jeudi 4 janvier 2018

Mon Top Albums 2017


Côté albums, 2016 a été un bon particulièrement côté francophone à mes yeux, même si c'est un album en italien qui sort du lot après douze mois et plus des trois quarts en heavy roatation dans mes enceintes, mes écouteurs, ma voiture, partout où je pouvais l'écouter quoi... Comme pour les singles, c'est donc Francesco Gabbani qui est mon artiste de l'année côté album aussi.
Avec son "Magellano" court (10 titres) mais addictif, et archi plein de tubes, averrés (6 singles figurent sur la version internationale : "Amen", "Foglie al gelo", "Tra le granite e le granate", "Pachidermi e pappagalli", "La mia versione dei ricordi" mais surtout son single de l'Eurovision "Occidentali's Karma") et potentiels, les autres chansons de l'album étant aussi géniales ("Magellano", "A Moment of Silence", "Spogliarmi" et sa version de "Susanna, Susanna").

Côté francophone donc, pas mal d'albums ont comblé mon année d'écoute. Et d'abord des anciens candidats de The Voice, le trio Arcadian, dont l'album éponyme plein de fraîcheur et de pop cool et rythmée a fait mouche, comme "Acte 1" de Charlie Boisseau, lui aussi oscillant entre pop acoustique et électro après son apprentissage au sein de la troupe de la comédie musicale du "Roi Arthur".
Mais mon préféré finalement de l'année est celui du gagnant de la dernière saison, "Ma bonne étoile" de Lisandro Cuxi, composé de pures pépites pop/dance écrites par la crème des auteurs/compositeurs de son label et que n'aurait pas reniées M.Pokora. Même si le premier single "Danser" a peiné à le lancer, il regorge de tubes en devenir, de "Nous" à "Partir", "Ça m’fait pas peur" ou "On vaut de l'or comme la chanson titre.

Les albums du retour de Christophe Willem, "Rio", comme "Liberté Chérie" de Calogero, n'ont pas démérité, même si leurs auteurs n'ont guère créé la surprise avec leur contenu. Après "Marlon Brando", c'est la chanson titre "Rio" qui eut la tâche d'en être le nouvel ambassadeur, comme pourraient l'être aussi "Nos balles perdues" et "Restart", à moins que le magnifique "Madame" n'ait cet honneur. Pour Calo, le single de départ "Je joue de la musique" était un brin répétitif mais le second extrait "Fondamental" misa sur la corde sensible, tandis que "1987" sur l'album brûle d'être un single explosif et délicieusement régressif en revival années 80.

En fin d'année, perdu dans le rush de Noël, sortit enfin l'album tant attendu de Jean-Baptiste Maunier, reprenant la totalité des titres issus l'année dernière sur son EP à part son premier single "Je reviens", tandis que son nouveau single sorti cet été dans une certaine indifférence malheureusement s'appelait "Je pars". Entre pop et électro d'inspiration Daho et année 80, ses morceaux méritent pourtant le détour, ou en tout cas plusieurs écoutes.

Au chapitre des bonnes surprises aussi cette années, l'album "Epitaphe" du charmant décalé Charles Like The Prince, les nouveaux albums de Nolwenn Leroy "Gemme", plus pop et moins celtique, et "Héros" de Shy'M, plus personnel et inspiré que son prédécesseur, mais aussi le premier album "Chapitre 1" de Léa Paci, porté par ses deux tubes radios "Pour aller où" et "Adolescente pirate", ou l'album du retour pop de Florent Pagny "Le présent d'abord".
Par contre, j'ai été un peu déçu par deux albums que j'attendais pourtant, et peut-être trop donc... "Addictions" de Amir d'abord, qui ne m'a pas surpris et qui m'a semblé moins pop, moins commercial, aux arrangements plus ethniques sur certains morceaux, à moins que le single devant l'annoncer, "Etats d'amour", ne m'a pas fait le même effet que ses prédécesseurs extraits de son premier album et qu'il suffirait d'un nouvel extrait plus dansant pour que je lui offre une nouvelle chance. Louane, enfin, avec son deuxième album également tant attendu, d'autant plus après les deux top singles "On était beau" et "Si t'étais là". Ce ne sont pas là tant les chansons que l'interprétation de Louane qui m'a déçu. J'ai trouvé trop souvent à mon goût que sa voix avait du mal à tenir les notes en fin de phrase et je pense qu'il serait grand temps qu'elle arrête de fumer si elle veut garder son outil de travail intact.


Côté international, ou plutôt devrais-je dire anglo-saxon puisque Francesco Gabbani s'est vu remettre un trophé inégalable, pas de surprise, l'album du retour de Steps "Tears on the dancefloor" étant de loin la meilleure collection de tubes depuis longtemps, encore plus dans sa version ré-éditée "Crying at the disco". Pas de temps mort parmi les chansons de la version originale, et chacune d'elles aurait pu devenir un single à part entière, de "Firefly" à "Happy", de "Space between us" à "Glitter & gold" ou leur reprise du "I will love again" de Lara Fabian comme la chanson titre empruntée notamment à Thomas Anders de Modern Talking.
Juste derrière, c'est l'album "Chameleon" de Måns Zelmerlöw sorti fin 2016 qui s'immisça également toute l'année dans mes iPods, grace aussi à ses singles "Fire in the rain", "Hanging on to nothing / Rien que nous deux", "Glorious" mais aussi aux titres  le composant, "Beautiful lie", "Happyland" et "Whistleblower" par exemple.

A défaut d'albums complets, ce sont des EPs pour plusieurs artistes qui ont marqué mon année 2017 : "Full circle" de Sarah Whatmore, abritant les singles "Touchscreen", "Full circle" et "The cure", et qui devait précéder l'album du retour de la belle blonde, qui pour l'heure se fait longtemps désirer... "Boom + Bust" de Bielfield, où chaque titre est un tube en puissance, de "Blow my mind", "Frequency" à "Bloom and bust" mais surtout les différentes version du single "Kings & Queens".
Mais surtout Rod Thomas, ou plutôt Bright Light Bright Light sous son alias d'artiste, qui a publié trois EPs de reprises pour compléter son dernier album "Choreography" : "Cinematography" sorti fin 2016, puis "Cinematography II : Back in the habit", et pour Noël "Cinematography III : Merry Christmas you filthy animal". Au sein de ce projet de reprises de ses chansons préférées scintillent particulièrement "Touch me" de Cathy Dennis, "Time after time" de Cyndi Lauper, "Maniac" de Michael Sembello, "Causing a commotion" de Madonna, "Calling you" de Jevetta Steele" ou encore le classique "Have yourself a merry little Christmas".
Autres bonnes surprises de l'année, le retour d'Anastacia, partie enregistrer "Evolution" en Suède, "I will always love you", l'album hommage de Deborah Cox à Whitney Houston, "Desire", troisième album plus pop du duo anglais Hurts, qui prend par moments des accents Coldplay-iens. A noter aussi le retour disco/house de Joey Negro, "Produced with love", et le CD de la comédie musicale "Priscilla folle du désert" qui offrit notamment à l'ex brune un peu forte mais à la voix d'or de The Voice, Amalya, de partager avec ses copines de tournée les meilleurs tubes disco.
Retour râté par contre pour Lara Fabian, dont le "Camouflage", pourtant comme celui d'Anastacia enregistré avec une équipe de faiseurs de tubes suédoise, brille par sa monotonie soporifique. Même constant pour le second opus de l'ex star de Glee Lea Michele et son "Places" ou le premier album du belge révélé sur Danse avec les stars Loïc Nottet, dont le "Selfocracy" ne recélait guère d'autres tube que son single "Million eyes". 
Déception aussi pour le nouvel album de Maroon 5 "Red pill blues", où le combo de Adam Levine s'est trop inspiré de hiphop à mon goût, noyant son électro soul habituellement plaisante dans des featurings gonflants, ainsi que sur l'album solo de Harry Styles, qui n'a pas su prolongé l'effet "Sign of the times" sur ses 10 titres.

Enfin, pour ce qui est du revival Stock Aitken Waterman, 2017 a vu une nouvelle compilation célébrant le trio sortir, "The hit factory ultimate collection", et le Japon publier en album les inédits préalablement parus sur iTunes enregistrés à PWL entre 1991 et 1993 des Cool Notes, sous le nom "The PWL Dayz", tandis que l'album orchestré par Mike Stock pour les ex Buck Fizz, The Fizz, "The F-z of pop", contrairement à celui promis l'année dernière pour Chloe Rose, est lui sorti, mais avec un son terriblement daté, et bien moins réjouissant que l'album qu'il avait réalisé pour Shayne Ward en 2015... Peter Wilson, grand fan des années 80 et de SAW, a quant à lui publié son opus annuel pour Energise, "Overdrive", mais cette fois, les quelques superbes titres inspirés de PWL étaient noyés au sein de morceaux plus schlager pop qui m'ont empêché d'apprécier cet album dans sa totalité.

Reste maintenant à découvrir ce que nous réserve 2018...

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