Un peu d'auto-satisfaction personnelle pour mon nouvel article en français... ça fait toujours du bien aux chevilles et si ça peut en encourager quelques-uns à tenter le coup, ça vaut la peine !
Je veux dire, ça vaut la peine, à compter que vous soyez habitué à surfer le net sur des sites anglais et que vous vous aidiez de votre wikipedia chéri pour suivre qui est qui, d'oser le tenter en anglais ; lire Harry Potter and the Deathly Hallows en VO non sous-titrée...
Un collègue se l'était commandé et m'a proposé de me le filer après l'avoir lu et en avoir été enchanté, sachant que j'étais Harry-Potter-ophile moi aussi. Je n'ai pas dit fan car je suis monté dans le Poudlard Express quelques wagons de retard j'avoue...
Quand j'ai entendu parlé de Harry potter pour la première fois, j'ai pensé, comme certains, "ouais, c'est des histoires de magiciens pour enfants... bof, bof!". En plus, moi qui suis très Science-fiction mais pas du tout Heroic Fantasy dans mes lectures, je ne me décidais pas à voir vraiment ce que ça valait.
Et puis, quand le premier film est passé à la télévision, un Noël que je passais en famille, j'ai d'abord été surpris de voir mes parents d'habitude peu enclins au fantastique, et peut-être aussi faute de mieux, accepter de le regarder avec moi et, une fois la soirée terminée, s'étonner d'avoir apprécié le film autant que moi finalement... !
Damned, il allait falloir que je m'intéresse tout de même de plus prêt à cette littérature pour jeunes ...de 7 à 77 ans donc!
J'ai donc acheté en poche les premiers tomes sortis et les ai dévorés comme de bien entendu à la vitesse de l'éclair (de feu ). Une autre collègue ayant commencé sa collection dans la version reliée m'a passé ensuite au fur et à mesure les volumes suivants avant qu'ils soient issus en poche (et que je les achète à ce moment là) et j'ai fait la queue au cinéma comme tant d'autres à chaque sortie du film suivant tout en mettant dans mon caddie chaque DVD sa semaine de sortie... J'étais eu! Englué dans la toile d'araignée magique de J.K.Rowling...
Je me demandais donc cet été comment j'allais pouvoir me rebeller contre ce marketing implacable qui fait sortir la version anglaise en plein coeur de l'été tout en repoussant la version française pour les achats de fin d'année...
L'attente allait être longue, d'autant que le volume 7 était le dernier et que j'étais sûr de par la prophécie annoncée d'y lire la mort double du héros et de son égal rival...
Je ne m'épancherai pas ici sur l'histoire, le dénouement, etc. Qui ne peut pas attendre de le lire pour savoir peut toujours surfer le net et y lire le résumé jusqu'à la fin sur le même site dont je parlais plus haut. Mon propos ici est de dire que c'est possible! Le lire en anglais, au début, on accroche sur chaque mot inconnu, on les cherche dans son vieux dico de lycée anglais/français, pour au final n'en trouver qu'un sur deux parce que le langage magique, c'est moitié inventé, moitié non courant. Puis on découvre que les noms ou des prénoms ou même les deux parfois ne sont pas les mêmes en anglais et en français pour un tiers des personnages... Bref, les premières pages sont difficiles à descendre... Et puis, une fois la barrière du vocabulaire sautée, une fois que le sens de la phrase, son sens dans le paragraphe, son déroulement dans le chapitre, s'emboîte au fur et à mesure dans l'histoire complète, on oublie qu'on a un mot manquant au milieu et on enchaîne!
J'ai donc commencé le livre lundi soir, continué mardi soir après le travail toujours, et ai profité du jour férié du 15 Août pour tourner les pages, et tourner les pages, sur mon canapé, sur la moquette, en mangeant, devant les infos, en écoutant la musique, jusqu'à me rendre compte vers 23H30, que j'étais allé trop loin et que je ne pouvais plus laisser les quelques 100 pages restantes pour le lendemain, que sinon, je ne saurai pas m'endormir et qu'il me fallait les lire, absolument, les lire jusqu'au bout, pour savoir le dénouement, savoir la fin, pour étancher ma soif, savoir s'il fallait que je sorte les mouchoirs, savoir si oui ou non la victoire de Harry Potter sur Voldemort signifiait sa propre mort ou pas...
Alors, oui, le lendemain, le réveil a été un peu difficile à 6H30 puisque j'avais finalement posé ma tête sur l'oreiller à 2H00, oui, j'ai baillé un peu plus qu'à l'accoutumée devant mon ordinateur toute la journée mais je l'avais fait ! Je l'avais lu ! 600 pages en 3 jours et EN ANGLAIS !
Bien sûr, j'attends toujours la sortie en français avec impatience pour le relire aussitôt, pour, en plus du plaisir de l'histoire, retrouver le plaisir des mots, des phrases, comprises de A à Z... mais de l'avoir lu dans la version originale m'a fait découvrir d'autres choses, comme la manière dont J.K.Rowling fait parler la française Fleur (et c'était délicieusement drôle pour un français de le lire) en V.O., ou (et c'était un peu plus dur à lire) les paroles en argot de Hagrid , à moins que ce n'exprime un fort accent en tout cas, et que la version française me laissait moins voir...
Et justement, d'avoir lu le septième volume des aventures de Harry en anglais m'a permis d'apprécier à sa juste valeur le travail incroyable d'adaptation plus que de traduction d'ailleurs de Monsieur Jean-François Ménard, le traducteur des Harry Potter en français. Parce que trouver le mot juste pour exprimer l'inventivité de J.K.Rowling dans tout ce que son monde imaginaire incluait, comme inventer le mot "Portoloin" là où la version originale appelait "Portkey" cet objet ensorcelé pour emmener ailleurs toute personne le touchant, c'est génial et je dis Chapeau bas à ce monsieur qui a su faire un travail exceptionnel et difficile à partir des mots anglais de l'auteur original... !
Alors maintenant, vous savez ce qui vous reste à faire! Inutile d'attendre fin Octobre, lancez-vous! Osez! Vous saurez la fin de l'histoire et en plus, ça ne vous en fera qu'apprécier mieux la version habituelle que vous lisez en français...
Je veux dire, ça vaut la peine, à compter que vous soyez habitué à surfer le net sur des sites anglais et que vous vous aidiez de votre wikipedia chéri pour suivre qui est qui, d'oser le tenter en anglais ; lire Harry Potter and the Deathly Hallows en VO non sous-titrée...
Un collègue se l'était commandé et m'a proposé de me le filer après l'avoir lu et en avoir été enchanté, sachant que j'étais Harry-Potter-ophile moi aussi. Je n'ai pas dit fan car je suis monté dans le Poudlard Express quelques wagons de retard j'avoue...
Quand j'ai entendu parlé de Harry potter pour la première fois, j'ai pensé, comme certains, "ouais, c'est des histoires de magiciens pour enfants... bof, bof!". En plus, moi qui suis très Science-fiction mais pas du tout Heroic Fantasy dans mes lectures, je ne me décidais pas à voir vraiment ce que ça valait.
Et puis, quand le premier film est passé à la télévision, un Noël que je passais en famille, j'ai d'abord été surpris de voir mes parents d'habitude peu enclins au fantastique, et peut-être aussi faute de mieux, accepter de le regarder avec moi et, une fois la soirée terminée, s'étonner d'avoir apprécié le film autant que moi finalement... !
Damned, il allait falloir que je m'intéresse tout de même de plus prêt à cette littérature pour jeunes ...de 7 à 77 ans donc!
J'ai donc acheté en poche les premiers tomes sortis et les ai dévorés comme de bien entendu à la vitesse de l'éclair (de feu ). Une autre collègue ayant commencé sa collection dans la version reliée m'a passé ensuite au fur et à mesure les volumes suivants avant qu'ils soient issus en poche (et que je les achète à ce moment là) et j'ai fait la queue au cinéma comme tant d'autres à chaque sortie du film suivant tout en mettant dans mon caddie chaque DVD sa semaine de sortie... J'étais eu! Englué dans la toile d'araignée magique de J.K.Rowling...
Je me demandais donc cet été comment j'allais pouvoir me rebeller contre ce marketing implacable qui fait sortir la version anglaise en plein coeur de l'été tout en repoussant la version française pour les achats de fin d'année...
L'attente allait être longue, d'autant que le volume 7 était le dernier et que j'étais sûr de par la prophécie annoncée d'y lire la mort double du héros et de son égal rival...
Je ne m'épancherai pas ici sur l'histoire, le dénouement, etc. Qui ne peut pas attendre de le lire pour savoir peut toujours surfer le net et y lire le résumé jusqu'à la fin sur le même site dont je parlais plus haut. Mon propos ici est de dire que c'est possible! Le lire en anglais, au début, on accroche sur chaque mot inconnu, on les cherche dans son vieux dico de lycée anglais/français, pour au final n'en trouver qu'un sur deux parce que le langage magique, c'est moitié inventé, moitié non courant. Puis on découvre que les noms ou des prénoms ou même les deux parfois ne sont pas les mêmes en anglais et en français pour un tiers des personnages... Bref, les premières pages sont difficiles à descendre... Et puis, une fois la barrière du vocabulaire sautée, une fois que le sens de la phrase, son sens dans le paragraphe, son déroulement dans le chapitre, s'emboîte au fur et à mesure dans l'histoire complète, on oublie qu'on a un mot manquant au milieu et on enchaîne!
J'ai donc commencé le livre lundi soir, continué mardi soir après le travail toujours, et ai profité du jour férié du 15 Août pour tourner les pages, et tourner les pages, sur mon canapé, sur la moquette, en mangeant, devant les infos, en écoutant la musique, jusqu'à me rendre compte vers 23H30, que j'étais allé trop loin et que je ne pouvais plus laisser les quelques 100 pages restantes pour le lendemain, que sinon, je ne saurai pas m'endormir et qu'il me fallait les lire, absolument, les lire jusqu'au bout, pour savoir le dénouement, savoir la fin, pour étancher ma soif, savoir s'il fallait que je sorte les mouchoirs, savoir si oui ou non la victoire de Harry Potter sur Voldemort signifiait sa propre mort ou pas...
Alors, oui, le lendemain, le réveil a été un peu difficile à 6H30 puisque j'avais finalement posé ma tête sur l'oreiller à 2H00, oui, j'ai baillé un peu plus qu'à l'accoutumée devant mon ordinateur toute la journée mais je l'avais fait ! Je l'avais lu ! 600 pages en 3 jours et EN ANGLAIS !
Bien sûr, j'attends toujours la sortie en français avec impatience pour le relire aussitôt, pour, en plus du plaisir de l'histoire, retrouver le plaisir des mots, des phrases, comprises de A à Z... mais de l'avoir lu dans la version originale m'a fait découvrir d'autres choses, comme la manière dont J.K.Rowling fait parler la française Fleur (et c'était délicieusement drôle pour un français de le lire) en V.O., ou (et c'était un peu plus dur à lire) les paroles en argot de Hagrid , à moins que ce n'exprime un fort accent en tout cas, et que la version française me laissait moins voir...
Et justement, d'avoir lu le septième volume des aventures de Harry en anglais m'a permis d'apprécier à sa juste valeur le travail incroyable d'adaptation plus que de traduction d'ailleurs de Monsieur Jean-François Ménard, le traducteur des Harry Potter en français. Parce que trouver le mot juste pour exprimer l'inventivité de J.K.Rowling dans tout ce que son monde imaginaire incluait, comme inventer le mot "Portoloin" là où la version originale appelait "Portkey" cet objet ensorcelé pour emmener ailleurs toute personne le touchant, c'est génial et je dis Chapeau bas à ce monsieur qui a su faire un travail exceptionnel et difficile à partir des mots anglais de l'auteur original... !
Alors maintenant, vous savez ce qui vous reste à faire! Inutile d'attendre fin Octobre, lancez-vous! Osez! Vous saurez la fin de l'histoire et en plus, ça ne vous en fera qu'apprécier mieux la version habituelle que vous lisez en français...
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