Bon, les habitués le savent bien, un des évènements annuels qui mérite l'attention de mon blog est le concours Eurovision. Il y a aussi la Star Academy ou la Nouvelle Star mais j'attends la finale de cette dernière pour me lancer, pour le moment, l'envie n'y est pas... L'envie de poster du jour, c'est mon avis sur cette semaine Eurovision 2009 qui a vu deux demi-finales et la finale se dérouler jusqu'à hier soir.
Qu'importe l'organisation ou les présentateurs, ce n'est pas l'essentiel. Encore que je m'y arrête quand même : les russes des demi-finales étaient en dessous de tout, contrairement aux voix off françaises impeccables Jeudi soir. Pour la finale, c'était l'inverse : il était bien agréable de revoir la superbe Alsou (do you remember son "solo" en 2000 pour la Russie : elle avait fini en deuxième position) et son camarade Ivan avait l'air bien sympathique alors que Julien Courbet et son exaspérant collègue n'y connaissaient rien et n'ont même pas su reconnaître les chanteurs des autres pays qui présentaient les résultats des votes (le chanteur de l'année dernière pour la Macédoine ou l'ex du groupe Blue pour l'Angleterre). Quant aux blagues à deux balles et aux rires incontrôlés, le téléspectateur français ne méritait pas ça : un micro, ça se coupe au minimum si on perd le contrôle de son direct.
Le principal, heureusement, c'était les candidats et j'avais comme tous les ans mes chouchous : Un joli danseur pour la Hongrie, l'ancien athlète showman grec, la baudruche maltaise et la castafiore suédoise... C'est encore le grec qui s'en est sorti le mieux, mon premier ne s'étant même pas qualifié lors des demi-finales...
Les lois de la diffusion étant impénétrables, je ne trouvais nulle part sur mes chaines TNT de première demi-finale et je dus chercher le lendemain sur internet un lien d'accès à la retransmission streaming, en basse qualité pour que mon ordi me la diffuse sans couper.
J'aimais bien le titre classic dancepop du Montenegro, Just get out of my life par une Andrea Demirovic aux cheveux bouclés et à la robe ras la touffe mais sa voix passait mieux en studio et elle passa aux oubliettes des votes.
Les tchèques tziganes qui suivirent, au chanteur déguisé en superhero à cape, me firent couper le son de mon ordi et au final, ne récoltèrent AUCUN point ! Il y a bel et bien une justice au pays de l'Eurovision...
Le pastiche belge d'Elvis en veste dorée qui enchaina récolta 1 point, on se demande encore comment. Cette prestation était une très mauvaise blague !
Rock symphonique à la Meatloaf pour la Biélorussie et son chanteur aux airs de Patrick Juvet : heureusement évincé pour la finale, la date de péremption était dépassée depuis au moins dix ans !
Venait ensuite Malena Ernman et son titre franco-anglais La Voix pour la Suède. J'aimais bien ce titre, pour son rythme et son refrain pop-opera dance mais les couplets tuaient la chanson : Malena assurait peut-être en voix de tête ou de je ne sais quoi sur le bridge et le refrain mais ils auraient du laisser les choristes seules chanter les couplets : sa voix caverneuse était ignoble. Elle gagna néanmoins la quatrième place de cette demi-finale mais hier soir, le grand soir, face à la concurrence plus forte que lors de son premier passage, elle s'est vautrée en se classant 21ème, ne récoltant que 33 points pour donner à la Suède, pays phare de l'euro-pop avec son MelodiFestivalen annuel précédant l'Eurovision, sa pire place au concours depuis 1992 !
Les arméniennes et leur tableau de prétresses de Sabbah tout de noir vêtues sur fond de musique orientalo-tribale ne m'a pas convaincu mais elles allèrent en finale et finirent même 10èmes, comme quoi ça devait plaire à quelques-uns...
Une rousse rondelette à la voix fêlée parée d'une guitare tenta de qualifier Andorre avec une chanson de power pop trop bof pour gagner suffisamment de suffrages puis vint la Suisse que je découvris avec plaisir.
Les Lovebugs et leur Highest heights m'emportèrent avec leur son poprock symphonique et uplifting, entre New Order et Coldplay, mais la voix faiblarde finalement du chanteur et le manque de punch de leur prestation live ne leur rapporta que 15 points : impossible de gagner la finale avec ça !
Les qualifiés passèrent dans la deuxième partie du show, avec la Turquie d'abord et la star turquo-belge Hadise, très deshabillée pour une chanson orientalo-dance avec danseuses du ventre parées de satin rouge. Düm tek tek aux accents de Tarkan lui gagna la 2° place en demi-finale et la 4° en finale : compréhensible mais peu novateur et indigeste pour mes oreilles en tout cas...
Noa et une copine pour représenter israël avec une chanson pour la paix interprétée donc par une juive et une palestinienne, ça sent trop la volonté de bien faire, heureusement que la chanson se réveillait un peu sur la fin du refrain : There must be another way que cette mélopée aux percussions tribales mais ennuyeuse.
Mais c'était toujours mieux que l'ennuque castafiore bulgare qui s'époumonna et nous creva les tympans avec sa tribal dance aux envolées arabisantes : on en avait mal pour lui. Seuls deux danseurs sur échasses valaient le détour mais tout de même pas une place en finale.
LA surprise pour moi de cette eurovision 2009, c'est l'Icelande, représentée par Yohanna, une petite blonde mignonette et Is it true?, une ballade rythmée somme toute sympathique mais tellement fade, pour un instant trop mimi, trop bleu, trop naïf, quoi ! Mais ça a apparemment beaucoup plu puisqu'elle a fini deuxième hier soir avec 218 points et qu'elle s'était qualifiée première de sa demi-finale !!! Notez qu'aux choeurs, on pouvait reconnaître le chanteur icelandais de l'année dernière dont j'adorais le This is my life.
Après ces 3 minutes de douceurs sucrées, la Macédoine nous offrit avec force musicos chevelus et fumigène du bon gros rock qui tâche comme on n'en fait ni n'écoute plus guère ...et heureusement ! 45 points quand même et une place en finale volée par le repéchage du jury pour la Finlande. Ouf!
Elena Gheorghe, clone de Beyoncé en robe couleur chair ultra-courte mais aux balconets ultra push-ups, qualifia la Roumanie pour la finale avec de la dance tribale et orientale insipide, les quatre danseuses aux robes bleues et vertes en lambeaux y étant sûrement pour quelque chose.
La Finlande, on en parlait, avec son groupe d'eurodance bien années 90 Waldo's People, alliant rappeur pour des couplets heureusement courts, 3 danseuses aux jambes interminables et aux voix puissantes pour le refrain imparable et accrocheur (I don't wanna lose control but I'm fallin', fallin'...) et deux danseurs jonglant avec le feu pour un résultat punchy mais peu récompensé : 42 points en demi-finale et une place en finale uniquement parce que repêché par le jury ...pour finalement totaliser 22 points le grand soir et finir bon dernier des 25 pays. Such a shame !
Après les 90's, le retour des 70's avec le Portugal et une boulotte brune cocardée sur un air vieillot, accompagné d'un grand-père à la guitare, d'un accordéon et d'une flute. 15° en finale, je trouve ça incroyable. Peut-être qu'avec le décor aux couleurs de l'arc-en-ciel, les téléspectateurs se sont crus transportés dans le manège enchanté et hop! tournicoti, tournicoton, votons!
Même tour de poitrine, même tour de hanches, pour la chanteuse suivante, mais là, pas de chichis, pas d'effets de manches, Chiara pour Malte ne vient qu'avec une chose : sa Voix et voix, il y a. Représentante de son pays pour la troisième fois (elle finit 3° puis seconde les années précédentes), Chiara espérait, et moi aussi, sûrement mieux pour sa superbe ballade un peu celte et sans artifices What if we. Au final, 22° avec 31 malheureux petits points, c'est une énorme déception !
La première demi-finale se clôturait par le groupe immaculé Regina et une marche quasi militaire aux accents de Forbidden colors. C'est peut-être ce qui plu parce qu'elle a fini 9° en finale juste derrière la France... Incroyable !
Voilà pour la première demi-finale : 10 qualifiés sur 18 et un niveau finalement en dessous de la deuxième demi-finale. Pour ceux que ça intéresse, voilà le tableau complets des votes des deux demi-finales :
Qu'importe l'organisation ou les présentateurs, ce n'est pas l'essentiel. Encore que je m'y arrête quand même : les russes des demi-finales étaient en dessous de tout, contrairement aux voix off françaises impeccables Jeudi soir. Pour la finale, c'était l'inverse : il était bien agréable de revoir la superbe Alsou (do you remember son "solo" en 2000 pour la Russie : elle avait fini en deuxième position) et son camarade Ivan avait l'air bien sympathique alors que Julien Courbet et son exaspérant collègue n'y connaissaient rien et n'ont même pas su reconnaître les chanteurs des autres pays qui présentaient les résultats des votes (le chanteur de l'année dernière pour la Macédoine ou l'ex du groupe Blue pour l'Angleterre). Quant aux blagues à deux balles et aux rires incontrôlés, le téléspectateur français ne méritait pas ça : un micro, ça se coupe au minimum si on perd le contrôle de son direct.
Le principal, heureusement, c'était les candidats et j'avais comme tous les ans mes chouchous : Un joli danseur pour la Hongrie, l'ancien athlète showman grec, la baudruche maltaise et la castafiore suédoise... C'est encore le grec qui s'en est sorti le mieux, mon premier ne s'étant même pas qualifié lors des demi-finales...
Les lois de la diffusion étant impénétrables, je ne trouvais nulle part sur mes chaines TNT de première demi-finale et je dus chercher le lendemain sur internet un lien d'accès à la retransmission streaming, en basse qualité pour que mon ordi me la diffuse sans couper.
J'aimais bien le titre classic dancepop du Montenegro, Just get out of my life par une Andrea Demirovic aux cheveux bouclés et à la robe ras la touffe mais sa voix passait mieux en studio et elle passa aux oubliettes des votes.
Les tchèques tziganes qui suivirent, au chanteur déguisé en superhero à cape, me firent couper le son de mon ordi et au final, ne récoltèrent AUCUN point ! Il y a bel et bien une justice au pays de l'Eurovision...
Le pastiche belge d'Elvis en veste dorée qui enchaina récolta 1 point, on se demande encore comment. Cette prestation était une très mauvaise blague !
Rock symphonique à la Meatloaf pour la Biélorussie et son chanteur aux airs de Patrick Juvet : heureusement évincé pour la finale, la date de péremption était dépassée depuis au moins dix ans !
Venait ensuite Malena Ernman et son titre franco-anglais La Voix pour la Suède. J'aimais bien ce titre, pour son rythme et son refrain pop-opera dance mais les couplets tuaient la chanson : Malena assurait peut-être en voix de tête ou de je ne sais quoi sur le bridge et le refrain mais ils auraient du laisser les choristes seules chanter les couplets : sa voix caverneuse était ignoble. Elle gagna néanmoins la quatrième place de cette demi-finale mais hier soir, le grand soir, face à la concurrence plus forte que lors de son premier passage, elle s'est vautrée en se classant 21ème, ne récoltant que 33 points pour donner à la Suède, pays phare de l'euro-pop avec son MelodiFestivalen annuel précédant l'Eurovision, sa pire place au concours depuis 1992 !
Les arméniennes et leur tableau de prétresses de Sabbah tout de noir vêtues sur fond de musique orientalo-tribale ne m'a pas convaincu mais elles allèrent en finale et finirent même 10èmes, comme quoi ça devait plaire à quelques-uns...
Une rousse rondelette à la voix fêlée parée d'une guitare tenta de qualifier Andorre avec une chanson de power pop trop bof pour gagner suffisamment de suffrages puis vint la Suisse que je découvris avec plaisir.
Les Lovebugs et leur Highest heights m'emportèrent avec leur son poprock symphonique et uplifting, entre New Order et Coldplay, mais la voix faiblarde finalement du chanteur et le manque de punch de leur prestation live ne leur rapporta que 15 points : impossible de gagner la finale avec ça !
Les qualifiés passèrent dans la deuxième partie du show, avec la Turquie d'abord et la star turquo-belge Hadise, très deshabillée pour une chanson orientalo-dance avec danseuses du ventre parées de satin rouge. Düm tek tek aux accents de Tarkan lui gagna la 2° place en demi-finale et la 4° en finale : compréhensible mais peu novateur et indigeste pour mes oreilles en tout cas...
Noa et une copine pour représenter israël avec une chanson pour la paix interprétée donc par une juive et une palestinienne, ça sent trop la volonté de bien faire, heureusement que la chanson se réveillait un peu sur la fin du refrain : There must be another way que cette mélopée aux percussions tribales mais ennuyeuse.
Mais c'était toujours mieux que l'ennuque castafiore bulgare qui s'époumonna et nous creva les tympans avec sa tribal dance aux envolées arabisantes : on en avait mal pour lui. Seuls deux danseurs sur échasses valaient le détour mais tout de même pas une place en finale.
LA surprise pour moi de cette eurovision 2009, c'est l'Icelande, représentée par Yohanna, une petite blonde mignonette et Is it true?, une ballade rythmée somme toute sympathique mais tellement fade, pour un instant trop mimi, trop bleu, trop naïf, quoi ! Mais ça a apparemment beaucoup plu puisqu'elle a fini deuxième hier soir avec 218 points et qu'elle s'était qualifiée première de sa demi-finale !!! Notez qu'aux choeurs, on pouvait reconnaître le chanteur icelandais de l'année dernière dont j'adorais le This is my life.
Après ces 3 minutes de douceurs sucrées, la Macédoine nous offrit avec force musicos chevelus et fumigène du bon gros rock qui tâche comme on n'en fait ni n'écoute plus guère ...et heureusement ! 45 points quand même et une place en finale volée par le repéchage du jury pour la Finlande. Ouf!
Elena Gheorghe, clone de Beyoncé en robe couleur chair ultra-courte mais aux balconets ultra push-ups, qualifia la Roumanie pour la finale avec de la dance tribale et orientale insipide, les quatre danseuses aux robes bleues et vertes en lambeaux y étant sûrement pour quelque chose.
La Finlande, on en parlait, avec son groupe d'eurodance bien années 90 Waldo's People, alliant rappeur pour des couplets heureusement courts, 3 danseuses aux jambes interminables et aux voix puissantes pour le refrain imparable et accrocheur (I don't wanna lose control but I'm fallin', fallin'...) et deux danseurs jonglant avec le feu pour un résultat punchy mais peu récompensé : 42 points en demi-finale et une place en finale uniquement parce que repêché par le jury ...pour finalement totaliser 22 points le grand soir et finir bon dernier des 25 pays. Such a shame !
Après les 90's, le retour des 70's avec le Portugal et une boulotte brune cocardée sur un air vieillot, accompagné d'un grand-père à la guitare, d'un accordéon et d'une flute. 15° en finale, je trouve ça incroyable. Peut-être qu'avec le décor aux couleurs de l'arc-en-ciel, les téléspectateurs se sont crus transportés dans le manège enchanté et hop! tournicoti, tournicoton, votons!
Même tour de poitrine, même tour de hanches, pour la chanteuse suivante, mais là, pas de chichis, pas d'effets de manches, Chiara pour Malte ne vient qu'avec une chose : sa Voix et voix, il y a. Représentante de son pays pour la troisième fois (elle finit 3° puis seconde les années précédentes), Chiara espérait, et moi aussi, sûrement mieux pour sa superbe ballade un peu celte et sans artifices What if we. Au final, 22° avec 31 malheureux petits points, c'est une énorme déception !
La première demi-finale se clôturait par le groupe immaculé Regina et une marche quasi militaire aux accents de Forbidden colors. C'est peut-être ce qui plu parce qu'elle a fini 9° en finale juste derrière la France... Incroyable !
Voilà pour la première demi-finale : 10 qualifiés sur 18 et un niveau finalement en dessous de la deuxième demi-finale. Pour ceux que ça intéresse, voilà le tableau complets des votes des deux demi-finales :
Jeudi soir, sur France 4, la seconde demi-finale donc commençait mollement avec une mélopée arabisante chantée par un beau curé aux yeux clairs pour la Croatie. Sauvé par le jury pour aller en finale mais 18° au final, c'était très plat mais quels yeux ! Igor Cukrov devrait changer de carrière : ni chanteur, ni curé mais hypnotiseur ou mannequin, à moins que Dean Monroe ne veuille l'entraîner pour lui succéder sur pellicule : il dégage un magnétisme qui ne demande qu'à éclore là où le public l'attend...
Suivirent les filles pop-rockeuses de Sinéad Mulvey & Black Daisy pour l'Irelande et je fus étonné que leur Et cetera aux accents de power pop façon Miley Cyrus/Hannah Montana ne leur rapporte pas de ticket pour la finale.
Le comble du ridicule suivit en doublet, avec d'abord un barbu rondouillard épileptique et criard pour la Lettonie, puis un professeur nimbus sans voix, à la touffe de cheveux improbable comme la copie capillaire d'un champignon nucléaire façon Tchernobyl, représentant la Serbie avec un titre 15° degré syncopé et folklorique sur fond d'accordéon : inécoutables tous les deux ! Et heureusement non qualifiés pour la finale.
Une belle blonde suivit pour la Pologne, chantant d'une voix cristalline, mais fausse parfois, une ballade surjouée et un I don't wanna leave où drame et pathos l'enfonçèrent finalement plutôt que de la faire rester.
Un petit mec sympatique et à la gueule d'ange (Alexander Rybak, jeune prodige de 23 ans jouant piano, violon et ayant écrit et composé sa chanson) prit sa place pour la Norvège et là, cette chanson pop aux envolées de violons bien rythmées que je n'avais pas remarquée version studio trouva sa place dans mon coeur aux côtés de mes favoris et c'est apparemment ce qui arriva à tout le monde puisque son Fairytale au refrain enlevé décrocha la timbale pour la finale et pour le grand prix 2009 : 201 points Jeudi soir pour finir 1er de la seconde demi-finale puis 387 points (!!!) pour prendre la tête dès le début des votes et continuer son échappée jusqu'à la victoire à force de "12 points" (16 fois!), "10 points" (10 fois!) et "8 points" (10 fois encore!). Ce jeune garçon a créé un nouveau record : Tous les pays participants lui ont attribué des points, le plus souvent parmi les 3 meilleures notes, preuve que son thème était universel et a plu à chaque pays. "I'm in love with a fairytale even though it hurts 'cos I don't care if I lose my mind..." Le refrain reste bien en tête, pas de doute et c'est à ça que l'on reconnaît un tube et donc un gagnant à l'eurovision. Ce titre est la meilleure preuve aussi que c'était cette année l'année du violon à l'Eurovision : il était très présent, parfois décliné en violoncelle aussi, sur scène.
Après la magie de cet angelot gendre parfait dans le coeur des ménagères, la jeune Christina Metaxa de 16 ans pour Chypre avait du mal à se démarquer pour son tableau féérique et virginal sur un Firefly finalement trop lent et où sa voix parut essouflée sans pourtant de chorégraphie physique.
Je passe volontiers sur le duo non qualifié proposé par la Slovaquie qui, après dix ans d'absence, semblait n'avoir pas vu la musique évoluer depuis : voix virile pour lui, hurlante pour elle, sur une ballade où vocalises rimaient avec duel pour la mort de nos tympans.
Ronan Keating (des irlandais Boyzone) à l'écriture et à la voix, ah non, pardon mais j'avais cru, pour le Danemark, représenté donc par Brinck, un édulcorant blond très décontracté, en jeans, sorte de power ballade Canada Dry : ça avait la couleur et le goût de Ronan Keating mais ça n'était pas lui : c'était suffisamment plaisant pour aller en finale mais seulement pour finir 13° malgré tout.
La Slovénie jouait elle la carte symphonique dance pour un morceau quasi instrumental de 3 violonistes et 1 violoncelliste (mais avec la musique en playback, quel intérêt?) entrecoupé de quelques voix puissantes de la choriste Martina Majerle, habituée des plateaux de l'Eurovision pour son pays. J'ai beaucoup aimé ce Love Symphony, retrouvant un peu le charme des gagnants norvégiens de 1995 Secret Garden, en version remixée dance, mais je fus apparemment le seul : éliminé en demi finale avec seulement 14 points !
Venait ensuite mon favori, Zoli Adok, pour un titre disco dance très old school Dance with me, mais qui, malheureusement, a oublié que trop de choré tue l'interprétation dans ce genre de spectacle : démarrant allongé sur la scène en costume noir & blanc, il s'effeuille ensuite pour afficher un débardeur coloré mettant bien en valeur sa parfaite musculature et un slim moulant parfaitement ses autres attributs, avant de reproduite sur scène les différentes ambiances de danses déclinées dans son videoclip, allant jusqu'à faire la roue. Le problème est que tout cet exercice, bien qu'il soit un danseur de formation et qu'il affiche une forme athlétique, a essouflé le zoli garçon et que son interprétation, le souffle court, le mine face aux votes du public : 16 points !
Suivent Aysel & Arash pour l'Azerbaijan sur Always et je me dis, c'est le gagnant ! Dance tribale et orientale à la fois, refrain accrocheur et mémorisable, danseuses courtes vêtues, belle brune piquante chanteuse plus qu'aguicheuse avec force clins d'oeil et chanteur arabe viril pour accompagner le tout... Je ne me suis pas trompé de beaucoup : 2° en demi-finale et 3° en finale avec 207 points.
Un autre de mes favoris enchainait avec This is our night et un tableau bien huilé et un polo immaculé trop court et échancré pour le bel étalon grec Sakis Rouvas (3° déjà en 2004 avec Shake it), et encore plus lors de la finale, le tissu ne parvenant plus à couvrir son puissant torse ni ses tablettes de chocolat durant la chorégraphie fort sautillante et musclée. La chanson, uptempo pop-dance, est de celles que j'adore et j'aurais aimé qu'il aille plus loin, mais c'est comme si il manquait quelque chose, comme si la mayonnaise ne prenait pas. Peut-être toute cette mise en scène faisait-elle trop calculée : 7° avec 120 Point finalement, ce n'est pas si mal... A la vue des votes, il a plu, beaucoup, ou pas du tout.
La Lituanie changeait de registre complet avec Sasha Son et sa ballade soul au piano : classe avec son chapeau mais trop de vibes sur la seconde partie de la chanson tue le morceau et Love finit 23° en finale avec seulement 23 points.
Le grand n'importe quoi folklorique et arabisant de la Moldavie suivit, gagna la finale et heureusement fut occulté par l'interview live de Patricia Kaas par nos animateurs français (sacrilège! on ne parle pas pendant les morceaux... rien que pour ça, la France devrait être interdite d'Eurovision l'année prochaine...) Non, je rigole, c'était mieux que cette farce sonore qui a quand même terminé 14° avec 69 points mais avait gagné sa place en finale avec 106 points ! Incroyable !!!
Deux performeuses se suivaient ensuite, d'abord la jeune albanaise en courte robe à froufrous roses bonbon chantant un Carry me in your dreams bien pop classique au beat appuyé accompagnée de deux danseurs nains grimés en clowns et d'une sorte de Fantomas masqué et pailleté ; bien mais pas plus. Puis la diva ukrénienne Svetlana Loboda qui, après Ruslana en 2004, prolonge le mythe de la femme forte et sauvage en Ukraine : dans un tableau techno-industriel, avec lapdance sur échelle, danseurs centurions romains à demi-nus, intermède de batterie et grimaces collagénées des lèvres, elle s'est offerte en Barbarella de l'est aux téléspectateurs sur un Be my valentine (anti-crisis girl) electro-R&B tribal pour nous laisser comme une érection moitié sonique, moitié visuelle, coït interrompu nécessitant le vote pour l'Ukraine afin de la retrouver sur nos écrans cathodiques, vite, VITE! Place en finale pour les deux dames, respectivement 17° et 12° au classement général : respectable donc sans toutefois avoir atteint leur but.
Une autre femme annonçait la proche fin de la deuxième demi-finale, mais cette fois, toute en douceur et charme serein, pour l'Estonie avec la sirène brune du groupe Urban Symphony et sa ballade symphonique aux vocalises arabisantes : très beau et entêtant : 6° au final, et mine de rien !
Les Pays-Bas clôturaient le show du Jeudi soir avec De Toppers, un trio de chanteurs et big mamas choristes sur un titre dance comme on n'en fait plus, Shine, kitschissime au possible, avec leurs costumes pailletés et miroir collé dans la paume de leurs mains. 11 Points récoltés mais moi, j'ai adoré leur titre, digne représentant de ces plaisirs inavouables que l'on cache à ses amis et écoute en secret . Et l'un des trois gignols n'était autre que René Froger, star culte des ménagères hollandaises, et interprète en 1990 de Are you ready for loving me, remixé par Pete Hammond pour PWL.
Voilà pour la majorité des concurrents de cette année, ayant ou pas gagné leur Sésame pour la finale lors des soirées de Mardi 12 et Jeudi 14 Mai. Ne restent plus que la représentante russe et les Big Four, contributeurs financiers principaux de l'Eurovision et sélectionnés d'avance pour le grand soir :
Pour ne pas avoir à organiser le concours deux années de suite, la Russie avait envoyé une simple chanteuse larmoyante parée d'une robe longue façon serviette éponge nouée sous les bras : sans commentaires.
La France avait sorti sa star des pays de l'est, Patricia Kaas et ça aurait pu marcher, nous n'avions pas récolté autant de points et une aussi bonne place depuis Natasha St Pier et Sandrine François en 2001/2002. Le problème, c'est que la chanson était morne à en mourir et que même si Patricia lui a insufflé un peu de vie dans son envolée finale et m'a filé même la chair de poule, Et s'il fallait le faire n'était pas de taille à se mesurer aux chansons d'entertainment qui sont là pour nous filer la pêche dans cette période de crise ; celle de Patricia nous donnait plutôt envie de nous enfiler le tube d'anti-dépresseurs!
L'Allemagne ensuite avait mis les petits plats dans les grands, elle aussi (mais pour moins de résultats), avec Alex (Christensen, un des plus gros producteurs teutons) Swings, Oscar (un américain) Sings et leur Miss kiss kiss bang, façon swingin' dance à la Lou Bega et la célèbre stripteaseuse Dita Von Teese montrant fouet et corset digne de Tex Avery sur scène avant de découvrir le torse impeccable du latin chanteur après qu'il nous ait esquissé quelques pas de claquettes dans son pantalon lamé argent trop kitsch, là encore.
L'Angleterre, comme les autres Big Four cette année, avait voulu redoré son blason et effacer de l'ardoise ses piètres résultats des années précédentes avec Jade Ewen, jeune Whitney Houston en devenir, à la voix puissante et impeccable sur une power-ballade écrite par le maître anglosaxon des comédies musicales Sir Andrew Lloyd-Webber et l'usine à tubes canadienne Diane Warren. 5° position avec 173 votes, pari réussi!
L'Espagne enfin, avait choisi la diva blonde échappée de la Star Ac' locale Soraya Arnelas et affichant déjà quatre albums à succès dans son pays sur un titre taillé sur mesure pour l'Eurovision, uptempo tribal que n'aurait pas renié la gagnante 2005 Helena Paparizou, La noche es para mi. Le problème est-il son passage en dernière position de la finale ou l'envie de plaire trop affichée dans la rythmique, à moins que ce ne soit surtout la voix quelque peu essouflée par moment de la belle blonde en combinaison pailletée couleur chair? Toujours est-il que l'Espagne finit avant-dernière avec 23 petits malheureux points. Décevant!
Voilà le détail des votes de la finale :
En conclusion, du bon spectacle, et grace au nouveau système de vote 50/50 jury/télévotes, moins de votes de voisinnage, vivement l'année prochaine à Oslo !
Suivirent les filles pop-rockeuses de Sinéad Mulvey & Black Daisy pour l'Irelande et je fus étonné que leur Et cetera aux accents de power pop façon Miley Cyrus/Hannah Montana ne leur rapporte pas de ticket pour la finale.
Le comble du ridicule suivit en doublet, avec d'abord un barbu rondouillard épileptique et criard pour la Lettonie, puis un professeur nimbus sans voix, à la touffe de cheveux improbable comme la copie capillaire d'un champignon nucléaire façon Tchernobyl, représentant la Serbie avec un titre 15° degré syncopé et folklorique sur fond d'accordéon : inécoutables tous les deux ! Et heureusement non qualifiés pour la finale.
Une belle blonde suivit pour la Pologne, chantant d'une voix cristalline, mais fausse parfois, une ballade surjouée et un I don't wanna leave où drame et pathos l'enfonçèrent finalement plutôt que de la faire rester.
Un petit mec sympatique et à la gueule d'ange (Alexander Rybak, jeune prodige de 23 ans jouant piano, violon et ayant écrit et composé sa chanson) prit sa place pour la Norvège et là, cette chanson pop aux envolées de violons bien rythmées que je n'avais pas remarquée version studio trouva sa place dans mon coeur aux côtés de mes favoris et c'est apparemment ce qui arriva à tout le monde puisque son Fairytale au refrain enlevé décrocha la timbale pour la finale et pour le grand prix 2009 : 201 points Jeudi soir pour finir 1er de la seconde demi-finale puis 387 points (!!!) pour prendre la tête dès le début des votes et continuer son échappée jusqu'à la victoire à force de "12 points" (16 fois!), "10 points" (10 fois!) et "8 points" (10 fois encore!). Ce jeune garçon a créé un nouveau record : Tous les pays participants lui ont attribué des points, le plus souvent parmi les 3 meilleures notes, preuve que son thème était universel et a plu à chaque pays. "I'm in love with a fairytale even though it hurts 'cos I don't care if I lose my mind..." Le refrain reste bien en tête, pas de doute et c'est à ça que l'on reconnaît un tube et donc un gagnant à l'eurovision. Ce titre est la meilleure preuve aussi que c'était cette année l'année du violon à l'Eurovision : il était très présent, parfois décliné en violoncelle aussi, sur scène.
Après la magie de cet angelot gendre parfait dans le coeur des ménagères, la jeune Christina Metaxa de 16 ans pour Chypre avait du mal à se démarquer pour son tableau féérique et virginal sur un Firefly finalement trop lent et où sa voix parut essouflée sans pourtant de chorégraphie physique.
Je passe volontiers sur le duo non qualifié proposé par la Slovaquie qui, après dix ans d'absence, semblait n'avoir pas vu la musique évoluer depuis : voix virile pour lui, hurlante pour elle, sur une ballade où vocalises rimaient avec duel pour la mort de nos tympans.
Ronan Keating (des irlandais Boyzone) à l'écriture et à la voix, ah non, pardon mais j'avais cru, pour le Danemark, représenté donc par Brinck, un édulcorant blond très décontracté, en jeans, sorte de power ballade Canada Dry : ça avait la couleur et le goût de Ronan Keating mais ça n'était pas lui : c'était suffisamment plaisant pour aller en finale mais seulement pour finir 13° malgré tout.
La Slovénie jouait elle la carte symphonique dance pour un morceau quasi instrumental de 3 violonistes et 1 violoncelliste (mais avec la musique en playback, quel intérêt?) entrecoupé de quelques voix puissantes de la choriste Martina Majerle, habituée des plateaux de l'Eurovision pour son pays. J'ai beaucoup aimé ce Love Symphony, retrouvant un peu le charme des gagnants norvégiens de 1995 Secret Garden, en version remixée dance, mais je fus apparemment le seul : éliminé en demi finale avec seulement 14 points !
Venait ensuite mon favori, Zoli Adok, pour un titre disco dance très old school Dance with me, mais qui, malheureusement, a oublié que trop de choré tue l'interprétation dans ce genre de spectacle : démarrant allongé sur la scène en costume noir & blanc, il s'effeuille ensuite pour afficher un débardeur coloré mettant bien en valeur sa parfaite musculature et un slim moulant parfaitement ses autres attributs, avant de reproduite sur scène les différentes ambiances de danses déclinées dans son videoclip, allant jusqu'à faire la roue. Le problème est que tout cet exercice, bien qu'il soit un danseur de formation et qu'il affiche une forme athlétique, a essouflé le zoli garçon et que son interprétation, le souffle court, le mine face aux votes du public : 16 points !
Suivent Aysel & Arash pour l'Azerbaijan sur Always et je me dis, c'est le gagnant ! Dance tribale et orientale à la fois, refrain accrocheur et mémorisable, danseuses courtes vêtues, belle brune piquante chanteuse plus qu'aguicheuse avec force clins d'oeil et chanteur arabe viril pour accompagner le tout... Je ne me suis pas trompé de beaucoup : 2° en demi-finale et 3° en finale avec 207 points.
Un autre de mes favoris enchainait avec This is our night et un tableau bien huilé et un polo immaculé trop court et échancré pour le bel étalon grec Sakis Rouvas (3° déjà en 2004 avec Shake it), et encore plus lors de la finale, le tissu ne parvenant plus à couvrir son puissant torse ni ses tablettes de chocolat durant la chorégraphie fort sautillante et musclée. La chanson, uptempo pop-dance, est de celles que j'adore et j'aurais aimé qu'il aille plus loin, mais c'est comme si il manquait quelque chose, comme si la mayonnaise ne prenait pas. Peut-être toute cette mise en scène faisait-elle trop calculée : 7° avec 120 Point finalement, ce n'est pas si mal... A la vue des votes, il a plu, beaucoup, ou pas du tout.
La Lituanie changeait de registre complet avec Sasha Son et sa ballade soul au piano : classe avec son chapeau mais trop de vibes sur la seconde partie de la chanson tue le morceau et Love finit 23° en finale avec seulement 23 points.
Le grand n'importe quoi folklorique et arabisant de la Moldavie suivit, gagna la finale et heureusement fut occulté par l'interview live de Patricia Kaas par nos animateurs français (sacrilège! on ne parle pas pendant les morceaux... rien que pour ça, la France devrait être interdite d'Eurovision l'année prochaine...) Non, je rigole, c'était mieux que cette farce sonore qui a quand même terminé 14° avec 69 points mais avait gagné sa place en finale avec 106 points ! Incroyable !!!
Deux performeuses se suivaient ensuite, d'abord la jeune albanaise en courte robe à froufrous roses bonbon chantant un Carry me in your dreams bien pop classique au beat appuyé accompagnée de deux danseurs nains grimés en clowns et d'une sorte de Fantomas masqué et pailleté ; bien mais pas plus. Puis la diva ukrénienne Svetlana Loboda qui, après Ruslana en 2004, prolonge le mythe de la femme forte et sauvage en Ukraine : dans un tableau techno-industriel, avec lapdance sur échelle, danseurs centurions romains à demi-nus, intermède de batterie et grimaces collagénées des lèvres, elle s'est offerte en Barbarella de l'est aux téléspectateurs sur un Be my valentine (anti-crisis girl) electro-R&B tribal pour nous laisser comme une érection moitié sonique, moitié visuelle, coït interrompu nécessitant le vote pour l'Ukraine afin de la retrouver sur nos écrans cathodiques, vite, VITE! Place en finale pour les deux dames, respectivement 17° et 12° au classement général : respectable donc sans toutefois avoir atteint leur but.
Une autre femme annonçait la proche fin de la deuxième demi-finale, mais cette fois, toute en douceur et charme serein, pour l'Estonie avec la sirène brune du groupe Urban Symphony et sa ballade symphonique aux vocalises arabisantes : très beau et entêtant : 6° au final, et mine de rien !
Les Pays-Bas clôturaient le show du Jeudi soir avec De Toppers, un trio de chanteurs et big mamas choristes sur un titre dance comme on n'en fait plus, Shine, kitschissime au possible, avec leurs costumes pailletés et miroir collé dans la paume de leurs mains. 11 Points récoltés mais moi, j'ai adoré leur titre, digne représentant de ces plaisirs inavouables que l'on cache à ses amis et écoute en secret . Et l'un des trois gignols n'était autre que René Froger, star culte des ménagères hollandaises, et interprète en 1990 de Are you ready for loving me, remixé par Pete Hammond pour PWL.
Voilà pour la majorité des concurrents de cette année, ayant ou pas gagné leur Sésame pour la finale lors des soirées de Mardi 12 et Jeudi 14 Mai. Ne restent plus que la représentante russe et les Big Four, contributeurs financiers principaux de l'Eurovision et sélectionnés d'avance pour le grand soir :
Pour ne pas avoir à organiser le concours deux années de suite, la Russie avait envoyé une simple chanteuse larmoyante parée d'une robe longue façon serviette éponge nouée sous les bras : sans commentaires.
La France avait sorti sa star des pays de l'est, Patricia Kaas et ça aurait pu marcher, nous n'avions pas récolté autant de points et une aussi bonne place depuis Natasha St Pier et Sandrine François en 2001/2002. Le problème, c'est que la chanson était morne à en mourir et que même si Patricia lui a insufflé un peu de vie dans son envolée finale et m'a filé même la chair de poule, Et s'il fallait le faire n'était pas de taille à se mesurer aux chansons d'entertainment qui sont là pour nous filer la pêche dans cette période de crise ; celle de Patricia nous donnait plutôt envie de nous enfiler le tube d'anti-dépresseurs!
L'Allemagne ensuite avait mis les petits plats dans les grands, elle aussi (mais pour moins de résultats), avec Alex (Christensen, un des plus gros producteurs teutons) Swings, Oscar (un américain) Sings et leur Miss kiss kiss bang, façon swingin' dance à la Lou Bega et la célèbre stripteaseuse Dita Von Teese montrant fouet et corset digne de Tex Avery sur scène avant de découvrir le torse impeccable du latin chanteur après qu'il nous ait esquissé quelques pas de claquettes dans son pantalon lamé argent trop kitsch, là encore.
L'Angleterre, comme les autres Big Four cette année, avait voulu redoré son blason et effacer de l'ardoise ses piètres résultats des années précédentes avec Jade Ewen, jeune Whitney Houston en devenir, à la voix puissante et impeccable sur une power-ballade écrite par le maître anglosaxon des comédies musicales Sir Andrew Lloyd-Webber et l'usine à tubes canadienne Diane Warren. 5° position avec 173 votes, pari réussi!
L'Espagne enfin, avait choisi la diva blonde échappée de la Star Ac' locale Soraya Arnelas et affichant déjà quatre albums à succès dans son pays sur un titre taillé sur mesure pour l'Eurovision, uptempo tribal que n'aurait pas renié la gagnante 2005 Helena Paparizou, La noche es para mi. Le problème est-il son passage en dernière position de la finale ou l'envie de plaire trop affichée dans la rythmique, à moins que ce ne soit surtout la voix quelque peu essouflée par moment de la belle blonde en combinaison pailletée couleur chair? Toujours est-il que l'Espagne finit avant-dernière avec 23 petits malheureux points. Décevant!
Voilà le détail des votes de la finale :
En conclusion, du bon spectacle, et grace au nouveau système de vote 50/50 jury/télévotes, moins de votes de voisinnage, vivement l'année prochaine à Oslo !
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