Même si je délaisse les longs articles de mon blog pour poster directement des liens sur ma page facebook, je retrouve toujours en début d'année mon habitude de jalon annuel des singles et albums de l'année passée. Retour donc sur les titres qui ont marqué 2016 :
Sorti fin 2015 extrait de l'EP Sway du nouveau groupe de Joe Jonas, DNCE, j'ai découvert leur premier single Cake by the ocean en début d'année 2016 et ne m'en suis pas lassé encore aujourd'hui, chantant toujours à tue-tête en choeur à chaque fois que je l'écoute. L'album éponyme du groupe sorti en fin d'année, à temps pour le Christmas rush de CDs, n'a pas déçu et s'il était sorti plus tôt, DNCE aurait fait le doublé en se plaçant N°1 de mon top 2016 singles comme albums. Le groupe est en tout cas la révélation de l'année à mes yeux, avec leur pop funky et festive et les prouesses vocales de Joe, aussi à l'aise dans les graves que dans les envolées en falsetto ou voix de tête des refrains.
Suivant de très près DNCE dans mon coeur, le single de retour de Julien Doré, Le lac, où l'on retrouve le blond barbu chevelu marchant sur les traces qui avaient fait son succès avec Paris Seychelles. Même voix tenue, dans le souffle, mêmes sonorités électroniques ensoleillées, calmes et rythmées à la fois, même poésie dans le texte. Tout le long de son album & est étendu cette atmosphère gagnante, sans ces envolées énervées en voix forcée auxquelles l'ancien vainqueur de la Nouvelle Star nous avait habitués à ses début, quand j'étais moins charmé. Là encore donc, Le lac ne m'a toujours pas lassé malgré son omniprésence sur les ondes et dans mon iPod...
Même constat de siège radiophonique pour le single d'Amir représentant la France à l'Eurovision 2016 et si je l'ai adoré à sa sortie, je commence à atteindre l'overdose de "Youhouhouhouhou" ; il faut dire que je me suis répété en boucle la version album, la version raccourcie Eurovisionesque, la version anglaise, la version espagnole, la version remix... ;) Heureusement pour lui, il semble qu'après avoir peiné à faire oublier son prédécesseur, le single suivant On dirait s'est à son tour fait une place sur les radios françaises et dans le coeur du public, il faut dire qu'il est difficile de ne pas succomber au charme de la pop joyeuse et ensoleillée de l'ancien dentiste chantant toujours avec un sourire communicatif.
Lancé en Europe lors de la soirée de l'Eurovision justement, le Can't stop the feeling de Justin Timberlake, extrait du film d'animation Trolls, réussit à ne pas lasser non plus, avec les mêmes recettes que le Happy de Pharrell Williams pour moi, de la pop uptempo funky & happy justement, là encore avec des envolées en voix de tête à la joie communicative qui vous fait claquer des mains, taper du pied ou remuer du popotin en rythme.
Belle alternance cette année entre tube français et anglais dans mes chansons favorites de l'année, preuve que les artistes francophones ont bien réussi à tirer leur épingle du jeu dans mon coeur, notamment Navii, que je ne connaissais pas avant que son J'écoute du Miles Davis, écrit comme tout son album par le duo gagnant de Louane notamment, Tristan Salvati/Yohann Malory, squatte ma radio et pas seulement. Il avait pourtant publié deux singles auparavant qui, redécouverts, m'ont botté tout autant, grace à l'habile mélange de sa voix suave, d'une pop mélodique efficace et d'une rythmique imparable renforcée par des arrangements électros tout en délicatesse.
Je suis obligé de reparler de l'Eurovision avec Fire in the rain, le nouveau titre enregistré pour la ressortie 2016 de l'album du vainqueur de son édition 2015 avec Heroes qui s'était classé 7ème dans mon Top2015. Porté par un habile petit sifflotement et une mélodie entrainante, et bien que cette chanson n'ait pas été adaptée en français comme d'autres par Måns Zelmerlöw pour être diffusé sur nos radios, son Fire in the rain reste un excellent moment pop de l'année à toujours squatter mes écouteurs pour 2017, d'autant qu'il a été inclus sur son nouvel album Chameleon !
Troisième single -et toujours pas d'album- pour l'ancien candidat de la Star Ac' de NRJ12 Sidoine, et troisième apparition dans mes Top singles annuels pour le chanteur au charme indolent. Cette fois encore, La chaleur est un petit bijou de pop ciselée, au texte travaillé et au refrain imparable, du genre qui se sifflote à l'infini une fois qu'on l'a entendu en début de journée.
Vainqueur de The Voice cette année, Slimane n'a pas perdu de temps pour sortir son premier single Paname et son album et j'avoue avoir mis du temps à succomber aux deux. Même si parfois on lui trouve des airs de Stromae, avec ses arrangements électroniques et ses textes plutôt réalistes, Slimane réussit à diffuser une charge émotionnelle à ses chansons qui se diffuse petit à petit des écoutes et m'a gagné le coeur. Et même si son Paname avait comme Claudio Capéo mis un peu d'accordéon dans sa pop actuelle, ça ne m'a finalement pas empêcher d'aimer son single festif à rythme binaire.
Changement d'ambiance total pour Talk me down de l'australien Troye Sivan, troisième extrait de son premier album Blue neighborhood, à l'atmosphère magnifique et classieusement ouatée, à l'image de ce single au clip intime. Loin de mes uptempos habituels préférés, il réussit même à ce que je le préfère au single à suivre de Kylie, et j'en suis le premier étonné ;) !
10 Kylie Minogue feat. Dannii 100 Degrees (It's Still Disco to Me)
Sorti sur son album de Noël Kylie Christmas paru fin 2015 et ressorti dans une édition enrichie cette année, 100 Degrees a bénéficié cette année de deux versions, l'originale plus festive avec clochettes de Noël etc. et celle effaçant ces dernières sous-titrée It's still disco to me et 100% disco revival, anticipant la reprise de la petite australienne du Night fever pour la comédie musicale inspirée de la BO du Saturday night fever plaçant Fauve Hautot en tête d'affiche.
Tacheron radiophonique de l'année, Julian Perretta réussit à revenir sur le devant de la scène pop électro française en 2016 avec ses singles I cry et miracle après que son second album ne soit même pas sorti en 2012. C'est bien à l'usure et à force de diffusions qu'il a convaincu mes oreilles et surtout le I cry y-aïe y-aïe au refrain répétitif et aux sons inspirés de la pop/dance à la Kygo.
Retour en demi-teinte pour mes Pet Shop Boys adorés avec leur album Super mais premier single du retour gagnant en tout cas avec leur The pop kids délicieusement retro synthé pop qui me redonnait le son que j'aime tant du duo et un refrain imparable !
et juste pour le plaisir de voir ces fans israëliens s'éclater dans la bonne humeur sur le remix "Pop pop pop" d'Offer Nissim...
Deuxième single et second titre placé dans mon top de l'année pour DNCE, évidemment, Toothbrush reprenant la même recette gagnante de leur Cake... à savoir pop sexy, pré-refrain qui rentre bien dans les tympans et refrain en voix de tête qui se chante à tue-tête tout le long de la chanson.
Premier single d'après Violetta pour l'ancien candidat malheureux du X Factor, repéré alors plus pour sa plastique que pour sa justesse vocale, d'où la carrière télévisée qui a suivi. Avec son Fall in love au couplets chantés en français et son refrain en anglais en voix de tête, avec ryhtmique uptempo et arrangements électros à la mode, on se rend compte que le joli coeur a su prendre son temps pour assurer ses cordes vocales et je m'étonne encore de ne pas avoir découvert de followup ou d'album à l'horizon puisque indiscutablement je ne suis pas le seul à être tombé in love avec son single !
Deuxième titre également pour Måns Zelmerlöw et premier extrait de son nouvel album Chameleon, Hanging on to nothing, comme Should've gone home auparavant adapté en Je ne suis qu'un homme, se pare pour la France d'une adaptation partielle en français qui mélange habilement couplets et refrains anglais avec des parties en français bien réparties et j'en profite pour lui présenter mes félicitations pour son phrasé parfait dans la langue de Molière ! Et j'avoue que ce Rien que nous deux décuple dans mes tympans le charme déjà bien présent sur Hanging on to nothing, d'où sa place dans mon Top2016.
et comme il n'y a pas de vrai clip mais que le single franco anglais d'avant en avait un...
BO du film Allegiant de la série Divergent, Scars est, comme le titre de Troye Sivan ou plus tard dans le bas de mon classement de Nick Jonas en duo avec la même Tove Lo, un morceau midtempo aux charmes non-immédiats, qui vous pénètre le coeur insidieusement et vous gagne petit à petit, et je me surprends à chanter en choeur "what didn't kill us made us stronger".
Dernier rappel pour les candidats à l'Eurovision 2016 avec la chanson du candidat russe et habitué de mon iPod même si j'ai surtout écouté son You are the only one jusqu'à l'été, m'en lassant ensuite. Sa pop énergique et enlevée reste cependant un très bon moment de l'année pour moi et mon favori au concours à l'époque.
Sorti à l'automne, le premier single solo de l'ancienne Saturdays n'a pas délogé de ma playliste depuis. Il faut dire que son Back to you au refrain somme tout assez répétitif est de la pure pop électronique comme je l'aime et que la belle blonde possède un bien joli brin de voix.
Single promo US de l'acteur jouant le rôle de Jamal dans la série Empire, No doubt about it est LE titre qui m'a fait écouter en boucle tout l'été la BO des deux saisons de la série, malgré la présence de l'infâme Pitbull venant gâcher la fête de son phrasé sans surprise, et bien qu'une partie des autres titres soient très rap. Je n'attends qu'une chose, que la saison 3 soit diffusée en France bientôt, et aussi que l'acteur nous enregistre un album solo du même calibre ; il a la voix pour monter jusqu'au septième ciel de mes tympans, le groove et le rythme et peut même se fendre d'un rap pas dégueu quand il le faut ! Même Mariah Carey a accepté de duetter avec lui, et quand on sait les exigences de la diva, c'est bien la preuve qu'il va falloir compter sur lui. En attendant, je me remets une tranche de ce titre festif de dance/R&B electro concocté par Ne-Yo.
Deuxième titre pour Navii dans mon Top2016, Turbulences est le successeur de J'écoute du Miles Davis et s'il a moins séduit les ondes, ce ne peut qu'être la faute du titre qui ne figure pas dans son refrain et offre donc moins de présence mnémotechnique pour rester dans l'esprit du public. En tout cas, moi, j'ai succombé et ne me lasse pas de ce nouveau titre électro/pop et chante avec Ivan "N'oublie pas de m'oublier..."
Petite année pour Mike Stock, après un 2015 qui l'a vu revenir avec un album complet pour Shayne Ward mais 2017 nous promet son retour avec les anciens de Buck Fizz et surtout sa jeune protégée Chloe Rose dont le single charitatif For me est sorti cet été avant des remixes en fin d'année, sans se classer pour autant dans les charts anglais malheureusement. Pop/dance au refrain uptempo super efficace comme l'ancienne tête pensante du trio de producteurs multi-platinés Stock/Aitken/Waterman nous a habitué, For me bénéficie aussi d'un petit gimmick de choeurs "Ho ho ho" qui ne sonne pas du tout comme la célèbre phrase du Père Noël.
Retour en territoire aimé de son public piano/voix pour l'ancien candidat de The Voice Olympe, avec un Si demain dans l'émotion, comme le reste de son EP éponyme où le jeune homme au look sévère oublie les paillettes multicolorées de son flop-album inspiré de Christophe Willem et nous offre aussi notamment un superbe texte en réponse aux manifestations contre le mariage pour tous, Aimer n'est pas un crime.
Autre retour gagnant pour TAL avec à mon avis le single de la maturité Are we awake, co-écrit par l'ancien de la Nouvelle Star Raphaël Herrerias, où la belle à voix d'or s'éloigne enfin de la pop pour public enfantin/ados et mélange habilement anglais et français, R&B, ragga et variété sur des sons diablement electros.
Ovni dans le paysage musical électronique français, le duo Paradis m'est apparu d'abord avec Garde le pour toi puis j'ai découvert leur magnifique reprise de La ballade de Jim. Ce fut ensuite au tour d'Alain Chamfort de leur offrir son Paradis pour une magnifique ré-interprétation sur sa compilation de remixes et enfin, annoncé par ce Toi et moi uptempo classieux, ce fut cette année la sortie de leur album et du nouveau single du même nom, Recto Verso, à la croisée des inspirations de la musique électronique francophone downtempo et de la pop à la Daho/Souchon/Chamfort, chantée donc en français dans le texte, de la douce voix de Simon.
et la chanson titre single suivant...
Fortement marqué par l'univers de pop moite de Tove Lo, le single Close de Nick Jonas, alternant habilement de ses cordes vocales sur CD ou de sa plastique musclée dans les séries TV américaines et ses vidéos, offre à la famille Jonas trois places sur les 25 de mon Top annuel, alors même que leur groupe des débuts, les Jonas Brothers, ne m'avait guère captivé jusqu'à leur presque dissolution.
Juste derrière, trois titres qui ont manqué de peu leur place dans mon Best Of de l'année, De mes propres ailes de la comédie musicale Les trois mousquetaires par Olivier Dion, You don't know love d'Olly Murs et le single du comeback de Sarah Whatmore, Touchscreen.
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