J'étais énervé, la semaine dernière encore, à l'approche de la sortie de la "ré-édition de l'album DUEL" de Quentin Mosimann.
D'abord, parce que j'avais cru lors de la sortie initiale qu'un double album bien rempli (chroniqué ici sur une page plus ancienne) nous éviterait le petit jeu marketing d'Universal de le ressortir allongé de remixes ou clips en bonus puisqu'il était déjà constitué d'un CD de remixes.
J'ai donc tiré à boulet rouge sur cette ré-édition en demandant pourquoi il ne sortait pas plutôt un nouvel album s'il y avait "7 inédits" dans cette "ré-édition" et m'arc-boutant sur cette résistance typiquement gauloise aux lois du marketing, je clamais haut et fort qu'il ne faudrait pas espérer me voir acheter le dit objet en version physique mais juste collecter sur site légal les titres nouveaux...
D'abord, parce que j'avais cru lors de la sortie initiale qu'un double album bien rempli (chroniqué ici sur une page plus ancienne) nous éviterait le petit jeu marketing d'Universal de le ressortir allongé de remixes ou clips en bonus puisqu'il était déjà constitué d'un CD de remixes.
J'ai donc tiré à boulet rouge sur cette ré-édition en demandant pourquoi il ne sortait pas plutôt un nouvel album s'il y avait "7 inédits" dans cette "ré-édition" et m'arc-boutant sur cette résistance typiquement gauloise aux lois du marketing, je clamais haut et fort qu'il ne faudrait pas espérer me voir acheter le dit objet en version physique mais juste collecter sur site légal les titres nouveaux...
IL N'Y A QUE LES IMBECILES QUI NE CHANGENT PAS D'AVIS...
Parce qu'après tout, le tracklisting ressemble finalement plus à un nouvel album (bien rempli aussi, 15 plages) qu'à cette "ré-édition" que l'on essaie de nous vendre.
Bon d'accord, on y retrouve le deuxième single extrait de "Duel", Il y a je t'aime et je t'aime ainsi que le précédent, Cherchez le garçon, version swing comme version electro, ainsi que C'est l'amour et Il mio refugio (toujours versions swing) et Such a shame et Holiday (de la face electro cette fois). Mais ces retours en arrière sont finalement moins nombreux que les nouvelles plages. Enfin presque puisque l'on arrive à égalité 7 contre 7, départagé par un remix de Holiday de 6'59 (contrairement au temps imprimé sur le CD qui fait bégayer celui de la version radio le précédant... bin alors, y'a pas de contrôleur avant envoi en typo chez Universal? Fallait pas compresser le personnel comme ça, merde! A combien d'exemplaires boulettés a-t-il été pressé ce CD?? Il finira collector). Les pinailleurs -comme moi- diront que J'pensais pas n'est pas si new que ça puisqu'il figurait en bonus du CD single de Il y a je t'aime et je t'aime. OK mais dans une version différente et plus longue qu'ici... Allez, on se la fait à 50/50 alors!
Et puis pour clore le débat, c'est pas compliqué, si c'était une "ré-édition", ça se serait appelé Duel Reloaded par exemple. Pourquoi changer le titre, hein? Le problème, c'est que les dieux du Marketing d'Universal ne savent pas comment vendre un CD avec du nouveau matériel après un premier album sous-exploité.
Ce que je retiens donc en tout cas ce sont les nouvelles chansons : Exercices de Mate, Ose, Switzerland, J'pensais pas, pour l'entrée de CD calme, et Carpe diem, Tears (sensual mix) et Coexist pour la deuxième partie plus Club.
En deuxième position, Après une entrée en matière lumineuse et magnifique (mais j'ai déjà tout dit sur Il y a je t'aime et je t'aime et l'amour que je porte à ce titre), Quentin nous surprend avec Exercices de Mate. Signée Christian Bouclier et François Bernheim, cette chanson se la joue rythmique swingante et très entrainante pour enrober à la perfection un texte très drôle jouant sur l'allitération en "Mat" au phrasé forcé et donc très second degré de Quentin qui se prend même un rateau en direct live par une Dani invitée de 2 secondes qui le traite de "Primate" de sa voix de papier gitane. J'adorerais voir ce titre être le single suivant mais ça risquerait tout de même d'avoir du mal à passer en radio : trop décalé sans doute, mais au combien jouissif !
Ose, toujours sur une compo François Bernheim, enchaîne en jouant sur la corde sensible déjà titillée par Il y a je t'aime et je t'aime. C'est normal, c'est la même parolière. "Ose être toi, ose vivre ta vie quelques soient tes choix" implore Quentin sur ce refrain et l'on se dit que c'est un bien bel hymne que chacun pourra trouver à son goût, gay dans son placard, hétéro amoureux de la femme de son pote, sauteur en parachute, etc.
Switzerland rallonge la sauce du mid-tempo soutenu par le piano, moins dans l'émotion, plus dans l'ambiance ouatée et enveloppante, rythmée par les "ich liebe dich" de la belle voix de Quentin jusque dans le murmure pour la conclusion. Notez que Bernheim signe paroles et musiques cette fois.
On reconnait la chanson suivante, J'pensais pas, pour peu que l'on ait acheté le CD single portant le même nom que l'album et c'est un titre 100% Quentin, paroles et musiques, qui gagne en puissance à avoir été écourté de sa version single, même si la chanson est toute en douceur et calme planant.
Je passe donc sur les plages intermédiaires qui reprennent les moments "forts" (?) de Duel (OK pour les non-singles C'est l'amour et Such a shame mais pourquoi donc Il mio refugio ? Ce doit être un favori de Quentin... ou alors parce que c'est une signature Bernheim ?) et l'on tombe plage 11 sur Carpe diem. Poussez les chaises et les tables, agencez-vous une piste de danse au milieu du salon, Tube clubbing en puissance ! On se croirait sur le dernier album de David Guetta sauf que c'est du Quentin écrit et réalisé avec son compère d'avant Star Ac' Christian Sims. Et comme pour les suivants Holiday ou Tears, Quentin quitte la langue de Molière pour celle de Shakespeare en boostant les BPMs. Tears, dans une version sensual mix de 7'25 un peu trop longue à mon goût, enchaîne en mêlant aux rythmiques dance un saxophone porteur, parfaite symbiose Jazz/Club. Holiday continue tel que déjà représenté en bonus de Duel avant de se faire bis repetita en version longue remixée par Loic B, qui alterne nappes de synthé planantes et rythmique electro sous acid pour un bel effet mais encore une fois, la longueur me donne néanmoins envie d'utiliser la touche Next. Dois-je préciser que je suis un inconditionel des remixes version edit plutôt que des versions épiques qui carburent à plus de 7' . On ne me referra pas...
Enfin, pour finir le CD en nouveauté, la deuxième création 100% Quentin Mosimann, Coexist, déjà présentée sur son player MySpace, est une plage plus instrumentale clubby planante avec néanmoins des vocaux très en avant par moment qui tournent en boucle, comme un message subliminal à se graver entre les oreilles avant d'appuyer sur la touche Play à nouveau.
Pour conclure donc, oui j'ai été eu, j'ai acheté mon exemplaire de ce deuxième album de Quentin. Et j'ai deux regrets : D'abord, à part Il y a je t'aime et je t'aime, Holiday et peut-être Cherchez le garçon (version electro), j'aurais préféré voir de nouvelles chansons plutôt que des reprises de Duel, parce que ses nouveaux titres sont très bons. Ensuite, que les paroles de ces nouveaux titres justement n'aient pas été imprimées sur le livret, assez pauvre finalement, à part de nous offrir qu'un patchwork de photos de notre jeune chanteur. Rien qui ne soit sans doute de sa faute donc... On ne fait pas toujours ce qu'on veut chez Universal.
Parce qu'après tout, le tracklisting ressemble finalement plus à un nouvel album (bien rempli aussi, 15 plages) qu'à cette "ré-édition" que l'on essaie de nous vendre.
Bon d'accord, on y retrouve le deuxième single extrait de "Duel", Il y a je t'aime et je t'aime ainsi que le précédent, Cherchez le garçon, version swing comme version electro, ainsi que C'est l'amour et Il mio refugio (toujours versions swing) et Such a shame et Holiday (de la face electro cette fois). Mais ces retours en arrière sont finalement moins nombreux que les nouvelles plages. Enfin presque puisque l'on arrive à égalité 7 contre 7, départagé par un remix de Holiday de 6'59 (contrairement au temps imprimé sur le CD qui fait bégayer celui de la version radio le précédant... bin alors, y'a pas de contrôleur avant envoi en typo chez Universal? Fallait pas compresser le personnel comme ça, merde! A combien d'exemplaires boulettés a-t-il été pressé ce CD?? Il finira collector). Les pinailleurs -comme moi- diront que J'pensais pas n'est pas si new que ça puisqu'il figurait en bonus du CD single de Il y a je t'aime et je t'aime. OK mais dans une version différente et plus longue qu'ici... Allez, on se la fait à 50/50 alors!
Et puis pour clore le débat, c'est pas compliqué, si c'était une "ré-édition", ça se serait appelé Duel Reloaded par exemple. Pourquoi changer le titre, hein? Le problème, c'est que les dieux du Marketing d'Universal ne savent pas comment vendre un CD avec du nouveau matériel après un premier album sous-exploité.
Ce que je retiens donc en tout cas ce sont les nouvelles chansons : Exercices de Mate, Ose, Switzerland, J'pensais pas, pour l'entrée de CD calme, et Carpe diem, Tears (sensual mix) et Coexist pour la deuxième partie plus Club.
En deuxième position, Après une entrée en matière lumineuse et magnifique (mais j'ai déjà tout dit sur Il y a je t'aime et je t'aime et l'amour que je porte à ce titre), Quentin nous surprend avec Exercices de Mate. Signée Christian Bouclier et François Bernheim, cette chanson se la joue rythmique swingante et très entrainante pour enrober à la perfection un texte très drôle jouant sur l'allitération en "Mat" au phrasé forcé et donc très second degré de Quentin qui se prend même un rateau en direct live par une Dani invitée de 2 secondes qui le traite de "Primate" de sa voix de papier gitane. J'adorerais voir ce titre être le single suivant mais ça risquerait tout de même d'avoir du mal à passer en radio : trop décalé sans doute, mais au combien jouissif !
Ose, toujours sur une compo François Bernheim, enchaîne en jouant sur la corde sensible déjà titillée par Il y a je t'aime et je t'aime. C'est normal, c'est la même parolière. "Ose être toi, ose vivre ta vie quelques soient tes choix" implore Quentin sur ce refrain et l'on se dit que c'est un bien bel hymne que chacun pourra trouver à son goût, gay dans son placard, hétéro amoureux de la femme de son pote, sauteur en parachute, etc.
Switzerland rallonge la sauce du mid-tempo soutenu par le piano, moins dans l'émotion, plus dans l'ambiance ouatée et enveloppante, rythmée par les "ich liebe dich" de la belle voix de Quentin jusque dans le murmure pour la conclusion. Notez que Bernheim signe paroles et musiques cette fois.
On reconnait la chanson suivante, J'pensais pas, pour peu que l'on ait acheté le CD single portant le même nom que l'album et c'est un titre 100% Quentin, paroles et musiques, qui gagne en puissance à avoir été écourté de sa version single, même si la chanson est toute en douceur et calme planant.
Je passe donc sur les plages intermédiaires qui reprennent les moments "forts" (?) de Duel (OK pour les non-singles C'est l'amour et Such a shame mais pourquoi donc Il mio refugio ? Ce doit être un favori de Quentin... ou alors parce que c'est une signature Bernheim ?) et l'on tombe plage 11 sur Carpe diem. Poussez les chaises et les tables, agencez-vous une piste de danse au milieu du salon, Tube clubbing en puissance ! On se croirait sur le dernier album de David Guetta sauf que c'est du Quentin écrit et réalisé avec son compère d'avant Star Ac' Christian Sims. Et comme pour les suivants Holiday ou Tears, Quentin quitte la langue de Molière pour celle de Shakespeare en boostant les BPMs. Tears, dans une version sensual mix de 7'25 un peu trop longue à mon goût, enchaîne en mêlant aux rythmiques dance un saxophone porteur, parfaite symbiose Jazz/Club. Holiday continue tel que déjà représenté en bonus de Duel avant de se faire bis repetita en version longue remixée par Loic B, qui alterne nappes de synthé planantes et rythmique electro sous acid pour un bel effet mais encore une fois, la longueur me donne néanmoins envie d'utiliser la touche Next. Dois-je préciser que je suis un inconditionel des remixes version edit plutôt que des versions épiques qui carburent à plus de 7' . On ne me referra pas...
Enfin, pour finir le CD en nouveauté, la deuxième création 100% Quentin Mosimann, Coexist, déjà présentée sur son player MySpace, est une plage plus instrumentale clubby planante avec néanmoins des vocaux très en avant par moment qui tournent en boucle, comme un message subliminal à se graver entre les oreilles avant d'appuyer sur la touche Play à nouveau.
Pour conclure donc, oui j'ai été eu, j'ai acheté mon exemplaire de ce deuxième album de Quentin. Et j'ai deux regrets : D'abord, à part Il y a je t'aime et je t'aime, Holiday et peut-être Cherchez le garçon (version electro), j'aurais préféré voir de nouvelles chansons plutôt que des reprises de Duel, parce que ses nouveaux titres sont très bons. Ensuite, que les paroles de ces nouveaux titres justement n'aient pas été imprimées sur le livret, assez pauvre finalement, à part de nous offrir qu'un patchwork de photos de notre jeune chanteur. Rien qui ne soit sans doute de sa faute donc... On ne fait pas toujours ce qu'on veut chez Universal.
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