était nul à côté, avec le rideau juste entrouvert qui bouchait la vue aux 3/4 de la salle...!).



Mais reprenons depuis le début : Arrivé à 18H35 devant le Bataclan (que j'avais repéré la veille au soir après avoir pris possession de ma chambre d'hôte au 5° étage sous les toîts près de Bastille), j'ai vu une longue file d'attente déjà bien compacte boucher le trottoir et ai gagné l'arrière garde non sans chercher à repérer des visages connus MySpaciens ou d'Esto-Glam's histoire de papoter un peu en attendant... mais côté physionnomie, je suis pas un pro, syndrôme myopie mal corrigée expliquant celà sans doute, bref, je me suis collé derrière un couple de bears sexy et ai vu petit à petit la queue s'allonger et s'allonger encore ...sous l'effet du désir, comme toujours.
A 19 heures, bonne nouvelle, le Sésame était donné et les videurs nous ont laissé pénétrer dans le Sanctuaire de notre Saturday night, où je me suis arrêté illico presto (sans même trop regarder la salle) à la boutique officielle, histoire de faire le plein du DVD et ...bonne surprise de la ré-édition de Imaginaire Pur, version rouge. Ce fut non sans mal, un indécis bavard occupant la vendeuse devant moi pendant près d'un quart d'heure ! Au Mac-Do, elle se serait fait virer au bout d'une demi-heure : c'est pas comme ça qu'elle allait rentabiliser le stand, la belle... m'enfin, faut rester sympa, c'est l'indécis qui abusait vraiment.
Une fois mes achats en main, je me suis tourné vers la salle, cherchant toujours à repérer les compères du forum, histoire de faire connaissance en Live après les échanges par écrit, sans succès et les tables étaient déjà presque toute occupées. Heureusement, il était plus facile pour une âme en peine et solitaire de trouver une chaise orpheline et je me glissais vers la droite de la scène, à mi-chemin de la salle, entre deux couples mignons, un autre fan solitaire et encore plus éloigné de ses vingt ans que moi, et derrière ce que je découvris vite être je pense le seul (?) couple hétéro de la soirée ; et que ça s'embrassait pleine bouche en attendant le début du spectacle juste devant moi! Je n'en revenais pas : 1 fan hétéro ! Le pire était à venir : le beau mâle (sûrement refoulé) a passé toute la soirée le bras en l'air à photographier la scène et la belle Ysa, à moins que ce ne soit les sexy danseurs, sous toutes les coutures. Assis, c'était déjà pénible, debout c'était pire encore, il était plus grand que moi (je sais, avec mes 1m75, c'est pas si dur que ça, ndlr...) mais devant lui, y'avait une véritable armoire à glace. C'est du coup la fille derrière moi qui devait s'énerver à chercher Ysa du regard comme moi en inversant les oscillations de droite à gauche pour tenter de garder le contact visuel. Finalement, je regardais l'écran de l'appareil photo en battant des mains. Je me serais bien vu aux balcons, moi, mais mon petit doigt me dit que c'était réservé aux proches.

Lorsque les lumières se sont éteintes et que j'ai entendu crier le prénom d'Ysa, j'ai réfréné mon envie de répondre à l'imbécile qu'il était mal renseigné et qu'on avait une première partie d'abord. Je me souviens avoir été écouter le player de la page MySpace de "Self Concept" à l'annonce de cette première partie et m'être dit "mouais... bof, c'est pas très dance, ça! J'aurais préféré Cassandre!"(c'est peut-être pas plus dance, mais au moins, je connaissais et j'adore toujours autant!). Lorsque j'ai découvert qu'il s'agissait en fait du nouveau projet artistique du Michal dont j'avais aimé les deux albums, les prestations piano/voix lors de la Star Ac' et la personnalité attachante, je m'étais repris en disant que je jugerais sur place mais qu'il n'y avait pas de raison que je n'aime pas, après tout. Et puis Ysa l'avait choisi, non?
Evidemment, le personnage emplumé noir et rouge aux lunettes enstrassées et à la jupe longue de cuir qui est apparu sur scène m'a plongé dans le doute mais non, ce menton anguleux, ces joues slaves, cette voix, c'était bien notre polonais préféré. J'avoue durant la première chanson m'être dit que le look était audacieux, les danseurs super sexy mais que je ne retenais pas grand chose de la chanson. Et puis, le second titre enchaîna, et un autre, et encore un autre, m'immergeant du coup dans l'univers post new-wave moîte et collant de ce Self Concept. Il faut je pense un temps d'adaptation à son nouveau style, mais une fois que le rythme de mon coeur se fut calqué aux beats bien deep et phatt, tour à tour orgasmiques et planants, j'étais emporté, les pieds battant la mesure, la tête à dodeliner en rythme, presque en transe. Avec le recul, ça m'a fait penser à un prêtre indien, vaudou, capturant ses victimes soniques avec une mélopée rythmée et sensuelle. Je pense tout de même qu'en version studio une mise en avant plus flagrante des refrains est nécessaire pour placer ses chansons dans l'orbite du public.
Lorsqu'avant de quitter la scène, un troisième danseur vint se joindre au trio avec ses projecteurs en main, j'ai vraiment eu envie de pouvoir trouver un album ou EP complet de Self Concept sur Emusic, iTunes et cie dès mon retour de weekend... J'ai eu l'impression que le public d'Ysa s'était laissé convaincre également, pusique les applaudissements ont été nourris, plus qu'à son arrivée. J'ai également remarqué que Michal avait attiré ses propres fan(e)s et que quelques-unes s'éclipsaient alors, apparemment attendues au stade de France pour enchaîner avec Depeche Mode... Inexcusable d'aller se perdre à 500m d'une micro-scène au coeur d'un stade de foot quand on pouvait rester et couvrir Ysa de notre attention dans un espace aussi proche LOL.

Enfin vint le début du concert d'Ysa et lorsque le rideau se rouvrit à moitié et qu'aux cris du public face à l'ouverture, je compris qu'elle était sur scène, simplement (absence de cintres et donc d'entrée tombée du ciel comme à la Nouvelle Eve oblige), je trépignais de ne pas voir les lourds rideaux rouge s'écarter plus vite. Comme l'a écrit Myck, c'était limite nul... Heureusement, le reste a rattrapé ce démarrage poussif. Comme je découvrais le spectacle, je n'ai pas boudé mon plaisir, me gorgeant du show morceau après morceau, retrouvant comme dans les DVD de ma Kylie des interludes videos pour occuper les changements de costumes. Je regrette par rapport au DVD qu'Imaginaire pur en combi pailletée ait disparu du Show. J'ai aimé bien sûr la nouvelle reprise de I kissed a girl, les anecdotes parlées d'Ysa entre deux, le magnifique tableau lunaire des danseurs aux ballons sur l'outro de Lullaby, les costumes, les incroyables performances vocales d'Ysa sur les morceaux chorégraphiés, comme sur les chansons plus lentes (où sa voix, à l'instar de celle de Kylie, montrait toute sa force, malgré le timbre d'apparence fragile -bon sauf sur Mourir pour elles, où j'ai trouvé que l'émotion la faisait dérailler un peu, LOL), le petit short dorée du dernier tableau, me faisant penser à celui de Kylie (et oui, encore!) époque Spinning around, bref j'ai tout aimé! même l'improbable duo avec Nina Morato (heureusement qu'elle l'a présentée, je ne l'avais pas reconnue).
Enfin, sauf la fin, où j'attendais un ultime rappel accoustique, comme je l'ai vu depuis sur le DVD. En plus, ça a fait que un de mes textes préférés d'Ysa, Sous blister, a disparu du concert... Et puis, je ne sais pas, je m'attendais à un petit hommage accoustique s'enchainant, à la place de True colors, à la mémoire de Michael... Je sais pas, elle était pas fan où ça aurait été trop improvisé peut-être... Surtout, non seulement, je ne voyais pas d'ultime rappel arriver, mais en plus tout le monde se levait pour quitter la salle. 22H pétantes... Qu'est-ce que c'est que ça ! Je rêvais de 20 heures de concert non-stop, moi, avec tous les titres de Kamikaze, Imaginaire pur et plus... Merde! C'était mon premier concert, quoi ! Vous le savez sûrement si vous me lisez, j'aime ce qui est long, la quantité donnant souvent de la qualité, comme les tracklistings de CD à 15 ou 16 titres toujours mieux que les albums de 9/10 titres façon années 80's...
Enfin, je repérais finalement Myck, Jean-Marc et cie au premier rang et allait les saluer avant de comprendre qu'ils allaient lever le camp et se séparer aussi vers d'autres horizons pour la soirée. Je quittais donc cette salle éventrée d'où la magie s'évaporait un peu plus à chaque minute, croisais Jean-Rémy et me disais qu'il était plus sexy encore en vrai qu'en photo, mais visiblement bien occupé, et sortais respirer l'air de la nuit.
Sur le trottoir, les nicotinomanes se prenaient leur dose, les couples et les groupes se reformaient et je me retouvais à nouveau bien seul, sur mon bout de trottoir. Comme une star après concert, récupérant difficilement du trop plein d'amour reçu, je restais face à ma solitude et, le spleen s'installant vite fait dans ma poitrine, je rejoignis le boulevard à longues enjambées pour me rentrer jusqu'à mon sous-toît du week-end. J'étais paré à tout avant de partir : drague dans la file d'attente, soirée post-concert en bar, nuit en discothèque, gymnastique sexuelle jusqu'à l'aube, mais je me retrouvais seul dans un lit confortable mais qui n'était pas le mien, devant une série policière devant laquelle je ne perds jamais mon temps d'habitude, regrettant de n'avoir pas de lecteur DVD pour prolonger un peu la magie et me gaver d'Ysa, encore, m'abreuver de ce concert à la Nouvelle Eve, comme succédané à cette fin tronquée pour moi, à cette soirée au goût d'inachevé, malgré tout le plaisir qu'elle m'avait apporté.
Bon heureusement, 30' de série policière américaine efficace et le moral était reparti, je voulais savoir qui était l'assassin mais ça me refait penser que le concert Live, sans amis ou de moitié avec qui partager l'après-concert, c'est comme se faire un bon resto tout seul ou aller voir un film sans pouvoir en parler ensuite : Heureusement qu'il y a ce blog finalement, ça m'évite une psychanalyse et me donne l'illusion que je raconte des choses intéressantes à pleins de gens qui viendront les lire... ? M'enfin, je pense qu'il n'y a pas grand monde qui perd son temps ici non plus, vu le nombre de commentaires ...mais bon, l'écriture est déjà un exutoire et enfant, je voulais être dessinateur de BD, puis dessinateur de mode, puis prof d'anglais, après, ingénieur du son (pour bosser avec Stock Aitken & Waterman ou Thierry Rogen, exclusivement!) puis romancier ou écrivain de nouvelles érotiques. Mes petites critiques musicales, finalement, c'est un bon melting-pot de tout ça, non? LOL

Bon fini le bavardage, j'ai encore fait un post encyclopédique que personne ne va avoir envie de lire et il est minuit et demi, grand temps d'aller me coucher si je veux pouvoir me réveiller pour aller bosser demain...

mercredi 17 juin 2009

Christophe Willem et sa dose de Cafeïne...

Sorti la veille de mon départ en Grèce, je suis rentré avec un peu de retard dans le deuxième opus de Christophe Willem, Cafeïne. J'en attendais sans doute trop. Son prédécesseur était mon album de l'année 2007 alors l'attente était grande et comme il annonçait qu'il était très electro-pop, j'imaginais un CD entier calibré comme son single annonciateur Berlin.
J'ai d'abord été déçu et j'ai préféré m'en remettre et apprendre à apprivoiser son assemblage d'ambiances sonores avant de poster mon commentaire donc sur cette dose de Cafeïne, version deluxe bien sûr.


01/Ouverture (Alexandre Azaria) 0:38
L'album commence par une plage d'introduction qui amorce en fait le titre N°2 L'homme en noir. L'étonnant est que le compositeur de cette intro n'est pas le même que celui du morceau qui suit. Sinon, je n'ai jamais compris la présence de ce genre de morceau sur un CD, en plus il y a un micro-blanc entre les deux alors que l'effet normalement est d'enchaîner sur le titre suivant justement... Ça commence mal!
02/L'Homme En Noir (Tim Kellett - Kate Elsworth - adaptation par Skye) 4:30 7/10
L'homme en noir est donc la première vraie chanson qui inaugure ce deuxième opus de Christophe Willem et il s'agit d'une chanson co-écrite par Tim Kellett, moitié d'Olive, groupe anglais célèbre à la fin des années 90's pour le tube You're not alone. L'ambiance est électro-moite avec des sons aux aspérités rudes et rèches. J'attends toujours de comprendre ce qu'est censé représenter le "Holé Holé" du refrain et qui était le titre initial du morceau... Un bon break planant en plein milieu adoucit un peu le titre mais le rend plus bizarre encore. Présent sous deux versions sur le CD, ce titre me paraît pourtant difficilement défendable comme single.
03/Sensitized (en duo avec Kylie Minogue) (Guy Chambers - Cathy Dennis - Serge Gainsbourg - adaptation par Skye et Christophe Willem) 3:46 8,5/10
La plage suivante me ramène en territoire de connaissance puisqu'il s'agit d'un de mes titres préférés de Kylie Minogue présenté sur son album X de 2007..., un mid-tempo atmosphérique et groovy, grace au sample de Gainsbourg déjà utilisé par MC Solaar dans Western moderne, que j'aurais bien vu extrait en single de l'album de la belle. Rien de bien révolutionnaire dans cette version : En studio avec le producteur du morceau et ex-compère de Robbie Williams, Guy Chambers, Christophe découvre que ce Sensitized qu'il adore de Kylie a été conçu par son collègue de studio. Ce dernier lui propose d'en faire une adaptation française et de la proposer à Kylie. Christophe s'éxécute, avec talent d'ailleurs, la miss apprécie, et donne son accord pour le mixage façon duo du morceau d'origine avec les paroles en français de Christophe, et le duo de studio se rencontre tout de même pour le mixage final. Résultat convenable mais un goût de réchauffé pour ce titre tout de même vieux de quasiment deux ans... Sa place de choix en début de CD met bien en valeur la présence d'une star internationale sur son album mais quant à moi, j'aurais préféré ne pas me recoller cette chanson que j'aime toujours mais dont je me suis déjà bien gavée avant la deuxième partie de l'album.
04/Berlin (Skye / Rodrigue Janois - William Rousseau - Jean-Pierre Pilot - Frédéric Lemercier - Laurent Szuskin) 3:13 10/10
Un riff dark electro annonce l'arrivée du tube Berlin avec son echo de synthé tout en réverb' qui se vrille dans vos tympans pour ne plus vous quitter. C'est la tuerie number one de l'album. Pourtant, à la première écoute, j'étais resté sur ma faim. Mais c'est un grower. Définitivement. Et je ne m'en lasse pas... Christophe explique que la ville de Berlin représente pour lui l'attrait de l'interdit, de la ville cosmopolite où tous les fantasmes se télescope, un peu comme s'il avait lu le livre coup de poing d'Alex Taylor, qui s'est exilé en Allemagne pour y vivre comme monsieur tout le monde (ou presque) ses fantasmes cuir et SM. Côté son, comme pour la version moins electro des bonus, William Rousseau, Jean-Pierre Pilot et Yves Jaget sont au manettes mais je pense que c'est ce dernier qui a trouvé le gimmick qui affole tous mes sens de remué du dancefloor puisqu'il gagne sur cette version le statut de co-réalisateur et pas seulement de mixeur. Christophe, quant à lui, est impeccable et sa voix ondule des basses aux aigus pour se faire plus enchanteresse que jamais.
05/La Demande (Zazie / Christophe Willem - Jean-Pierre Pilot) 3:38 8/10
Intro éclaircissement de voix puis fingersnapping et acapella pour La demande et l'on se demande où cela va nous emmener à mesure qu'une ligne de basse entraîne le morceau jusqu'à un refrain haut perché. On retrouve la patte de Zazie sur les paroles amusantes mais ses chansons du premier album étaient bien plus réussies. On s'éclate réellement lorsque le titre tourne à fond les manettes avec une guitare bien grasse, une rythmique batterie presque rock et une boucle vocale en englishe où Christophe scande que "We can't live alone" mais c'est déjà presque la fin... Dommage.
06/Entre Nous Et Le Sol (Steve Anderson - Lisa Greene - Steve Lee - Christophe Willem - Skye) 3:58 9,5/10
Réalisé par le directeur musical de toutes les dernières tournées de Kylie Minogue et ex-moitié des remixeurs DMC Brothers In Rhythm, Mr. Steve Anderson en personne, Entre nous et le sol nous entraîne dans une mélopée rythmée aux sonorités orientales, tour à tour arabisantes ou hindouisantes, je n'arrive pas à me prononcer, avec Christophe tout en voix suave et caressante ; c'est simple, Entre nous et le sol est comme un chocolat chaud qui coulerait doucement dans notre gorge et nous ferait nous sentir bien, chaud dedans, chaud dehors, chaud partout... Ce titre nous enveloppe, avec force violons, dans un cocon de bien-être et l'on regrette lorsqu'il s'achève que ce soit déjà fini.
07/Plus Que Tout (Tina Harris - Steve Lee - Pete "Boxsta" Martin - Christophe Willem - Skye) 3:43 9/10
Second single (déjà) extrait de l'album, Plus que tout monte un peu le tempo mais reste dans l'esprit de son prédécesseur : suave et caressant, tout en étant plus entrainant, avec une rythmique doucement funky. Je trouve cependant que les paroles, pour le moment, ne sont pas assez fortes pour porter le morceau à sa juste place. Je ne suis pas sûr qu'il parvienne à se démarquer dans les playlistes de nos radios.
08/Coffee (Tina Harris - Steve Lee - Pete "Boxsta" Martin - Christophe Willem - Skye) 3:37 7,5/10
Même équipe pour un morceau plus remuant, syncopé et cette fois carrément funky, d'inspiration Minneapolissonne même, si vous suivez mes références monarchiques..., avec une voix féminine rythmant le refrain de son "No you can't stay for coffee". Notez que c'est de cette chanson qu'est tiré le titre de l'album.
09/Fragile (Tina Harris - Jamie Hartman - Alan Bremner - Liz Winstanley - Skye) 3:24 10/10
De douces vagues de cordes suivent pour la petite merveille de l'album, Fragile, où l'on retrouve Christophe à l'aise dans cette ballade accoustique et classieuse où il étire son organe vers le haut sans en faire trop. Belle mélodie, belles paroles, belle interprétation, je ne trouve rien à redire ici : je suis simplement sous le charme.
10/Trash (en duo avec Skye) (Tina Harris - Steve Lee - Pete "Boxsta" Martin - Christophe Willem - Skye) 3:53 9/10
Un nouveau duo, avec la guitariste de sa tournée précédente et collaboratrice principale sur Cafeïne cette fois, Skye, et l'on retrouve cette inspiration à la Prince, glam & funky, revival 80's aussi, mais pour un résultat plus séduisant puisque plus entrainant que pour Coffee. Trash pourrait être un single à mes yeux et c'est de toute manière un titre fort de l'album pour Christophe et sa maison de disque puisque c'est le premier titre qui a été révélé après Berlin aux internautes.
11/Tu Te Fous De Nous (Jennifer Ayache) 4:35 4/10
Tu te fous de nous commence bien, avec son refrain au gimmick accrocheur mais cette chanson écrite et composée par la chanteuse de Superbus tourne vite court, avec sa mélodie en boucle et ses paroles répétitives. "Tu te fous de nous, pas du tout, pas du tout. On se fout de tout, pas de vous, pas de vous..." Si encore elle était restée en version pop sucrée frisant les 3 minutes mais là, elle nous est délayée en 4 minutes 30 et c'est vraiment trop. J'appuie sur la touche "next" à chaque fois, profitant d'un effet de break à 4' où Christophe décroche sa voix en plein délire de studio avant des choeurs bon-enfants qui terminent le morceau.
12/Heartbox (Guy Chambers - Matt Hales) 3:52 18/10
J'exécute cette décapitation de morceau avec d'autant plus de plaisir que c'est pour plus vite entrer dans la pure BOMBE de l'album et me délecter de son intro electro classieuse, de sa rythmique parfaite, de son refrain accrocheur et planant à la fois, de son ambiance electro-pop à la Kylie Minogue, mais qui s'inspire ausi du Music sounds better than you de Stardust. Heartbox est un titre tout en anglais offert par Guy Chambers et si Christophe doit s'essayer à l'international, c'est avec ce titre qu'il faut qu'il tente de percer à la rentrée. La magnifique portion "in the sunshine" post-refrain ou des ad libitum sont parfait pour une fin d'été et le morceau frise la perfection. Je ne m'en lasse pas. C'est la touche "bis" que j'utilise cette fois...
13/Yaourt et Lavabo (Zazie / Christophe Willem - Jean-Pierre Pilot) 4:05 9,5/10
Deuxième et dernière collaboration avec Zazie de ce deuxième album, Yaourt et lavabo sonne très Zazie bien que la musique soit de Christophe Willem et Jean-Pierre Pilot. Je ne comprends pas très bien l'allusion aux yaourts et aux lavabos mais ça sonne bien, comme une demo en yaourt gardé du studio avec le joli jeu de mot du "coeur d'artiste chaud" (coeur d'artichaut). Agréable et plaisant, ce mid-tempo se révèle très attachant, sans que l'on comprenne vraiment pourquoi. Peut-être est parce que christophe s'y dévoile fragile dans son interprétation. C'est comme une page ouverte sur son intimité qu'il nous dévoile en musique alors on ne peut que l'aimer...
14/Si Je Tombais (acoustique) (Paul Herman - Corinne Bailey Rae - Grant Black - Debbie French - adaptation par Skye) 4:54 10/10
Adapté d'une chanson de Corinne Bailey Rae par sa complice Skye, Si je tombais en version piano/voix clôt l'album dans sa version normale tout en douceur et finesse, comme un Des nues, suite et fin. Je n'ai qu'un mot à dire : sublime.

Deluxe Edition Bonus :
15/Holé Holé (version originale de L'Homme en noir)
(Tim Kellett - Kate Elsworth - adaptation par Skye) 4:37 7,5/10
Le CD bonus de la version deluxe contient principalement des versions alternatives de chansons du premier CD et c'est L'homme en noir qui commence la présentation des coulisses de Cafeïne avec sa version originale réalisée par Tim Kellett. Et la surprise est que cette version n'est pas du tout electro mais swingin' & jazzy. Mon coeur hésite encore mais elle est sûrement plus facile d'accès que la version qui ouvre l'album, aux sonorités si "alternatives"...
16/Berlin (Alternative version) (Skye / Rodrigue Janois - William Rousseau - Jean-Pierre Pilot - Frédéric Lemercier - Laurent Szuskin) 3:08 8/10
Berlin s'offre elle aussi une version dépouillée de ses oripeaux electros, moins clinquante donc mais également moins séduisante, le charme de la chanson résidant sur son rythme plus que sur ses paroles, plus mises en avant dans cette version plus calme.
17/La demande (remix) (Zazie / Christophe Willem - Jean-Pierre Pilot) 4:13 8/10
Alexandre Azaria s'offre le lifting de La demande et les percussions au son live utilisées ainsi que le gimmick vocal ajouté "unh unh, unh unh" ne me paraît pas emmener le morceau vers un meilleur terrain que la version originale, même si elle gagne en rythmique pour devenir plus dance, ce qui est le propre d'un "remix", non?
18/Si je tombais (Paul Herman - Corinne Bailey Rae - Grant Black - Debbie French - adaptation par Skye) 4:27 8,5/10
La version originale de Si je tombais est plus chaloupée que la version acoustique, enrichie de choeurs et d'une guitare présente juste ce qu'il faut, mais elle n'efface pas la perfection du piano/voix de la plage 14.
19/Walk Away (en duo avec Skye) (Christophe Willem - Skye - Tina Harris) 2:26
7,5/10
Le CD bonus se termine par une nouvelle ballade accoustique co-écrite avec Skye une nouvelle fois. Mais c'est cette fois une guitare aux cordes un peu trop pincées par moment qui remplace le piano pour accompagner les voix, (avec un violoncelle) et même si je suis plus piano que guitare pour les instants magiques accoustiques, j'avoue que le titre est accrocheur mais TROP COURT ! Walk away se termine alors que l'on croit qu'il va vraiment démarrer... C'est comme une démo inachevée que Christophe nous offre en ultime rappel comme pour mieux espérer son futur troisième album.

J'ajouterai encore qu'un bonus supplémentaire pour ceux qui ont précommandé l'album est disponible en téléchargement et qu'il s'agit de la version anglaise de Berlin, appelée Lost in Berlin, dans sa version electro et qu'après Heartbox, ce Lost in Berlin conforterait parfaitement la position dominante de notre tortue nationale comme révélation française dans les charts européens ou mondiaux...

Au final, de très bonnes surprises mais un petit sentiment au départ de déception puisque j'avais eu l'impression à lire des interviews de Christophe que l'album serait très dansant, façon electro comme Berlin, ce qu'il n'est absolument pas, vous avez du vous en rendre compte en lisant mes commentaires. C'est un melting-pot d'ambiances et d'influences, avec des titres qui bougent mais d'autres très calmes et la plupart finalement entre les deux, avec plus de groove et de soul que d'electro et de dance quand on tient bien les comptes.
Je ne regrette pas mon achat bien sûr mais il ne fait pas mieux que L'équilibre d'Emmanuel Moire qui, du coup, est bien parti pour finir album de l'année 2009 pour moi.

jeudi 4 juin 2009

Back from Holidays : Souvenirs of Greek islands

I'm back from holidays : I spent a whole week in greek islands : Santorin & Paros with a little trip to Delos & Mykonos too.
It's been sunny, relaxing and I just wanted to share some photographs here so that it can make you want to go there too... It was the perfect time of the year : not too hot, flowers were all in bloom, the only letdown was that there wasn't that much "young" tourists like me... They must go there in July or August when there's too many people there and when it's too hot too.

first, Santorin :
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then, Paros :
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the ruins of Delos :
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then Mykonos :
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and finally a greek cat and ...me on the ferry boat :
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So what do you think ?