A l'issue d'un premier prime qui a fait le show mais a présenté des candidats assez inégaux, il était évident pour moi que c'était à l'anglais Matthew Raymond-Barker de quitter le groupe, vu le faible niveau de son interprétation du Supreme de Robbie Williams qui avait démarré le show, mais je ne comprends toujours pas comment Véronic DiCaire avait pu le sélectionner la semaine dernière dans les éliminatoires dans le grand froid Québequois... Enfin, on verra bien la semaine prochaine s'il va se racheter...
Vincent Léoty avait ensuite enchaîné avec sa belle reprise du Love's divine de Seal et j'avais changé d'avis sur ce candidat dont j'avais regretté le choix la semaine dernière à la maison des juges à Londres. Pas trop de clignements des yeux face aux spots du plateau, une voix bien là avec une interprétation à la Chris Isaak de ce titre à voix où la sienne a assuré grave ! J'ai beaucoup aimé.
Venait ensuite le Justin Bieber-esque pizzaïolo Florian Giustiniani avec L'horlogne tourne de Mickael Miro, interprété avec sa guitare : pas ma came musicale et un simple bon niveau de karaoké pour moi : service minimal aussi bien sur la voix que sur l'interprétation : Véronic DiCaire est-elle digne d'être coach ? Toujours est-il qu'il a fait le plein de SMS dans le coeur ds jeunes filles en fleur...
Le groupe 2nde Nature, assemblé par les jurés comme leurs prédécesseurs l'avaient fait dans la précédente saison anglaise pour former avec succès les One Direction, a repris le Firework de Katy Perry que j'aime beaucoup et le beau gosse Damien démarra un poil trop bas à mon goût, mais de manière à ce que tous soient capables de monter jusqu'au refrain. Vocalement, ce n'était pas top mais l'énergie était là et les cinq garçons ont quelques belles gueules (Damien, Nedjim) et quelques belles voix pour séduire les adolescentes SMSeuses des télé-crochets de M6 ...à condition de ne pas leur faire payer l'effet "boysband" qui va forcément leur coller à la peau.
Bérénice Schleret et sa voix cassée à la Bonnie Tyler a repris Mon vieux de Daniel Guichard en accoustique et j'ai trouvé qu'Olivier Schulteis aurait du tourner sept fois sa langue avant de qualifier le choix du titre précédent de "vieux jeu"... La petit blonde s'en est cependant bien sorti et l'émotion souvent tant cherchée était bien là !
Meilleur choix pour sa deuxième pouliche, Sarah Manesse, pour une reprise bien théatralisée et toute en progression du tube d'Adele, Rolling in the deep. J'ai beaucoup aimé, surtout bien sûr sur la fin du titre, quand la petite brune a lâché les lions et a donné de la voix.
Bon choix également de Christophe Willem pour le titre de sa protégée et surtout les arrangements de Si j'avais un marteau de Cloclo pour la candidate suivante, Maryvette Lair, à la voix sucrée mais puissante aussi. Cette candidate a un don pour interpréter ses chansons et sa formation de l'école du cirque / comédienne n'y est évidemment pas étrangère. Je suis impatient de voir ce qu'elle proposera la semaine prochaine.
Choix plus discutable pour sa troisième candidate, la blonde Cécile Couderc, choriste de métier, et qui nous a chanté le disco Don't leave me this way de Thelma Houston avec une chorégraphie à la Kamel Ouali avec porté mais qui nous a montré les limites de son souffle et qui était un peu old-fashioned peut-être pour le public. Même si elle fut qualifiée, je lui dirais de faire attention !
Le second groupe de Henri Padovani, les lillois au chanteur looké/maquillé grunge Omega, s'est installé sur scène ensuite pour une reprise rock du Alors on danse du belge Stromae, légèrement couplé au Seven nation army des White Stripes. Pas mal même si ce n'est pas mon style et qu'à la longue, le chanteur pourrait me fatiguer... Leur passage par l'étape du repêchage montre toutefois que le public n'a pas été conquis sur ce premier prime alors peut-être ne devrais-je pas le supporter trop longtemps ?
Au-delà de la fatigue, les jumeaux Twem et leur reprise façon Hermes House Band du The rhythm of the night de Corona, avec moults danseurs et danseuses, m'ont ereinté rien qu'à les regarder danser, gesticuler, s'époumonner et abreuver les caméras de leurs mimiques, clins d'oeil et sourires ultra-bright. Bien sûr, s'il y a une chose que l'on ne peut pas leur reprocher, c'est de manquer d'énergie. Ils ont de la pêche à revendre et au quotidien, je me dis qu'ils doivent être très fatiguants... Henri Padovani dit sans cesse qu'ils ne vont laisser personne indifférent et qu'ils vont être adorés ou détestés. Je penchais moi aussi plutôt pour la seconde catégorie même si leur aspect pop manufacturée et clinquante devrait les rattacher à la musique pop habituelle que j'aime. Ce doit être leur côté too much justement qui me porte sur le système. Et à danser et bouger dans tous les sens, il faut aussi avouer que leur interprétation vocale n'a pas été mirobolante, alors qu'ils ont de belles voix comme ils l'ont montré, sans résultats malheureusement, lors des repêchages...
Raphaël Herrerias, jeune et ténébreux étudiant en musicologie de St Etienne, a repris ensuite Initials B.B. de Gainsbourg et si le choix de la chanson m'a paru élitiste et très risqué, en choisissant un titre qu'il adore, le jeune et dernier protégé de miss DiCaire a su m'emporter avec tout le public parce qu'il a magnétisé la caméra. Beaucoup de Bashung pour moi dans son interprétation et même si ce n'est pas ma came, je sais apprécier son talent et sa manière de faire claquer le texte de Gainsbourg ; ce n'est jamais très évident...
Pour clôturer le show, celle que j'annonçais avant le prime comme la future gagnante de cette seconde saison, la benjamine de 16 ans Marina D'Amico, pour une reprise du I'll be there des Jackson Five qu'elle a entamé doucement avant de virer quasiment à la schizophrénie vocale, passant d'un effet de voix à la Mariah Carey à un ton en dessous façon Trey Lorenz, mais heureusement, la fin est redevenue plus dans l'émotion et moins dans le coffre pour au final ne laisser qu'un bon souvenir. Il faudra comme les jurés le lui otn d'ailleurs dit qu'elle retrouve un peu de sa fraîcheur des auditions pour le prochain prime, même s'il ne lui faut rien changer à sa justesse vocale.
Après une chanson de groupe de tous les candidats sur L'assassymphonie de la comédie musicale Mozart L'Opéra Rock et un titre de Nolwenn Leroy (toujours mal fagotée) puis Ben L'Oncle Soul, les votes du public ont donc désigné les deux groupes Twem et Omega comme ceux ayant recueilli le moins de votes, ne semblant repêcher l'angliche à la faible prestation qu'en dernier (mais ce n'est peut-être qu'un effet d'annonce de la présentatrice blonde et de son réalisateur dans l'oreillette). La prestation sans faute et sobre des Twem de Quand on n'a que l'amour a fédéré Christophe et Véronic tout en étant saluée par Olivier qui, pour le potentiel, a préféré vôté pour les Omega et leur Jeune et con piano/voix aux allures de requiem et là où je n'ai pas compris, c'est que le vote de Padovani a été demandé pour départager ce qui ne l'était pas : deux voix contre une pour les Twem : normalement, ça m'aurait semblé suffire à éjecter les lillois sans demander à leur coach de se mouiller. C'est d'ailleurs ce qu'il a refusé de faire en votant à son tour pour les Omega de manière à arriver à l'ex-aequo qui les a fait être départagés par les votes téléphoniques initiaux où les jumeaux avaient apparemment plus été détestés qu'adorés...
Au final, ça ne leurs a donc pas beaucoup plus réussi de faire le X-Factor français après l'anglais et si j'étais Padovani, je déclamerai un peu moins face aux caméras en coulisse que c'est lui qui coache le (groupe) gagnant parce qu'il pourrait bien se retrouver, comme Cerrone l'année dernière, le premier juré à ne plus être coach de personne, le public snobbant ses poulains... Et puis, ils n'avaient qu'à garder le duo Cassandre et là, c'est sûr, il aurait gagné ! Je ne l'ai même plus revu au théâtre... Ils ont eu un empêchement ou ils crevaient trop la caméra ?
Rendez-vous Mardi prochain, et tant pis pour Dr. House dont TF1 a repris la diffusion ce soir. Je préfère regarder le X-Factor en live et enregistrer Hugh Laurie pour le regarder plus tard !
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