Ce soir, les jeunes filles en fleur sont au désespoir, Jules, le clône funky de Raphael quitte l'aventure Nouvelle Star sur M6, cru 2008 de l'adaptation francophone du concept décliné mondialement POP Idol.
Et c'était logique !
Jules a souffert comme Thomas il y a deux semaines du mal étrange infiltré cette année parmi les 10 finalistes de l'émission par le jury composé d'André Manoukian, Lio, Sinclair & Philippe Manoeuvre. Je m'explique :
Sachant que chaque candidat recueille les suffrages d'une portion du public et que c'est celui qui récole le moins de vote qui est éliminé, tant que certains candidats cristallisent le non-vote, bref tant qu'il est des candidats (Kristov?) qui, certes ont du talent, mais n'ont pas le charisme qui emporte les foules jusqu'à son téléphone portable pour inonder le standard de M6 de sms ou de votes téléphoniques à en crever le plafond du forfait illimité M6 Mobile (qui avait besoin d'un nouvel Roy Orbison en 2008 à part le Dédé ?), le partant ne fait pas hurler les foules.
Par contre, bien sûr, à mesure que l'étau se resserre et que les émissions s'enchaînent, emportant chaque semaine son condamné à l'oubli cathodique probable, le candidat recueillant le moins de votes est de plus un plus un objet de fan-attitude d'une portion du public, à Baltard comme devant son téléviseur ou au sein du jury. Mais le public votant, lui se partage en plusieurs niches de consommateurs bien connues des instituts de sondages et des responsables marketing, les ménagères de + de 50 ans, allez, disons 40 ans pour ce type d'émissions, les midinettes de - de 20 ans, les rockeurs rebelles bobo (parce qu'on en peut être rockeur et regarder Nouvelel Star sur M6 à moins d'être pseudo rockeur ou bobo pseudo gauchiste, etc. Et le problème pour certains chouchous du jury c'est que cette années, ils ont begayé dans leur choix : Benjamin, Jules, Thomas et le grand frisé éliminé dès les départ dont j'ai déjà oublié le nom (ah si, c'était Julien!) étaient tous les quatre à ranger à peu de chose près dans la même case musicale : soul-funk with rock attitude avec tendance prononcée à prendre un accent bizarre en chantant en anglais et à arrondir la bouche comme pour avaler le micro en faisant des "Ho Ho" pouvant varier du "Oh Oh" jusqu'au "HAowWO HAowWO" avec, dans le cas de Benjamin, un sautement léger des genous qui le fait tressauter sur lui même devant la caméra... Bref, le public de ce genre de chanteur avait l'embarras du choix pour voter mais heureusement pour eux dans un premier temps, 1/ Julien avait moins de charisme que les 3 autres et 2/ ce style étant à la mode, le nombre de votants était plus important par exemple que les adeptes de schlager pop eurovisionnesque passant dans Nouvelle Star...
Mais une fois que les choix se limitent, le premier à tomber fut Thomas. Il faut reconnaître que malgré ses déhanchements sexy sur le titre de M, comparé aux gueules d'anges de Benjamin et Jules, son charisme auprès du public principal des SMS-euses souffrait d'un déficit de sex appeal non rattrapé par la longueur de ses mèches ou l'ovale de sa bouche (encore que pour ce dernier point, il a peut-être récupéré quelques voix auprès des beaufs myopes en manque d'une bonne pipe).
La semaine suivante, ce fut la malheureuse Lucile, qui face aux autres candidats n'a pu recueillir suffisamment de suffrages. Comment douter en effet que ce pur talent que je qualifierais volontiers de Cyndi Lauper française au look réglissé & étoilé étudié et à la voix tour à tour cristalline ou de magma rock brut se faisait plus d'ennemies dans les SMS-euses principales votantes énervées de voir autant de bonnes idées et de charisme voler la vedette à leurs chouchous mâles. J'espère sincèrement que la belle nordiste étoilée tirera son épingle du jeu et que l'on pourra la retrouver mener son bonhomme de chemin dans le nouvel univers parallèle musical digital très vite.
Jules a souffert comme Thomas il y a deux semaines du mal étrange infiltré cette année parmi les 10 finalistes de l'émission par le jury composé d'André Manoukian, Lio, Sinclair & Philippe Manoeuvre. Je m'explique :
Sachant que chaque candidat recueille les suffrages d'une portion du public et que c'est celui qui récole le moins de vote qui est éliminé, tant que certains candidats cristallisent le non-vote, bref tant qu'il est des candidats (Kristov?) qui, certes ont du talent, mais n'ont pas le charisme qui emporte les foules jusqu'à son téléphone portable pour inonder le standard de M6 de sms ou de votes téléphoniques à en crever le plafond du forfait illimité M6 Mobile (qui avait besoin d'un nouvel Roy Orbison en 2008 à part le Dédé ?), le partant ne fait pas hurler les foules.
Par contre, bien sûr, à mesure que l'étau se resserre et que les émissions s'enchaînent, emportant chaque semaine son condamné à l'oubli cathodique probable, le candidat recueillant le moins de votes est de plus un plus un objet de fan-attitude d'une portion du public, à Baltard comme devant son téléviseur ou au sein du jury. Mais le public votant, lui se partage en plusieurs niches de consommateurs bien connues des instituts de sondages et des responsables marketing, les ménagères de + de 50 ans, allez, disons 40 ans pour ce type d'émissions, les midinettes de - de 20 ans, les rockeurs rebelles bobo (parce qu'on en peut être rockeur et regarder Nouvelel Star sur M6 à moins d'être pseudo rockeur ou bobo pseudo gauchiste, etc. Et le problème pour certains chouchous du jury c'est que cette années, ils ont begayé dans leur choix : Benjamin, Jules, Thomas et le grand frisé éliminé dès les départ dont j'ai déjà oublié le nom (ah si, c'était Julien!) étaient tous les quatre à ranger à peu de chose près dans la même case musicale : soul-funk with rock attitude avec tendance prononcée à prendre un accent bizarre en chantant en anglais et à arrondir la bouche comme pour avaler le micro en faisant des "Ho Ho" pouvant varier du "Oh Oh" jusqu'au "HAowWO HAowWO" avec, dans le cas de Benjamin, un sautement léger des genous qui le fait tressauter sur lui même devant la caméra... Bref, le public de ce genre de chanteur avait l'embarras du choix pour voter mais heureusement pour eux dans un premier temps, 1/ Julien avait moins de charisme que les 3 autres et 2/ ce style étant à la mode, le nombre de votants était plus important par exemple que les adeptes de schlager pop eurovisionnesque passant dans Nouvelle Star...
Mais une fois que les choix se limitent, le premier à tomber fut Thomas. Il faut reconnaître que malgré ses déhanchements sexy sur le titre de M, comparé aux gueules d'anges de Benjamin et Jules, son charisme auprès du public principal des SMS-euses souffrait d'un déficit de sex appeal non rattrapé par la longueur de ses mèches ou l'ovale de sa bouche (encore que pour ce dernier point, il a peut-être récupéré quelques voix auprès des beaufs myopes en manque d'une bonne pipe).
La semaine suivante, ce fut la malheureuse Lucile, qui face aux autres candidats n'a pu recueillir suffisamment de suffrages. Comment douter en effet que ce pur talent que je qualifierais volontiers de Cyndi Lauper française au look réglissé & étoilé étudié et à la voix tour à tour cristalline ou de magma rock brut se faisait plus d'ennemies dans les SMS-euses principales votantes énervées de voir autant de bonnes idées et de charisme voler la vedette à leurs chouchous mâles. J'espère sincèrement que la belle nordiste étoilée tirera son épingle du jeu et que l'on pourra la retrouver mener son bonhomme de chemin dans le nouvel univers parallèle musical digital très vite.
Cette semaine, par contre, 5 candidats, en dernière ligne droite avant les quarts de finale comme Virginie Efira nous l'a répété tout du long de l'émission, ça laisse peu de place entre les uns et les autres. Et les niches de télévotants se recentrent sur leur chouchou principal :
A Benjamin, pour ses HAouwWO et son air de chien battu, sa gueule d'ange déchu sur les écrans de cinéma justement et sa musicalité soul-jazzy sincère sans effets de manche, le public des - de 20 ans (allez, je veux bien aller jusqu'à 25!) en pamoison devant leur télé ou téléchargeant ses extraits de l'émission pour se les écouter en boucle à la récréation et le soir avant de s'endormir, le portable niché en mode vibreur entre leurs cuisses.
A Cédric, pour sa virile stature et sa grosse voix basse à faire frémir toute femme en manque de tendre lover, ses yeux azur et son talent pour chantonner de douces loveries comme pour rocker mieux qu'un Johnny, les ménagères de + de 35/40 ans.
A Amandine les quelques mecs votant et les jeunes femmes de 25/35 ans en manque d'identification et rêvant de pouvoir chanter/feuler comme elle, passer du mode chandail/plante verte qui s'aime pas dans le miroir à celui de bombe sexy soul-rock qui hérisse les poils des avant-bras de tous les mâles aux alentours et plus loin encore, qu'elle chante du Beyoncé, Amy Winehouse ou du Johnny (AAAAAHHHHHHH! ce soir, ses AAh, ses OOh et WWWWWWWWWWWWWRRRRAAAAh n'auraient sans doute pas manquer d'éveiller chez Gainsbourg il y a quelques années des désirs de collaboration musicale avancée, encore que la belle jouit d'un volume vocale plus élevé que la somme de toutes les chanteuses qui sont passées par le micro du Serge).
A Ycare, pour son regard de braise, ses cheveux hirsutes et ses joues scotch-britt, sa délicatesse vocale sur le fil du rasoir ou ses envolées lyrico-fantasmagoriques en voix de tête, les doux dingues et les gays aux votes.
A Jules, ...à Jules, bin, y reste plus grand chose... Ses midinettes satisfaites par les sonneries téléchargées à la gloire de Benjamin n'avaient plus de forfait pour voter pour lui et puis à part son regard Dutronc-esque de faux dandy prépubère j'm'en-foutiste et sa mèche à la Hervé Vilard (de toute façon, ça rime avec ringard!), y'avait pas grand chose... Du sous Benjamin et le jury l'a dit à chaque émission. Benji, lui ne joue pas, ni avec sa voix, ni avec la caméra ou son physique ou son attitude ; il vit, il est chacune de ses chansons. Jules, lui saupoudrait chaque interprétation de son zeste de nonchalance funky et hop, emballé, c'est pesé! Ca l'a fait longtemps mais ça ne pouvait plus l'emmener plus loin... Bye Bye Baby Boy.
C'est Ycare qui paraissait étonné à l'annonce de son nom... p'tit chou :) Il avait chanté "bang bang", alors il pouvait quitter l'aventure. Non, non, pas encore!
A Benjamin, pour ses HAouwWO et son air de chien battu, sa gueule d'ange déchu sur les écrans de cinéma justement et sa musicalité soul-jazzy sincère sans effets de manche, le public des - de 20 ans (allez, je veux bien aller jusqu'à 25!) en pamoison devant leur télé ou téléchargeant ses extraits de l'émission pour se les écouter en boucle à la récréation et le soir avant de s'endormir, le portable niché en mode vibreur entre leurs cuisses.
A Cédric, pour sa virile stature et sa grosse voix basse à faire frémir toute femme en manque de tendre lover, ses yeux azur et son talent pour chantonner de douces loveries comme pour rocker mieux qu'un Johnny, les ménagères de + de 35/40 ans.
A Amandine les quelques mecs votant et les jeunes femmes de 25/35 ans en manque d'identification et rêvant de pouvoir chanter/feuler comme elle, passer du mode chandail/plante verte qui s'aime pas dans le miroir à celui de bombe sexy soul-rock qui hérisse les poils des avant-bras de tous les mâles aux alentours et plus loin encore, qu'elle chante du Beyoncé, Amy Winehouse ou du Johnny (AAAAAHHHHHHH! ce soir, ses AAh, ses OOh et WWWWWWWWWWWWWRRRRAAAAh n'auraient sans doute pas manquer d'éveiller chez Gainsbourg il y a quelques années des désirs de collaboration musicale avancée, encore que la belle jouit d'un volume vocale plus élevé que la somme de toutes les chanteuses qui sont passées par le micro du Serge).
A Ycare, pour son regard de braise, ses cheveux hirsutes et ses joues scotch-britt, sa délicatesse vocale sur le fil du rasoir ou ses envolées lyrico-fantasmagoriques en voix de tête, les doux dingues et les gays aux votes.
A Jules, ...à Jules, bin, y reste plus grand chose... Ses midinettes satisfaites par les sonneries téléchargées à la gloire de Benjamin n'avaient plus de forfait pour voter pour lui et puis à part son regard Dutronc-esque de faux dandy prépubère j'm'en-foutiste et sa mèche à la Hervé Vilard (de toute façon, ça rime avec ringard!), y'avait pas grand chose... Du sous Benjamin et le jury l'a dit à chaque émission. Benji, lui ne joue pas, ni avec sa voix, ni avec la caméra ou son physique ou son attitude ; il vit, il est chacune de ses chansons. Jules, lui saupoudrait chaque interprétation de son zeste de nonchalance funky et hop, emballé, c'est pesé! Ca l'a fait longtemps mais ça ne pouvait plus l'emmener plus loin... Bye Bye Baby Boy.
C'est Ycare qui paraissait étonné à l'annonce de son nom... p'tit chou :) Il avait chanté "bang bang", alors il pouvait quitter l'aventure. Non, non, pas encore!
La semaine prochaine sûrement... A moins que ce ne soit Cédric. Enfin, dans quinze jours, seule certitude, nous auront droit à une finale Benjamin vs Amandine et nul doute que les filles en fleurs l'emporteront sur les autres filles à moins que les ménagères préfèrent la rebelle au gendre idéal... pas sûr. Les gays peut-être préfèreront les feulements de la diva aux vocalises maniérées du gentil garçon fils de papa critique de jazz... On verra mais la Nouvelle star annuelle rime souvent avec masculin. Seule Myriam Abel fut sacrée gagnante et où est-elle ? Il vaut mieux pour Amandine finir seconde finalement. Amel Bent, accroche-toi !
Rendez-vous bientôt sur M6.
En attendant, demain, c'est la deuxième semi-finale de l'Eurovision 2008. Ma semaine de télévision est décidément musicale :)
Rendez-vous bientôt sur M6.
En attendant, demain, c'est la deuxième semi-finale de l'Eurovision 2008. Ma semaine de télévision est décidément musicale :)
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