01 Barbara Pravi Pas grandir
Bien que découvert fin 2017, Pas grandir, le premier single de Barbara Pravi, n'a pas quitté ma playliste 2018 et encore aujourd'hui je fredonne avec le même plaisir toujours renouvelé cette entêtante ritournelle féministe adulescente interprétée avec beaucoup de caractère par ma révélation francophone de l'année.
Révélé lors du concours Eurovision de cette année où le jeune suédois représentait son pays avec ce Dance you off electro-funky en diable, j'avais déjà penché une oreille attentive sur son timbre reconnaissable et son falsetto parfaitement maîtrisé, mais c'est bien ce pur joyau pop/dance qui est resté mon TUBE internationnal de l'année.
Single estival de Barbara, succédant à Pas grandir et à Deda, dédié à son grand-père, Saint Raphaël s'est imposé comme le single francophone de l'été dans mon iPod, là encore grace à un refrain addictif et sucré.
04 Måns Zelmerlöw Happyland (Ce Monde Parfait)
Dernier extrait début 2018 de son album Chameleon sorti fin 2016, Happyland s'est vu, comme certains de ses précédents singles, paré d'une version franco-anglaise ajoutant un petit supplément de charme au mid-tempo déjà très réussi du suédois qui, depuis qu'il associe électro et sonorités pop/rock truste mes enceintes à longueur d'année. Le fait que son refrain soit utilisé dans les pubs kinder depuis le milieu d'année a aussi sans doute joué dans mon regain d'intérêt envers le titre que je connais -version album- depuis 2016 !
Retour gagnant en 2018 pour l'ancien chanteur charismatique du boysband anglais The Wanted, Max George, au timbre si reconnaissable et au look sourcils charbonneux/crâne rasé inchangé, tant que son Barcelona écrit par les faiseurs de tubes Steve Mac et Ed Drewett, déjà associés à son ancien groupe, est devenu mon incontournable anglais de l'été, avec son intro planante mutant en électro/dance sortie d'Ibiza.
Même retour en trombe dans les médias de la Star Académicienne préférée des français, remise de son année passé difficile et de l'échec de son album précédent. Ecrit par Corson, visiblement passé du rang de chanteur à celui de songwriter/réalisateur pour les autres, Notre idylle revisite bien l'habituelle pop dansante de Jenifer et décline une nouvelle fois les difficultés de l'amour sur des rythmes entrainants irrésistibles.
Bien que découvert en fin d'été, le Waterproof du trio Shelmi s'est imposé comme un titre inoubliable grace à ses paroles revendicatrices (style gilets jaunes hardcore) sur rythmique électro/pop 80s "j'suis waterproof, tu peux t'faire mettre". Mention spéciale au génial pré-refrain : "En 3 semaines j'étais devenu un expat' pour mes ex potes, exploité par des despotes, les jours passent, je me dis stop"...
Très beau titre du deuxième album de Louane, Midi sur Novembre s'est vu remixé en duo avec son créateur pour la version single, avec un magnifique clip réalisé par Julien Doré toujours, et ce mid-tempo racé n'en finit pas de me plaire, et de supplanter des hits plus anciens sortis cette année dans mon top de fin d'année...
Même style de mid-tempo élégant et raffiné, avec rythmique trépidante en arrière plan, pour Dance to this, extrait du superbe second album de l'icone LGBT australien Troye Sivan, Bloom, et partagé avec la sensation de l'année Ariana Grande. Tube dance tout en retenu, avec des arrangements classy, il a supplanté le premier extrait My, my, my qui en début d'année m'avait fait attendre avec impatience la sortie de Bloom.
Seconde apparition dans mon Top 10 pour le jeune suédois que le duo frenchie Ofenbach a invité à interpréter leur dernier tube délicieusement vintage Paradise, au clip parodique des émissions de recherches de talents en tous genres, et au rythme rétro/dance accompagnant les borborygmes sonores du refrain.
Malgré une petite déception aux premières écoutes, le dernier album de Kylie mélant (un peu trop) le son country à sa pop/dance habituelle fut lancé en début d'année par un Dancing qui a eu le mérite de ne pas me lasser de l'année, contrairement aux autres extraits, même s'il m'a fallu là aussi un peu de temps à rentrer dans son rythme, et surtout ses guitares acoustiques lancinantes...
A l'inverse, aucune difficulté à adhérer au titre le plus uptempo du dernier album du grand seigneur de la chanson française Alain Chamfort, Tout est pop, qu'il a su utiliser en single promotionnel, avec vidéo façon zapping chats... Et même si les rides de son visage s'allonge et se démultiplient, la modernité et la fraîcheur acidulée de ses musiques perdurent et ne me lassent pas de l'aimer.
Pour continuer avec une autre pépite francophone (d'un duo belge en fait) aux paroles absolument géniales déclinant tout le long de la chanson Je tire les différentes utilisation du verbe tirer, sur un musique enlevée pop/rock. Ce coup de coeur à la première écoute de leur vidéo m'a fait me procurer en import leur premier CD album sorti en Belgique uniquement, leurs sorties françaises n'étant pour l'heure que partielles et digitales, et il me tarde de voir leur second LP sortir en nos contrées officiellement, d'autant qu'un nouveau single, Notre ADN, a depuis inondé les ondes aussi.
Pur joyau d'électro/pop aux paroles humanistes racontant une histoire vraie sur les migrants et immédiatement validé dans mon coeur pour devenir notre chanson au concours de l'Eurovision de cette année quand je l'ai découverte cherchant les votes du public sur l'émission de France 2 en début d'année, Mercy a malheureusement perdu peu à peu de son attrait à cause de sa surexploitation dans mes playlistes ;) je l'ai tout simplement trop écoutée !
Et le hasard fait que la chanson suivante dans mon Top est le nouveau single d'Emmanuel et second précédant la sortie de son nouvel album en Février prochain, sélectionné pour être à son tour candidat pour représenter la France à l'Eurovision 2019. Si j'adore ce mid-tempo bien dans son style musical, le thème très personnel abordé, l'acceptation de soi en tant que chanteur homosexuel, me semble très risqué, face aux radios françaises finalement très frileuses pour playlister même des artistes reconnus, et surtout face aux votes des français puis des pays de l'Eurovision, où certains sont totalement homophobes (Russia, 0 points !), mais au moins, avec un peu de chances et de soutien de ses fans, Manu pourra la chanter sur deux primetimes de France2, et les émissions de variété n'étant plus légion à la télévision française, ce sera déjà ça de pris pour lancer l'album, et qui sait, pour succéder à la chanson à texte/thème de Madame Monsieur, quoi de mieux qu'une autre chanson engagée pour les droits de chacun de vivre libre et sans crainte son identité.
Nouveau hit de Troye Sivan à truster mon Top25, Bloom est tout aussi délicat que Dance to this, mais avec une rythmique -inspirée de Savage Garden je trouve- délicieusement régressive sur son refrain, ce qui la rend bien addictive, tout en distillant un propos (la première fois) très personnel mais à la fois universel.
Second titre pour Manu à squatter mon Top, et premier single -du retour 2018- annonçant l'album à venir, Et si on parlait d'amour partait un peu dans tous les sens, avec des choeurs un peu tribaux/africains, des couplets scandés/chuchotés et un refrain plus mélodique et rythmé, comme un retour aux sons novateurs de son album L'équilibre qui m'avait fait succomber aux charmes du chanteur/compositeur. Moins immédiat finalement que La promesse, il n'en demeure pas moins un incontournable de mon année musicale et une chanson qui, si elle n'a pas vraiment convaincu les radios de la diffuser, n'a pas démérité !
Nouveau titre de pop française au refrain ascensionnel par un chanteur découvert sur The Voice il y a quelques saisons déjà et qui semble peiner à sortir un premier album. Après son premier single Promets-le moi très réussi, Marvin Dupré m'a complètement séduit toute l'année avec son Le jour où tout a changé optimiste et uptempo en diable, et même dans sa version acoustique de l'EP digital Au plus près offrant cinq de ses titres (dont les deux singles) en versions downtempo piano/voix.
Autre ancien candidat de The Voice, Louis Delort n'a jamais fait partie de mes favoris/chanteurs à suivre, car oeuvrant dans un territoire plus rock que pop, avec guitares et attitude trop indie. Pourtant, son Le monde est à rendre a gagné mon coeur, avec ses sons électro-planants et ses paroles défendant la planète pour les générations à venir. A écouter l'album qui a suivi, il semble que ce n'était qu'un choix peut-être imposé de sa maison de disques pour le faire revenir dans les grâces du grand public ou des radios, sans succès me semble-t-il, avec une chanson restant peu représentative de son réel univers. Il n'en demeure pas moins que je l'adore et qu'elle méritait bien de figurer dans mon Top de l'année, finalement assez francophone, preuve que 2018 est un bon cru pour la production musicale hexagonale, à moins que ce ne soit décevant pour la variété internationale...
Découverte lors d'un concert de Julien Doré télévisé, et interprétant cette chanson en duo avec lui, Marie-Flore ne m'a guère séduit lorsque j'ai cherché à écouter son EP sur iTunes, à part ce titre, mid-tempo lancinant, presque oppressant, chanté dans le souffle et me rappelant les dernier succès du sus-nommé Mister Doré que j'ai adorés. Ses Palmiers en hiver n'ont donc toujours pas quitté ma playliste de l'année même s'ils risquent de ne pas côtoyer vite d'autres titres de la belle...
Inconnu sans doute pour beaucoup, Sweem est lui aussi un ancien candidat de The Voice cherchant à percer, et dont le Là-haut fut candidat malheureux face à Madame Monsieur au concours Destination Eurovision du début d'année, sauf que j'ai kiffé sa superbe mélodie et son refrain en envolée déchirante, avec la voix pleine de souffrance et tellement expressive de son interprète. Je ne m'en suis pas lassé, et je vais tendre une oreille à l'album qui suit enfin en ce mois de Janvier 2019 !
Non, je n'ai pas arrêté d'aimer la dance internationale ! Là preuve avec les deux derniers hitsingles du DJ Star Calvin Harris, et oui David Guetta a un peu perdu sa couronne et de sa superbe..., d'abord avec Promises, le délicieux morceau de funky/house interprété par l'habituel habitué des slow langoureux Sam Smith, sans oublier la petite voix féminine coquine saupoudrant tout le morceau comme une myriade d'éclats de soleil passant à travers les persiennes des fenêtres de cette matinée dance en After à Ibiza sur une cabane de plage ;) ...
...et son single précédent avec Dua Lipa, One kiss, se classe finalement juste derrière, prouvant avoir été dans mes enceintes aussi un des tubes incontournables de l'année 2018, number one des écoutes en Angleterre apparemment...
Inconnu au bataillon il y a encore quelques mois, j'ai découvert par hasard de lien en lien le titre Fashion de l'artiste suédois se cachant derrière le pseudo Next To Neon, Rasmus Viberg de son vrai nom. Et avec son clip noir et blanc tourné avec deux francs six sous mais sa ryhtmique funky mais aussi délicieusement vintage 80s et sa voix aussi à l'aise dans les graves que dans les aigus, j'ai succombé direct et suis devenu addicts aux quatre titres publiés pour l'heure sur iTunes, dont Fashion avait le mérite d'avoir un clip ;) sinon Looking at you, Drive ou Fool sont du même accabi !
"Lâche du lest et respire" chante le duo Cassandre pour leur single du retour annonçant leur nouvel album prévu début 2019 Nous, et bien que sorti en fin d'année, il réussit lui aussi haut la main l'exploit de supplanter des titres plus anciens et plus écoutés tout au long de l'année comme Damn, dis-moi de Chris'(tine) & the Queens, Girls on fire de Nadine Coyle (ex Girls Aloud), That's magic de Spencer ou Tieduprightnow de Parcels et La moitié de nous de ma chouchoutte et amie du duo Ysa Ferrer.
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