A l'origine un single de 2020 du chanteur américain Vincint Cannaby, l'uptempo Hard 2 forget est repris cette année par le quintet anglais Steps pour annoncer leur compilation célébrant leur 25 ans de carrière, The platinum collection, sur une production de The Alias très fidèle à la version originale ; tant, d'ailleurs, que je me suis gavé jusqu'à l'overdose (qui n'est jamais venue !) des deux versions. Sorti en Juillet, leur single est devenu ma sonnerie d'alarme sur le portable et l'est toujours... Total addict !
02 JULIETTE ARMANET Le dernier jour du disco
Déjà dans la bas de mon classement 2021, Le dernier jour du disco de Juliette Armanet est resté toute l'année LE tube francophone que j'ai fredonné encore et encore, suivi par les singles suivants de la chanteuse, Qu'importe, Tu me play et Flamme. C'est donc sans surprise et, je crois, la première fois, qu'un morceau présent dans un de mes Top25 annuels récidive l'année suivante.
03 JOSEF SALVAT I'm sorry (Pardonne-moi)
Bien que sorti fin 2021, le single I'm sorry de Josef Salvat fut adapté en français sous le titre Pardonne-moi et j'ai redécouvert cette version lorsqu'est sorti son troisième album Islands en début d'année. Depuis, l'album comme cette version n'ont pas quitté mes écouteurs et, après la baisse de régime de son second opus Modern anxiety, l'uptempo synthé/pop de l'australien offre un superbe écrin à sa voix suave.
04 PURPLE DISCO MACHINE feat. SOPHIE & THE GIANTS In the dark
Sorti au début de l'année pour annoncer l'édition deluxe de son album Exotica, In the dark voit la chanteuse Sophie Scott et son combo anglais remettre le couvert pour le DJ producteur allemand Tino Schmidt, après leur précédente collaboration de 2020 Hypnotized. Là encore, ce tube dance rétro alliant sonorités disco et new wave n'a pas quitté ma playliste, grâce à son refrain accrocheur et sa rythmique indémodable.
05 DARREN HAYES Let's try being in love
Single du retour de Darren Hayes, début 2022, annonçant son cinquième album solo Homosexual, finalement sorti en Octobre, Let's try being in love est un pur bijou inspiré de la disco de Donna Summer/Giorgio Moroder où l'on sent que le chanteur australien s'est totalement libéré de ses freins pour composer, réaliser et chanter d'un falsetto parfait cet hymne à l'amour, au renouveau amoureux et à la liberté d'aimer qui on veut. Le bridge à la rythmique plus syncopée sonne complètement décomplexée et tout aussi séminale que cette partie de la vidéo d'ailleurs.
Extrait du cinquième album du chanteur et chorégraphe américain Todrick Hall, Pre Madonna mélange allégrement les styles dance, pop et rap pour un résultat addictif et très inspiré du voguing célébré par Madonna dans les années 90. Parfait échantillon de l'album Algorythm, l'efficace uptempo est la bande son idéale pour une séance de sport, footing, jogging ou tout simplement dancing dans son salon...
07 WEEKEND AFFAIR Fini de jouer
Sorti en fin d'année 2021 pour accompagner l'album Quand vient la nuit du duo lillois Weekend Affair, composé de Cyril Debarge et Louis Aguilar, Fini de jouer me rappelle un autre duo pop, Paradis, où l'inspiration 80s à la Daho se pare de sonorités actuelles pour une délicate pop électronique française pleine de charme intemporel.
08 CHRISTOPHE WILLEM PS : Je t'aime
Single du retour de Christophe Willem, écrit par Slimane, PS : Je t'aime fut un retour gagnant pour la star de la chanson française et aurait pu se classer plus haut dans mon classement si son refrain très répétitif n'avait pas fini par me lasser un chouïa ;) mais je l'aime toujours, je vous rassure !
Premier downtempo de mon classement, la ballade de Kendji Girac Eva célèbre une deuxième fois dans mon Top10 2022 la chanteuse Juliette Armanet, qui lui a écrit ce morceau pour sa fille et je défie quiconque, en écoutant son refrain plein de sensibilité "Eva... t'as fait de moi un papa", de ne pas être touché en plein coeur !
10 JLX The music will take care of you
Titre de rétro dance/house bénéficiant de la voix puissante de LaVance Colley, The music will take care of you est un pur hymne de dancefloor mais je l'ai d'abord découvert dans sa déclinaison rétro pop grâce à son remix d'inspiration PWL de Pete Hammond mais d'autres versions toutes aussi savoureuses m'ont permis de ne pas me lasser de ce morceau.
11 SOFT CELL & PET SHOP BOYS Purple Zone
Pur joyau de pop anglaise, Purple zone, de Soft Cell et remixé/co-interprété par les Pet Shop Boys dans leur style électro/dance bien à eux, n'a pas quitté ma playliste de l'année et son refrain accrocheur a résonné longtemps dans mes tympans, à chaque fois que je l'entendais dans la voiture pour aller au boulot, par exemple, preuve que c'est du pur tube !
12 WEEKEND AFFAIR Te regarder danser
Meilleur titre de l'album Quand vient la nuit, Te regarder danser, du duo Weekend Affair, s'est inséré dans mes playlistes après avoir aimé l'album et au jeu du "j'aime mieux ou moins...", il réussit à se classer au dessus de Mylène Farmer ou d'autres pointures pop de l'année ; c'est tout dire... Quel talent, ces ch'tis !
En treizième position, une star suédoise et son single disco/pop Superstar, génialissime et diablement dansant dans sa version originale, mais tout autant dans son remix de 7th Heaven (alias Jon Dixon). En fin d'année, le chanteur a dévoilé un EP digital, My purple clouds, reprenant également ses autres singles funky/dance Can't stay away et Satisfaction.
14 CHRISTOPHE WILLEM J'tomberai pas
Second single extrait de son sixième album studio Panorama, J'tomberai pas est le digne représentant, comme pourront sans doute l'être aussi les titres J'avance, Ni reine ni roi, Je tourne en rond, Solitude ou J'vais exploser. Pour la première fois, Christophe Willem s'est abstenu d'écrire ou composer, ne jouant le rôle que d'interprète sur cet opus, mais son équipe lui a fourni des titres addictifs qu'il a parfaitement su s'approprier, à l'image du refrain "J'tomb'rai pas dans le panneau !".
15 MYLENE FARMER & AARON Rayon vert
Second extrait du douzième album studio de Mylène Farmer, Rayon vert est un downtempo électronique, planant et hypnotique, interprété en duo avec le groupe AaRon, qui l'a composé/réalisé pour la star française. Servi par un magnifique clip futuriste, le single m'a immédiatement scotché dès la première écoute et tranche par rapport aux productions habituelles de la chanteuse, sans toutefois dépareiller.
16 YEARS & YEARS + REGARD Hallucination
Sorti après l'album Night call de Years & Years, Hallucination est une collaboration d'Olly Alexander avec le DJ producteur dardan Aliu, alias Regard. Suave et mélodieux, le morceau aurait parfaitement pu figurer sur le troisième opus réussi du chanteur anglais et a tourné en boucle aussi dans mes enceintes, cette année.
17 AVA MAX Maybe you're the problem
Tournant la page de l'exploitation de son premier album, la chanteuse Ava Max signe un nouveau tube dance/pop avec l'uptempo sautillant Maybe you're the problem. Si je n'aurais pas parié sur ce titre dans mon Top 2022, à comparer les morceaux de l'année avec leurs voisins, le sien s'est avéré tenir la route et souffrir la comparaison, haut la main, jusqu'à rester à la place #17.
18 WILL YOUNG Why does it hurt
Après l'exploitation de son album précédent qui a occupé mon podium 2021, Will Young a écrit un nouveau bijou avec ses collaborateurs habituels du groupe Kish Mauve pour sa nouvelle compilation célébrant ses 20 ans de carrière ; Why does it hurt est dans la même lignée que la pop électronique délicate et sensuelle auquel l'anglais nous habitue depuis plus de dix ans maintenant, et son album Echoes.
19 ALLIEL Stressé par les gens
Après Encore et Ce qui nous rend fou, Alliel, le chanteur lyonnais découvert à The Voice, a récidivé en 2022 avec un nouveau titre soul/pop, Stressé par les gens, qui, à défaut d'album -j'espère- à venir, a su contenter mes oreilles cette année.
Retour 100% pop en 2022 pour la fille d'Higelin, Izïa, avec le single Mon coeur, ultra dansant et fédérateur, sexy en diable aussi, à l'image des combinaisons moulantes que la chanteuse a pris l'habitude de revêtir pour l'interpréter.
Après le succès de son album What's your pleasure?, Jessie Ware est revenue cet été avec un nouveau single disco/dance concocté avec Stuart Crichton, le producteur de Kylie Minogue, Madonna ou Pet Shop Boys. Free yourself, uptempo addictif, a également été remixé par le duo Gingell/Stone, The Alias, les producteurs de Steps.
22 FILS CARA Sous ma peau (Montmartre remix)
Bien que sorti en 2021, ce n'est qu'en 2022 que j'ai découvert Sous ma peau, de Fils Cara, révélé lors du télécrochet de France2 The Artist, mais c'est le remix du groupe Montmartre qui s'est scotché dans mes enceintes.
Gros carton interplanétaire de l'année, As it was, de l'ancien One Direction Harry Styles, a réussi aussi l'exploit de se vriller dans ma tête et d'y devenir également un tube.
24 MYLENE FARMER A tout jamais
Single du retour de la superstar rousse, A tout jamais n'a pas été le tube immédiat que j'aurais aimé mais, petit à petit, son refrain s'est insinué dans mon coeur et j'ai moi aussi chanté à tue-tête son "Lui dire fuck you too, à tout jamais..."
25 SLIMANE Bref, j'ai besoin d'une pause
Bref, j'ai besoin d'une pause de Slimane n'était peut-être qu'une chanson-joke ou coup de gueule, partagée d'abord en vidéo puis en single digital, entre la fin de l'ère Versus avec Vitaa et son nouvel album solo mais moi, j'ai adoré ce titre électro punchy et vindicatif, à la manière de ceux de Grand Corps Malade que j'ai célébrés dans mes classements des années précédentes. Et au jeu des "J'aime/J'aime mieux", il a dépassé Ne partez pas sans moi de la Star Ac' 2022 ou J'roule plus vite que toi d'Olympe, tout près derrière.
Du côté des albums, somme toute, 2022 a été un bon cru, je trouve. Pour preuve, le nombre de galettes à s'être succédées dans mon iPod.
Pour les francophones, l'année avait déjà bien commencée avec l'album French riviera de Damien Lauretta qui, s'il n'est malheureusement sorti qu'en digital et n'a égrainé que deux nouveaux extraits, On s'passe à côté et Panama, n'a pas quitté ma playliste de l'année !
L'album du duo lillois Weekend Affair, Quand vient la nuit, sorti en fin d'année dernière, m'a aussi beaucoup plu, notamment les titres Tout le temps et Deshabillée ou encore l'étonnant J'ai mis mon survêt mais, au fil des mois, il s'est effacé en ne laissant dans mon iPod que les deux titres présents dans mon Top 25, ce qui n'enlève en rien la qualité d'électro/pop suave et jazzy de l'opus.
Pour rester sur de la pop française moins grand public (et c'est dommage car ils mériteraient davantage d'exposition), j'ai apprécié aussi le premier album du groupe pop/rock d'inspiration new wave/Indochine Edgär, Secret, mais n'en ai gardé comme morceaux choisis que les singles Nuit (sonnant très inspiré du premier tube de Noir Désir), Me voudras-tu ?, Nos rêves, Dictators, You don't know et les tubesques Incendies et Sable blanc.
A l'inverse, l'album Les adorables étoiles de Christine & The Queens rebaptisé(e) Redcar m'a semblé ininspiré et monolythique, voire même monotone et barbant, très loin du niveau de son premier opus. Même sentiment de déception pour Théorème de Bilal Hassani, dont la collaboration avec les bretons de Yelle m'avaient fait espérer moins de rythmiques R&B et plus de pop électronique mais, si ce fut bien le cas, le résultat final m'a semblé sonner un peu trop gimmickly... Sentiments, l'album "surprise" et personnel de Louane m'a également lassé dès la première écoute ; c'est bien beau d'enchainer les ballades personnelles à texte fort mais, à la longue et même s'il n'y en a qu'une dizaine, ça lasse vite et fait bailler avant d'endormir complètement l'auditeur Zzzzz Zzzzz... Même si Epicentre, le nouveau CD de Matt Pokora est plus mou du genou que d'habitude, le chanteur s'était assagi depuis sa double paternité et sa petite vie de famille aux states avec sa chérie Christina Milian, il y a suffisamment de tubes dessus pour ne pas m'avoir fait regretter mon achat "les yeux fermés".
Autres réussites discographiques de l'année, le retour en solo de Slimane, Chroniques d'un cupidon, après son parcours avec Vitaa, le premier album de Mentissa, la belge repérée en finale de The Voice et dont Vianney a signé le premier single Et bam. Son premier opus démontre que la belle a plus d'une corde à son arc et plus d'un tube dans sa manche ; mots bien choisis et voix ciselée pour insuffler de l'âme à chacune de ses interprétations, comme sait si bien le faire Yseult, La vingtaine et son nouveau titre Balance montrent bien tout le potentiel qu'il y a en cette jeune femme pour entamer une longue carrière.
Anne Sila, elle aussi repérée sur le télécrochet de TF1 pour la vague d'émotions que sa voix cristalline est capable de provoquer à son écoute, a sorti, juste avant Noël, l'album de reprises Madeleines et, même si certaines chansons, de base, ne sont pas ma cam', son interprétation toujours impeccable m'a fait redécouvrir des standards de la chanson française vintage comme A toi de Joe Dassin, Pour ne pas vivre seul ou Qui saura, tandis que j'étais plus convaincu dès le départ par Le chanteur de Balavoine ou Quoi de Jane Birkin.
Même carton plein pour deux albums sortis en début d'année et qui ont squatté mon iPod toute l'année sans lasser : Encre rose, d'abord, de Corneille et son tight tracklisting de 10 titres impeccables, tubesques, à l'image des singles Pause, Nouveau monde, nouveau pouvoir et Bon voyage. La qualité d'autres titres comme Petit pas, Les hommes de ma vie ou la chanson titre me fait pourtant regretter que son exploitation et sa promotion n'aient pas permis de le faire exploser davantage sur nos radios et télés de l'hexagone.
Vient enfin le temps du podium francophone et de deux albums sortis dans le rush des ventes de fin d'année : l'excellent L'emprise de Mylène Farmer d'abord, où, bien que sans collaboration avec mon chouchou Laurent Boutonnat, la belle rousse réussit à nous surprendre sans sortir de son univers musical, grâce aux collaborations avec Moby, AaRon et surtout Woodkid.
Ces derniers nous a d'ailleurs offert leur "premier album" I, que je considère plutôt comme leur second puisque succédant à l'éponyme Ofenbach qui contenait leurs méga-tubes Katchi et Be mine. Cette fois, leur nouvel opus compile les singles passés Head shoulders knees & toes, Wasted love et Hurricane (avec Ella henderson), tout en égrainant de nouveaux tubes du dancefloor, 4U et Love me now. Dans le même style, Kygo a sorti Thrill of the chase, son nouvel album toujours réussi, farci de collaborations diverses comme Love me now avec Zoe Wees, Dancing feet avec DNCE et Woke up in love avec Calum Scott et Gryffin. Ce dernier, justement, a lui aussi sorti son nouvel album, Alive, dans la même configuration que le DJ norvégien, avec autant de collaborations et notamment les américains OneRepublic sur You were loved. Dans cette belle lignée d'albums de producteurs/DJ, 2022 nous a aussi offert le retour du duo anglais réduit à Simon Marlin seul The Shapeshifters sur l'album Let loose avec les singles Life is a dancefloor et Second chance avec Kimberly Davis ou You ain't love avec Teni Tinks et Finally ready avec Billy Porter.
Après plusieurs albums moins inspiré, l'ancien leader de Bros, Matt Goss, est revenu en fanfare avec son album The beautiful unknown et ses collaborations avec Dave Audé, par exemple, sur Better with you et le single Somewhere to fall. Autre retour réussi pour la quatuor pop/R&B Blue qui, contrairement à JLS l'année dernière, a réussi son sixième album Heart & soul, grâce aux singles Haven't met you yet et Dance with me notamment.
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