samedi 16 avril 2011

La Glee-Mania enfin en France !

C’est en Mai 2009 (déjà !) que le pilote de la nouvelle série de Ryan Murphy (Nip/Tuck entre autres) a été diffusé aux Etats-Unis avant que le reste de la première saison ne rencontre le succès entre Septembre 2009 et Juin 2010. A la fois succès d’audience télé, de ventes de produits dérivés (CD et téléchargements des morceaux interprétés dans la série) et reconnaissance par les pairs d’Hollywood (Golden Globes, Emmy Awards, Satellite Awards). Les critiques dithyrambiques sur les blogs que je visitais à l’époque m’ont fait m’intéresser au phénomène et visualiser le pilote en VO streaming internet à l’époque et j’avais été immédiatement conquis par ce mélange de série pour ados suivant la vie d’élèves américains dans une école d’une ville de l’Ohio et les morceaux chantés façon High School Musical sans la niaiserie Disney. Le casting, les dialogues et les chansons interprétées, tout m’avait emballé, comme une version modernisée de Fame. C’est donc en VO ou VO sous-titrée que j’ai suivi comme je pouvais la diffusion de cette première saison sur internet, avant de pouvoir l’apprécier maintenant en version française, puisqu’après l’avoir (mal) lancée à 23H30 après une soirée X-Factor, le groupe M6 la diffuse sur W9 chaque mercredi soir, à raison de trois épisodes par soirée. Orange TV l’avait diffusée l’année dernière en exclusivité mais pour un public plus confidentiel encore que celui d’une chaîne de la TNT maintenant. La saison 2 en VF a cependant suivi le même ordre de diffusion et est en cours sur Orange. En Amérique, le succès de la saison 2 toujours en cours de diffusion ne marque pas le pas et la chaine FOX avait de toute manière déjà garanti une troisième saison vu les bons résultats, et ce, avant même la fin de la première saison. Le pitch de la série est de suivre la vie du petit groupe d’élèves membres du Glee Club dans l’école McKinley High School de Lima, Ohio et du professeur de cette chorale de lycée, sur toile de fond d’antagonismes avec certains autres profs et surtout la majorité des élèves qui n’y voient que le club des parias du lycée. Chaque épisode inclut en moyenne 5 chansons interprétées par les acteurs au sein de la chorale et dont le thème et les paroles s’insèrent bien dans l’histoire développée dans l’épisode du jour. Ces chansons sont également réparties entre classiques de comédie musicale de Broadway, titres pop/rock américains des années passées ou tubes actuels. Et la force de la série comme de sa bande son réside dans le casting : les personnages, comme les jeunes comédiens qui les incarnent, sont attachants et bourrés de talents.






Pour mener le Glee Club, il y a le rôle du professeur d’espagnol et ancien élève du lycée et du Glee Club d’alors, Will Schuester, interprété par Matthew Morrison. Ce dernier, s’il a intégré au tout début le boysband LMNT (sans y rester), était surtout comédien de Broadway quand il a été casté (Hairspray par exemple). Son premier album éponyme va sortir ce mois-ci aux States et je parie que d’autres acteurs de la série suivront son exemple, surfant sur le succès de la série et leur médiatisation. Son personnage se retrouve tiraillé entre sa vie professionnelle, où il est passionné par son rôle de professeur de la chorale et est attiré par sa collègue Emma, la conseillère d’orientation, et sa vie personnelle, où son épouse Terri (Jessalyn Gilsig), ancienne cheerleeder et première amour du lycée, voudrait qu’il trouve un travail plus lucratif pour lui offrir un meilleur confort de vie, et suite à une grossesse nerveuse, lui ment sur une future paternité. Inutile de dire que ce mensonge, lorsque Will découvrira le pot aux roses, va les mener à une séparation qui le laissera libre et célibataire pour sa collègue. Professionnellement, Will doit faire face au peu d’enthousiasme du principal du lycée, M. Figgins, dont le souci principal est de faire des économies, au manque d’enthousiasme général des élèves du lycée pour cette chorale jugée has-been et naze, mais surtout à la coach des cheerleeders, Sue Sylvester, qui après ses multiples victoires consécutives aux championnats de cheerleeders, se prend pour la reine de ce petit royaume et y assoit une mainmise despotique, tout en vouant une haine féroce vis-à-vis de Will et de sa chevelure bouclée.






Sue Sylvester, interprétée par Jane Lynch, est la grande gagnante de ce casting puisque cette actrice gay dans la cinquantaine est devenu la coqueluche du public grace à son rôle de « méchante » implacable et jusque-boutiste. Elle a remporté le Golden Globe de meilleure second rôle de série en 2011 et c’est largement mérité : son interprétation est invariablement épatante dans la démesure et l’hypocrisie, et elle bénéficie de dialogue jouissifs qui font mouche à chaque fois. Son personnage est plus complexe que ce premier abord Hitlerien et elle cache en fait sous sa haine du Glee Club et du reste du monde en général une profonde tendresse pour sa sœur aînée handicapée et une désillusion sur la/sa vie. A ne pas louper mercredi prochain l’épisode spécial Madonna où tous les titres interprétés sont des chansons de Madonna et où Jane Lynch chante pour la première fois dans la série, dans une mini vidéo hommage où elle interprète Vogue. Et elle assure ! A suivre encore plus tard dans la saison 1, un autre titre d’anthologie, Physical, qu’elle interprète en duo avec l’artiste originale, Olivia Newton-John, qui fera un autre featuring dans le dernier épisode de la première saison, à l’instar de Josh Groban également.






Côté Glee Club, le casting a fait fort en dénichant Lea Michele, qui interprète Rachel Berry, une jeune élève juive à la voix d’or élevée par deux papas que l’on ne voit jamais, et qui rêve de devenir star mais dont le style un peu old-fashioned et nunuche lui vaut de se faire asperger de jus de fruits à longueur de temps par les brutes du lycée. Cette mini-starlette en devenir croit cependant en son rêve et poste des videos chantantes d’elle ré-interprétant tous les tubes de Broadway sur YouTube et elle voit la reprise du Glee Club par Will Schuester comme son tremplin pour devenir star en étant déjà reconnue comme la star du Glee Club. Là où le rôle est bien calibrée pour elle, c’est que la comédienne Lea Michele a une voix INCROYABLE ! On la voit interpréter Taking chances de Celine Dion par exemple sans souci et sans démériter et Ryan Murphy lui attribue presque systématiquement dans la première saison les interprétations de chansons à voix ou tirées de comédies musicales (On my own, Defying gravity…). Ces dernières lui vont à la perfection car je trouve que sa voix très expressive est une voix de comédie musicale et que chaque note est empreinte de paillettes de Broadway. Mais elle sait aussi chanter en mode « pop » et son …Baby one more time de Britney Spears dans la saison 2 par exemple est génial, fidèle à l’original de Britney mais avec de la voix ! Castée à Broadway, j’espère que cette jeune chanteuse-comédienne de talent saura bénéficier du succès de Glee pour lancer une carrière de chanteuse internationale parce qu’elle a une putain de voix !






Dans toute série, quand on a une héroîne romantique, il lui faut un prince charmant, et pour coupler à la voix de Rachel, Ryan Murphy a trouvé Cory Monteith, pour jouer le rôle de Finn Hudson, le quaterback de l’équipe de foot du lycée, un grand échalat un peu nigaud mais adulée par les filles du lycée, qui aime chanter sous la douche et va se laisser embrigader dans le Glee Club par Will Schuester, au grand damn de ses camarades footballeurs qui vont lui faire payer cher cette « traitrise » avant, pour certains, de se laisser tenter à leur tour. Bien que présenté comme l’équivalent masculin de Rachel au sein du Glee Club, et quoique Cory Monteith assure plutôt bien ses parties vocales, je trouve que le timbre de sa voix est un peu light. Peut-être manque-t-elle simplement de maturité… ? Enfin, je vous rassure, il assure quand même et son premier duo avec Lea Michele sur Don’t stop believin’ (du groupe pop/rock américain Journey) par exemple est devenu le premier tube de la saison 1 et l’hymne de la série dans mon coeur.






La série étant basée dans un lycée, les histoires de cœurs de nos héros sont au cœur de l’intrigue et pour faire un bon triangle amoureux avec notre duo star du Glee Club, Ryan Murphy a introduit une jolie blonde chef des « Cheerios », l’équipe des cheerleaders, Quinn Fabray, interprétée par la belle Diana Agron, petite amie officielle de Finn Hudson, membre du club de chasteté du lycée, et âme damnée du coach Sue Sylvester avec deux autres inséparables cheerleaders qui lui collent aux fesses comme son ombre. Elles intègreront d’ailleurs toutes les trois le Glee Club, d’abord comme espionnes infiltrées puis simplement pour le plaisir de chanter, allant même jusqu’à choisir leur camp et quitter les Cheerleaders. Même si elle apparaît plus en comédienne qu’en chanteuse en étant au cœur de l’intrigue amoureuse et en tombant enceinte (mais pas de Finn, bien que ce soit ce qu’elle lui fait croire), Diana Agron donne également de la voix, qu’elle a enfantine et légèrement voilée, sur You keep me hangin’ on, I say a little prayer ou Papa don’t preach. Bien que ne pouvant pas rivaliser en pouvoir vocal avec Lea Michele, Diana a un jolie brin de voix qui est bien utilisé et l’est encore plus dans la saison 2 avec l’introduction d’un nouveau soliste mâle dont la voix soul se marie mieux à la sienne.






Mais avant que le Glee Club n’intègre de nouveaux membres comme Quinn, avec Rachel s’était présenté une autre diva, black et ronde, Mercedes Jones, interprétée par Amber Riley, mélange vocal de Mariah Carey et Aretha Franklin, qui impressionne nos tympans sur des tubes soul/R&B comme And I am telling you I’m not going de Dreamgirls ou le Beautiful de Christina Aguilera. Si son rôle de bonne copine et diva black haute en couleur et victime de la mode reste plus en retrait dans les intrigues, sa voix est souvent bien utilisée et elle connaît tout de même une bonne exposition lors de son intégration au sein des Cheerios pour un épisode qui la met sous régime pour rentrer dans le moule anorexique. Apparemment, Ryan Murphy cherche à caster pour la troisième saison un personnage à coupler à Mercedes Jones, à qui l’on ne connaît pas en effet de petit copain potentiel jusqu’alors. Amber Riley est en tout cas une chanteuse en devenir dont j’attends avec la plus grande impatience les débuts discographiques en solo.






A ses côtés au début du Glee Club, Kurt Hummel, jeune gay à la voix maniérée et souffre-douleur des sportifs homophobes du lycée, dont le personnage a été créé spécialement après que Murphy ait vu Chris Colfer se présenter au casting. Comme il chante en voix de tête, son registre attitré double celui de Lea Michele pour la partie Broadway des chansons reprises. Si ce rôle n’était pas prévu au départ, son jeune comédien a su fortement inspirer les auteurs et le coming-out et la difficulté d’être le seul ado gay dans un lycée de province, et ses premiers émois pour un camarade, sont des moteurs forts de l’intrigue développée dans Glee, plus encore dans la deuxième saison que la première. C’est aussi un aspect de l’hisoire qui a rendu la série populaire auprès des critiques en cela qu’elle présente la réalité des minorités bien loin du monde habituel des bisounours des productions Disney asexuées. Son personnage bénéficie du soutien de son père Burt Hummel, joué par le comédien Mike O'Malley, et offre une belle vision d’acceptation familiale de l’homosexualité de son fils. Ce dernier voit son rôle prendre plus d’importance de par sa liaison puis mariage avec la mère de Finn.






Autre minorité représentée, les handicapés, via le personnage de Artie Abrams, jeune geek à lunette en fauteuil roulant, et pour lequel Chris Colfer avait initialement postulé. Son interprète est Kevin McHale, ancien membre du boysband NLT (Not Like Them), à la carrière avortée après un premier single n’ayant pas déchaîné les foules. Valide des jambes dans la vraie vie, le jeune chanteur effectue un véritable tour de force sur les tournages puisqu’il lui a fallu apprendre à se mouvoir comme un handicapé moteur à la force de ses bras, mais aussi à faire les chorégraphies dans ce même fauteuil, tout en chantant mais sans bouger le plus petit orteil, soit sans jamais battre la mesure du pied. Je n’oublierai pas de préciser que Kevin McHale a une voix soul au timbre très reconnaissable qui vous transperce d’émotion sur les titres plutôt soul/R&B qu’on lui donne à interpréter (Dream a little dream of me, Lean on me, P.Y.T.) mais pas seulement puisque sa version du Stronger de Britney déchire !






Dernière du quintet de formation des New Directions, le nouveau nom donné à leur chorale, Tina Cohen-Chang, lycéenne d’origine asiatique au look gothique et mèches bleues qui est interprétée par Jenna Ushkowitz, elle aussi castée sur Broadway. Bien que sous-ultilisée, elle chante peu en voix lead solo (True colors), elle a pourtant elle aussi une bonne voix, mais peut-être moins reconnaissable puisque sans timbre particulier comme Lea Michele ou Amber Riley. Si, dans la première saison, les scénaristes la font tomber sous le charme d’Artie, la seconde saison, au retour des vacances a splitté le couple et elle fait désormais équipe avec Mike Chang, le danseur asiatique transfuge de l’équipe de football américain de Finn. La règle pour se présenter aux compétitions régionales puis nationales des chorales de lycée donnant à 12 le nombre minimum de membres, le casting des New Directions a du recruter en première saison d’autres élèves : Mike Chang et Matt Rutherford, respectivement joués par les acteurs Harry Shum Jr et Dijon Talton, mais qui n’étaient que danseurs pour les show du Glee Club. En deuxième saison, le personnage de Matt a disparu, au prétexte d’un départ pour un autre lycée, au bénéfice de celui de Mike qui prend plus d’importance, en couple avec Tina, au point de faire un numéro chantant en duo avec elle sur le Sing ! de Chorus Line.






Autre duo, les Cheerios Santana Lopez et Brittany Pierce, interprétées par la brune latine piquante Naya Rivera et la blonde écervelée Heather Morris. Intégrés au Glee Club avec Quinn Fabray et sans réelle épaisseur au début, ces deux rôles prennent peu à peu plus de consistance et de même leurs interprètes prennent de plus en plus de voix dans les morceaux chantés. A l’origine danseuse chorégraphe, Heather Morris se voit même en début de seconde saison être la star de l’épisode spécial chansons de Britney Spears où elle rejoue le clip de I’m a slave 4 U avant de duetter avec sa copine sur Me against the music. Elle récidive en lead sur le Tik tok de Ke$ha à la fin de l’épisode 14 consacré au danger de l’alcoolisme chez les jeunes. Outre ses talents de performeuse (dance+chant), Brittany devient en deuxième saison la petite amie de Artie ainsi que l’objet de l’affection de Santana, faisant la série traiter d’homosexualité féminine. Mais là où ce personnage fait le show et arrive à égalité pour moi avec celui de Sue Sylvester dans la dimension comique de la série, c’est que chaque répartie de Brittany vaut son pesant de cacahuètes : elle est la personnification même des blondes sans cervelle dont on aime raconter les histoires drôles. A titre d’exemple, elle croit être à son tour enceinte quand une cigogne fait son nid sur la cheminée de sa maison (…). Santana, au contraire, joue le rôle de la brune incendiaire qui mène les garçons par le bout du nez et fait vacherie sur vacherie. Elle aussi Marie-couche-toi-là, elle déniaise Finn dans le dos de Rachel, elle sort avec Puckerman, mais se révèle au fond d’elle-même attirée par sa meilleure amie. Côté vocal, sa voix n’a pas de timbre bien reconnaissable non plus mais a des intonations miaulantes parfois qui me font penser que c’est elle dans les chansons de groupe dont elle chante une partie. C’est en duo avec Amber Riley sur The boy is mine puis River deep mountain high qu’elle gagne ses galons de chanteuse.






Noah Puckerman, plus communément appelé Puck, est le meilleur pote de Finn au sein de l’équipe de football et la brute épaisse du lycée, qui balance Kurt dans la benne à ordures chaque matin, enferme Artie dans les WC et asperge les membres du Glee Club de granité, son pote Finn y compris. Une fois qu’il intègre la chorale, il prend cependant du plaisir à pousser la chansonnette la guitare à la main et l’on découvre que sous la brute se cache avant tout un charmeur qui voit là un moyen de faire tomber les filles. C’est lui le père du bébé de Quinn et il aurait voulu assumer cette paternité. Ça ne l’empêche pas de sauter sur toutes les filles, Rachel y compris, avant de sortir avec Santana puis de craquer en deuxième saison pour une fille obèse anormalement pas son genre. Niveau vocal, on découvre sur le tard que le comédien casté est en fait un chanteur rock/folk, Mark Salling, qui avait déjà sorti un premier album autoproduit en indépendant sous le nom de Jericho, et a sorti fin 2010 un second opus, sous son vrai nom cette fois, intitulé Pipe dreams. Si on le découvre en solo dans Glee avec The lady is a tramp, je retiens surtout son duo avec Lea Michele sur le tube Need you now de Lady Antebellum en deuxième saison. Son look de la série, crâne rasé et crète iroquoise courte, cadre mal cependant avec son style de pop/rock cool.






En deuxième saison, les New Directions intègrent deux nouvelles recrues, Lauren Zizes, une élève championne de lutte greco-romaine obèse et aussi brute que l’est Puckerman, ce qui le rend raide dingue d’elle et lance un nouvel arc amoureux détonnant. Bien qu’intégrée aux chansons de groupe, la comédienne Ashley Fink interprète en solo un seul titre jusqu’à aujourd’hui, I know what boys like, où elle prouve d’ailleurs à mes yeux ne pas être une chanteuse… L’autre petit nouveau, par contre, a été casté pour ses talents de chanteur, et pour sa belle gueule aussi sans doute. Appelé en renfort des voix mâles des New Directions, Chord Overstreet interprète Sam Evans, une beau blond à la coupe de cheveux à la Justin Bieber que l’on voit beaucoup torse nu dans les vestiaires de l’équipe de foot exhiber ses tablettes de chocolats. Nul doute que son sex appeal a fait grimper la côte de Glee dans le cœur de son public ado. Mais non content d’avoir une plastique irréprochable (même sa grande bouche pulpeuse qui est môquée plusieurs fois par des personnages dans plusieurs épisodes), il a une voix chaude qui va bien au titre soul qui le lance dans le Glee Club (Billionaire de Travis McCoy & Bruno Mars) et se marrie à merveille à celle de Quinn avec qui son personnage va créer un nouveau couple et est à son apogée lors de l’interprétation du tube de Dirty Dancing (I’ve had) The time of my life.






Ce n’est pas le premier jeune chanteur à venir duetter avec les stars féminines du Glee Club puisque la première saison a intégré un temps le chanteur vedette de la chorale concurrente Vocal Adrenaline, Jesse St James, interprété par Jonathan Groff, pour un superbe duo avec Rachel (Hello de Lionel Richie) et en seconde saison, c’est Blaine Anderson, joué par Darren Criss, qui créé l’évènement puisque chanteur leader de la chorale de l’école privée de garçons la Dalton Academy, les Warblers, et nouvel ami gay et intérêt de cœur de Kurt. Le premier titre diffusé qu’il interprète avec les Warblers à l’écran, mais épaulé d’un véritable groupe a cappella (les Beelzebubs) qui n’est pas celui que l’on voit dans la série mais enregistre ses voix à l’autre bout du pays, est une reprise de Katy Perry, Teenage dream, qui a battu le record de ventes en téléchargements que détenait Don’t stop believin’. Du coup, c’est un album complet regroupant les prestations de Darren Criss et des Beelzebubs qui va paraître la semaine prochaine, coïncidant avec la reprise de la diffusion sur la Fox de la troisième partie de la seconde saison, sous le nom Glee presents The Warblers. A leur actif, Hey, soul sister du groupe Train, Bills, bills, bills des Destiny’s Child, Misery des Maroon 5 ou encore Raise your glass de P!nk.






A l’instar de Jane Lynch, les autres comédiens jouant les rôles du corps professoral prennent le micro de temps à autre, comme par exemple Jayma Mays, qui interprète Emma Pillsbury, la conseillère d’orientation amoureuse de Will et qui soufre d’un trouble compulsif de la propreté et reste, même après son mariage avec son dentiste Carl Howell (interprété par John Stamos), une vierge effarouchée. Ça lui va comme un gant, l’actrice ayant de grands yeux de biche. Si son interprétation du I could have danced all night de My Fair Lady était très old-school et propret, son Touch-a, touch-a, touch-a, touch me du Rocky Horror Show en deuxième saison est un monument de sensualité minaudée. Si le coach de football Ken Tanaka (Patrick Gallagher) n’a poussé la chansonnette qu’en groupe (les Acafellas) derrière Matthew Morrison, sa remplaçante de seconde saison Shannon Beiste (la très masculine Dot-Marie Jones) partage la chanson à boire One bourbon, one scotch, one beer avec le même Will Schuester, toujours très pro au micro, qu’il s’agisse de chanter du rap, du pop/rock ou de la country. Vu le succès de la série, multiples stars font des apparitions le temps d’une chanson ou plus, les chanteuses de Broadway Kristin Chenoweth (April Rhodes, en fausse star alcoolique à la voix d’or) et Idina Menzel (Shelby Corcoran, la mère naturelle de Rachel et coach des Vocal Adrenaline), Neil Patrick Harris (le temps d’un épisode en tant que Bryan Ryan, rival de Will Schuester), Josh Groban, Olivia Newton-John, John Stamos ou même Britney Spears en featuring de l’épisode à sa gloire. Anne Hathaway devrait bientôt apparaître à son tour mais la guest-star qui semble durer, c’est Gwyneth Paltrow dans le rôle de Holly Holiday, prof intérimaire qui remplace Will alité et revient pour les cours d’éducation sexuelle en chanson avant de devenir le nouveau flirt de Will justement. A son actif un excellent Forget you de Cee-Lo Green ou encore les sexys Kiss de Prince et Do you wanna touch me (oh yeah) de Joan Jett et Singin’ in the rain couplé à l’Umbrella de Rihanna avec tout le groupe.






Car finalement, l'atout majeur de la série, ce sont les chansons. Ré-orchestrées façon Glee Club mais toujours parfaites, elles s'insèrent dans les épisodes à merveille et rythment le programme. Les écouter ensuite sur son ipod prolonge le plaisir ressenti face à son écran, surfant sur la vague Pop Idol de la FOX également. Si toutes ne sont pas à mon goût à 100%, certaines me plaisent même davantage que les versions originales : Rehab façon Vocal Adrenaline, Don't stop believin' première version, évidemment plus moderne que l'originale de Journey, Take a bow de Rihanna, Mercy de Duffy, No air de Jordin Sparks, Defying gravity version Rachel, One de U2 par Rachel encore, etc., etc.



Merveilleuses également leurs versions de Bad romance et Poker face de Lady Gaga (et celle de Born this way ne devrait pas tarder à suivre...). Sans oublier que la saison 2 a introduit des chansons originales du directeur musical Adam Anders, la touchante ballade Get it right, écrite pour Lea Michele, et Loser like me, co-écrite avec Max Martin. Bref, j'attends chaque nouvel épisode avec anticipation, plus encore pour les chansons que je vais y découvrir que pour connaître la suite de l'histoire ! Alors, pour rappel, mercredi prochain sur W9, à ne pas louper l'épisode spécial Madonna... glimpse of music to listen to : http://www.mediafire.com/?hy3jii371u29z



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