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mercredi 31 août 2011
samedi 27 août 2011
My heart's beating like a drum for Lovers Electric's new single!
Blogging away a couple of weeks ago, I discovered the video for aussie -first London but now Berlin-based- duo Lovers Electric, Beating like a drum, and I found it an attractive retro synthpop touch. I noticed their second album was soon to be released in Germany and wanted to take a listen more when it's released.
Fact is I've been slowly hooked on the catchiness of Beating like a drum, even before the album Impossible dreams gets released. I have listened to snippets of their first one from 2008, Whatever you want, and thought the melting of the vocals of the duo (Eden Boucher on lead and David Turley in the background sometimes) was nice and sounded so 80's. Their mix of pop/rock with bits of electro remembered me of superband Electronic, when Johnny Marr was on guitar behind Bernard Summer's vocals, but no song gave me the urgency to buy this first album though. I gave their new one an ear recently and their songwriting has bettered I think, their song being more memorable now. Their snippets have giving me the will to buy it on import from Germany and I think I'll have to seek it out on Amazon.de or eBay very soon.
Even if they are using less guitars on some songs, others still have that Johnny Marr sound to me (One in a million, Love can save us, Hearts are jaded, which sound like they could have been on their first album...) but there are even more 80's inspirations. They have even re-recorded their single Could it be from 2008 and have polished it more. David Turley's vocal impact has increased too and his vocals are very supportive on some songs. Whenever is a must-be second single off the album ! It sounds like it has sampled Depeche Mode's Policy of truth but I'm sure it hasn't : it's just a tribute rip-off riff... Even if Our love is lost is less uptempo, it could easily be another single as it has a strong melodic chorus that sounds inescapable and has nice subtile arrangements. On Be who we are, they have even slowed the tempo down to create a mellow piece of peaceful flower-power alike pop, while Keep the fire burning has them sound like Portishead to end the album.
But the real must-have of the album is the first single Beating like a drum which mixes nice female sung verses with girl/boy question/answer lines on pre-chorus and a üter-memorable uptempo chorus with implacable drumbeats. Just take a look at the video below and you'll get stuck in the Lovers Electric sonic web for sure !
Darren Hayes' new singles from forthcoming 4th solo album
While it is Black out the sun that will get a single release in the UK before his 4th album Secret codes and battleships gets released on October, 22th, it is another song that will beused to launch the album in Australia, called Bloodstained heart. Both songs sound like your usual Darren Hayes, romantic & melodramatic, made of what's not your usual middle of the road popsong, but I think Talk talk talk was a lot more instant. What I like with them though is that they do sound grandiloquent, with big strings arrangements that give them more power and beauty. The video for Black out the sun is nice too but I think Darren looks real thin and ill looking now... I think he should eat some more ; I can cook him a cupcake or two if he needs it :)vendredi 26 août 2011
les nouveaux "Echos" de Will Young risquent bien de résonner longtemps dans mes enceintes...
Depuis sa sortie en Angleterre lundi dernier, Echoes, le nouvel album (et cinquième studio si l'on ne compte pas son best of The Hits de 2009) de Will Young squatte les enceintes de mon PC et les écouteurs de mon iPod. Le CD que j'ai acheté en import et qui vient de m'arriver va s'installer dans le lecteur de ma voiture et je pense que ça risque de durer pas mal de temps ; ce nouvel album est simplement génial ! Incontournable, magnifique, addictif, à la fois recherché et consensuel, Echoes pourrait se parer de bien des adjectifs et, pour lui rendre hommage, j'ai choisi d'en parler en français pour avoir une palette de vocabulaire plus riche qu'avec mon anglais. Will Young n'est pas non plus super connu dans nos contrées, quasi inconnu devrais-je dire, et s'il était temps qu'il s'y fasse connaître, ce serait bien avec un tel bijou discographique...Will Young fut le premier à gagner l'émission de télécrochet Pop Idol (Nouvelle Star en France) en 2002 et son premier single couplant deux titres, Evergreen et Anything is possible reste le single qui s'est le plus vite vendu dans l'histoire de l'industrie discographique anglaise, écoulant plus de 400 000 CDs le premier jour et en en vendant 1,7 million au final, soit l'une des meilleures ventes de singles de ces dernières années en Angleterre. Pour la petite histoire, Evergreen était à l'origine un titre enregistré par le boysband irlandais habitué aux N°1s Westlife sur leur album World of our own et Anything is possible une compo de Cathy Dennis et Chris Braide commanditée par Simon Fuller, de Pop Idol, qui l'a signé sur son label 19 Records, affilié à RCA/BMG. L'autre finaliste de l'émission, Gareth Gates, a également enregistré ces deux titres et les a sortis en face B de son premier single, reprise des Righteous Brothers, Unchained melody, qui a succédé à celui de Will Young à la tête des charts anglais, après son règne de 3 semaines consécutives.
Son premier album, From now on, sorti en Octobre 2002, avait plus encore enrôlé Cathy Dennis à l'écriture et à la réalisation, accompagnée entre autres de Mike Peden, Richard Stannard (responsable des tubes pou les Spices Girls ou East 17...), Guy Chambers (compositeur attitré de Robbie Williams) ou même Burt Bacharach. Ce premier album, qui fut un succès comme son premier extrait, une reprise très soul du Light my fire des Doors que Will Young avait déjà interprété au piano sur le plateau du show télévisé, sonnait différemment de ce que l'on aurait pu attendre d'un gagnant d'émission de télé, et sonnait moins pop manufacturée comme celui de son comparse Gareth Gates, What my heart wants to say, sorti une semaine après le sien (et que j'avais lui acheté), et autres Popstars, L5, Hear'Say et cie. Cela s'entendait que le gagnant avait voulu mettre beaucoup de soul dans sa pop et qu'il avait eu les coudées franches pour le faire, qu'on lui avait donné les moyens de faire plus ce qu'il voulait chanter que ce premier single qu'il a ensuite délaissé en concert et n'a redécouvert et ré-interprété qu'à l'occasion de la sortie de sa compilation de 2009, The Hits, marquant la fin d'une période et le début d'une nouvelle ère musicale pour lui. Cette longévité prouve s'il en était besoin que Will Young n'avait rien du phénomène télévisuel et qu'il se cachait bien en lui un artiste à réel potentiel pour le long terme. La carrière de Gareth Gates, à contrario, s'est plus vite essouflée, son deuxième album, moins pop/dance ayant mévendu, et le troisième, ayant eu une sortie passée inaperçue...
Se sont en effet ensuite enchaînés trois autres albums très soul, tout en restant de la pop musique faite pour plaire au grand public qui l'avait plébéscité lors de l'émission qui avait fait de lui une vedette, mais sans concession ou facilité ; Friday's Child en 2003, avec le tube Leave right now ou encore le très gospel Your game, puis Ke
ep on deux années plus tard en 2005, lancé par un plus funky Switch it on et son clip homo-érotico Top Gun-ien mais bénéficiant surtout du doux tube All time love, et enfin Let it go en 2008, où on sentait poindre un peu d'envie de bouger et de se mettre en danger en changeant sa recette de soul/pop en y ajoutant un peu de nappes électroniques. Le premier single, Changes donnait bien le tempo mais le suivant Grace montrait que le changement n'était pas sur le fond mais juste un peu sur la forme, Will Young posant toujours sa voix soul pincée (un peu nasillarde) sur des mélodies aériennes ou cotonneuses donnant envie de se lover contre sa moitié au coin d'un bon feu de cheminée sur un vieux sofa de velours élimé mais confortable. 
Si certains titres étaient plaisants, ce Will Young là ne pratiquait pas la pop qui m'est chère, la pop/dance sautillante qui donne envie de reprendre en choeur des refrains trop sucrés en battant la mesure du pied, et je m'étais jusque là contenté d'acheter le CD The Hits, regroupant ses singles, même si certains titres d'albums ou faces B auraient bien mérité de figurer également sur cette collection, notamment sa superbe version du Ain't no sunshine de Bill Withers qui figurait en face B de Light my fire...
Dernièrement, je sentais que sa musique mélangeait de plus en plus les genres ;
après avoir embauché les remixers dance/house Freemasons sur Let it go pour lui co-produire un de ses titres les plus rythmés, I won't give up, et fait remixer les singles Changes, Grace et Tell me the worst par Superbass, Chris Lake ou Fred Falke, Will Young enregistra le single inédit Hope & fears pour son best of avec une atmosphère plus électronique et se fit homme "enceint" dans le clip, manière peut-être de revendiquer pour les droits LBGT puisque, dès le début de sa carrière, il annonça son homosexualité à son public, et ça n'a heureusement pas semblé lui causer des méventes auprès de la ménagères ayant voté pour lui à Pop Idol.
Là où sa nouvelle prise de risque finit de gagner mon coeur fut en 2010 quand il posa sa voix sur History, un titre co-écrit pour le duo australien house/downtempo Groove Armada pour leur album Black light, et dont les arrangements très eighties semblaient s'inspirer (ou rendre hommage) au Smalltown boy de Bronski Beat. A titre personnel, j'ai placé History comme second meilleur titre de 2010, et l'ai écouté et ré-écouté encore sans jamais m'en lasser. D'inspiration plus Afterhours que clubby ce calme morceau de dance se basait sur une bonne rythmique sautillante couplée à des arrangements ouatés et hypnotiques alliés à la voix céleste et très tirées dans les aigus de Will. Bien que le titre fut sous-exploité et ne sortit qu'en download-single en fin d'exploitation de l'album, le titre se fit remarquer suffisamment pour recueillir une moisson de commentaires positifs sur la blogosphère internationale et servir de beta-test pour son avenir discographique.
En effet, l'atmosphère générale de ce nouvel album, Echoes, entièrement orchestré par le producteur électro Richard X (remixeur/faiseur de tubes pour Rachel Stevens, Annie, Liberty X, Kelis, Saint Etienne ou New Order), est complètement dans la lignée de History : voix soul et mélodies aériennes enveloppées dans des nappes de cordes et de synthés sucrées et classieuses, pour un résultat savoureusement hypnotique et un mélange dangereusement addictif.
00 THE WAY I SEE 3:46 (Will Young / Pascal Gabriel)
Annonçant l'album, les clients du site online Amazon ont eu droit depuis un mois à un titre promotionnel gratuit téléchargeable et qui ne figure (malheureusement) pas sur l'album, et ce The way I see est sans doute le titre le plus dance qui aurait pu figurer sur ce CD. Dès l'intro, le ton (le rythme) est donné, et il est plus qu'uptempo, avec une rythmique sautillante très en avant. Elle se place plus en retrait le temps des couplets mais revient, implacable, avec le refrain, porté par de bons choeurs made in Will himself, et de belles envolées en voix de tête comme je les aime. Sa voix suave ne me paraît même plus être nasillarde et ce titre est du pur tube qui ne peut que nous faire penser que s'il n'était pas bon assez pour figurer sur l'album, qu'est-ce que ça va être, en vrai, avec les 13 chansons du CD !!! En fait, je pense plus qu'il était un peu trop pop/dance pour trouver sa juste place sur le tracklisting de l'album, moins uptempo quand même que ce titre gratuit, mais qu'il faut absolument posséder, avec ou sans l'album !
01 JEALOUSY 4:06 (Will Young / Mima Stillwell / Jim Eliot)
Single annonçant l'album et première plage du CD, Jealousy est le premier de nombreux titres co-écrits et composés avec le duo de Kish Mauve (ayant précédemment fourni les singles 2 Hearts et All the lovers à Kylie Minogue par exemple) mais, comme le reste de l'album, la réalisation a été prise en charge par Richard X. La version album de la chanson démarre par un sourd grondement de piano avec la voix de Will très en avant, et garde la rythmique en retrait jusqu'au deuxième couplet, quand la version radio l'appuie dès l'arrivée du premier refrain. Le refrain a bien sûr plus d'impact et de force ainsi, soutenu par la rythmique à plein régime, mais la version longue du CD lui donne plus de relief avec cette lente montée en puissance, comme une sourde rage du jaloux avant qu'elle n'éclate. Le refrain, "and it feels like jealousy... and it feels like I can't breathe... and I'm on down on my knees... and it feels like jealousy...", est comme une vague qui revient et revient encore pour s'imprimer dans notre esprit, faisant de ce titre un vrai tube sûr et certain. Dans le clip, on voit Will Young suivre et épier les moindres faits et gestes d'un autre gymnaste/acrobate comme lui qui travaille avec une collègue blonde, lui composant un personnage tourmenté au sein d'un triangle amoureux intéressant, le tout empreint de beaucoup de grace et de délicatesse, comme souvent dans ses videos.
02 COME ON 3:11 (Mima Stillwell / Jim Eliot)
Come on, le seul titre que Will n'ait pas co-écrit sur son album et donc titre 100% de Kish Mauve, est une belle plage enveloppante jusqu'à ce que la rythmique prenne plus d'ampleur avec le deuxième couplet, et qui me rappelle dans son incessant beat une marche accélérée, comme une marche en avant vers une rupture inexorable que Will ponctue d'un répété "come on, come on..." Ce titre est bien construit et plaisant mais les répétitions du titre ne pourraient pas en faire un single exploitable je pense en radio.
03 LIE NEXT TO ME 3:37 (Will Young / Mima Stillwell / Jim Eliot / Stefan Storm)
Le titre suivant enchaîne avec la même recette d'intro que Jealousy, ambiance musicale ouatée et minimale avec douce voix de Will très en avant, jusqu'au refrain où le fond musical se déploie pour peindre une merveilleuse palette sonore derrière la voix de son interprète qui s'envole dans les hauteurs pour la phrase titre. Lie next to me est très semblable à ce que Will avait l'habitude de faire par le passé, de la soul downtempo enveloppante, avec un peu plus d'électronique qu'avant dans ses arrangements, mais toujours dans la légèreté avec un son riche et chaud. Single possible...
04 I JUST WANT A LOVER 3:35 (Will Young / Mima Stillwell / Jim Eliot)
Sur I just want a lover, bien que les cuisiniers soient les mêmes, la recette change et le tempo est comme funky sous acid, et l'on a envie de claquer des doigts pour accompagner cette ballade très rythmée uptempo où Will déclare avoir juste besoin d'un amoureux... Sa voix se fait en effet romantique, en choeurs suaves en arrière-plan dans la deuxième partie de la chanson, mais aussi pressante, dans son débit au phrasé clair et détaché sur le refrain.
05 RUNAWAY 4:41 (Will Young / Donnie Sloan)
Un ronron de synthés/basse accompagne la voix de Will de plus en plus suave et sexy sur ce Runaway co-écrit avec un membre des Sneaky Sound System et je me dis que ce chatoyant et sirupeux mid-tempo au refrain bien mémorisable se verrait bien promu au rang de single si j'étais en charge de la promotion chez 19 Records. De plus, un choeurs facile à reproduire de "Tu-tu-tu-tu" l'allonge le temps d'un outro instrumental et nous imprime sa rythmique dans les reins, nous faisant balancer de gauche à droite avant que la musique s'arrête.
06 OUTSIDER 2:46 (Will Young / Dan Carey)
Retour à une courte accalmie piano/voix pour Outsider, co-écrit avec celui qui avait fourni Slow à Kylie Minogue, et l'on fait face à moins de trois minutes d'intimité avec Will Young ou plutôt ses cordes vocales, le temps de goûter un peu de douce mélancolie qui nous coule dans les oreilles jusqu'au plus profond du coeur et nous pétrifie dans la beauté de l'instant, suspendu à cette voix grave de sirène qui nous captive et nous capture un peu plus à chaque minute. Et l'on se retrouve nous aussi comme extérieur à notre propre corps, contemplatif de cet instant hors du temps et petite bulle de torpeur au milieu de ce bel album.
07 SILENT VALENTINE 3:59 (Will Young / Mima Stillwell / Jim Eliot)
On retrouve la rythmique loin derrière le piano/voix ouvrant le bal de ce Silent Valentine où Will, tel un papillon sortant de sa chrysalide, déploie sa voix petit à petit, au fur et à mesure qu'il passe du couplet au pré-refrain, puis au refrain. C'est encore une fois un downtempo moite mais qui bénéficie d'un calme refrain à la mélodie implacable que l'on ne peut se retenir d'entonner en choeur, et qui ferait ma foi lui aussi un fort bon single plus calme que le premier extrait, comme Will Young a eu l'habitude d'en offrir à son public anglais.
08 LOSING MYSELF 3:59 (Will Young / Pascal Gabriel)
Des arrangements plus chatoyants démarrent le titre suivant co-écrit, comme l'était The way I am, avec Pascal Gabriel, producteur d'origine belge ayant lui aussi fourni des tubes à Kylie Minogue (entre-autres) et ayant formé le temps d'un album un pop group façon Saint Etienne, Peach (Union aux States). Leur Losing myself, de fait, est plus pop que soul et est carrément uptempo, avec des inspirations new waves qui me rappellent celles de History. La rythmique hypnotique ondule derrière la voix de Will et les mots roulent dans sa bouche, ennivrant nos oreilles de cette pop soyeuse dont je ne me lasse pas. J'aime beaucoup !
09 PERSONAL THUNDER 4:52 (Will Young / Richard Stannard / Fred Falke)
Déjà présent sur le premier album et moults autres titres depuis, Richard 'Biff' Stannard est une nouvelle fois convoqué au côté de Will Young sur ce Personal thunder co-écrit avec le remixeur français Fred Falke, et même s'il ménage de belles plages calmes au milieu du morceau, le titre est plutôt uptempo là encore. Il démarre avec un scintillement de sonorités au synthé auxquelles s'ajoute la rythmique puis la voix de Will efface tout avant que le patchwork musical concocté par Richard X se réorganise et que le pré-refrain nous fasse décoller du sol en même temps que Will s'envole dans les aigus. Le premier refrain suit comme du sirop d'orgat mais le trip redescend vite pour un second couplet avant que l'on remonte bien High encore avec le deuxième refrain, et là, c'est le septième ciel qui dure, avant cette plage planante de milieu de morceau qui nous laisse perdu entre deux eaux jusqu'à ce que la rythmique revienne et nous renvoie pour une nouvelle partie de flipper la tête dans les étoiles. Pourvu que ça sorte en single !
10 HEARTS ON FIRE 4:54 (Will Young / Mima Stillwell / Jim Eliot)
Nouveau titre écrit avec les Kish Mauve, Hearts on fire commence tout en douceur instrumentale, calme et mesuré, avant que la voix de Will ne reprenne le contrôle et que le beat s'installe petit à petit jusqu'à l'explosion du refrain. C'est encore la même recette mais on ne peut la regretter vu que c'est comme ça qu'on l'aime, notre petit Will ! De plus, la fin de refrain se pare de beaux choeurs falsetto très laid-back et je suis encore une fois complètement parti sous le charme de ce nouveau single potentiel. Comme le chante Will, je suis complètement "fallen for you". On ne voit pas passer les quasi cinq minutes que dure la chanson, d'autant que la progression rythmique monte son potentiel d'addiction pop toujours plus fort jusqu'à la fin...
11 HAPPY NOW 3:30 (Will Young / Pascal Gabriel)
Mais ce n'est rien comparé au refrain de ce nouveau titre et nouvelle collaboration avec Pascal Gabriel. Happy now est un pur joyau au refrain imparable, midtempo soyeux paré de percussions qui l'éclaboussent tout du long où Will Young semble totalement épanoui, bien dans sa peau et dans sa voix, tout simplement bien dans son personnage de chanteur de soul/pop électronique aussi. Ça lui va bien et ça nous va bien aussi ! Si ce Happy now, comme une sorte de déclaration de foi, ne sort pas en single, alors c'est que sa maison de disques est totalement barrée...
12 GOOD THINGS 4:12 (Will Young / Andy Cato)
D'un autre côté, il faut avouer que la concurrence est rude au sein de cet Echoes pour y choisir les quelques titres qui auront le privilège de le représenter en tant que single et essayer de le faire acheter par des non conquis de la première heure... Et cette nouvelle collaboration avec une moitié des Groove Armada est une autre merveille à écouter en boucle, qui me rappelle un peu les Pet Shop Boys, côté instrumental. C'est avec le single Friday's child qu'Andy Cato rentra dans la discographie de Will Young, en éditant le titre de 9 minutes clôturant l'album du même nom en une version plus radiophonique. La réciproque mit du temps à arriver, puisque ce n'est que six ans plus tard que Will posa sa voix sur le magnifique History pour leur album Black light. Aujourd'hui, c'est Good things qui les voit se rassembler à nouveau et le résultat est tout simplement un tube ! De superbes arrangements disco/soul rehaussent ce plaisant titre au tempo enlevé et qui devient totalement génial quand le pré-refrain devient refrain et que je ne peux empêcher mes jambes de battre la mesure et mes épaules de groover en rythme. Bien sûr, on est loin de la pop/dance glacée qui fait transpirer dans les discothèques (mais j'aime bien les tubes d'Inna quand même!). Là, c'est de la pure vibe, du pur groove, de la vraie soul qui nous enlève et nous élève le coeur et l'âme et le corps plus haut, plus chaud, plus beau. Cette musique là nous transforme et nous faire croire en un monde meilleur ; on oublie les problèmes, on oublie la crise, on veut juste se mélanger en corps à corps sur une piste de danse au rythme de ces Bonne choses qu'ils nous offrent...
13 SAFE FROM HARM 3:33 (Will Young / Mima Stillwell / Jim Eliot)
On en oublierait presque du coup que c'est déjà la dernière plage du CD et que Safe from harm est le titre qui a la lourde tâche de clôturer la fête, ou mieux, de nous faire appuyer sur REPLAY. Mission réussie ! Le groove est toujours là, ronronnant pour porter la voix de Will Young toujours plus fort dans nos coeurs, pour nous envelopper toujours plus dans sa soul moderne et synthétique, mais aussi chaude et sexy que celle des années 70's. Pour ceux qui rêvaient que Will reprenne ici le titre des Massive Attack, il n'en est rien mais on ne perd pas au change. Seul reproche, que le refrain ne comporte pas vraiment dans ses paroles le titre de la chanson, que l'on entend en fait dans les choeurs derrière le refrain ad-libitum "I can't find a way (to keep me safe from harm)".
Moi qui rêve toujours de titres bonus, ne trouvant jamais les CD assez longs, aurait bien aimer voir le remix des Moto Blanco de Jealousy y figurer, mais il pousse vraiment trop le tempo et le son dans la dance/house pour s'intégrer sur Echoes. Le remix de The Alias est quant à lui trop Dance. A l'inverse, la version accoustique ou la reprise acoustique du Running up that hill de Kate Bush que Will a interprété en promotion pour l'album, sonneraient trop dépouillées, encore que Outsider s'insère bien dans le CD... Non, le seul titre qui aurait dû figurer ici, c'est The way I am ! Inutile de vous dire que je l'ai ajouté à ma version mp3 de l'album... Mais il me tarde aussi de découvrir de nouveaux inédits en face B des futurs singles. Je croise les doigts pour qu'il y en est bien quelques-uns de la même qualité que les titres gardés pour l'album ...ou même un peu moins bons, vu le niveau, ça sera toujours au dessus de la moyenne !
Si je vous ai suffisamment donné envie, voilà quelques liens pour vous le procurer en urgence :
http://itunes.apple.com/gb/album/echoes/id450532729
http://www.amazon.co.uk/Echoes-Will-Young/dp/B00559BT0G/ref=sr_1_3?s=music&ie=UTF8&qid=1314390251&sr=1-3
Son premier album, From now on, sorti en Octobre 2002, avait plus encore enrôlé Cathy Dennis à l'écriture et à la réalisation, accompagnée entre autres de Mike Peden, Richard Stannard (responsable des tubes pou les Spices Girls ou East 17...), Guy Chambers (compositeur attitré de Robbie Williams) ou même Burt Bacharach. Ce premier album, qui fut un succès comme son premier extrait, une reprise très soul du Light my fire des Doors que Will Young avait déjà interprété au piano sur le plateau du show télévisé, sonnait différemment de ce que l'on aurait pu attendre d'un gagnant d'émission de télé, et sonnait moins pop manufacturée comme celui de son comparse Gareth Gates, What my heart wants to say, sorti une semaine après le sien (et que j'avais lui acheté), et autres Popstars, L5, Hear'Say et cie. Cela s'entendait que le gagnant avait voulu mettre beaucoup de soul dans sa pop et qu'il avait eu les coudées franches pour le faire, qu'on lui avait donné les moyens de faire plus ce qu'il voulait chanter que ce premier single qu'il a ensuite délaissé en concert et n'a redécouvert et ré-interprété qu'à l'occasion de la sortie de sa compilation de 2009, The Hits, marquant la fin d'une période et le début d'une nouvelle ère musicale pour lui. Cette longévité prouve s'il en était besoin que Will Young n'avait rien du phénomène télévisuel et qu'il se cachait bien en lui un artiste à réel potentiel pour le long terme. La carrière de Gareth Gates, à contrario, s'est plus vite essouflée, son deuxième album, moins pop/dance ayant mévendu, et le troisième, ayant eu une sortie passée inaperçue...
Se sont en effet ensuite enchaînés trois autres albums très soul, tout en restant de la pop musique faite pour plaire au grand public qui l'avait plébéscité lors de l'émission qui avait fait de lui une vedette, mais sans concession ou facilité ; Friday's Child en 2003, avec le tube Leave right now ou encore le très gospel Your game, puis Ke
ep on deux années plus tard en 2005, lancé par un plus funky Switch it on et son clip homo-érotico Top Gun-ien mais bénéficiant surtout du doux tube All time love, et enfin Let it go en 2008, où on sentait poindre un peu d'envie de bouger et de se mettre en danger en changeant sa recette de soul/pop en y ajoutant un peu de nappes électroniques. Le premier single, Changes donnait bien le tempo mais le suivant Grace montrait que le changement n'était pas sur le fond mais juste un peu sur la forme, Will Young posant toujours sa voix soul pincée (un peu nasillarde) sur des mélodies aériennes ou cotonneuses donnant envie de se lover contre sa moitié au coin d'un bon feu de cheminée sur un vieux sofa de velours élimé mais confortable. 
Si certains titres étaient plaisants, ce Will Young là ne pratiquait pas la pop qui m'est chère, la pop/dance sautillante qui donne envie de reprendre en choeur des refrains trop sucrés en battant la mesure du pied, et je m'étais jusque là contenté d'acheter le CD The Hits, regroupant ses singles, même si certains titres d'albums ou faces B auraient bien mérité de figurer également sur cette collection, notamment sa superbe version du Ain't no sunshine de Bill Withers qui figurait en face B de Light my fire...Dernièrement, je sentais que sa musique mélangeait de plus en plus les genres ;
après avoir embauché les remixers dance/house Freemasons sur Let it go pour lui co-produire un de ses titres les plus rythmés, I won't give up, et fait remixer les singles Changes, Grace et Tell me the worst par Superbass, Chris Lake ou Fred Falke, Will Young enregistra le single inédit Hope & fears pour son best of avec une atmosphère plus électronique et se fit homme "enceint" dans le clip, manière peut-être de revendiquer pour les droits LBGT puisque, dès le début de sa carrière, il annonça son homosexualité à son public, et ça n'a heureusement pas semblé lui causer des méventes auprès de la ménagères ayant voté pour lui à Pop Idol.Là où sa nouvelle prise de risque finit de gagner mon coeur fut en 2010 quand il posa sa voix sur History, un titre co-écrit pour le duo australien house/downtempo Groove Armada pour leur album Black light, et dont les arrangements très eighties semblaient s'inspirer (ou rendre hommage) au Smalltown boy de Bronski Beat. A titre personnel, j'ai placé History comme second meilleur titre de 2010, et l'ai écouté et ré-écouté encore sans jamais m'en lasser. D'inspiration plus Afterhours que clubby ce calme morceau de dance se basait sur une bonne rythmique sautillante couplée à des arrangements ouatés et hypnotiques alliés à la voix céleste et très tirées dans les aigus de Will. Bien que le titre fut sous-exploité et ne sortit qu'en download-single en fin d'exploitation de l'album, le titre se fit remarquer suffisamment pour recueillir une moisson de commentaires positifs sur la blogosphère internationale et servir de beta-test pour son avenir discographique.
En effet, l'atmosphère générale de ce nouvel album, Echoes, entièrement orchestré par le producteur électro Richard X (remixeur/faiseur de tubes pour Rachel Stevens, Annie, Liberty X, Kelis, Saint Etienne ou New Order), est complètement dans la lignée de History : voix soul et mélodies aériennes enveloppées dans des nappes de cordes et de synthés sucrées et classieuses, pour un résultat savoureusement hypnotique et un mélange dangereusement addictif.
00 THE WAY I SEE 3:46 (Will Young / Pascal Gabriel)Annonçant l'album, les clients du site online Amazon ont eu droit depuis un mois à un titre promotionnel gratuit téléchargeable et qui ne figure (malheureusement) pas sur l'album, et ce The way I see est sans doute le titre le plus dance qui aurait pu figurer sur ce CD. Dès l'intro, le ton (le rythme) est donné, et il est plus qu'uptempo, avec une rythmique sautillante très en avant. Elle se place plus en retrait le temps des couplets mais revient, implacable, avec le refrain, porté par de bons choeurs made in Will himself, et de belles envolées en voix de tête comme je les aime. Sa voix suave ne me paraît même plus être nasillarde et ce titre est du pur tube qui ne peut que nous faire penser que s'il n'était pas bon assez pour figurer sur l'album, qu'est-ce que ça va être, en vrai, avec les 13 chansons du CD !!! En fait, je pense plus qu'il était un peu trop pop/dance pour trouver sa juste place sur le tracklisting de l'album, moins uptempo quand même que ce titre gratuit, mais qu'il faut absolument posséder, avec ou sans l'album !
01 JEALOUSY 4:06 (Will Young / Mima Stillwell / Jim Eliot)
Single annonçant l'album et première plage du CD, Jealousy est le premier de nombreux titres co-écrits et composés avec le duo de Kish Mauve (ayant précédemment fourni les singles 2 Hearts et All the lovers à Kylie Minogue par exemple) mais, comme le reste de l'album, la réalisation a été prise en charge par Richard X. La version album de la chanson démarre par un sourd grondement de piano avec la voix de Will très en avant, et garde la rythmique en retrait jusqu'au deuxième couplet, quand la version radio l'appuie dès l'arrivée du premier refrain. Le refrain a bien sûr plus d'impact et de force ainsi, soutenu par la rythmique à plein régime, mais la version longue du CD lui donne plus de relief avec cette lente montée en puissance, comme une sourde rage du jaloux avant qu'elle n'éclate. Le refrain, "and it feels like jealousy... and it feels like I can't breathe... and I'm on down on my knees... and it feels like jealousy...", est comme une vague qui revient et revient encore pour s'imprimer dans notre esprit, faisant de ce titre un vrai tube sûr et certain. Dans le clip, on voit Will Young suivre et épier les moindres faits et gestes d'un autre gymnaste/acrobate comme lui qui travaille avec une collègue blonde, lui composant un personnage tourmenté au sein d'un triangle amoureux intéressant, le tout empreint de beaucoup de grace et de délicatesse, comme souvent dans ses videos.02 COME ON 3:11 (Mima Stillwell / Jim Eliot)
Come on, le seul titre que Will n'ait pas co-écrit sur son album et donc titre 100% de Kish Mauve, est une belle plage enveloppante jusqu'à ce que la rythmique prenne plus d'ampleur avec le deuxième couplet, et qui me rappelle dans son incessant beat une marche accélérée, comme une marche en avant vers une rupture inexorable que Will ponctue d'un répété "come on, come on..." Ce titre est bien construit et plaisant mais les répétitions du titre ne pourraient pas en faire un single exploitable je pense en radio.
03 LIE NEXT TO ME 3:37 (Will Young / Mima Stillwell / Jim Eliot / Stefan Storm)
Le titre suivant enchaîne avec la même recette d'intro que Jealousy, ambiance musicale ouatée et minimale avec douce voix de Will très en avant, jusqu'au refrain où le fond musical se déploie pour peindre une merveilleuse palette sonore derrière la voix de son interprète qui s'envole dans les hauteurs pour la phrase titre. Lie next to me est très semblable à ce que Will avait l'habitude de faire par le passé, de la soul downtempo enveloppante, avec un peu plus d'électronique qu'avant dans ses arrangements, mais toujours dans la légèreté avec un son riche et chaud. Single possible...
04 I JUST WANT A LOVER 3:35 (Will Young / Mima Stillwell / Jim Eliot)
Sur I just want a lover, bien que les cuisiniers soient les mêmes, la recette change et le tempo est comme funky sous acid, et l'on a envie de claquer des doigts pour accompagner cette ballade très rythmée uptempo où Will déclare avoir juste besoin d'un amoureux... Sa voix se fait en effet romantique, en choeurs suaves en arrière-plan dans la deuxième partie de la chanson, mais aussi pressante, dans son débit au phrasé clair et détaché sur le refrain.
05 RUNAWAY 4:41 (Will Young / Donnie Sloan)
Un ronron de synthés/basse accompagne la voix de Will de plus en plus suave et sexy sur ce Runaway co-écrit avec un membre des Sneaky Sound System et je me dis que ce chatoyant et sirupeux mid-tempo au refrain bien mémorisable se verrait bien promu au rang de single si j'étais en charge de la promotion chez 19 Records. De plus, un choeurs facile à reproduire de "Tu-tu-tu-tu" l'allonge le temps d'un outro instrumental et nous imprime sa rythmique dans les reins, nous faisant balancer de gauche à droite avant que la musique s'arrête.
06 OUTSIDER 2:46 (Will Young / Dan Carey)
Retour à une courte accalmie piano/voix pour Outsider, co-écrit avec celui qui avait fourni Slow à Kylie Minogue, et l'on fait face à moins de trois minutes d'intimité avec Will Young ou plutôt ses cordes vocales, le temps de goûter un peu de douce mélancolie qui nous coule dans les oreilles jusqu'au plus profond du coeur et nous pétrifie dans la beauté de l'instant, suspendu à cette voix grave de sirène qui nous captive et nous capture un peu plus à chaque minute. Et l'on se retrouve nous aussi comme extérieur à notre propre corps, contemplatif de cet instant hors du temps et petite bulle de torpeur au milieu de ce bel album.
07 SILENT VALENTINE 3:59 (Will Young / Mima Stillwell / Jim Eliot)
On retrouve la rythmique loin derrière le piano/voix ouvrant le bal de ce Silent Valentine où Will, tel un papillon sortant de sa chrysalide, déploie sa voix petit à petit, au fur et à mesure qu'il passe du couplet au pré-refrain, puis au refrain. C'est encore une fois un downtempo moite mais qui bénéficie d'un calme refrain à la mélodie implacable que l'on ne peut se retenir d'entonner en choeur, et qui ferait ma foi lui aussi un fort bon single plus calme que le premier extrait, comme Will Young a eu l'habitude d'en offrir à son public anglais.
08 LOSING MYSELF 3:59 (Will Young / Pascal Gabriel)
Des arrangements plus chatoyants démarrent le titre suivant co-écrit, comme l'était The way I am, avec Pascal Gabriel, producteur d'origine belge ayant lui aussi fourni des tubes à Kylie Minogue (entre-autres) et ayant formé le temps d'un album un pop group façon Saint Etienne, Peach (Union aux States). Leur Losing myself, de fait, est plus pop que soul et est carrément uptempo, avec des inspirations new waves qui me rappellent celles de History. La rythmique hypnotique ondule derrière la voix de Will et les mots roulent dans sa bouche, ennivrant nos oreilles de cette pop soyeuse dont je ne me lasse pas. J'aime beaucoup !
09 PERSONAL THUNDER 4:52 (Will Young / Richard Stannard / Fred Falke)
Déjà présent sur le premier album et moults autres titres depuis, Richard 'Biff' Stannard est une nouvelle fois convoqué au côté de Will Young sur ce Personal thunder co-écrit avec le remixeur français Fred Falke, et même s'il ménage de belles plages calmes au milieu du morceau, le titre est plutôt uptempo là encore. Il démarre avec un scintillement de sonorités au synthé auxquelles s'ajoute la rythmique puis la voix de Will efface tout avant que le patchwork musical concocté par Richard X se réorganise et que le pré-refrain nous fasse décoller du sol en même temps que Will s'envole dans les aigus. Le premier refrain suit comme du sirop d'orgat mais le trip redescend vite pour un second couplet avant que l'on remonte bien High encore avec le deuxième refrain, et là, c'est le septième ciel qui dure, avant cette plage planante de milieu de morceau qui nous laisse perdu entre deux eaux jusqu'à ce que la rythmique revienne et nous renvoie pour une nouvelle partie de flipper la tête dans les étoiles. Pourvu que ça sorte en single !
10 HEARTS ON FIRE 4:54 (Will Young / Mima Stillwell / Jim Eliot)
Nouveau titre écrit avec les Kish Mauve, Hearts on fire commence tout en douceur instrumentale, calme et mesuré, avant que la voix de Will ne reprenne le contrôle et que le beat s'installe petit à petit jusqu'à l'explosion du refrain. C'est encore la même recette mais on ne peut la regretter vu que c'est comme ça qu'on l'aime, notre petit Will ! De plus, la fin de refrain se pare de beaux choeurs falsetto très laid-back et je suis encore une fois complètement parti sous le charme de ce nouveau single potentiel. Comme le chante Will, je suis complètement "fallen for you". On ne voit pas passer les quasi cinq minutes que dure la chanson, d'autant que la progression rythmique monte son potentiel d'addiction pop toujours plus fort jusqu'à la fin...
11 HAPPY NOW 3:30 (Will Young / Pascal Gabriel)
Mais ce n'est rien comparé au refrain de ce nouveau titre et nouvelle collaboration avec Pascal Gabriel. Happy now est un pur joyau au refrain imparable, midtempo soyeux paré de percussions qui l'éclaboussent tout du long où Will Young semble totalement épanoui, bien dans sa peau et dans sa voix, tout simplement bien dans son personnage de chanteur de soul/pop électronique aussi. Ça lui va bien et ça nous va bien aussi ! Si ce Happy now, comme une sorte de déclaration de foi, ne sort pas en single, alors c'est que sa maison de disques est totalement barrée...
12 GOOD THINGS 4:12 (Will Young / Andy Cato)
D'un autre côté, il faut avouer que la concurrence est rude au sein de cet Echoes pour y choisir les quelques titres qui auront le privilège de le représenter en tant que single et essayer de le faire acheter par des non conquis de la première heure... Et cette nouvelle collaboration avec une moitié des Groove Armada est une autre merveille à écouter en boucle, qui me rappelle un peu les Pet Shop Boys, côté instrumental. C'est avec le single Friday's child qu'Andy Cato rentra dans la discographie de Will Young, en éditant le titre de 9 minutes clôturant l'album du même nom en une version plus radiophonique. La réciproque mit du temps à arriver, puisque ce n'est que six ans plus tard que Will posa sa voix sur le magnifique History pour leur album Black light. Aujourd'hui, c'est Good things qui les voit se rassembler à nouveau et le résultat est tout simplement un tube ! De superbes arrangements disco/soul rehaussent ce plaisant titre au tempo enlevé et qui devient totalement génial quand le pré-refrain devient refrain et que je ne peux empêcher mes jambes de battre la mesure et mes épaules de groover en rythme. Bien sûr, on est loin de la pop/dance glacée qui fait transpirer dans les discothèques (mais j'aime bien les tubes d'Inna quand même!). Là, c'est de la pure vibe, du pur groove, de la vraie soul qui nous enlève et nous élève le coeur et l'âme et le corps plus haut, plus chaud, plus beau. Cette musique là nous transforme et nous faire croire en un monde meilleur ; on oublie les problèmes, on oublie la crise, on veut juste se mélanger en corps à corps sur une piste de danse au rythme de ces Bonne choses qu'ils nous offrent...
13 SAFE FROM HARM 3:33 (Will Young / Mima Stillwell / Jim Eliot)
On en oublierait presque du coup que c'est déjà la dernière plage du CD et que Safe from harm est le titre qui a la lourde tâche de clôturer la fête, ou mieux, de nous faire appuyer sur REPLAY. Mission réussie ! Le groove est toujours là, ronronnant pour porter la voix de Will Young toujours plus fort dans nos coeurs, pour nous envelopper toujours plus dans sa soul moderne et synthétique, mais aussi chaude et sexy que celle des années 70's. Pour ceux qui rêvaient que Will reprenne ici le titre des Massive Attack, il n'en est rien mais on ne perd pas au change. Seul reproche, que le refrain ne comporte pas vraiment dans ses paroles le titre de la chanson, que l'on entend en fait dans les choeurs derrière le refrain ad-libitum "I can't find a way (to keep me safe from harm)".
Moi qui rêve toujours de titres bonus, ne trouvant jamais les CD assez longs, aurait bien aimer voir le remix des Moto Blanco de Jealousy y figurer, mais il pousse vraiment trop le tempo et le son dans la dance/house pour s'intégrer sur Echoes. Le remix de The Alias est quant à lui trop Dance. A l'inverse, la version accoustique ou la reprise acoustique du Running up that hill de Kate Bush que Will a interprété en promotion pour l'album, sonneraient trop dépouillées, encore que Outsider s'insère bien dans le CD... Non, le seul titre qui aurait dû figurer ici, c'est The way I am ! Inutile de vous dire que je l'ai ajouté à ma version mp3 de l'album... Mais il me tarde aussi de découvrir de nouveaux inédits en face B des futurs singles. Je croise les doigts pour qu'il y en est bien quelques-uns de la même qualité que les titres gardés pour l'album ...ou même un peu moins bons, vu le niveau, ça sera toujours au dessus de la moyenne !
Si je vous ai suffisamment donné envie, voilà quelques liens pour vous le procurer en urgence :
http://itunes.apple.com/gb/album/echoes/id450532729
http://www.amazon.co.uk/Echoes-Will-Young/dp/B00559BT0G/ref=sr_1_3?s=music&ie=UTF8&qid=1314390251&sr=1-3
mercredi 24 août 2011
Glee's "Fashion Night Out"
Glee's US TV series will soon come back for the third season but today we get a brand new promotional video of David Bowie's Fashion, sung mostly by Lea Michelle, and featuring most of the Glee characters (even if the missing of Amber Riley or Matthew Morrison is noticeable), to announce Anne Wintour's third edition of her Fashion Night Out that launches the New York fashion week. And even though the music isn't that strong, the video is very glamourous and shows intensively Darren Criss in his velvet red suit and Michelle Lea or Dianna Agron on a catwalk, enough to get us in the mood for the new episodes that are to come. Enjoy !
dimanche 14 août 2011
Charlotte Marin, chanteuse comique à se pisser dessus !
Je ne vais peut-être pas briller par la nouveauté sur ce coup-là mais je ne l'ai découverte qu'hier, je ne sais même plus comment, en tombant sur une de ses vidéos sur Youtube. Résultat : j'ai téléchargé aussi sec les deux albums de Charlotte Marin, Et en plus je cuisine de 2008 et Trentenaire à vif de 2010.
Comédienne, comique, chanteuse, doubleuse (Izzy dans Grey's Anatomy en VF par exemple), cette belle blonde a plus d'une corde à son arc, et ses chansons, si musicalement, sont de la variété française d'inspiration old-school, au niveau des paroles sont de purs bijoux ciselés d'auto-dérision, de vrais petits sketchs mis en musique qui me rappellent l'univers de Max Boublil, version féminin, personnifiant une Bridget Jones francophone et chanteuse. Ceux qui l'ont vu live en première partie de Bénabar en 2009 se sont sûrement souvenu longtemps de sa prestation, à se tenir les côtes des deux mains.Sur le premier album, c'est le titre 20H30 qui apparemment fut le fer de lance de la médiatisation de la jolie blonde piquante. Son clip nous met en images les paroles d'une fille peu sûre d'elle qui se prépare avant que son rendez-vous sonne à sa porte.
Le deuxième a visiblement été plus exploité en promotion vu le nombre de vidéos trouvées en ligne, d'autant qu'il reprend 20H30 en version reliftée. C'est Boire ou bien s'conduire que j'ai découvert en premier et sa musique disco/boîte couplée aux paroles hilarantes et au jeu d'actrice de Charlotte m'ont rendu aussitôt addict ! Mais l'album enchaîne ensuite avec Désespérado et Le plus beau jour de ma vie toujours aussi craquant d'humour et d'auto-dérision qui épinglent les travers de notre société, ou de ses actrices/acteurs en tout cas. Mais il n'y a pas que ça puisque le très beau Mamie est un hommage à sa grand-mère où l'humour fait place à un très beau texte sensible sur la vieillesse.
A comparer les deux albums, le second est plus abouti et divers musicalement que le premier, et même si ses petites folies musicales doublent le plaisir en mode vidéo, je vous encourage à découvrir l'univers musico-comique de Charlotte Marin et vous délecter de ses jeux de mots mis en musique !
Petit florilège de textes choisis :
"Il y a une tâche, mais quelle quiche ! Sur mon p’ tit haut fétiche.
Et cette moustache elle est à moi... ou au sergent Garcia ?" extraits de 20H30
"Dis donc Lolo tu nous dis rien. Et ton copain ?
Quoi éjaculateur précode ? Un si beau gosse ?
Putain, je suis déçue, j'te jure ...Moins qu'toi c'est sûr" extraits de Dîner de meufs
"La rame arrive sur le quai en affichant complet
C'est la jungle, sa loi du plus fort jusqu'au signal sonore
J'pousse tout l'monde, les portes coulissent, sectionnent un bout d'ma cuisse
Je colle mes doigts à la barre en invoquant Saint Marc" extraits de Je déteste le métro
"Maman resserre avec rage mon bustier en soie sauvage,
j’ai les côtes plantées dans l’œsophage
J'vais pas pouvoir avaler un chou de ma pièce montée
(...) C’est l’horreur ! Mon mari s’est sapé comme un serveur" extraits de Le plus beau jour de ma vie
"Ce charmant PMU sent drôlement l'anisette
Ils sont bien imbibés, les poivrots-vinaigrette
Je me fais toute petite sur ma banquette collante
Vu que j'suis descendue en nuisette provocante
Il ne manquerait plus qu'un mec paye sa tournante" extraits de Désespérado
"Je cours jusqu’aux toilettes, j'vomis dans la cuvette
Je pisse sur la lunette et j'retourne à la fête
Tout l'monde me mate, j’ai une de ces patates
J'rigole comme une idiote la jupe dans la culotte" extraits de Boire ou bien s'conduire
Gilles Luka's album "Ici Ensemble" is finally out, digitally only
It has been two years that Gilles Luka's second solo album Ici Ensemble is in the making, or may be ready to be released. Sony Music has finally chosen a release date and it was the 18th of July, but digitally only. I think the marketing team must have been waiting that one of the singles became a big hit to follow with the album but after On s'évite, then Reviens, Plus près (we can make it right) and recently before summer I can believe (jusqu'au bout), it was hightime to choose a date !
The 16 track digital album is full of other potential hits and doesn't sound too dissimilar to Gilles Luka's previous musical project, Ocean Drive, with some raps from Smartzee and additional female vocalists featured on some tracks, except it is him who is on the lead vocal, and even though the electro/dance music style has his voice filtered and autotuned a lot sometimes,
there is no doubt the Toulon born french guy knows how to sing a tune.
The album starts with an intro (Ouverture) before the latest single opens up rightly. I can believe (jusqu'au bout) is a super catchy filtered house/electro dance song with a repetitive hit chorus mostly sung in english but like Ocean Drive's material was before, Gilles Luka solo songs always mix french and english. The song is very cheerful, with positive lyrics meaning everybody can make it if he believes in his dreams enough, and the video for the song shows a boxing girl who doesn't give up and finally wins the victory. Like the rest fo the album it seems, it is a collaboration on the writing and production side of Gilles Luka himself and french DJ Romain Curtis and Johnny Williams.
The title track of the album, Ici ensemble, meaning "Here together" is another winner, addictive as a drug, and it could easily become the next single for sure.
Rapper Smartzee, who is a usual collaborator to Gilles, is here credited for a featuring even though he already appeared on the previous one as sport's commentator. It is followed by the single #3 that was released last year, a collaboration with russian singer Nyusha. It is the french/english version of Plus près (we can make it right) that is naturally featured, and not the russian version that Nyusha recorded for her native market. This song, with its male/female vocals, is the one that sounds the most like Ocean Drive and I still don't understand how Gilles' "solo" works hasn't met the same audience and success the Ocean Drive singles had, as the music is the same, the vocals are the same, and the visuals are sexier with sexy Gilles mixed with female dancers.
Fan de toi is next and, even though it is still a dance song, the tempo's slightly decreased for french lyrics and vocals that make the song a little melancholic, even more when the bridge comes because it strips the song down to just vocals and piano to end the song too quickly I feel... But Reviens' chorus follows in the intro of this second solo single that was released in time for summer of 2010.
Once again, I can not say anything wrong about it, Reviens ("Come back") having an incredibly catchy beat and chorus. The bridge is a little less electro and it makes me remember that an acoustic version was available on the single release and I would have loved this version to have been included at the end of the album as a bonus.
Next song Japan starts all acoustic with piano chords and it doesn't evolve into nothing else but what I would call a big ballad, all sung in english, that may be a special dedication for the japanese people after last year's disaster. Gilles Luka's voice is natural here and I can't help thinking his voice is smooth and sexy. Some bits are nicely childish and this soft time is cute but not what I like and wait for from him. Je le ferais pour toi ("I will do it for you") thankfully brings the beat back and it makes the album get back into the dance vibe. It has a very vocoderized bridge and techno break with synthé loops and I think this one hasn't the potential for a single release this time, even thoug it is a very good album track. It seems it was a just a dance pause in the calm middle time of the album as next track, which features french R&B diva Nâdiya on additional vocals (they have already worked together on her albums before), J'avance ("I move forward"), is another ballad, all acoustic and piano led. I have to admit I'm starting to get bored, even more after Nâdiya has appeared singing a full chorus, while she has a long monologue of spoken words, but the song ends with it and J'y crois encore (not a cover version of Lara Fabian's hit, but a new composition meaning "I still believe") is a verty catchy comeback into electro/dance. The verses are more into mid-tempo but the chorus, like nearly all Gilles Luka's songs, is very catchy, and in the outro, evolves into the chorus line of Ocean Drive's hit Some people, as a reminder of who we're listening to.
Quand on le fait ("When we're doing it") is once again a slower tempo, still with nearly tribal beats, a song that mixes different inspirations and reminds me a lot of what Deep Forest used to release. At 3'05, it ends too soon and sounds like an interlude. Ailleurs (the pressure) is a very electro/acid dance track that musically would fit nicely a video game's soundtrack. The french/english vocals are autotuned again and the final result is catchy but maybe too gimmickly too. I can't help but like it though even though I doubt it can become a single, but when an album, even of 16 tracks, is released after 4 singles have been released from it, there cannot bee so many more singles extracted...
Title track Ici ensemble is the sure next one. If there could be a sixth, then the choice will be harder. First solo single is next here with On s'évite ("We avoid each other") that finally sounds a lot more harder than the the rest because of techno loops all through the chorus. Like for Reviens, On s'évite got an acoustic version on its single package and I would have so loved to have it included at the end of the tracklisting. You may find it strange for me to want acoustic slow versions of dance hits when I usually don't like ballads and midtempos on dance albums, but it is true that when that recording version is used on a dance hit I know and like in its dance version, I really appreciate to re-discover the song, stripped down to itself alone, and these 
versions show a good dance song is good whichever version is chosen...
Ta chose ("Your thing") could be the sixth single as it is a nice new male/female duet (with unknown girl named Sab) with good beat, caychy melody and chorus and Sab adds nice soulful vocals to Gilles' sexy ones. This one is definitely a winning combinaison and I really find its placing near the end very strange, like a hidden gemm just before the end. Tu sais pourquoi ("You know why") is a summer ballad that got released as soundtrack to NRJ12 film L'été où tout a basculé last year but I didn't count it as a proper single release. And on this one, I have always found Gilles' vocals were too plaintive at bits, and I don't really like the bagpipes sounds neither...
After that last calm moment, the album ends with a remix of I can believe (jusqu'au bout) by Romain Curtis, the Axe boat remix named after the version used in a promotional video for deodorant Axe with Tony Parker. This version is even more clubby sounding than the original with a fat beat and hard techno sounds incorporated. It is still radio friendly at 3'27 and more remixes of that kind could have easily followed on the official tracklisting, like the Jay Didarko remix of Plus près (we can make it right) or the Ocean Drive remix of On s'évite. When (and not if, I hope!) this album will get a proper release on CD, I hope such bonuses (along acoustic versions) could get added as it would give an extra value to buy the CD to those who have aldready purchased the album digitally.
It would be great to clear the rights to include Gilles Luka's recent collaboration single with Mathieu Bouthier too. Before you go may be a Mathieu Bouthier single with vocals by Gilles Luka but it would have fitted so well the Ici Ensemble tracklisting ! It is a crime not to have it included so this is a must-have for the CD too.
Now I hope my review and the following videos will make you want to have the album by yourself so here is the link to the iTunes download page : http://itunes.apple.com/fr/album/ici-ensemble/id448148309. Extra links in the comments too ;).
dimanche 7 août 2011
Let's make a scene to Sophie Ellis-Bextor...
Work on Sophie Ellis-Bextor's fourth album started in 2008 when she intended to release a greatest hits package and wanted to record new songs for it. Studio sessions worked so good that she changed her mind and decided to record a full new studio album. Its title's changed from Straight to the heart to Make a scene and there must have been a hundred rumoured song titles appearing on the net to feature on it.
First new recorded songs appeared in 2008 when accoustic, repetitive and boring Dolly Parton's song Jolene was featured on the Beautiful People UK TV series' soundtrack CD and Sophia Loren was used in a Rimmel ad where Sophie appeared. Co-written with Cathy Dennis and produced Chris Rojas, it was said to become Sophie's new single but finally only appeared as a B-Side two years later... Another talked about possible single was a collaboration with Calvin Harris and out-take from his sessions with Roisin Murphy for her Overpowered 2007 album, Off & On, once again co-written with multi-awarded songwriter Cathy Dennis.
But Sophie's first real new release appeared in May 2009 as a featuring on an album track for french DJ/producer Junior Caldera on his first album Debut. Only tracklisted at #13 on the original release, their collaboration got a single release and was repackaged at #5 in the 2010 re-release of the album. But it wasn't her first new single as in June 2009 the UK producers/remixers Freemasons featuring Sophie Ellis-Bextor released their club hit Heartbreak (make me a dancer) which entered the UK charts at #15 and got to #13 the following week. Can't fight this feeling with Junior Caldera got its single release in February 2010 in France where it peaked at #13 and became a club hit but wasn't released in the UK...
Then Sophie's real promotion for her new album started in May 2010 with a new collaboration with the Freemasons, but only credited as co-producers, Bittersweet being fronted by Sophie alone on Fascination/Polydor records. Sophie Loren ended as B-Side to this new single, which may be seen as a double-A single for the fans who were awaiting for its release for so long ! Despite positive critics, Bittersweet entered the UK charts at a very poor #25 placing and I think that is when the Make a scene album project fell down to gutter as Sophie's record company gave up on it. Another DJ collaboration emerged in August 2010 with Armin van Buuren but Not giving up on love wasn't even released in the UK. Sophie Ellis-Bextor had to release her new album Make a scene on her own new found label EBGB, still distributed by Universal, and it first got released in Russia before the UK in June 2011, where it only entered the album charts for one week at a desesperate #33... I don't think it is a bad album but its release was a real mess and only fans must have waited and known its released date ! It is as if noone even cared and the new UK single Starlight even didn't entered the UK charts. Fact is Sophie Ellis-Bextor has completely lost her pop stardom and has gone back down the indie/club route like when she started with The Audience and then Spiller's breakthrough hit Groovejet. She is said to intend to go back to indie/rock recordings and turn her back on pop/dance, and has already started recording sessions for a brand new album, so I guess this one must be the last one I will ever buy from her. Let's share my global positive review for it with you now :
First new recorded songs appeared in 2008 when accoustic, repetitive and boring Dolly Parton's song Jolene was featured on the Beautiful People UK TV series' soundtrack CD and Sophia Loren was used in a Rimmel ad where Sophie appeared. Co-written with Cathy Dennis and produced Chris Rojas, it was said to become Sophie's new single but finally only appeared as a B-Side two years later... Another talked about possible single was a collaboration with Calvin Harris and out-take from his sessions with Roisin Murphy for her Overpowered 2007 album, Off & On, once again co-written with multi-awarded songwriter Cathy Dennis.
But Sophie's first real new release appeared in May 2009 as a featuring on an album track for french DJ/producer Junior Caldera on his first album Debut. Only tracklisted at #13 on the original release, their collaboration got a single release and was repackaged at #5 in the 2010 re-release of the album. But it wasn't her first new single as in June 2009 the UK producers/remixers Freemasons featuring Sophie Ellis-Bextor released their club hit Heartbreak (make me a dancer) which entered the UK charts at #15 and got to #13 the following week. Can't fight this feeling with Junior Caldera got its single release in February 2010 in France where it peaked at #13 and became a club hit but wasn't released in the UK...
Then Sophie's real promotion for her new album started in May 2010 with a new collaboration with the Freemasons, but only credited as co-producers, Bittersweet being fronted by Sophie alone on Fascination/Polydor records. Sophie Loren ended as B-Side to this new single, which may be seen as a double-A single for the fans who were awaiting for its release for so long ! Despite positive critics, Bittersweet entered the UK charts at a very poor #25 placing and I think that is when the Make a scene album project fell down to gutter as Sophie's record company gave up on it. Another DJ collaboration emerged in August 2010 with Armin van Buuren but Not giving up on love wasn't even released in the UK. Sophie Ellis-Bextor had to release her new album Make a scene on her own new found label EBGB, still distributed by Universal, and it first got released in Russia before the UK in June 2011, where it only entered the album charts for one week at a desesperate #33... I don't think it is a bad album but its release was a real mess and only fans must have waited and known its released date ! It is as if noone even cared and the new UK single Starlight even didn't entered the UK charts. Fact is Sophie Ellis-Bextor has completely lost her pop stardom and has gone back down the indie/club route like when she started with The Audience and then Spiller's breakthrough hit Groovejet. She is said to intend to go back to indie/rock recordings and turn her back on pop/dance, and has already started recording sessions for a brand new album, so I guess this one must be the last one I will ever buy from her. Let's share my global positive review for it with you now :
1/ REVOLUTION
(Sophie Ellis-Bextor / Cathy Dennis / Greg Kurstin) Produced by Greg Kurstin
"Get on the revolution" repeats a vocoderized Sophie on the intro of the first short (2'44!) song of the album and it's a total banger, very upbeat and electronic with a beautiful melodic pre-chorus ("face to face, it's a murder on the dancefloor") that sounds like a tribute to her past (and greatest hit ever) and a fab bridge where she repeats like endlessly "own me, own me, own me" ...No need to ask, I have bought you babe, your CD at least ! Great start but not single potential as it is too repetitive.
2/ BITTERSWEET
(Sophie Ellis-Bextor / Richard Stannard / Hannah Robinson / James Wiltshire / Russell Small)
Produced by Freemasons & Richard 'Biff' Stannard
One of the biggest tune of the album follows and it was her first official single of it. No need to say it but its catchiness and pop perfection is still intact and I still can't get enough of this tune, his classy arrangements and fabulous chorus. I don't understand it hasn't becomed the hit it deserved to be, as it is one of Sophie's best song, very close to Murder on the dancefloor in my ears...
3/ OFF & ON
(Cathy Dennis / Roisin Murphy / Calvin Harris) Produced by Calvin Harris
Off & On starts with very electronic buzzin' sounds but Calvin Harris' one and only production of the album (despite another Calling it love was said to appear...) is another pop/dance anthem and has always been considered like a potential single. Her version is very true to the original Roisin Murphy demo that had leaked a few years ago, but I really like Sophie's vocals a lot more on it than Roisin's. It may become the one after Starlight in some contiental countries at least... The chorus is strong and its melody is simple enough to stay in the head but the buzzin' sound that goes along all through the song is a little annoying to me. It may bring Sophie back in the club charts because of the Calvin Harris stardom but I doubt this could become the pop crossover hit Make a scene needs to sell a little more...
4/ HEARTBREAK (MAKE ME A DANCER) with Freemasons
(Sophie Ellis-Bextor / Richard Stannard / James Wiltshire / Russell Small)
Produced by Freemasons & Richard 'Biff' Stannard
I can paste/copy what I previously said for Bittersweet here for Heartbreak (make me a dancer)... I don't know why, it must be the Freemasons' midas touch that plays on my ears and on my heart : I can't get enough of their disco/house arrangements and they bring out the best of their collaborations with Richard Stannard, who is no newcomer in the Popmusic world, you must know him for sure as he was behind the biggest hits of East 17, Spice Girls, and our beloved Kylie Minogue, to name just a few !
5/ NOT GIVING UP ON LOVE vs Armin van Buuren
(Sophie Ellis-Bextor / Armin van Buuren / Benno de Goeij / Olivia Nervo / Miriam Nervo)
Produced by Armin van Buuren & Benno de Goeij
With the dutch trance DJ on duty for this club anthem, I knew Not giving up on love will not sound like Sophie's usual hits and it is true
it is pure trance music behind the brilliant pop song she has written with the Nervo sisters. The chorus is inescapable and it sticks to your brain for the whole day ! I think Sophie's vocals match very well the trance sounds and she could record more of this kind of song if she wanted to recycle herself as club diva for the continental Europe. There seems to always be a market in Germany and neighbour countries for this vocal trance/pop. I like it too, even if I wouldn't listen to this kind of dance alone. Sophie has recorded a beautiful acoustic version of this one and i would have loved to see it be featured on this CD as a bonus track at the end, along the moonlight version of Can't fight this feeling... If a Deluxe version was intended once, I guess these versions would have been perfect, along Sophia Loren and some other unreleased recordedings like Calling it love. But I doubt Make a scene could get a repackaged re-release...
6/ CAN'T FIGHT THIS FEELING with Junior Caldera
(Sophie Ellis-Bextor / Junior Caldera / Julien Carret)
Produced by Junior Caldera & Julien Carret
Can't fight this feeling, whether stripped to the bone or in the original electro/dance mix, is another very catchy song that deserved to be the hit it finally became when it was released as fourth single off Junior Caldera's Debut. The production is intended to make you dance but the song has got a nice aerial instrumental bridge too and it gives even more power to the final chorus when the beats and Sophie's vocals come back. Once more, I can't get enough of this one ! The single was remixed by Junior Caldera, Mischa Daniels or Soulshaker but I think they messed it up a little too much, adding too much electro loops. I'd rather stick to the original version featured here.
7/ STARLIGHT
(Sophie Ellis-Bextor / Hannah Robinson / Richard X) Produced by Richard X
Starlight, nothing to do with the Supermen Lovers' 2001 hit, is the current single that was intended to make people buy the album I suppose, and I think it was too laid-back for the job. It remembers me of Today the sun's on us and is very melodic, with a strong and beautiful chorus, but I would call it melancholic pop with dance arrangements. Richard X's recent work on Will Young comeback single, Jealousy, is of the same inspiration and you can bet I will buy its parent album Echoes, (entirely produced by Richard X) as soon as it is released. But let's go back to Sophie ; maybe this single would have needed a Freemasons remix to sell it more in the clubs. Their usual sound would have completed the initial production and sound nicely, I feel. Instead, the Carl Hanaghan has just added some beats but has stayed true to the original melancholic spirit of it and was a little bit useless to me...
8/ UNDER YOUR TOUCH
(Sophie Ellis-Bextor / Hannah Robinson / Liam Howe) Produced by Liam Howe
After this neverending string of singles put one after the other comes the other album tracks and Under your touch is the first of them, and one that is quite addictive as well, for its chorus is catchy enough, even though it is the words "ready for love" that are remembered over "under your touch"... I must admit I didn't have remembrance of Liam Howe who is behind the song and I had to do a little research to find out he already worked with Sophie on the mid-tempo The distance betwen us for her Trip the light fantastic album, not one of the songs I prefered. But he has worked on Marina & The Diamonds, Ellie Goulding and Anita Blay (aka CocknBullKid) too.
9/ MAKE A SCENE
(Sophie Ellis-Bextor / Joseph Mount) Produced by Futurecut/Metronomy
Track #9 and it is time for the one that gives its name to the album, and it is a collaboration with Metronomy's leader Joseph Mount, and considering their indie synth/pop label, you would think it is a match made in heaven but I don't like it at all : the sound is phatt with what sounds like electronic trumpets, and jingle gimmick at the end of the repetitive chorus... This track is the one that makes me use the SKIP button for sure !
10/ MAGIC
(Sophie Ellis-Bextor / Hannah Robinson / Richard X) Produced by Richard X
Thankfully, Richard X is back on track for Magic and I am prepared for another slice of dance/pop cheese. It is a rather nice song with chorus line going "I still believe in magic" but it hasn't got what it takes to become a single for me and the way previous singles were aligned at the start of the CD makes it difficult now for the following songs to be compared : after the endless time of recording and the number of songs available for inclusion on the album, I was a-waiting for a full hit collection, full of potential singles, and this one is just a good album track, way better than the previous one, but not catchy enough to compare with Bittersweet or Can't fight this feeling. I think Sophie should have put the previous well-known singles in-between the other songs so that the catchiness was better spread on the CD.
11/ DIAL MY NUMBER
(Sophie Ellis-Bextor / Hannah Robinson / Liam Howe) Produced by Liam Howe
Dial my number is the other Liam Howe co-written & produced song here and it is another electro/pop winner, even stronger than Under your touch ; strong enough indeed that it could become a single I think, and maybe the one who could send Sophie back in the UK Top20 ! It has a über-catchy chorus and very good pre-chorus, here you get to hear very well the background vocals of the co-writer of half the album, Hannah Robinson.
12/ HOMEWRECKER
(Sophie Ellis-Bextor / Greg Kurstin / Lindy Robbins) Produced by Greg Kurstin
Greg Kurstin is back for his second production too, this time without usual writing partner Cathy Dennis, but with another, and naturally Sophie. Homewrecker starts with what sounds like a pipe organ but it is just the intro for a messy psyché/techno pop with a chorus sung a la scoobidoobidoo "Ooh Ooh OOhmewrecker" It would have been perfect for an Halloween party but I don't like it that much...
13/ SYNCHRONISED
(Ina Wroldsen / Fred Ball) Produced by Fred Ball
Being one of the only two songs that Sophie Ellis-Bextor didn't co-write here, you would guess Synchronised, like Off & On before, would be a must-be single but it is not. But it is a marvellous song with nice harmonizing vocals, penned by Ina Wroldsen, that is often called the sixth member of The Saturdays as she must have co-written nearly all of their hits, with Fred Ball, a norwegian producer who usually works with nordic indie pop star Bertine Zetlitz, and has worked with Suede's leader Brett Anderson after he went solo. Beside Sophie's melancholical vocals, this is a cheerful song and it feels good after the doomy previous one...
14/ CUT STRAIGHT TO THE HEART
(Sophie Ellis-Bextor / Ed Harcourt / Dimitri Tikovoi) Produced by Ed Harcourt & Dimitri Tickovoi
But it is nearly time to part with Make a scene as Cut straight to the heart is the last track of it, and was intended at first as its title too. Like If I can't dance and a couple other tracks of her previous album, this one is a collaboration with Dimitri Tickovoi, a french boy exiled in London, and who have worked with Lio, Guesh Patti, Placebo, and recently ex-Girls Aloud Nicola Roberts on Beat of my drum. The song matches its goal with perfection : it sounds like the ideal funeral for the album, all gloomy and languid, while lyrically, it is a song of a serious love affair that Sophie must dedicate to her husband ; a strange song that wouldn't have fitted anywhere else but at the conclusion of this album.
(Sophie Ellis-Bextor / Cathy Dennis / Greg Kurstin) Produced by Greg Kurstin
"Get on the revolution" repeats a vocoderized Sophie on the intro of the first short (2'44!) song of the album and it's a total banger, very upbeat and electronic with a beautiful melodic pre-chorus ("face to face, it's a murder on the dancefloor") that sounds like a tribute to her past (and greatest hit ever) and a fab bridge where she repeats like endlessly "own me, own me, own me" ...No need to ask, I have bought you babe, your CD at least ! Great start but not single potential as it is too repetitive.
2/ BITTERSWEET
(Sophie Ellis-Bextor / Richard Stannard / Hannah Robinson / James Wiltshire / Russell Small)
Produced by Freemasons & Richard 'Biff' Stannard
One of the biggest tune of the album follows and it was her first official single of it. No need to say it but its catchiness and pop perfection is still intact and I still can't get enough of this tune, his classy arrangements and fabulous chorus. I don't understand it hasn't becomed the hit it deserved to be, as it is one of Sophie's best song, very close to Murder on the dancefloor in my ears...
3/ OFF & ON
(Cathy Dennis / Roisin Murphy / Calvin Harris) Produced by Calvin Harris
Off & On starts with very electronic buzzin' sounds but Calvin Harris' one and only production of the album (despite another Calling it love was said to appear...) is another pop/dance anthem and has always been considered like a potential single. Her version is very true to the original Roisin Murphy demo that had leaked a few years ago, but I really like Sophie's vocals a lot more on it than Roisin's. It may become the one after Starlight in some contiental countries at least... The chorus is strong and its melody is simple enough to stay in the head but the buzzin' sound that goes along all through the song is a little annoying to me. It may bring Sophie back in the club charts because of the Calvin Harris stardom but I doubt this could become the pop crossover hit Make a scene needs to sell a little more...
4/ HEARTBREAK (MAKE ME A DANCER) with Freemasons
(Sophie Ellis-Bextor / Richard Stannard / James Wiltshire / Russell Small)
Produced by Freemasons & Richard 'Biff' Stannard
I can paste/copy what I previously said for Bittersweet here for Heartbreak (make me a dancer)... I don't know why, it must be the Freemasons' midas touch that plays on my ears and on my heart : I can't get enough of their disco/house arrangements and they bring out the best of their collaborations with Richard Stannard, who is no newcomer in the Popmusic world, you must know him for sure as he was behind the biggest hits of East 17, Spice Girls, and our beloved Kylie Minogue, to name just a few !
5/ NOT GIVING UP ON LOVE vs Armin van Buuren
(Sophie Ellis-Bextor / Armin van Buuren / Benno de Goeij / Olivia Nervo / Miriam Nervo)
Produced by Armin van Buuren & Benno de Goeij
With the dutch trance DJ on duty for this club anthem, I knew Not giving up on love will not sound like Sophie's usual hits and it is true
it is pure trance music behind the brilliant pop song she has written with the Nervo sisters. The chorus is inescapable and it sticks to your brain for the whole day ! I think Sophie's vocals match very well the trance sounds and she could record more of this kind of song if she wanted to recycle herself as club diva for the continental Europe. There seems to always be a market in Germany and neighbour countries for this vocal trance/pop. I like it too, even if I wouldn't listen to this kind of dance alone. Sophie has recorded a beautiful acoustic version of this one and i would have loved to see it be featured on this CD as a bonus track at the end, along the moonlight version of Can't fight this feeling... If a Deluxe version was intended once, I guess these versions would have been perfect, along Sophia Loren and some other unreleased recordedings like Calling it love. But I doubt Make a scene could get a repackaged re-release...
6/ CAN'T FIGHT THIS FEELING with Junior Caldera
(Sophie Ellis-Bextor / Junior Caldera / Julien Carret)
Produced by Junior Caldera & Julien Carret
Can't fight this feeling, whether stripped to the bone or in the original electro/dance mix, is another very catchy song that deserved to be the hit it finally became when it was released as fourth single off Junior Caldera's Debut. The production is intended to make you dance but the song has got a nice aerial instrumental bridge too and it gives even more power to the final chorus when the beats and Sophie's vocals come back. Once more, I can't get enough of this one ! The single was remixed by Junior Caldera, Mischa Daniels or Soulshaker but I think they messed it up a little too much, adding too much electro loops. I'd rather stick to the original version featured here.
7/ STARLIGHT
(Sophie Ellis-Bextor / Hannah Robinson / Richard X) Produced by Richard X
Starlight, nothing to do with the Supermen Lovers' 2001 hit, is the current single that was intended to make people buy the album I suppose, and I think it was too laid-back for the job. It remembers me of Today the sun's on us and is very melodic, with a strong and beautiful chorus, but I would call it melancholic pop with dance arrangements. Richard X's recent work on Will Young comeback single, Jealousy, is of the same inspiration and you can bet I will buy its parent album Echoes, (entirely produced by Richard X) as soon as it is released. But let's go back to Sophie ; maybe this single would have needed a Freemasons remix to sell it more in the clubs. Their usual sound would have completed the initial production and sound nicely, I feel. Instead, the Carl Hanaghan has just added some beats but has stayed true to the original melancholic spirit of it and was a little bit useless to me...
8/ UNDER YOUR TOUCH
(Sophie Ellis-Bextor / Hannah Robinson / Liam Howe) Produced by Liam Howe
After this neverending string of singles put one after the other comes the other album tracks and Under your touch is the first of them, and one that is quite addictive as well, for its chorus is catchy enough, even though it is the words "ready for love" that are remembered over "under your touch"... I must admit I didn't have remembrance of Liam Howe who is behind the song and I had to do a little research to find out he already worked with Sophie on the mid-tempo The distance betwen us for her Trip the light fantastic album, not one of the songs I prefered. But he has worked on Marina & The Diamonds, Ellie Goulding and Anita Blay (aka CocknBullKid) too.
9/ MAKE A SCENE
(Sophie Ellis-Bextor / Joseph Mount) Produced by Futurecut/Metronomy
Track #9 and it is time for the one that gives its name to the album, and it is a collaboration with Metronomy's leader Joseph Mount, and considering their indie synth/pop label, you would think it is a match made in heaven but I don't like it at all : the sound is phatt with what sounds like electronic trumpets, and jingle gimmick at the end of the repetitive chorus... This track is the one that makes me use the SKIP button for sure !
10/ MAGIC
(Sophie Ellis-Bextor / Hannah Robinson / Richard X) Produced by Richard X
Thankfully, Richard X is back on track for Magic and I am prepared for another slice of dance/pop cheese. It is a rather nice song with chorus line going "I still believe in magic" but it hasn't got what it takes to become a single for me and the way previous singles were aligned at the start of the CD makes it difficult now for the following songs to be compared : after the endless time of recording and the number of songs available for inclusion on the album, I was a-waiting for a full hit collection, full of potential singles, and this one is just a good album track, way better than the previous one, but not catchy enough to compare with Bittersweet or Can't fight this feeling. I think Sophie should have put the previous well-known singles in-between the other songs so that the catchiness was better spread on the CD.
11/ DIAL MY NUMBER
(Sophie Ellis-Bextor / Hannah Robinson / Liam Howe) Produced by Liam Howe
Dial my number is the other Liam Howe co-written & produced song here and it is another electro/pop winner, even stronger than Under your touch ; strong enough indeed that it could become a single I think, and maybe the one who could send Sophie back in the UK Top20 ! It has a über-catchy chorus and very good pre-chorus, here you get to hear very well the background vocals of the co-writer of half the album, Hannah Robinson.
12/ HOMEWRECKER
(Sophie Ellis-Bextor / Greg Kurstin / Lindy Robbins) Produced by Greg Kurstin
Greg Kurstin is back for his second production too, this time without usual writing partner Cathy Dennis, but with another, and naturally Sophie. Homewrecker starts with what sounds like a pipe organ but it is just the intro for a messy psyché/techno pop with a chorus sung a la scoobidoobidoo "Ooh Ooh OOhmewrecker" It would have been perfect for an Halloween party but I don't like it that much...
13/ SYNCHRONISED
(Ina Wroldsen / Fred Ball) Produced by Fred Ball
Being one of the only two songs that Sophie Ellis-Bextor didn't co-write here, you would guess Synchronised, like Off & On before, would be a must-be single but it is not. But it is a marvellous song with nice harmonizing vocals, penned by Ina Wroldsen, that is often called the sixth member of The Saturdays as she must have co-written nearly all of their hits, with Fred Ball, a norwegian producer who usually works with nordic indie pop star Bertine Zetlitz, and has worked with Suede's leader Brett Anderson after he went solo. Beside Sophie's melancholical vocals, this is a cheerful song and it feels good after the doomy previous one...
14/ CUT STRAIGHT TO THE HEART
(Sophie Ellis-Bextor / Ed Harcourt / Dimitri Tikovoi) Produced by Ed Harcourt & Dimitri Tickovoi
But it is nearly time to part with Make a scene as Cut straight to the heart is the last track of it, and was intended at first as its title too. Like If I can't dance and a couple other tracks of her previous album, this one is a collaboration with Dimitri Tickovoi, a french boy exiled in London, and who have worked with Lio, Guesh Patti, Placebo, and recently ex-Girls Aloud Nicola Roberts on Beat of my drum. The song matches its goal with perfection : it sounds like the ideal funeral for the album, all gloomy and languid, while lyrically, it is a song of a serious love affair that Sophie must dedicate to her husband ; a strange song that wouldn't have fitted anywhere else but at the conclusion of this album.
Now I would have liked to have had Sophia Loren added as a bonus, even though acoustic versions of Not giving up on love, Can't fight this feeling and maybe her cover of Getting away with it would have sounded perfect in transition before the repetitive and fun/poppy with handclaps Rimmel song came back as a last Encore... I have included them all on my digital version of the album for my iPod !
Now I feel a little sad if Make a scene would become Sophie's last pop album because I think it was a misled project, that took too much time to get a release, finally got sold without proper promotion, and with a depressive front-cover and inlay in black & white, that woudl have matched more an indie pop/rock album than an electro/pop one. It seems that all gone were Sophie's glimmering dreams of pop perfection and glitter hits on the dancefloor. She has released this album for her fans that were awaiting for it, but without the fun and attitude a pop record should have. It looks more like the funeral CD of her pop career and like a phoenix she may be born again, but no more like a dance diva I feel... I already miss her !
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