jeudi 20 janvier 2022


Janvier avance déjà vers sa fin et je n'ai toujours pas pris le temps de poster ma borne annuelle sur mon antique blog musical délaissé au profit de liens vite faits sur ma page facebook. Il est donc grand temps de lister mon Top25 de l'année 2021 qui s'est écoulée avec son lot de belles surprises pop/dance toujours teintées de ce revival disco amorcé en 2020 pour refiler la pêche à nos tympans et coeur mis en berne par la pandémie, confinements et autres restrictions sanitaires.


01 Elton John & Dua Lipa Cold heart (PNAU remix)

Tube incontesté de l'année dont l'effet addictif ne s'est jamais émoussé, le remix/mashup des deux tubes intemporels de Sir Elton John, Sacrifice et Rocket man (mais pas seulement...) avec l'aide de la sensation pop de ces dernières années, Dua Lipa, et du producteur/remixeur australien Nick Littlemore, également derrière le succès du groupe Empire Of The Sun.


02 Will Young Daniel

Sorti en Avril pour annoncer son album de reprises de chanteuses Crying on the bathroom floor, Daniel, un single plus ou moins connu du groupe Bat For Lashes, confirme (s'il en était besoin) le talent d'interprète de l'anglais Will Young pour s'approprier n'importe quelle chanson et lui insuffler toute la sensibilité et l'émotion qu'il arrive à faire passer dans sa voix et son interprétation, avec l'aide de Richard X à la production.




03 Will Young Crying on the bathroom floor

Will Young confirme le holdup de mes playlistes mensuelles de 2021 avec la chanson titre de son album et reprise des inconnues du trio américain MUNA : irresistible joyau et véritable découverte !



04 Jérémy Frérot Fais-le

Premier tube francophone de l'année, Fais-le de Jérémy Frérot et véritable pépite qui figurait sur son deuxième album lancé par le tube Un homme. Dès la première écoute, dans sa version album de 4'40, je m'étais dit qu'il fallait qu'il choisisse ce morceau dansant et disco/funky pour l'été ; heureusement, c'est exactement ce qu'il a fait, en l'éditant au format radiophonique du moment (moins de 3') pour en faire un des tubes de l'année.


05 Francesco Gabbani La rette

Nouveau single de mon chanteur moustachu préféré depuis sa découverte lors du concours eurovision 2017 et, cette fois encore, l'italien ne déçoit pas et nous file la pêche avec sa voix délicieusement éraillée, sa bonne humeur et sa chanson enlevée qui nous emporte je ne sais pas où parce que je ne comprends pas un mot (ou si peu) de ce qu'il raconte ;)


06 Steps Take me for a ride

Single inédit annonçant la ré-édition de leur album de l'année dernière  What the future holds puis, finalement, sa deuxième partie (avec moults chansons nouvelles et versions acoustiques ou remixes), Take me for a ride voit le quintet anglais renouer avec ses auteurs des années 2000, Mark Topham et Karl Twigg, lorsqu'ils étaient LE groupe pop/dance anglais N°1 et force est de constater que ce nouveau morceau au refrain addictif qui fait la part belle à la voix puissante de ma chouchou Claire ne m'a pas lassé de l'année !



07 La Zarra Tu t'en iras

Nouveau titre français qui a mis du temps à me séduire, je dois bien l'avouer mais cette version moderne et dansante d'une Piaf du ghetto s'est finalement immiscé dans mon iPod et ne l'a plus quitté, tant qu'au jeu du j'aime/j'aime plus m'amenant à lister mes tubes de l'année, Tu t'en iras s'est hissé au-dessus de chansons que je croyais aimer davantage...




08 Jack Savoretti Who's hurting who

Un cheveu sépare cependant La Zarra du single de Jack Savoretti porté par la rythmique disco/funk de Nile Rodgers Who's hurting who extrait de l'excellent album Europiana dont on reparlera plus tard. Egalement disponible remixé house pour les dancefloors par Michael Calfan, ce single m'a fait aimé la voix rocailleuse du soulman/rockeur qui avait déjà duetté avec Kylie Minogue, preuve qu'elle avait su repérer son potentiel pop bien avant moi.



09 Julie Zenatti & Rose Rien de spécial

Choisi pour accompagner le lancement de son album sorti en début d'année, Rien de spécial voit Julie Zenatti partager avec son auteure Rose une chanson pop et rythmée qui m'avait de suite plu lorsque j'avais découvert les morceaux de son album d'inspiration Gall/Berger/80's Refaire danser les fleurs.



10 Nick Jonas This is heaven

Bien que lancé par son morceau titre Spaceman que j'aimais beaucoup, le dernier album de Nick Jonas (le frère bodybuildé également acteur des Jonas Brothers) recélait un pur joyau pop teinté de soul et d'accents gospel et c'est naturellement que ce This is heaven a été choisi comme second extrait et n'a pas quitté ma playlist de l'année...



11 Dua Lipa Love again

Après le carton plein des singles extraits de son album Future nostalgia en 2020, Love again a le mérite de ne pas m'avoir lassé lors de sa sortie, à son tour, comme 8ème (!!) extrait alors même que je l'avais écouté en boucle, comme tout l'album, depuis plus d'un an et qu'il repose sur un sample hyper connu ayant déjà permis à White Town d'avoir un tube en 1997 avec Your woman.




12 Madame Monsieur Coeurs abîmés

Alors que leur album de duos n'a pas retrouvé le succès de leur album porté par leur chanson d'Eurovision, le duo Madame Monsieur a égrainé quelques singles inédits cette année, avant de sortir avant Noël un EP digital et, parmi ces nouveauté, le très tubesque Coeurs abîmés, avec sa rhythmique et ses arrangements années 80, m's vraiment touché en plein coeur !



13 Nolwenn Leroy Brésil, Finistère

Autre chanson a m'avoir séduit dès la première écoute, Brésil, Finistère, le single du retour pour Nolwenn Leroy, écrit, composé et réalisé par Benjamin Biolay qui a décidé d'emmener la belle brune aux yeux délavés dans un territoire plus uptempo et électronique que d'ordinaire, proche finalement de celui de Will Young, à bien y réfléchir ; dommage que tout l'album sorti depuis n'ait pas été de la même trempe...



14 Jack Savoretti Too much history

Bis repetita pour le single Too much history du Sieur Savarotti, issu du même album Europiana et reposant sur les mêmes ingrédients gagnants : rythmique funky, arrangements soulful disco dansants, voix éraillée mais diablement sensuelle, refrain imparable... Bingo !



15 Grand Corps Malade Des gens beaux

Chanson gimmick de Grand Corps Malade en réponse aux horreurs énoncées à l'encontre de Hoshi par Fabien Lecoeuvre, Des gens beaux sample allégrement l'interview de ce dernier mais offre en contrepoids le second degré du slammeur et une rhythmique dance insubmersible de Mosimann (sans parler du clip avec morphing qui nous rappelle Black & white de Michael Jackson !). A l'image de Pas essentiel l'année dernière, j'aime quand ce grand parolier/poète moderne prend parti en musique !



16 Corneille Pause 

Single marquant le retour de Corneille en 2021, Pause est un pur tube francophone disco qui met la pêche et nous fait retrouver le timbre si reconnaissable du chanteur que l'on avait découvert avec ses textes magnifiques et qui peine depuis à trouver sa place sur les playlistes radios. Je suis toujours en attente de l'album prévu, qui s'est déjà distillé avec Nouveau monde et Nouveau pouvoir. En 2022 j'espère !



17 Jack Savoretti Dancing in the living room

Troisième hit 2021 pour le crooner rocailleux et Dancing in the living room n'est même pas sorti en single ! Simple titre d'album sur Europiana, cette chanson inspirée du confinement nous donne justement l'irrésistible envie de danser au milieu de notre salon ou de notre cuisine ou de -n'importe où, en fait ! La simple imperfection de cette chanson est de n'avoir pas été choisie comme single pour nous permettre d'avoir une vidéo sur laquelle la savourer...



18 Minute Taker Running up that hill

Sorti avant 2021, cette reprise de Kate Bush par l'artiste anglais underground et autoproduit Minute Taker m'est apparue au bénéfice de nouveaux remixes offerts par mes chéris de 7th Heaven sous leur autre pseudo Starlab et surtout du hollandais Matt Pop, habitué des sons rétros PWL mais qui, là, revampe la magnifique interprétation de l'anglais et la pare de délicats et subtils arrangements dance qui lui donnent un nouveau souffle. A découvrir absolument !



19 Clément Albertini Je reste ici

A ne pas louper non plus, le formidable talent corse de cet ancien candidat de The Voice repéré et adoubé par Soprano dont c'est ici le second single (avant son successeur Fou de toi et, je l'espère, un premier album prochainement). Peut-être un poil trop haut perché pour tous les tympans sensibles, le refrain de Je reste ici, dont la thématique autobiographique du mec de province qui rêve de se voir en haut de l'affiche parle à tout le monde, montre en tout cas l'étendue des talents vocaux de son interprète et m'a fait chanter (faux) en choeur et à tue-tête dans ma voiture toute l'année ;) !



20 Conchita Wurst Malebu

Nouveau single remarquable et remarqué de l'ancien(ne) candidat(e) de l'Eurovision qui a peiné à retrouver les faveurs du grand public depuis Rise like a phoenix, et encore plus depuis qu'il/elle a abandonné sa longue crinière et ses robes pailletées plus genrées. En tout cas, sa version de Malibu 100% disco/fun nous donne envie de remuer du popotin et c'est là le meilleur moyen de gagner mes faveurs !



21 Juliette Armanet Le dernier jour du disco

Quand je dis que 2021 a vu le retour encore plus flagrant du disco, même les artistes français s'y sont mis et ce single du retour de manière encore plus réussie que j'avais à peine remarqué/retenu la discographie passée de Juliette Armanet. Avec le dernier jour du disco, premier single extrait de son deuxième album sorti dans la foulée en fin d'année, elle m'a touché droit au coeur et j'ai été sensible à à sa voix autant qu'à la rythmique.



22 Gjon's Tears Tout l'univers

Représentant suisse à l'Eurovision de cette année avec sa chanson Tout l'univers et ancien candidat remarqué de The Voice (et ressuscité cette année dans l'édition All Stars), le géant Gjon's Tears possède son propre univers grandiloquent, lyrique, pompeux parfois mais jamais déplaisant et il aurait bien mérité de l'emporter à la place de ces pseudos glam-rockeurs italiens qui récupérèrent le trophé 2021. Dans son remix de Tiery-F (collaborateur de mon duo chéris Cassandre), son titre s'est un peu plus emballé côté BPM et est devenu encore plus radiophonique. Vivement l'album !



23 Will Young Elizabeth Taylor

Et de trois pour Will Young, à son tour ! Après son doublé sur le podium, l'anglais place sa version du génialissime et adoré, adulé, inoubliable Elisabeth Taylor de Clare Maguire de 2016 et qui, avec le temps, est devenu un de mes trésors personnels que j'écoute en boucle les soirs de blues. Alors, oui, c'est difficile dans ce cas d'oublier la version originale et de trouver qu'on peut faire mieux mais... Disons que sa version fait aussi bien, ce qui n'est déjà pas si mal quand on chercher à surpasser la perfection pop !




24 Bertrand Burgalat L'homme idéal (Yuksek remix)

Place à un autre bijou pop, une petite orfèvrerie française ciselée dans l'autodérision et le jeu de mot, sur fond sonore électro pop bien éloigné du BPM binaire ou des rythmiques racoleuses des pistes de danse. Il faut mériter un peu cet "homme idéal" mais je vous jure que ça vaut le détour...



25 Clara Luciani Respire encore

Bien plus que Le reste, le premier single extrait du deuxième album de la brune à la frange que l'on voit partout, Respire encore, cet hymne à re-danser, à re-vivre, à re-respirer après le confinement, m'a plu et est sorti du lot parmi les autres nombreux prétendants à intégrer mon Top 25... Agnès, Ben Platt, benjamin Ingrosso, Antoine Delie, Cassandre, Damien lauretta, Darren Criss, Kylie Minogue, Years & Years, Eddy de Pratto en duo avec Yseult ou Julien Doré, tous avaient de solides arguments et d'addictifs joyaux pop mais voilà, au jeu du "j'aime plus ou moins... ?", c'est elle qui a gagné et clôture donc mon classement 2021 !




Au niveau des albums de l'année, pour les francophone, il n'y a pas photo ni débat : une seule galette est restée dans ma playliste toute l'année et c'est Refaire danser les fleurs  de Julie Zenatti, qui a l'avantage d'être sorti en tout début d'année et de ne m'avoir jamais lassé avec ses ritournelles délicieusements fraiches et rétro 80s, même si sa ré-édition collector n'a pas amené son même lot de perfections ; les meilleurs titres enregistrés étaient bien ceux placés à l'origine sur le CD.

Que dire des autres albums français à s'être fait remarquer en 2021 ? Qu'Amel Bent et son Vivante m'a déçu, comme les singles qui l'annonçaient, trop estampillés "soupe radiophonique/r&b" mais tant mieux pour elle si ça lui a permis de vendre un peu plus que d'habitude ! Même déception pour l'album On n'enferme pas les oiseaux de Barbara Pravi que son hymne proposé à l'Eurovision, Voilà, annonçait bien comme éloigné de ses premiers titres qui m'avait tant séduit (Saint Raphaël, Pas grandir, etc.). J'attendais sans doute trop aussi de l'album écrit par Benjamin Biolay pour Nolwenn Leroy, même si La cavale offre d'autres bons moments que Brésil, Finistère, à l'image de l'addictif Loin.

Je n'oublie pas le retour en force, après sa victoire à The Voice All Stars, d'Anne-Sila, avec A nos coeurs, et de Clara Luciani avec son trop court mais bien dense et disco Coeursmais l'autre bonne surprise de l'année, ce fut Peter Pan du belge repéré à The Voice Antoine Delie. Son premier album m'a enchanté comme l'avaient fait les premiers albums d'Olympe et de Christophe Willem dont il partage les tonalités pop décomplexée et les accents en voix de tête.




A noter aussi deux EPs : Gata des inconnus Noroy qui gagneraient à être plus connus et se sont fendus d'un beau featuring sur un single d'Helmut Fritz, cette année (Reine d'un soir) et Des gens mortels de Madame Monsieur, qui faisait malheureusement l'impasse sur ses singles précédents sans bénéficier de plus grand tube pour le lancer.

Je n'oublie pas le retour en force 100% rétro de François Feldman avec l'album L'origine, malheureusement passé inaperçu car il aurait tout simplement pu sortir tel quel en 1990, sans doute, ainsi que l'album France de Pascal Obispo, revisitant certains de ses plus grands tubes offerts à d'autres, et la réédition de Mesdames de Grand Corps Malade qui a continué à faire le plein de belles collaborations et de jolis textes sur fonds sonores magnifiés par Quentin Mosimann. Voilà pour les pépites LP francophones.


Côté international, c'est plus disputé et cela s'explique par le haut niveau "pop quality" des sorties cumulées en 2021 !

Je parlerai à peine du retour d'Adele ou d'ABBA dont le buzz a surtout fait l'effet, à la première écoute, d'un soufflé dégonflé, soporifique pour la première et sentant le réchauffé pour le quatuor suédois ! Même déception (ou presque) pour l'album du retour d'Agnes, Magic still exists. Les singles qui l'annonçaient avaient mis la barre si haute que cet assemblage digital des dits tubes accompagnés de quelques interludes et morceaux répétitifs n'aurait même jamais dû porter, à mes yeux, le titre d'album ! Ce qui n'enlève en rien la qualité cependant des hits 24 Hours, Here comes the night et Fingers crossed mais Goodlife aurait sûrement pu être inclus et, franchement, ça rime à quoi de répéter pendant 1'15 la phrase "the soul has no gender" d'une voix atone sermonnant l'auditeur ? Le propos aurait tenu sur 15'' sans me faire skipper !



J'ose à peine évoquer l'album The cave sessions, vol. 1 de l'auteure Diane Warren qui a eu beau inviter des collaborations de prestige comme Céline Dion à chanter ses nouvelles chansons compilées sous son nom d'artiste, n'a plus le même talent que dans les années 80/90s pour écrire un tube. A moins que le volume 2 nous offre de nouvelles versions de ses historiques Unbreak my heart, Because you loved me et autre I turn to you, mieux vaudra, cette fois, passer son tour... Idem pour Music of the spheres, le dernier opus de Coldplay : à part les deux singles déjà connus, ça s'écoute dans l'ascenseur sans aucune aspérité mais cela fait déjà plusieurs albums que le groupe distille ainsi, deux trois hits et des fillers pour remplir...

C'est loin d'être le cas pour Nick Jonas sur son album paru en début d'année Spaceman ou l'autre américain Darren Criss ! L'ancienne star de la série TV Glee s'ets fendu cette année d'un EP, Masquerade, rempli de purs tubes (Fuckin' around, I can't dance, For a night like this, tous les trois sortis en singles, mais complété de Let's et Walk of shame qui en avaient tout autant le potentiel) avant un album complet de Noël rempli de reprise comme de titres originaux tubesques et festifs, tels Christmas dance.



Même qualité sur le nouvel EP de Robin Packalen, Rest in beat AM et le nouvel album de Magnus Carlsson, Atmosphere, nous offrant notamment un duo avec la grecque Elena Paparizou et une reprise du never gonna give you up de Rick Astley.


2021 nous a également offert la sortie de l'excellente compile Pop don't stop de Kim Wilde et de l'album inédit de Dead Or Alive Fan the flame (Part 2) The Resurrection mais malgré la post-production de Craig Hardy, ça sentait un peu le réchauffé... Par contre, belle surprise rétro que la nouvelle déclinaison symphonique de l'allemand Alex Christensen accompagné de l'orchestre de Berlin qui, après trois volumes consacrés aux tubes d'eurodance des années 90s repris en version symphoniques, s'occupe cette fois de ceux des années 80 avec de célèbres invités : Ronan Keating, Gary Barlow ou Sophie Ellis-Bextor sur Self control et Sweet dreams (are made of this) et même Chimène Badi sur Voyage voyage. En outre, il a le bon goût de revisiter, lui aussi, le tube de Rick Astley et Stock Aitken & Waterman et c'est, en soi, une raison suffisante pour le féliciter de ses bons choix.



Pour continuer sur l'inspiration vintage/PWL, l'australien Peter Wilson nous a donné notre dose annuelle avec le double CD Electricity qui avait l'avantage de recéler une jolie reprise du One & One de Robert Miles en duo avec Sean smith, une reprise de l'inédit de SAW How could he do this to me de Lonnie Gordon et un superbe Turn around and walk away écrit avec le Mixmaster historique du trio Pete Hammond et le fan grec Sakis Grakanis, célèbre maintenant pour ses Sakgra remixes à la sauce PWL. L'allemand Thomas Anders a lui aussi rescussité les années passées avec son album presque 100% uptempo Cosmic et nous a donné l'impression que Modern Talking était plus fort et mélodieux que jamais.


Purple Disco Machine a su également revamper les sons rétro sur son nouvel opus Exotica, lancé avec les tubes disco revical Hypnotized, Fireworks et Dopamine. Dans le même registre, Times de SG Lewis mais surtout Polydans de Roosevelt n'ont pas quitté ma playliste de l'année, grâce à ses tubes disco/house Feels right, Strangers, See you again et On my mind.


Après le rétro disco, également porté par la réédition des album de Kylie Minogue Disco guest list et Jessica Ware What's your pleasure, qui auraient tous les deux mérité d'accueillir plus de bonus inédits néanmoins, les pays nordiques nous ont également offert cette année un album pur rétro 80s via la duo Fyr Og Flamme.

Même inspiration vintage jusqu'au look pour le second album de l'américain Ben Platt dont la Rêverie lorgne très fort sur le son pop/rock des années 80s sans jamais sonner daté et, cette fois, il a su davantage diversifier ses rythmiques et nous offrir ballades et uptempos savamment imbriqués pour ne pas nous endormir. En outre, le chanteur possède une telle palette vocale qu'il pourrait chanter le bottin sans me faire sourciller.



Cette qualité s'applique tout autant au grand gagnant de mon Top Singles 2021, Will Young, qui peut, je crois, chanter n'importe quoi ou n'importe quel titre et toujours réussi à lui insuffler une âme emplie de sa sensibilité si particulière, comme l'est sa voix haut perchée et veloutée comme une peau de pêche. Son Crying on the bathroom floor reste l'un des meilleurs moments discographique de l'année, bien qu'il n'accueille que 10 covers de chansons plus ou moins connues mais notamment le Missing  des EBTG ou l'Indestructible de Robyn et I follow rivers de Lykke Li.

Honoré du même triplé gagnant dans mon Top25 de l'année, Jack Savoretti ne peut louper le tiercé de tête des albums internationaux de 2021 avec Europiana et sa perfection disco/soul. S'il alterne morceaux dansants et tempos plus calmes, jamais le chanteur à la voix éraillée ne perd en qualité et en émotion ; écoutez Secret life, When you're lonely ou encore Calling me back to you et vous jugerez vous-même que chaque plage de son CD mériterait d'être un tube !


La pole position des albums de l'année, malgré tout le bien de ce que je pense de ses prédécesseurs, revient cependant à What the future holds, Pt. 2 du quintet Steps dont le précédent opus figurait sur le podium 2020. Il faut bien avouer qu'avec ses singles Take me for a ride, heartbreak in this city, The slightest touch, A hundred years of winter et les autres méga-tubes potentiels qu'il détient comme Wasted tears, Living a lie, Victorious et A million years, sans compter les remixes et autres déclinaisons des hits précédents, cet album sonne comme un réel "best of" du meilleur de ce que le groupe anglais peut nous offrir, de la pop/dance bien faite et sans se prendre le chou pour permettre à ses auditeurs d'oublier la morosité ambiante et tout ce que 2020 puis 2021 nous ont foutu dans la tronche !




Allez, rendez-vous l'année prochaine pour le tour d'horizon de 2022 mais ça sent déjà bon ; Damien Lauretta vient de sortir son premier album, French Riviera, et, à l'instar de celui de Julie Zenatti l'année passée, je suis sûr qu'il est bien parti pour squatter mon iPod jusqu'au bout ! Sera-t-il mon préféré français ou sera-t-il délogé par une autre sortie ? Si le duo Cassandre se décide enfin à sortir autre chose que des singles ou si Ysa Ferrer, Mylène Farmer ou Christophe Willem sortent un nouvel album de folie, c'est une possibilité : à suivre...


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