How would you mime a song, word by word ?
This guy knows how for sure and it's a lot of fun to watch him do Britney's ...Hit me baby one more time !
The man's name is David Armand and he even duetted with Natalie Imbruglia on her hit Torn :
mercredi 23 novembre 2011
mardi 22 novembre 2011
25 ans de carrière pour Kylie Minogue...
Pour fêter ses 25 ans de carrière, Kylie Minogue va enfin contenter ses fans, qui en rêvaient depuis qu'il y a quelques années de cela on avait cru qu'elle allait enregistrer un album swing/jazz comme son camarade Robbie Williams avec Swing when you're winning, et elle a enregistré aux mythiques studios d'Abbey Road apparemment pour un album symphonique à paraître au printemps prochain.
Au menu de ce nouveau CD, des versions revisitées de ces anciens tubes et il me tarde ! En effet, j'ai toujours autant aimé ses versions dépouillées que la dance/pop originale, à l'image des versions acoustiques déjà interprétés en concert depuis quelques années (Better the devil you know ou I should be so lucky, qu'elle vient d'ailleurs d'interpréter dans le programme X Factor australien -cf video ci-dessous-). Et je rêve que son nouveau single soit justement ce premier tube de 1987 de Stock Aitken & Waterman, version orchestre. Quoi de mieux pour consacrer sa carrière couvrant 3 décennies ?
Sinon, j'espère qu'au tracklisting figureront Wouldn't change a thing avec les obligatoires I should be so lucky et Better the devil you know pour la période Hit Factory, et I believe in you, On a night like this, In your eyes, The one, In my arms, All the lovers et Get outta my way que j'entendrai assez bien orchestrés ainsi, avec les obligés Confide in me et Can't get you out of my head. Helena Noguerra avait repris ce dernier à sa manière et Kylie pourrait aisément se le ré-approprier avec les mêmes arrangements buccoliques...
Je suppose qu'il va nous falloir attendre jusqu'à Avril / Mai 2012 mais on en saura plus avant j'espère !
Au menu de ce nouveau CD, des versions revisitées de ces anciens tubes et il me tarde ! En effet, j'ai toujours autant aimé ses versions dépouillées que la dance/pop originale, à l'image des versions acoustiques déjà interprétés en concert depuis quelques années (Better the devil you know ou I should be so lucky, qu'elle vient d'ailleurs d'interpréter dans le programme X Factor australien -cf video ci-dessous-). Et je rêve que son nouveau single soit justement ce premier tube de 1987 de Stock Aitken & Waterman, version orchestre. Quoi de mieux pour consacrer sa carrière couvrant 3 décennies ?
Sinon, j'espère qu'au tracklisting figureront Wouldn't change a thing avec les obligatoires I should be so lucky et Better the devil you know pour la période Hit Factory, et I believe in you, On a night like this, In your eyes, The one, In my arms, All the lovers et Get outta my way que j'entendrai assez bien orchestrés ainsi, avec les obligés Confide in me et Can't get you out of my head. Helena Noguerra avait repris ce dernier à sa manière et Kylie pourrait aisément se le ré-approprier avec les mêmes arrangements buccoliques...
Je suppose qu'il va nous falloir attendre jusqu'à Avril / Mai 2012 mais on en saura plus avant j'espère !
samedi 19 novembre 2011
Prismophonic, le 3ème album de Christophe Willem, meilleur album francophone 2011 !
Il sort lundi 21 Novembre mais c'est aujourd'hui que j'ai reçu mon édition collector des mains de mon facteur, en même temps que ma dernière commande Amazon, et j'avoue que ce troisième album de Christophe Willem a totalement éclipsé pour l'heure les albums anglais de JLS, Parade & Pixie Lott ; je l'écoute en boucle depuis ce midi tant et si bien que j'ai décidé de poster en exclusivité deux jours avant la sortie officielle ma review complète des 13 titres (et oui, l'édition collector en précommande, non content d'inclure un DVD interview avec le clip de Cool, bénéficie aussi -et surtout- d'un titre supplémentaire bonus!).
1. STARLITE 3'31 10/10
(Zaho / Richard Stannard / James Wiltshire / Russell Small / Amanda Wilson / Tom Kent / Hawk Wolinksi) Réalisation : Freemasons & Sarah DeCourcy
C'est sur les notes du Ain't nobody de Chaka Khan que démarre ce nouvel album de Christophe Willem. Ça ne dure qu'un instant puisque l'on bascule vite sur ce titre disco/dance composé par les Freemasons avec Richard Stannard (responsables ensemble des derniers tubes de Sophie Ellis-Bextor par exemple) avec la diva house Amanda Wilson et son collaborateur de Seek Bromance notamment, mais la petite mélodie archi connue rejouée reste présente tout le long comme un sample. Le texte de Starlite colle impeccablement au rythme du titre en faisant chanter à Christophe son amour du monde de la nuit et de la danse qui libère et le fait se sentir lui-même. La chanson emprunte le refrain complet du tube de 1984 au deux tiers de la chanson, comme pour mieux fondre l'inspiration de ce titre avec l'ambiance originale des tubes disco sur lesquels Christophe doit s'éclater en discothèques ; n'oublions pas que Christophe avait déjà repris plusieurs tubes discos/funky Sunny, bien sûr, Can you feel it avec Miss Dominique mais aussi September et Heartbreaker pour la bande originale du film Disco. Sachant que le son disco marche toujours fort et vu sa place en ouverture du CD, je n'ai pas le moindre doute que cet énergique et addictif Starlite soit choisi comme futur single extrait de Prismophonic.
2. COOL 3'13 9/10
(Franck Dewaere / Jean-Pierre Pilot / William Rousseau / Olivier Schulteis) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy et Jean-Pierre Pilot, Olivier Schulteis & William Rousseau
C'est ensuite au single précurseur de l'album de garder le ryhtme bien funky en remplaçant les sons discos par des arrangements électros plus modernes. Son Cool est le seul titre franco-français côté écriture et il sonne comme s'il avait été écrit pour s'intégrer dans Caféïne. En ce sens, c'était le titre parfait pour assurer la transition entre ces deux albums. Les couplets sont bien écrits et se retiennent bien, notamment grace au gimmick répétitif "climax/max" d'ouverture, mais c'est son refrain qui emporte tout sur son passage, avec son "Crazy, oh si crazy, crazy love" où la voix de Christophe se fait celle d'un ange sous amphét', et je m'étonne toujours que ce soit la phrase finale " faut que je reste cool" qui donne son nom à la chanson, qui aurait dû, au minimum, être sous-titrée Crazy. Ses choeurs envahissants et sa basse funky en diable ajoutent à cet effet addictif un peu dingue et la vidéo où Christophe se retrouve aliéné sous camisole de force colle parfaitement au morceau finalement.
3. L'AMOUR ME GAGNE 4'15 9,5/10
(Christophe Willem / Richard X / Hannah Robinson) Réalisation : Richard X & Sarah DeCourcy
L'amour me gagne démarre tout doucement, avec des sonorités Trance lointaines, puis la voix de Christophe qui déroule lentement le premier couplet avant l'envolée du refrain. Ecrit et produit par Richard X, déjà responsable du dernier album de Will Young, qui est bien parti pour finir album international de l'année dans mon coeur, ce troisième titre exploite une autre direction, plus laid-back, tout en étant rythmiquement toujours pop/dance, et finalement pas très éloignée de ce que Will Young nous a proposé sur Echoes, à la différence que la voix de Christophe ne s'y fait pas suave puisque le texte qu'il a lui-même apposé à la musique de l'anglais compare le coup de foudre à une blessure. On imagine bien sûr Cupidon décochant sa flèche mais je ne peux m'empêcher d'entendre plus de mélancolie que de plaisir dans la voix de Christophe, comme s'il subissait ce coup de foudre plus qu'il ne l'appréciait. En tout cas, ses mots sont parfaits et Christophe n'a pas à rougir de sa plume. Ecrits en une nuit et inspirés par les musiques qu'il venait de recevoir en studio alors qu'il repartait par Eurostar le surlendemain, ses textes profitent de cette urgence si bien que pour le quatrième album, Christophe pourra donc se passer de collaboratrice pour lui écrire les textes et se suffire des siens. Au final, on retient de L'amour me gagne un titre planant, chaud et mélancolique, qui berce sans endormir, comme une lente hypnose de discothèque allemande.
4. SI MES LARMES TOMBENT 3'55 9/10
(Zaho / Steven Anderson / Karen Poole) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Retour à la formule piano/voix où Christophe Willem sait si magnifiquement briller pour Si mes larmes tombent, qui fut le premier morceau sur lequel Zaho posa ses paroles. C'est une très belle ballade acoustique au piano ominiprésent avec des arrangements de cordes mesurés. On imagine très bien Christophe l'interpréter avec un orchestre symphonique complet derrière lui et une armée de choristes pour ajouter dans le mélodramatique, mais cette version de l'album est déjà touchante à souhait, avec ce très beau texte. Je trouve cependant qu'en dehors de sa phrase titre, son refrain se retient moins que les couplets finalement ; je le vois donc mal être exploité comme single, bien que ce "si mes larmes tombent" soit peut-être suffisamment fort pour retenir l'auditeur. Je suis curieux d'entendre sa version anglaise.
5. INDELEBILE 3'44 en duo avec Zaho 7,5/10
(Zaho / Phil Greiss) Réalisation : Phil Greiss
C'est avec son compositeur/producteur habituel que Zaho a écrit ce titre en duo, à la rencontre de leurs deux univers. Pop/R&B donc, Indélébile se pare même je trouve de sonorités arabisantes dans la manière de chanter le refrain, avec une rhythmique très appuyée, un peu à la façon Tambour du Bronx. J'y entends quant à moi finalement peu la touche Willem, où alors, c'est que la production de Steve Anderson me manque, et j'avoue que c'est le titre que je trouve le plus faible de l'album. En effet, alors que je trouve tous les titres de Christophe hors-normes, celui-là sonne comme tant d'autres productions de R&B francophone, et la voix même de Christophe manque d'éclat.
6. JAMAIS DÛ 3'32 9/10
(Zaho / Steven Anderson / Jamie Hartman / Tina Harris / Christophe Willem) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Christophe retrouve pour l'écriture de ce nouveau titre uptempo et planant à la fois ceux qui avaient déjà co-écrit le magnifique Fragile sur l'album précédent. Son Jamais dû démarre par des nappes de claviers enveloppantes avant la voix presque enfantine de Christophe, et dans sa structure, c'est un nouveau titre d'inspiration Trance où la phrase titre "J'naurais jamais dû croiser ton regard..." commence en fait chaque couplet, et il n'y a pas vraiment de refrain, juste une petite mélodie aérienne qui suit le couplet pre-chorus avant qu'on enchaîne un nouveau couplet. J'aime beaucoup ce paysage musical fait de la voix douce de Christophe posant délicatement le texte sur la musique planante envahie de claviers par touches sans perdre sa rythmique dance ronronnante tout du long. Un remix de Tiësto ou d'Armin van Buuren et ce titre devient un tube dans les boîtes d'Europe continentale !
7. ENNEMIS IN L.O.V.E. 3'42 10/10
(Zaho / Steven Anderson / Karen Poole) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Ennemis in L.O.V.E. change son fusil d'épaule et ramène une rythmique disco/funky en intro de ce PUR TUBE ! "SINGLE ALERT" clignotent tous les écrans de mes lecteurs... Ce titre est tout simplement une bombe pour les radios, avec un refrain incroyable qu'on retient dès la première écoute : "En-ne-mis d'amour, ennemis toujours, ennemis in L.O.V.E., Loooove..." Les arrangements sont finalement plus disco à la Giorgio Moroder/Donna Summer en arrière plan et la voix de Christophe se la joue diva, montant comme il sait si bien le faire dans les aigus après les couplets dans des tonalités plus basses. Par moment, c'est simple, j'ai cru qu'il partageait le micro avec une invitée, et en fait, ce titre sonnerait très bien en duo masculin/féminin, avec des voix tour à tour mélées ou se répondant sur les couplets et sur le refrain. Je pense que c'est une idée à exploiter pour sa version anglaise ; c'est le tube idéal à enregistrer avec une chanteuse connue dans le pays et à sortir en single, à la manière de ces titres anglais que certains sortent en France en duo avec un artiste français (Ronan Keating/Cécilia Cara, Enrique Iglesias/Nâdiya, etc.). Enfin, je ne crache pas sur cette version album puisqu'il n'y a rien à jetter, c'est le futur single obligé !
8. AUTOMATIK 3'49 10/10
(Zaho / Joakim Olovsson / Björn Olovsson / Isabel Guzman / Pär Andreas) Réalisation : Tortuga & Sarah DeCourcy
Pour Automatik, Christophe chante cette fois un titre écrit par la chanteuse nordique Isabel Guzman et son équipe, également à la réalisation, et c'est de l'électro-pop de qualité internationale, actuelle, dansante, incontournable ! On pense à Kylie, à Robyn, au meilleur de la trendy pop éléctro suédoise, et le texte de Zaho colle à la perfection à la mélodie uptempo hyper dansante, où cette fois encore, la voix de Christophe s'envole dans des hauteurs dignes d'un castrat. Les arrangements des couplets sont néanmoins plus calmes, planants, même si là, je n'entends pas l'inspiration Trance de certains titres précédents : c'est juste de la pure pop aux arrangements électros actuels ; j'adore !
9. PAS SI LOIN 3'07 10/10
(Zaho / Kylie Minogue / Richard Stannard / Ash Howes / Carl Ryden / Seton Daunt) Réalisation : Richard 'Biff' Stannard, Ash Howes & Sarah DeCourcy
En parlant de la petite (par la taille) diva australienne, on en voit pointer le bout du museau sur ce Pas si loin dans la même lignée pop/dance. Après avoir laissé Christophe adapté en duo pour Caféïne son Sensitized de l'album X, cette fois, elle lui offre en effet une chanson co-écrite avec un collaborateur de toujours, Richard Stannard et son équipe. Zaho fournit une fois de plus les frenchy lyrics, et c'est comme si je pouvais presque entendre la démo en anglais chantée par Kylie Minogue... Je voudrais bien l'entendre, d'ailleurs, car ce titre est du pur Kylie, période Fever ou Aphrodite, de la zique comme je l'aime, et Christophe Willem aussi apparemment (que de points communs !). C'est la phrase de fin de refrain "le bonheur n'est pas si loin" qui donne son titre français à la chanson mais je trouve que c'est le gimmick "Dis-lui bye bye, baby, bye" plus répété qui se retient plus. Enfin, pas la peine de rêver, si le featuring à l'écriture est un argument pour vendre l'album, je doute que ce sautillant morceau très fun ait quelque chance d'être choisi comme single ; c'est juste un très bon titre d'album...
10. JE REJOINS LA SCENE 3'45 8,5/10
(Christophe Willem / Steven Anderson / Lisa Greene) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Je rejoins la scène est le second titre dont Christophe a écrit les paroles et l'intro retrouve une atmosphère planante sur fond de boîte à rythme bien énervée pour une ambiance à la Entre nous et le sol / Plus que tout, chaude et moite, en déclaration d'amour du chanteur pour son public, la scène où il peut se révéler, avant, tel Cendrillon, de rentrer seul chez lui après minuit. C'est encore un très beau texte qu'il a su créer dans l'urgence et la musique, en mélopée rythmée mais appaisante, nous enveloppe et nous capture à la manière hypnotique du charmeur de serpent. Ce ne me paraît cependant qu'être un bon titre de transition sur l'album. Notez que Steve Anderson et Lisa Greene étaient déjà de ceux qui avaient justement écrit Entre nous et le sol. C'est, après Cool, le deuxième titre qui aurait su parfaitement figurer sur Caféïne.
11. LE TEMPS QU'IL RESTE 4'02 9,5/10
(Zaho / Steven Anderson / Karen Poole) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Dès l'intro, je sens que Le temps qu'il reste est le vrai baroud d'honneur de Christophe Willem avant la fin de l'album. Ce n'est peut-être qu'à cause de sa rythmique disco/dance binaire qui s'étire tout le long du morceau et que j'affectionne, mais ce titre bien uptempo, mais planant encore, me paraît avoir plus de potentiel que ces prédécesseurs. Il est vrai que son refrain bénéficie d'une mélodie très entraînante et de textes bien écrits sur le temps qui passe. De beaux choeurs presque fantômatiques ponctuent également très agréablement le refrain et y ajoutent un surplus de charme, comme s'il y en avait besoin...
12. FALLING 5'25 8,5/10
(Steve Reed / Sarah DeCourcy / Christophe Willem) Réalisation : Sarah DeCourcy
Après ce titre sur l'éphémère, il est déjà temps de refermer ce nouveau chapitre gravé sur CD de la carrière de monsieur Willem, pour le CD standard vendu dans le commerce en tout cas. Et c'est avec un titre tout en anglais composé avec Sarah DeCourcy que Christophe nous donne cet au-revoir. Acoustique, symphonique, aérien, sont des adjectifs qui viennent à l'esprit pour parler de ce magnifique Falling où la voix de Christophe se fait celle d'un ange, sur une lente mélodie planante qui semble descendre des nues. Le texte anglais personnifie à la perfection cette ambiance puisqu'il développe le thème de l'homme en grain de poussière dans l'univers et à mesure que le titre s'étire sur ses presque cinq minutes trente, on se sent comme "lost in space" en appesanteur au milieu des étoiles, juste accompagné du piano et de la voix de Christophe ; un très beau moment de paix et presque de recueillement pour enterrer cet album déjà fini...
13. EQUI-LIBRE 4'01 8,5/10
(Zaho / Steven Anderson / Steve Reed / Sarah DeCourcy / Christophe Willem) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
...Sauf si vous avez comme moi pré-commandé la version collector dans son fourreau blanc barré d'un W argenté sur la boutique officielle du chanteur. J'ai du coup reçu en même temps un poster illustré des noms de chaque fan s'étant procuré cette version collector (j'ai eu du mal à me trouver, les noms ne sont pas par ordre alphabétique, mais je figure sur son épaule droite au centre gauche du poster...) que je vais précieusement conserver dans son enveloppe, puisque j'ai passé l'âge de punaiser ce genre d'objet sur les murs de ma chambre... ! La vraie valeur ajoutée, c'est ce treizième titre en vrai bonus, parce qu'un CD de 12 titres, c'est bien, surtout quand ils sont tous bons, mais moi, j'en veux toujours plus... C'est donc une nouvelle composition de Christophe et Sarah DeCourcy, cette fois avec Steve Anderson également, qui enchaîne doucement après Falling. Ce n'est que lorsque éclate le refrain qu'Equi-libre prend de l'intensité, en même temps que la voix de Christophe prend une vertigineuse ascension dans les aigus. "Devenir plus qu'un homme anonyme pour être libre" lui a écrit Zaho en guise de refrain, et elle ne pouvait trouver mieux me semble-t-il. En plus, les sonorités permettent bien à Christophe d'exposer son talent de chanteur sans s'exploser les cordes vocales, encore qu'il a le loisir de les reposer dans les couplets, intimes et timides, presque oppressants, jusqu'à ce que les cordes appellent le refrain qui fait oublier la rythmique presque trip-hop. Equi-libre est bien un titre d'exception, qui ne cadrait pas bien dans le tracklisting normal de l'album, mais qui sonne à la perfection comme le titre dédié aux fans du chanteur, ceux-là prêts à débourser quelques euros de plus pour un petit supplément de l'âme de Christophe mis en musique.
Il me tarde maintenant que sorte la version internationale de l'album, afin que je puisse découvrir les versions originales des ces chansons, puisque, à part Cool je pense, tous les titres de cet album ont existé d'abord avec un texte en anglais.
A noter que l'intégralité des 13 titres a été mixée par Jeremy Wheatley, une des plus grosses pointures de studio anglais actuellement et que Christophe Willem est le directeur artistique de l'ensemble. Il dit d'ailleurs de ce troisième album qu'il représente ce qu'il aime, ce qu'il est actuellement, et que s'il s'inscrit dans la continuité pop/dance anglo-saxone du précédent Caféïne, il y a retrouvé aussi l'humour et l'auto-dérision, le fun qui avait entouré la conception de son premier album Inventaire.
On peut remarquer aussi que Christophe aime à s'entourer d'une artiste féminine pour lui ciseler des textes en français magnifiques. Zazie avait imprimé sa patte sur le premier album, et état ré-apparue pour un double rappel sur le second, où cette fois, la collaboratrice principale était sa guitariste de tournée Skye. Cette fois, c'est Zaho qui signe l'écriture de 9 des 12 titres en français, Christophe s'en gardant deux et le dernier, Cool, étant signé Franck Dewaere. De même, quasiment tout l'album est co-réalisé par Sarah DeCourcy, collaboratrice de Steve Anderson ayant dirigé sous la férule de ce dernier la tournée précédente de Christophe.
S'il s'est encore une fois bien entouré pour cet album, travaillant avec la crème des producteurs pop/dance anglais, Christophe aime aussi s'entourer de collaboratrices avec qui la sauce prend visiblement, vu le résultat exceptionnel à déguster sans modération !
Ce sera ma conclusion à l'écoute de ce Prismophonic dont le nom est tiré de la photo où Christophe tient dans ses mains en lieu et place du micro un prisme de lumière blanche ; chaque chanson de cet album, avec ses couleurs et ses ambiances quelque peu différentes les unes des autres, bien que toujours dans la même mouvance Pop avant tout, sont autant d'ambassadeurs musicaux de ce que Christophe a à offrir au micro. En un mot donc : REPLAY !
1. STARLITE 3'31 10/10
(Zaho / Richard Stannard / James Wiltshire / Russell Small / Amanda Wilson / Tom Kent / Hawk Wolinksi) Réalisation : Freemasons & Sarah DeCourcy
C'est sur les notes du Ain't nobody de Chaka Khan que démarre ce nouvel album de Christophe Willem. Ça ne dure qu'un instant puisque l'on bascule vite sur ce titre disco/dance composé par les Freemasons avec Richard Stannard (responsables ensemble des derniers tubes de Sophie Ellis-Bextor par exemple) avec la diva house Amanda Wilson et son collaborateur de Seek Bromance notamment, mais la petite mélodie archi connue rejouée reste présente tout le long comme un sample. Le texte de Starlite colle impeccablement au rythme du titre en faisant chanter à Christophe son amour du monde de la nuit et de la danse qui libère et le fait se sentir lui-même. La chanson emprunte le refrain complet du tube de 1984 au deux tiers de la chanson, comme pour mieux fondre l'inspiration de ce titre avec l'ambiance originale des tubes disco sur lesquels Christophe doit s'éclater en discothèques ; n'oublions pas que Christophe avait déjà repris plusieurs tubes discos/funky Sunny, bien sûr, Can you feel it avec Miss Dominique mais aussi September et Heartbreaker pour la bande originale du film Disco. Sachant que le son disco marche toujours fort et vu sa place en ouverture du CD, je n'ai pas le moindre doute que cet énergique et addictif Starlite soit choisi comme futur single extrait de Prismophonic.
2. COOL 3'13 9/10
(Franck Dewaere / Jean-Pierre Pilot / William Rousseau / Olivier Schulteis) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy et Jean-Pierre Pilot, Olivier Schulteis & William Rousseau
C'est ensuite au single précurseur de l'album de garder le ryhtme bien funky en remplaçant les sons discos par des arrangements électros plus modernes. Son Cool est le seul titre franco-français côté écriture et il sonne comme s'il avait été écrit pour s'intégrer dans Caféïne. En ce sens, c'était le titre parfait pour assurer la transition entre ces deux albums. Les couplets sont bien écrits et se retiennent bien, notamment grace au gimmick répétitif "climax/max" d'ouverture, mais c'est son refrain qui emporte tout sur son passage, avec son "Crazy, oh si crazy, crazy love" où la voix de Christophe se fait celle d'un ange sous amphét', et je m'étonne toujours que ce soit la phrase finale " faut que je reste cool" qui donne son nom à la chanson, qui aurait dû, au minimum, être sous-titrée Crazy. Ses choeurs envahissants et sa basse funky en diable ajoutent à cet effet addictif un peu dingue et la vidéo où Christophe se retrouve aliéné sous camisole de force colle parfaitement au morceau finalement.
3. L'AMOUR ME GAGNE 4'15 9,5/10
(Christophe Willem / Richard X / Hannah Robinson) Réalisation : Richard X & Sarah DeCourcy
L'amour me gagne démarre tout doucement, avec des sonorités Trance lointaines, puis la voix de Christophe qui déroule lentement le premier couplet avant l'envolée du refrain. Ecrit et produit par Richard X, déjà responsable du dernier album de Will Young, qui est bien parti pour finir album international de l'année dans mon coeur, ce troisième titre exploite une autre direction, plus laid-back, tout en étant rythmiquement toujours pop/dance, et finalement pas très éloignée de ce que Will Young nous a proposé sur Echoes, à la différence que la voix de Christophe ne s'y fait pas suave puisque le texte qu'il a lui-même apposé à la musique de l'anglais compare le coup de foudre à une blessure. On imagine bien sûr Cupidon décochant sa flèche mais je ne peux m'empêcher d'entendre plus de mélancolie que de plaisir dans la voix de Christophe, comme s'il subissait ce coup de foudre plus qu'il ne l'appréciait. En tout cas, ses mots sont parfaits et Christophe n'a pas à rougir de sa plume. Ecrits en une nuit et inspirés par les musiques qu'il venait de recevoir en studio alors qu'il repartait par Eurostar le surlendemain, ses textes profitent de cette urgence si bien que pour le quatrième album, Christophe pourra donc se passer de collaboratrice pour lui écrire les textes et se suffire des siens. Au final, on retient de L'amour me gagne un titre planant, chaud et mélancolique, qui berce sans endormir, comme une lente hypnose de discothèque allemande.
4. SI MES LARMES TOMBENT 3'55 9/10
(Zaho / Steven Anderson / Karen Poole) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Retour à la formule piano/voix où Christophe Willem sait si magnifiquement briller pour Si mes larmes tombent, qui fut le premier morceau sur lequel Zaho posa ses paroles. C'est une très belle ballade acoustique au piano ominiprésent avec des arrangements de cordes mesurés. On imagine très bien Christophe l'interpréter avec un orchestre symphonique complet derrière lui et une armée de choristes pour ajouter dans le mélodramatique, mais cette version de l'album est déjà touchante à souhait, avec ce très beau texte. Je trouve cependant qu'en dehors de sa phrase titre, son refrain se retient moins que les couplets finalement ; je le vois donc mal être exploité comme single, bien que ce "si mes larmes tombent" soit peut-être suffisamment fort pour retenir l'auditeur. Je suis curieux d'entendre sa version anglaise.
5. INDELEBILE 3'44 en duo avec Zaho 7,5/10
(Zaho / Phil Greiss) Réalisation : Phil Greiss
C'est avec son compositeur/producteur habituel que Zaho a écrit ce titre en duo, à la rencontre de leurs deux univers. Pop/R&B donc, Indélébile se pare même je trouve de sonorités arabisantes dans la manière de chanter le refrain, avec une rhythmique très appuyée, un peu à la façon Tambour du Bronx. J'y entends quant à moi finalement peu la touche Willem, où alors, c'est que la production de Steve Anderson me manque, et j'avoue que c'est le titre que je trouve le plus faible de l'album. En effet, alors que je trouve tous les titres de Christophe hors-normes, celui-là sonne comme tant d'autres productions de R&B francophone, et la voix même de Christophe manque d'éclat.
6. JAMAIS DÛ 3'32 9/10
(Zaho / Steven Anderson / Jamie Hartman / Tina Harris / Christophe Willem) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Christophe retrouve pour l'écriture de ce nouveau titre uptempo et planant à la fois ceux qui avaient déjà co-écrit le magnifique Fragile sur l'album précédent. Son Jamais dû démarre par des nappes de claviers enveloppantes avant la voix presque enfantine de Christophe, et dans sa structure, c'est un nouveau titre d'inspiration Trance où la phrase titre "J'naurais jamais dû croiser ton regard..." commence en fait chaque couplet, et il n'y a pas vraiment de refrain, juste une petite mélodie aérienne qui suit le couplet pre-chorus avant qu'on enchaîne un nouveau couplet. J'aime beaucoup ce paysage musical fait de la voix douce de Christophe posant délicatement le texte sur la musique planante envahie de claviers par touches sans perdre sa rythmique dance ronronnante tout du long. Un remix de Tiësto ou d'Armin van Buuren et ce titre devient un tube dans les boîtes d'Europe continentale !
7. ENNEMIS IN L.O.V.E. 3'42 10/10
(Zaho / Steven Anderson / Karen Poole) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Ennemis in L.O.V.E. change son fusil d'épaule et ramène une rythmique disco/funky en intro de ce PUR TUBE ! "SINGLE ALERT" clignotent tous les écrans de mes lecteurs... Ce titre est tout simplement une bombe pour les radios, avec un refrain incroyable qu'on retient dès la première écoute : "En-ne-mis d'amour, ennemis toujours, ennemis in L.O.V.E., Loooove..." Les arrangements sont finalement plus disco à la Giorgio Moroder/Donna Summer en arrière plan et la voix de Christophe se la joue diva, montant comme il sait si bien le faire dans les aigus après les couplets dans des tonalités plus basses. Par moment, c'est simple, j'ai cru qu'il partageait le micro avec une invitée, et en fait, ce titre sonnerait très bien en duo masculin/féminin, avec des voix tour à tour mélées ou se répondant sur les couplets et sur le refrain. Je pense que c'est une idée à exploiter pour sa version anglaise ; c'est le tube idéal à enregistrer avec une chanteuse connue dans le pays et à sortir en single, à la manière de ces titres anglais que certains sortent en France en duo avec un artiste français (Ronan Keating/Cécilia Cara, Enrique Iglesias/Nâdiya, etc.). Enfin, je ne crache pas sur cette version album puisqu'il n'y a rien à jetter, c'est le futur single obligé !
8. AUTOMATIK 3'49 10/10
(Zaho / Joakim Olovsson / Björn Olovsson / Isabel Guzman / Pär Andreas) Réalisation : Tortuga & Sarah DeCourcy
Pour Automatik, Christophe chante cette fois un titre écrit par la chanteuse nordique Isabel Guzman et son équipe, également à la réalisation, et c'est de l'électro-pop de qualité internationale, actuelle, dansante, incontournable ! On pense à Kylie, à Robyn, au meilleur de la trendy pop éléctro suédoise, et le texte de Zaho colle à la perfection à la mélodie uptempo hyper dansante, où cette fois encore, la voix de Christophe s'envole dans des hauteurs dignes d'un castrat. Les arrangements des couplets sont néanmoins plus calmes, planants, même si là, je n'entends pas l'inspiration Trance de certains titres précédents : c'est juste de la pure pop aux arrangements électros actuels ; j'adore !
9. PAS SI LOIN 3'07 10/10
(Zaho / Kylie Minogue / Richard Stannard / Ash Howes / Carl Ryden / Seton Daunt) Réalisation : Richard 'Biff' Stannard, Ash Howes & Sarah DeCourcy
En parlant de la petite (par la taille) diva australienne, on en voit pointer le bout du museau sur ce Pas si loin dans la même lignée pop/dance. Après avoir laissé Christophe adapté en duo pour Caféïne son Sensitized de l'album X, cette fois, elle lui offre en effet une chanson co-écrite avec un collaborateur de toujours, Richard Stannard et son équipe. Zaho fournit une fois de plus les frenchy lyrics, et c'est comme si je pouvais presque entendre la démo en anglais chantée par Kylie Minogue... Je voudrais bien l'entendre, d'ailleurs, car ce titre est du pur Kylie, période Fever ou Aphrodite, de la zique comme je l'aime, et Christophe Willem aussi apparemment (que de points communs !). C'est la phrase de fin de refrain "le bonheur n'est pas si loin" qui donne son titre français à la chanson mais je trouve que c'est le gimmick "Dis-lui bye bye, baby, bye" plus répété qui se retient plus. Enfin, pas la peine de rêver, si le featuring à l'écriture est un argument pour vendre l'album, je doute que ce sautillant morceau très fun ait quelque chance d'être choisi comme single ; c'est juste un très bon titre d'album...
10. JE REJOINS LA SCENE 3'45 8,5/10
(Christophe Willem / Steven Anderson / Lisa Greene) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Je rejoins la scène est le second titre dont Christophe a écrit les paroles et l'intro retrouve une atmosphère planante sur fond de boîte à rythme bien énervée pour une ambiance à la Entre nous et le sol / Plus que tout, chaude et moite, en déclaration d'amour du chanteur pour son public, la scène où il peut se révéler, avant, tel Cendrillon, de rentrer seul chez lui après minuit. C'est encore un très beau texte qu'il a su créer dans l'urgence et la musique, en mélopée rythmée mais appaisante, nous enveloppe et nous capture à la manière hypnotique du charmeur de serpent. Ce ne me paraît cependant qu'être un bon titre de transition sur l'album. Notez que Steve Anderson et Lisa Greene étaient déjà de ceux qui avaient justement écrit Entre nous et le sol. C'est, après Cool, le deuxième titre qui aurait su parfaitement figurer sur Caféïne.
11. LE TEMPS QU'IL RESTE 4'02 9,5/10
(Zaho / Steven Anderson / Karen Poole) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Dès l'intro, je sens que Le temps qu'il reste est le vrai baroud d'honneur de Christophe Willem avant la fin de l'album. Ce n'est peut-être qu'à cause de sa rythmique disco/dance binaire qui s'étire tout le long du morceau et que j'affectionne, mais ce titre bien uptempo, mais planant encore, me paraît avoir plus de potentiel que ces prédécesseurs. Il est vrai que son refrain bénéficie d'une mélodie très entraînante et de textes bien écrits sur le temps qui passe. De beaux choeurs presque fantômatiques ponctuent également très agréablement le refrain et y ajoutent un surplus de charme, comme s'il y en avait besoin...
12. FALLING 5'25 8,5/10
(Steve Reed / Sarah DeCourcy / Christophe Willem) Réalisation : Sarah DeCourcy
Après ce titre sur l'éphémère, il est déjà temps de refermer ce nouveau chapitre gravé sur CD de la carrière de monsieur Willem, pour le CD standard vendu dans le commerce en tout cas. Et c'est avec un titre tout en anglais composé avec Sarah DeCourcy que Christophe nous donne cet au-revoir. Acoustique, symphonique, aérien, sont des adjectifs qui viennent à l'esprit pour parler de ce magnifique Falling où la voix de Christophe se fait celle d'un ange, sur une lente mélodie planante qui semble descendre des nues. Le texte anglais personnifie à la perfection cette ambiance puisqu'il développe le thème de l'homme en grain de poussière dans l'univers et à mesure que le titre s'étire sur ses presque cinq minutes trente, on se sent comme "lost in space" en appesanteur au milieu des étoiles, juste accompagné du piano et de la voix de Christophe ; un très beau moment de paix et presque de recueillement pour enterrer cet album déjà fini...
13. EQUI-LIBRE 4'01 8,5/10
(Zaho / Steven Anderson / Steve Reed / Sarah DeCourcy / Christophe Willem) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
...Sauf si vous avez comme moi pré-commandé la version collector dans son fourreau blanc barré d'un W argenté sur la boutique officielle du chanteur. J'ai du coup reçu en même temps un poster illustré des noms de chaque fan s'étant procuré cette version collector (j'ai eu du mal à me trouver, les noms ne sont pas par ordre alphabétique, mais je figure sur son épaule droite au centre gauche du poster...) que je vais précieusement conserver dans son enveloppe, puisque j'ai passé l'âge de punaiser ce genre d'objet sur les murs de ma chambre... ! La vraie valeur ajoutée, c'est ce treizième titre en vrai bonus, parce qu'un CD de 12 titres, c'est bien, surtout quand ils sont tous bons, mais moi, j'en veux toujours plus... C'est donc une nouvelle composition de Christophe et Sarah DeCourcy, cette fois avec Steve Anderson également, qui enchaîne doucement après Falling. Ce n'est que lorsque éclate le refrain qu'Equi-libre prend de l'intensité, en même temps que la voix de Christophe prend une vertigineuse ascension dans les aigus. "Devenir plus qu'un homme anonyme pour être libre" lui a écrit Zaho en guise de refrain, et elle ne pouvait trouver mieux me semble-t-il. En plus, les sonorités permettent bien à Christophe d'exposer son talent de chanteur sans s'exploser les cordes vocales, encore qu'il a le loisir de les reposer dans les couplets, intimes et timides, presque oppressants, jusqu'à ce que les cordes appellent le refrain qui fait oublier la rythmique presque trip-hop. Equi-libre est bien un titre d'exception, qui ne cadrait pas bien dans le tracklisting normal de l'album, mais qui sonne à la perfection comme le titre dédié aux fans du chanteur, ceux-là prêts à débourser quelques euros de plus pour un petit supplément de l'âme de Christophe mis en musique.
Il me tarde maintenant que sorte la version internationale de l'album, afin que je puisse découvrir les versions originales des ces chansons, puisque, à part Cool je pense, tous les titres de cet album ont existé d'abord avec un texte en anglais.
A noter que l'intégralité des 13 titres a été mixée par Jeremy Wheatley, une des plus grosses pointures de studio anglais actuellement et que Christophe Willem est le directeur artistique de l'ensemble. Il dit d'ailleurs de ce troisième album qu'il représente ce qu'il aime, ce qu'il est actuellement, et que s'il s'inscrit dans la continuité pop/dance anglo-saxone du précédent Caféïne, il y a retrouvé aussi l'humour et l'auto-dérision, le fun qui avait entouré la conception de son premier album Inventaire.
On peut remarquer aussi que Christophe aime à s'entourer d'une artiste féminine pour lui ciseler des textes en français magnifiques. Zazie avait imprimé sa patte sur le premier album, et état ré-apparue pour un double rappel sur le second, où cette fois, la collaboratrice principale était sa guitariste de tournée Skye. Cette fois, c'est Zaho qui signe l'écriture de 9 des 12 titres en français, Christophe s'en gardant deux et le dernier, Cool, étant signé Franck Dewaere. De même, quasiment tout l'album est co-réalisé par Sarah DeCourcy, collaboratrice de Steve Anderson ayant dirigé sous la férule de ce dernier la tournée précédente de Christophe.
S'il s'est encore une fois bien entouré pour cet album, travaillant avec la crème des producteurs pop/dance anglais, Christophe aime aussi s'entourer de collaboratrices avec qui la sauce prend visiblement, vu le résultat exceptionnel à déguster sans modération !
Ce sera ma conclusion à l'écoute de ce Prismophonic dont le nom est tiré de la photo où Christophe tient dans ses mains en lieu et place du micro un prisme de lumière blanche ; chaque chanson de cet album, avec ses couleurs et ses ambiances quelque peu différentes les unes des autres, bien que toujours dans la même mouvance Pop avant tout, sont autant d'ambassadeurs musicaux de ce que Christophe a à offrir au micro. En un mot donc : REPLAY !
samedi 12 novembre 2011
succombez à la Love revolution d'Inna Modja !
Son French cancan nous a envahi les oreilles tout l'été et si j'ai bien résisté au début, plus irrité que charmé par le couplet sans queue ni tête jouant simplement sur les sonorités "Coco choco Chanel & chocolat...", je dois avouer finalement m'être laissé surprendre à fredonner ce Monsieur Sainte Nitouche finalement très Motown-ien au refrain charmant et à son clip amusant où j'ai vu comme une ode à Monsieur Saint Laurent. De là à acheter l'album de la belle, il y avait quand même comme un fossé mais le second extrait, La fille du Lido, lui, m'a dès le début conquis et je me suis décidé à lui donner le temps d'une écoute dès sa sortie lundi dernier et... me suis acheté le CD jeudi en repérant des idées de cadeaux de fin d'année...
D'origine Malienne, la belle Inna, - à ne pas confondre avec la reine du dancefloor, Inna tout court, ou Inna, la roumaine -, Modja donc de son nom de scène, bien que Bocoum de son nom de famille, n'en est pas à son coup d'essai puisque c'est en 2009 que paraît son premier album, Everyday is a new world, soul/folk acoustique bluesy finalement proche de ce que fait Jason Mraz avec qui la belle se fit remarquer sur un Taratata, avant de sortir en single It's alright et surtout un sautillant Mister H moins mélancolique que la tonalité générale de l'album. Je ne m'étais intéressé à son cas que par hasard lorsqu'elle reprit Des'Ree avec un Life plus pétillant et déjà inspiré de la soul américaine période Motown comme ses nouveaux titres.
Vu la couverture médiatique de son French cancan cet été, il me fut impossible de louper son retour et comme je le disais plus haut, je me laissais embarquer comme malgré moi, plus encore que par sa version de Life que je m'étais finalement contenté d'apprécier comme une reprise que l'on épingle dans sa collection de covers. C'est bien La fille du Lido qui changea tout puisque, tout en continuité français/anglais Motown-esque avec son tube précédent, ce nouveau single a l'avantage d'avoir un refrain immédiatement accrocheur et mémorisable, avec ses paroles en français qui se retiennent bien et une rythmique imparable qui fait battre la mesure donne envie de se lever pour remuer du popotin... Bien que plus diversifié, sa Love Revolution m'a donc suffisamment plu lors des previews pour que je l'emporte chez moi et occupe même sa place dans mon blog ; la consécration, quoi ! LOL
Presque entièrement écrit à quatre mains avec Alexandre Azaria, qui réalise le tout également, cet album semble être le bébé d'une belle rencontre artistique et a manifestement été réalisé dans la bonne humeur, puisque ça s'entend et que la jeune et belle chanteuse semble bien plus épanouie et en phase avec son âge sur les rythmiques de ce second opus que sur ceux de son précédent album, finalement triste à mourir...
L'album démarre doucement avec de doux choeurs presque gospel qui déroulent le tapis rouge pour la voix d'Inna Modja sur un Big apple tout en anglais qui cache bien son jeu et enrole très vite des cuivres et une sympathique rythmique soul qui élève le morceau de son intro plus lente. Dès ce premier titre, l'esprit Motown est dans la place et je sens qu'il ets là pour rester tout du long !
Kinks in my hair enchaîne toujours plus gospel/soul avec des choeurs omniprésents pour ce deuxième titre tout en anglais, et je comprends que le français/anglais des deux singles n'est finalement qu'une accroche pour les radios (et le public) pour biaiser leur politique des quotas et être playlistée. Ce nouveau titre toujours uptempo fait cependant la place un peu trop belle aux choeurs plus puissants que la voix lead d'Inna je pense car c'est Angie Cazaux-Berthias (créditée aux choeurs de tout l'album) qui remporte mon coeur...
Heureusement, c'est French cancan (Monsieur Sainte Nitouche) qui suit et on est en territoire connu avec ce méga-tube de l'année 2011. A part l'effet répétitif "coco/chanel" dont je parlais précédemment, j'aime finalement beaucoup cette ritournelle entrainante qui, il faut bien le reconnaître, a un refrain imparable qui se vrille dans la tête et ne veut plus en sortir pour el reste de la journée ! Soutenu par son clip amusant et sexy, ce n'était que justice qu'il trouve son public...
Une guitare sèche démarre le morceau suivant et l'ambiance redescend pour retrouver la mélancolie folkeuse que j'avais entraperçue sur son premier album, sauf que ce You love me n'est pas si triste et morne que ça ; la mélodie va et vient comme une rivière autour du texte, une nouvelle fois 100% en engliche, et je me surprends à dodeliner de la tête en rythme... Bon signe, ça !
Emily, le titre suivant qui s'étire sur plus de cinq minutes, récupère une ryhtmique plus appuyée pour un titre qui se fait plus symphonique avec des arrangements de cordes qui entourent bien le clavier très présent des couplets mais se fondent plus dans le refrain en wall of sound Spector-ien. Là encore, l'univers est philly-retro américain mais j'aime bien.
"L-I-D-O, un jour ce sera L-I-D-O, la fille du Lido..." entonne joyeusement Inna et le second tube de l'album ramène de la fraîcheur et de la légèreté. S'il ressemble à French cancan, ce n'est pas seulement parce que La fille du Lido alterne de la même manière couplets en anglais et refrain en français sur une rythmique d'inspiration 60's bien appuyée, mais aussi et surtout parce que les paroles de ce second single continuent la thématique franco sexy Parisienne de la belle de la mode / cabaret. Son clip est plus sexy encore que le précédent et Inna Modja capture vraiment l'oeil du spectateur autant que ses nouvelles chansons lui vole son coeur. La prononciation de l'alphabet du nom du cabaret, finalement très américaine (à la L.O.V.E.), apporte une touche encore plus addictive à la chanson lors du break comme il avait d'emblée pris place dans l'intro et je me dis que le duo Inna Modja / Alexandre Azaria n'use que de bonnes ficelles pour se tisser des tubes.
For my land, qui suit et semble dédié à son Mali d'origine, sonne presque inspiré des bayous de New Orleans même si on n'est pas non plus complètement dans l'esprit cajun non plus ! A nouveau 100% en anglais, c'est en tout cas un titre d'album fort où la belle exilée chante ses racines.
Retour du français sur I'm smiling et cette fois, surprise!, c'est sur les couplets, l'anglais se préservant pour le refrain. La recette mélodique est également différente des deux singles précédents, moins pop insouciante mais toujours très rythmée et accrocheuse... Futur single prévu ? J'aime particulièrement l'accroche pré-refrain "Je veux vivre à la cool comme un rasta man du Mali..." où la voix d'Inna se fait presque gutturale. A noter que ce titre est le seul qu'Inna n'a pas co-écrit avec Azaria, mais avec Rémi Lacroix, ce qui explique peut-être la différence d'inspiration du morceau.
Une guitare bluesy démarre le titre suivant, Homeless, au texte fort de sens mais au refrain qui n'en oublie pas moins d'être très mélodique et presque tubesque de simplicité : un morceau qui devrait prendre toute sa dimension sur scène, repris en choeur par le public. Je ne peux m'empêcher d'y voir un de mes titres préférés bien que cette guitare qui gratouille totu du long ne fasse pas partie du tout de mes sons chéris habituels...
Ex-girlfriend repart dans la soul sirupeuse avec ses cordes et cuivres généreux, sa caisse claire qui tambourine en ouverture de refrain et l'on se croit à Philladelphie à écouter une émission mythique américaine où Inna croiserait Otis, Aretha et autres sources d'inspiration manifestes du duo ; bon titre de fin d'album, mais pas assez accrocheur pour en être extrait en single...
Spirit enchaîne et c'est déjà la fin du tracklisting de l'album tel que noté sur la pochette de mon CD. Avec ses couplets plus parlés que chantés et son long texte presque slammé sur des cordes magnifiques comme Benjamin Biolay sait paraît ses morceaux, cette ultime nouvelle compo allonge un peu plus le plaisir finalement et c'est ce titre qui donne le titre à son album puisqu'elle y chante que la "Love evolution is the new revolution". Le refrain planant se fait presqu'incantatoire avec la voix d'Inna qui s'y mélange avec les choeurs. Ça aurait fait une belle fin d'album sauf qu'on a droit à des bonus !
D'abord Life, le single hors album de l'année dernière et reprise de Des'Ree, dans un arrangement finalement très annonciateur de la route que la belle allait emprunter, puisqu'à la rythmique presque identique à ses deux singles de 2011, et aux arrangements riches et chauds, sirupeux à vous couler dans les oreilles comme du miel sonore réconfortant pour l'âme.
C'est ensuite la version anglaise de French cancan qui se fait sa place en bonus sur mon CD, avant son remix par Cutee B, et le "Monsieur Sainte Nitouche" devient "Monsieur Scandalous" même si "je suis enchantée" reste inchangé, de même que les coco-choco-chanel-chocolat, bizarrement moisn énervants...?
Enfin, le remix électro clôt l'album comme un cheveux sur la soupe car même s'il est réussi et qu'il place le titre dans un style que j'aime beaucoup, il remet la musique d'Inna Modja dans le son d'aujourd'hui alors qu'elle s'est évertuée tout au long de l'album de s'en échapper pour mieux replonger dans la musique américaine 60's/70's et y puiser son inspiration. M'enfin, je ne vais pas m'en plaindre puisque c'est ce genre de remix qui souvent me fait apprécier une chanson que je trouve fade sinon, et elle montre surtout que la jeune chanteuse ne perd pas pour autant pied avec la jeunesse actuelle...
Résultat des courses : de la pop/soul tour à tour pétillante et vibrante et un virage à 180° salvateur pour l'Inna Modja morte vivante rencontrée du temps de son premier album. Dommage cependant qu'il n'y ait pas d'autres Fille du Lido sur le CD, même pas un petit remix électro !
D'origine Malienne, la belle Inna, - à ne pas confondre avec la reine du dancefloor, Inna tout court, ou Inna, la roumaine -, Modja donc de son nom de scène, bien que Bocoum de son nom de famille, n'en est pas à son coup d'essai puisque c'est en 2009 que paraît son premier album, Everyday is a new world, soul/folk acoustique bluesy finalement proche de ce que fait Jason Mraz avec qui la belle se fit remarquer sur un Taratata, avant de sortir en single It's alright et surtout un sautillant Mister H moins mélancolique que la tonalité générale de l'album. Je ne m'étais intéressé à son cas que par hasard lorsqu'elle reprit Des'Ree avec un Life plus pétillant et déjà inspiré de la soul américaine période Motown comme ses nouveaux titres.
Vu la couverture médiatique de son French cancan cet été, il me fut impossible de louper son retour et comme je le disais plus haut, je me laissais embarquer comme malgré moi, plus encore que par sa version de Life que je m'étais finalement contenté d'apprécier comme une reprise que l'on épingle dans sa collection de covers. C'est bien La fille du Lido qui changea tout puisque, tout en continuité français/anglais Motown-esque avec son tube précédent, ce nouveau single a l'avantage d'avoir un refrain immédiatement accrocheur et mémorisable, avec ses paroles en français qui se retiennent bien et une rythmique imparable qui fait battre la mesure donne envie de se lever pour remuer du popotin... Bien que plus diversifié, sa Love Revolution m'a donc suffisamment plu lors des previews pour que je l'emporte chez moi et occupe même sa place dans mon blog ; la consécration, quoi ! LOL
Presque entièrement écrit à quatre mains avec Alexandre Azaria, qui réalise le tout également, cet album semble être le bébé d'une belle rencontre artistique et a manifestement été réalisé dans la bonne humeur, puisque ça s'entend et que la jeune et belle chanteuse semble bien plus épanouie et en phase avec son âge sur les rythmiques de ce second opus que sur ceux de son précédent album, finalement triste à mourir...
L'album démarre doucement avec de doux choeurs presque gospel qui déroulent le tapis rouge pour la voix d'Inna Modja sur un Big apple tout en anglais qui cache bien son jeu et enrole très vite des cuivres et une sympathique rythmique soul qui élève le morceau de son intro plus lente. Dès ce premier titre, l'esprit Motown est dans la place et je sens qu'il ets là pour rester tout du long !
Kinks in my hair enchaîne toujours plus gospel/soul avec des choeurs omniprésents pour ce deuxième titre tout en anglais, et je comprends que le français/anglais des deux singles n'est finalement qu'une accroche pour les radios (et le public) pour biaiser leur politique des quotas et être playlistée. Ce nouveau titre toujours uptempo fait cependant la place un peu trop belle aux choeurs plus puissants que la voix lead d'Inna je pense car c'est Angie Cazaux-Berthias (créditée aux choeurs de tout l'album) qui remporte mon coeur...
Heureusement, c'est French cancan (Monsieur Sainte Nitouche) qui suit et on est en territoire connu avec ce méga-tube de l'année 2011. A part l'effet répétitif "coco/chanel" dont je parlais précédemment, j'aime finalement beaucoup cette ritournelle entrainante qui, il faut bien le reconnaître, a un refrain imparable qui se vrille dans la tête et ne veut plus en sortir pour el reste de la journée ! Soutenu par son clip amusant et sexy, ce n'était que justice qu'il trouve son public...
Une guitare sèche démarre le morceau suivant et l'ambiance redescend pour retrouver la mélancolie folkeuse que j'avais entraperçue sur son premier album, sauf que ce You love me n'est pas si triste et morne que ça ; la mélodie va et vient comme une rivière autour du texte, une nouvelle fois 100% en engliche, et je me surprends à dodeliner de la tête en rythme... Bon signe, ça !
Emily, le titre suivant qui s'étire sur plus de cinq minutes, récupère une ryhtmique plus appuyée pour un titre qui se fait plus symphonique avec des arrangements de cordes qui entourent bien le clavier très présent des couplets mais se fondent plus dans le refrain en wall of sound Spector-ien. Là encore, l'univers est philly-retro américain mais j'aime bien.
"L-I-D-O, un jour ce sera L-I-D-O, la fille du Lido..." entonne joyeusement Inna et le second tube de l'album ramène de la fraîcheur et de la légèreté. S'il ressemble à French cancan, ce n'est pas seulement parce que La fille du Lido alterne de la même manière couplets en anglais et refrain en français sur une rythmique d'inspiration 60's bien appuyée, mais aussi et surtout parce que les paroles de ce second single continuent la thématique franco sexy Parisienne de la belle de la mode / cabaret. Son clip est plus sexy encore que le précédent et Inna Modja capture vraiment l'oeil du spectateur autant que ses nouvelles chansons lui vole son coeur. La prononciation de l'alphabet du nom du cabaret, finalement très américaine (à la L.O.V.E.), apporte une touche encore plus addictive à la chanson lors du break comme il avait d'emblée pris place dans l'intro et je me dis que le duo Inna Modja / Alexandre Azaria n'use que de bonnes ficelles pour se tisser des tubes.
For my land, qui suit et semble dédié à son Mali d'origine, sonne presque inspiré des bayous de New Orleans même si on n'est pas non plus complètement dans l'esprit cajun non plus ! A nouveau 100% en anglais, c'est en tout cas un titre d'album fort où la belle exilée chante ses racines.
Retour du français sur I'm smiling et cette fois, surprise!, c'est sur les couplets, l'anglais se préservant pour le refrain. La recette mélodique est également différente des deux singles précédents, moins pop insouciante mais toujours très rythmée et accrocheuse... Futur single prévu ? J'aime particulièrement l'accroche pré-refrain "Je veux vivre à la cool comme un rasta man du Mali..." où la voix d'Inna se fait presque gutturale. A noter que ce titre est le seul qu'Inna n'a pas co-écrit avec Azaria, mais avec Rémi Lacroix, ce qui explique peut-être la différence d'inspiration du morceau.
Une guitare bluesy démarre le titre suivant, Homeless, au texte fort de sens mais au refrain qui n'en oublie pas moins d'être très mélodique et presque tubesque de simplicité : un morceau qui devrait prendre toute sa dimension sur scène, repris en choeur par le public. Je ne peux m'empêcher d'y voir un de mes titres préférés bien que cette guitare qui gratouille totu du long ne fasse pas partie du tout de mes sons chéris habituels...
Ex-girlfriend repart dans la soul sirupeuse avec ses cordes et cuivres généreux, sa caisse claire qui tambourine en ouverture de refrain et l'on se croit à Philladelphie à écouter une émission mythique américaine où Inna croiserait Otis, Aretha et autres sources d'inspiration manifestes du duo ; bon titre de fin d'album, mais pas assez accrocheur pour en être extrait en single...
Spirit enchaîne et c'est déjà la fin du tracklisting de l'album tel que noté sur la pochette de mon CD. Avec ses couplets plus parlés que chantés et son long texte presque slammé sur des cordes magnifiques comme Benjamin Biolay sait paraît ses morceaux, cette ultime nouvelle compo allonge un peu plus le plaisir finalement et c'est ce titre qui donne le titre à son album puisqu'elle y chante que la "Love evolution is the new revolution". Le refrain planant se fait presqu'incantatoire avec la voix d'Inna qui s'y mélange avec les choeurs. Ça aurait fait une belle fin d'album sauf qu'on a droit à des bonus !
D'abord Life, le single hors album de l'année dernière et reprise de Des'Ree, dans un arrangement finalement très annonciateur de la route que la belle allait emprunter, puisqu'à la rythmique presque identique à ses deux singles de 2011, et aux arrangements riches et chauds, sirupeux à vous couler dans les oreilles comme du miel sonore réconfortant pour l'âme.
C'est ensuite la version anglaise de French cancan qui se fait sa place en bonus sur mon CD, avant son remix par Cutee B, et le "Monsieur Sainte Nitouche" devient "Monsieur Scandalous" même si "je suis enchantée" reste inchangé, de même que les coco-choco-chanel-chocolat, bizarrement moisn énervants...?
Enfin, le remix électro clôt l'album comme un cheveux sur la soupe car même s'il est réussi et qu'il place le titre dans un style que j'aime beaucoup, il remet la musique d'Inna Modja dans le son d'aujourd'hui alors qu'elle s'est évertuée tout au long de l'album de s'en échapper pour mieux replonger dans la musique américaine 60's/70's et y puiser son inspiration. M'enfin, je ne vais pas m'en plaindre puisque c'est ce genre de remix qui souvent me fait apprécier une chanson que je trouve fade sinon, et elle montre surtout que la jeune chanteuse ne perd pas pour autant pied avec la jeunesse actuelle...
Résultat des courses : de la pop/soul tour à tour pétillante et vibrante et un virage à 180° salvateur pour l'Inna Modja morte vivante rencontrée du temps de son premier album. Dommage cependant qu'il n'y ait pas d'autres Fille du Lido sur le CD, même pas un petit remix électro !
vendredi 11 novembre 2011
The Wanted's new album is called Battleground...
The Wanted's second album Battleground has been released last monday in the UK and I have just received my Deluxe Edition (with 5 poscards AND 4 bonus tracks) yesterday. Today, after a couple listens, I am ready to post my track by track review for it... Although it will take some time for me to forget about their first album's top quality to appreciate every single song on this new CD, I recommand it to anyone still in love with boysbands, or any girl who can have a crush on any of the five lads, or simply anyone who's a true pop addict. And here are 15 simple reasons :
1/ GLAD YOU CAME 3:18 10/10
The album opens perfectly with their summer #1 hit Glad you came and its beautiful acoustic intro chorus, sung by Max George alone. I said it all when I first posted about it in July but I think I will never get enough of this song even though it is very repetitive, with only one verse repeated after its first chorus, but with other boys on lead vocals. This Ibiza inspired dance/pop anthem has a joyous chant as bridge that makes every crowd sing along in concert and an addictive & festive beat you cannot escape. It is the first single released in France and I really hope it'll become the breakthrough hit the boys need here to reach more success.
2/ LIGHTNING 3:24 10/10
The next track is current single Lightning, and like its predecessor or The Wanted's first single All time low, it was written by Steve Mac & Wayne Hector with Ed Drewett. Lightning is another techno/pop song that combines pure pop song structure and brilliant upbeat chorus with electro dance arrangements and hypnotizing beats. The way the boys sing the pre-chorus lines is particularly sexy I feel, with the "Your skin, your touch, your kiss, the rush, too much..." and this part of the song has its own rhythm that got used as vocal bridge before final chorus, and I still feel the song's way too short. UK Charts' #2 hitsingle well deserved !
3/ WARZONE 3:38 9/10
There's a change of pace on next track and forthcoming single, Warzone, that gives its title to the album as its chorus includes the line "I gotta learn to say goodbye now, I throw my armour down and leave the battleground..." Its video has just premiered and it is a nice heartbreaking mid-tempo pop song -or uptempo ballad, as you want- where all the five boys share the vocals, even though Max George's lead is prominent on the chorus. He and Nathan Sykes co-wrote the song with its producer Harry Sommerdahl and Jack McManus, and I feel they both make the song their own, even though James 'Jay' McGuiness shares a complete verse too. It is not the song I would have chosen for next single myself, but I understand the tip, a big ballad to be released after Christmas in January to make their girlie fanbase's hearts melt and get a new number 1... I must admit that I'm waiting for the dance remixes to come as I can hear it gettin' remixed with ease !
4/ INVINCIBLE 3:10 10/10
Then comes the track I would have thought as next single first after one hearing, but sure it would have been too similar in sound to their two latest singles Glad you came and Lightning... because Invincible is a heavenly made dance/pop anthem with an electro rhythm that only echoes in the intro and really starts with the first chorus. In fact, the verses are very laid-back in rhythm but you can feel a silent pressure of the beat that is to come and get the whole song become his own. Once more, it is Max & Nathan that co-write it with the producer, thsi time Fabian 'Phat Fabe' Torsson (who did Weakness on their first album), although still with Jack McManus who gets credited for the strings, and I really think this one is no filler at all ! I so hope it'll be chosen as a further single 'cos it has H.I.T. written all over ! Mixed by Jeremy Wheatley, it doesn't even need any remix job done to fit discotheques, it is club perfect.
5/ LAST TO KNOW 3:34 7/10
Last to know sounds a lot different, having from its intro Jay going in some Massive Attack drum-n-bass territory, with a phatt beat and organic arrangements. Produced by a duo I don't know (Paro & Tortuga) and written by swedish people, this one is surely a song their record company proposed to them and had them fall in love for. It has a nice vibe I can't help but love, even though I first wondered where they were going...
6/ I'LL BE YOUR STRENGTH 3:25 10/10
Starting all acoustic with only a piano then vocals, I'll be your strength is a beautiful emotional ballad that Jay and Nathan co-wrote with producer Brian Higgins and his Xenomania cohort (a short Youtube post showed them at Brian Higgins' place after some recording session previously this year). I immediately fell in love with it, as it has an immediate attractive and touching effect when you listen to it, but I did wonder how it could be produced by the Xenomania team and not sound like their usual stuff (think Girls Aloud !). It is only with the song's bridge and with the start of the last third of the song that the rhythm is increasing and the vocals get stronger than ever to lift the calm ballad into a very powerful anthemic piece of art. I wish this one had been chosen as Christmas single !
7/ ROCKET 3:17 10/10
With All time low gettin' remixed this year for example, The Wanted boys are seemingly intending to breakthrough America and Rocket looks like a new step in that direction, being produced by US top producer Christopher 'Tricky' Stewart and being a song written by none other than chartmaker Diane Warren ! And like the boys are used to, their Rocket sounds like a power-ballad, a lot more pop/rock than the first dance/pop tracks of the CD, and it doesn't miss a strong single potential neither... The lyrics seem fitted for the boys and their goal at universal fame and global success. It is the perfect anthemic feel-good song and it showcases brilliantly the boys' vocal abilities too with the chorus seeing them going into very high notes. This is another one that could very easily be receiving some remix treatment on a single release, while I'll be your strength would be harder for remixers to work on, me think...
8/ I WANT IT ALL 3:21 7,5/10
Guy Chambers is back on board on this one, after he already produced some tracks of their eponyme first album, and it is Siva Kaneswaren who's on co-writing credit (along his brother Daniel) and most vocals, and I want it all starts like I'll be your strength, as an organic beautiful emotional ballad, and I feel it could lead into something else... but it fails to evolve into anything else and leaves me a little in hunger for more ; It is nice and pleasant and emotional and all, but I feel it misses something else that could have elevated the song a little higher. Siva doesn't fail on this one though and his vocals are stronger than ever, even though I think they are not recognizable like Max or Jay's.
9/ THE WEEKEND 3:08 9,5/10
The boys must have felt that string of pop/rock mid-tempos would bore me a little and with The weekend, they bring the beat and the techno sounds back ! This time, it is Tom parker and once again Nathan Sykes that co-write this song with their producer Chris Young (who did Personal soldier on their first album) and it starts with a techno sound that reminded me of the intro of Simone Angel's Let this feeling 1993 dance hit, but finally doesn't sound sampled at all after checking it back... The first verse is all calm and moody, with the electro rhythm in the background increasing little by little until it finally explodes with the chorus, but it is not as strong as it should've been, I feel. The lyrics are sexy and raucnhy though and could easily make their fans scream and wet their pants for sure, but I think it is the music, and not the words on this one, that makes it memorable enough.
10/ LIE TO ME 3:44 9/10
Lie to me's intro returns into smooth and sticky mid-tempo like Last to know was, but when comes the chorus, you get a ful powerful pop/rock anthem in your face, one you cannot escape and love or adore for sure ! This one is co-written by Tom Parker with producer Eliott Kennedy and some Steelworks partners, and it sounds like the perfect hit Westlife would have been dyin' to record for their split final album.
11/ GOLD FOREVER 3:58 10/10
The normal CD ends with the first single The Wanted released from it, Gold forever for the Comic Relief in March 2011 and gave them a #3 in the UK charts. The song still sounds good and it is a nice way to end their album with an old hit their fans hadn't on their first album. This one was another Steve Mac / Wayne Hector written hit, although with Claude Kelly and not Ed Drewett, and the first in line of the boys' techno/pop string of hits. Starting all smooth and calm, Gold forever evolves into a powerful addictive dance song where Max George's vocals shine all through it. I'll sure still be listening to it in a couple years ahead !
12/ DAGGER 3:49 9,5/10
But the need I had to buy the Deluxe Edition CD was not to possess the five boys' postcard, but the bonus tracks that were included after that initial 11 songs tracklisting, and the first is an uplifting dance/pop song that Siva and Nathan co-wrote with ex Pete Waterman partner Andrew Frampton, who's on production duties along his brother Dan on the mix. Dagger has some mid-tempo verses but a very strong chorus with a furious rhythm you cannot escape. Siva's vocals, when not mixed with others, do sound a bit light on this one though, and that may be the reason why it had been relegated as a bonus track only...
13/ ROCK YOUR BODY 3:54 9/10
Rock your body sees the five lads of The Wanted all reunite on co-writing credits, and back with Chris Young, on production too. The song has beautiful string arrangements but still relies a lot on heavy dance rhythm, so it is all in all a nice mix package, with good joyful vocals by all five boys, the kind of song they will happily sing in concert, jumping and shouting in between to make the crowd react ; a good album track, but not good enough to become a single and be included in the tight 10 starters of the CD.
14/ TURN IT OFF 3:33 8/10
Turn it off is a strange funky pop/rock dance anthem that Siva and Jay co-wrote with Harry Sommerdahl and Britt burton. I've said it all, it mixes everything, funky elements, smooth sounds but with dance beats and rock chant, and despite all these opposite inspirations, it sounds brilliant and once more very joyful and uplifting !
15/ WHERE I BELONG 4:08 8,5/10
Siva's back on vocals and co-writing duties alone for the very last track of this Deluxe Edition CD, and the intro of Where I belong reminds me of Ryuchi Sakamoto's Forbidden colours. It doesn't last too long though, as it is only because of the echoed piano notes in the background while Siva's voice starts singing the first verse. Then more gentle and subtle electronic elements are added to build a beautiful melodic background for this Eliot Kennedy / Steelworks produced song that is not immediate in the sense that it doesn't sound like your usual pop song, but it is really a winning combinaison though ; I like it very much and it is a brilliant way to end the album because it makes The Wanted sound different. Or is it the additional mixing touch that Ash Howes added to it that made the difference ? Or maybe just that the song is not invaded with Max George's or other boys' backing vocals ? This one is different ; but still as good.
So in conclusion, this second album from The Wanted is good and great and it doesn't even have a single song I do not like, and after some listens, some non-single ones really stand as major parts (Invincible, Rocket and I'll be your strength) and future possible singles, but while the first CD sounded like a whole, this one is a little too diverse in sounds, with tracks all techno/dance (not that I complain about them!) and others more in the veins of last album, pop/rock with something more clubby in it, and with the boys only uniting on one bonus song to write together, I fear these seperate directions could get them splitting from one another... I hope not, or maybe it is just the way they have found to please each of them and make an album they can be proud of.
1/ GLAD YOU CAME 3:18 10/10
The album opens perfectly with their summer #1 hit Glad you came and its beautiful acoustic intro chorus, sung by Max George alone. I said it all when I first posted about it in July but I think I will never get enough of this song even though it is very repetitive, with only one verse repeated after its first chorus, but with other boys on lead vocals. This Ibiza inspired dance/pop anthem has a joyous chant as bridge that makes every crowd sing along in concert and an addictive & festive beat you cannot escape. It is the first single released in France and I really hope it'll become the breakthrough hit the boys need here to reach more success.
2/ LIGHTNING 3:24 10/10
The next track is current single Lightning, and like its predecessor or The Wanted's first single All time low, it was written by Steve Mac & Wayne Hector with Ed Drewett. Lightning is another techno/pop song that combines pure pop song structure and brilliant upbeat chorus with electro dance arrangements and hypnotizing beats. The way the boys sing the pre-chorus lines is particularly sexy I feel, with the "Your skin, your touch, your kiss, the rush, too much..." and this part of the song has its own rhythm that got used as vocal bridge before final chorus, and I still feel the song's way too short. UK Charts' #2 hitsingle well deserved !
3/ WARZONE 3:38 9/10
There's a change of pace on next track and forthcoming single, Warzone, that gives its title to the album as its chorus includes the line "I gotta learn to say goodbye now, I throw my armour down and leave the battleground..." Its video has just premiered and it is a nice heartbreaking mid-tempo pop song -or uptempo ballad, as you want- where all the five boys share the vocals, even though Max George's lead is prominent on the chorus. He and Nathan Sykes co-wrote the song with its producer Harry Sommerdahl and Jack McManus, and I feel they both make the song their own, even though James 'Jay' McGuiness shares a complete verse too. It is not the song I would have chosen for next single myself, but I understand the tip, a big ballad to be released after Christmas in January to make their girlie fanbase's hearts melt and get a new number 1... I must admit that I'm waiting for the dance remixes to come as I can hear it gettin' remixed with ease !
4/ INVINCIBLE 3:10 10/10
Then comes the track I would have thought as next single first after one hearing, but sure it would have been too similar in sound to their two latest singles Glad you came and Lightning... because Invincible is a heavenly made dance/pop anthem with an electro rhythm that only echoes in the intro and really starts with the first chorus. In fact, the verses are very laid-back in rhythm but you can feel a silent pressure of the beat that is to come and get the whole song become his own. Once more, it is Max & Nathan that co-write it with the producer, thsi time Fabian 'Phat Fabe' Torsson (who did Weakness on their first album), although still with Jack McManus who gets credited for the strings, and I really think this one is no filler at all ! I so hope it'll be chosen as a further single 'cos it has H.I.T. written all over ! Mixed by Jeremy Wheatley, it doesn't even need any remix job done to fit discotheques, it is club perfect.
5/ LAST TO KNOW 3:34 7/10
Last to know sounds a lot different, having from its intro Jay going in some Massive Attack drum-n-bass territory, with a phatt beat and organic arrangements. Produced by a duo I don't know (Paro & Tortuga) and written by swedish people, this one is surely a song their record company proposed to them and had them fall in love for. It has a nice vibe I can't help but love, even though I first wondered where they were going...
6/ I'LL BE YOUR STRENGTH 3:25 10/10
Starting all acoustic with only a piano then vocals, I'll be your strength is a beautiful emotional ballad that Jay and Nathan co-wrote with producer Brian Higgins and his Xenomania cohort (a short Youtube post showed them at Brian Higgins' place after some recording session previously this year). I immediately fell in love with it, as it has an immediate attractive and touching effect when you listen to it, but I did wonder how it could be produced by the Xenomania team and not sound like their usual stuff (think Girls Aloud !). It is only with the song's bridge and with the start of the last third of the song that the rhythm is increasing and the vocals get stronger than ever to lift the calm ballad into a very powerful anthemic piece of art. I wish this one had been chosen as Christmas single !
7/ ROCKET 3:17 10/10
With All time low gettin' remixed this year for example, The Wanted boys are seemingly intending to breakthrough America and Rocket looks like a new step in that direction, being produced by US top producer Christopher 'Tricky' Stewart and being a song written by none other than chartmaker Diane Warren ! And like the boys are used to, their Rocket sounds like a power-ballad, a lot more pop/rock than the first dance/pop tracks of the CD, and it doesn't miss a strong single potential neither... The lyrics seem fitted for the boys and their goal at universal fame and global success. It is the perfect anthemic feel-good song and it showcases brilliantly the boys' vocal abilities too with the chorus seeing them going into very high notes. This is another one that could very easily be receiving some remix treatment on a single release, while I'll be your strength would be harder for remixers to work on, me think...
8/ I WANT IT ALL 3:21 7,5/10
Guy Chambers is back on board on this one, after he already produced some tracks of their eponyme first album, and it is Siva Kaneswaren who's on co-writing credit (along his brother Daniel) and most vocals, and I want it all starts like I'll be your strength, as an organic beautiful emotional ballad, and I feel it could lead into something else... but it fails to evolve into anything else and leaves me a little in hunger for more ; It is nice and pleasant and emotional and all, but I feel it misses something else that could have elevated the song a little higher. Siva doesn't fail on this one though and his vocals are stronger than ever, even though I think they are not recognizable like Max or Jay's.
9/ THE WEEKEND 3:08 9,5/10
The boys must have felt that string of pop/rock mid-tempos would bore me a little and with The weekend, they bring the beat and the techno sounds back ! This time, it is Tom parker and once again Nathan Sykes that co-write this song with their producer Chris Young (who did Personal soldier on their first album) and it starts with a techno sound that reminded me of the intro of Simone Angel's Let this feeling 1993 dance hit, but finally doesn't sound sampled at all after checking it back... The first verse is all calm and moody, with the electro rhythm in the background increasing little by little until it finally explodes with the chorus, but it is not as strong as it should've been, I feel. The lyrics are sexy and raucnhy though and could easily make their fans scream and wet their pants for sure, but I think it is the music, and not the words on this one, that makes it memorable enough.
10/ LIE TO ME 3:44 9/10
Lie to me's intro returns into smooth and sticky mid-tempo like Last to know was, but when comes the chorus, you get a ful powerful pop/rock anthem in your face, one you cannot escape and love or adore for sure ! This one is co-written by Tom Parker with producer Eliott Kennedy and some Steelworks partners, and it sounds like the perfect hit Westlife would have been dyin' to record for their split final album.
11/ GOLD FOREVER 3:58 10/10
The normal CD ends with the first single The Wanted released from it, Gold forever for the Comic Relief in March 2011 and gave them a #3 in the UK charts. The song still sounds good and it is a nice way to end their album with an old hit their fans hadn't on their first album. This one was another Steve Mac / Wayne Hector written hit, although with Claude Kelly and not Ed Drewett, and the first in line of the boys' techno/pop string of hits. Starting all smooth and calm, Gold forever evolves into a powerful addictive dance song where Max George's vocals shine all through it. I'll sure still be listening to it in a couple years ahead !
12/ DAGGER 3:49 9,5/10
But the need I had to buy the Deluxe Edition CD was not to possess the five boys' postcard, but the bonus tracks that were included after that initial 11 songs tracklisting, and the first is an uplifting dance/pop song that Siva and Nathan co-wrote with ex Pete Waterman partner Andrew Frampton, who's on production duties along his brother Dan on the mix. Dagger has some mid-tempo verses but a very strong chorus with a furious rhythm you cannot escape. Siva's vocals, when not mixed with others, do sound a bit light on this one though, and that may be the reason why it had been relegated as a bonus track only...
13/ ROCK YOUR BODY 3:54 9/10
Rock your body sees the five lads of The Wanted all reunite on co-writing credits, and back with Chris Young, on production too. The song has beautiful string arrangements but still relies a lot on heavy dance rhythm, so it is all in all a nice mix package, with good joyful vocals by all five boys, the kind of song they will happily sing in concert, jumping and shouting in between to make the crowd react ; a good album track, but not good enough to become a single and be included in the tight 10 starters of the CD.
14/ TURN IT OFF 3:33 8/10
Turn it off is a strange funky pop/rock dance anthem that Siva and Jay co-wrote with Harry Sommerdahl and Britt burton. I've said it all, it mixes everything, funky elements, smooth sounds but with dance beats and rock chant, and despite all these opposite inspirations, it sounds brilliant and once more very joyful and uplifting !
15/ WHERE I BELONG 4:08 8,5/10
Siva's back on vocals and co-writing duties alone for the very last track of this Deluxe Edition CD, and the intro of Where I belong reminds me of Ryuchi Sakamoto's Forbidden colours. It doesn't last too long though, as it is only because of the echoed piano notes in the background while Siva's voice starts singing the first verse. Then more gentle and subtle electronic elements are added to build a beautiful melodic background for this Eliot Kennedy / Steelworks produced song that is not immediate in the sense that it doesn't sound like your usual pop song, but it is really a winning combinaison though ; I like it very much and it is a brilliant way to end the album because it makes The Wanted sound different. Or is it the additional mixing touch that Ash Howes added to it that made the difference ? Or maybe just that the song is not invaded with Max George's or other boys' backing vocals ? This one is different ; but still as good.
So in conclusion, this second album from The Wanted is good and great and it doesn't even have a single song I do not like, and after some listens, some non-single ones really stand as major parts (Invincible, Rocket and I'll be your strength) and future possible singles, but while the first CD sounded like a whole, this one is a little too diverse in sounds, with tracks all techno/dance (not that I complain about them!) and others more in the veins of last album, pop/rock with something more clubby in it, and with the boys only uniting on one bonus song to write together, I fear these seperate directions could get them splitting from one another... I hope not, or maybe it is just the way they have found to please each of them and make an album they can be proud of.
I have only one negative thing to say against Battleground in fact : I don't like its cover nor the photoshoots in the booklet (with all lyrics) at all !
What's this cover with red sky and purple mountains ? I wish the Deluxe Edition could have had a different cover with natural colours at least.
And Island Records (no more Geffen / Polydor, although still a Universal label...) make them look like a rock band. I don't think that will make them sell more... Or do they really fear the Boysband stamping ?!
On the contrary, the five postcards with the boys in front of a white brickwall look better, but the digipack has no place to insert them so they are just there, between the CD and the booklet's cardboard... I suppose I'll be the only one not to put them on my wall so I am the only one to notice this... LOL.
Now do yourself a big favour and just go buy this A.S.A.P. !
So they'll sell billions of CD/downloads, and they'll be able to record another one, and another one, and another one again... that will please me :)
What's this cover with red sky and purple mountains ? I wish the Deluxe Edition could have had a different cover with natural colours at least.
And Island Records (no more Geffen / Polydor, although still a Universal label...) make them look like a rock band. I don't think that will make them sell more... Or do they really fear the Boysband stamping ?!
On the contrary, the five postcards with the boys in front of a white brickwall look better, but the digipack has no place to insert them so they are just there, between the CD and the booklet's cardboard... I suppose I'll be the only one not to put them on my wall so I am the only one to notice this... LOL.
Now do yourself a big favour and just go buy this A.S.A.P. !
So they'll sell billions of CD/downloads, and they'll be able to record another one, and another one, and another one again... that will please me :)
mercredi 9 novembre 2011
Madonna's new single "Give me all your love" !
Here's a preview for Madonna's forthcoming single produced by Martin Solveig, Give me all your love. It does indeed sound a bit like the best songs that were on his latest album Smash! Enjoy !
lundi 7 novembre 2011
The Saturdays' "On your radar" preview
Before its release on 21st of November, here comes a preview mixture of the songs of The Saturdays' third studio album (or 4th if their Headlines! EP counts), On your radar, that features production work from Xenomania, Steve Mac, Lucas Secon, Carl Falk or David Eriksen just to name a few.
And here's the tracklisting :
01/ All Fired Up
02/ Notorious
03/ Faster
04/ My Heart Takes Over
05/ Get Ready, Get Set
06/ The Way You Watch Me (feat. Travie McCoy)
07/ For Myself
08/ Do What You Want With Me
09/ Promise Me
10/ Wish I Didn't Know
11/ White Lies
12/ Last Call
13/ I Say Ok
14/ Move On U
And here's the tracklisting :
01/ All Fired Up
02/ Notorious
03/ Faster
04/ My Heart Takes Over
05/ Get Ready, Get Set
06/ The Way You Watch Me (feat. Travie McCoy)
07/ For Myself
08/ Do What You Want With Me
09/ Promise Me
10/ Wish I Didn't Know
11/ White Lies
12/ Last Call
13/ I Say Ok
14/ Move On U
dimanche 6 novembre 2011
DU TEMPS, le nouveau single de Mylène Farmer !
Tout frais, tout chaud, et avant que la video Youtube disparaisse sûrement du fait d'Universal, écoutez le tout nouveau titre de Mylène Farmer, écrit avec Laurent Boutonnat, Du temps.
Il s'agit d'un des deux inédits qui complèteront la liste des singles des années 2000 de la belle rousse qui figureront sur sa nouvelle compilation Best Of, appelée 2001-2011, et qui sortira le 5 Décembre prochain.
Je trouve que ce nouveau titre ultra-dansant sonne comme ses prédécesseurs produits par RedOne tirés de Bleu Noir. Le nom du second inédit est Sois moi (be me) et j'espère qu'il sera aussi bon que Du temps parce que j'aurais aussi beaucoup aimé que ce soit la version solo du C'est pas l'heure enregistré en duo avec Line Renaud...
Du temps, du temps, du temps
Il te faut du temps, du temps, du temps, non non non
Suppose que je te dise
L'amour en est la cause
Que nos chemins de vie
Parfois nous superposent
C'est le mien
J'm'en fous
Mon chagrin
C'est tout
L'antidote au pire
L'anti "pas mourir"
Moi je veux vivre, aller haut
Pouvoir me dire que c'est beau
Mais pas du temps, du temps, du temps
Il te faut du temps, du temps, du temps, non non non
Suppose que je te dise
Au fond de moi sommeille
Un continent de vie
De tes monts et merveilles
C'est le mien
Mais vous
Mon destin
S'enroule
Autour de tes reins
Amour je sens bien
Moi je veux vivre, aller haut
Pouvoir me dire que c'est beau
Mais pas du temps, du temps, du temps
Il te faut du temps, du temps, du temps, non non non
Sans oublier de remercier http://anamorphoseum.blogspot.com/ pour l'exclu !
Il s'agit d'un des deux inédits qui complèteront la liste des singles des années 2000 de la belle rousse qui figureront sur sa nouvelle compilation Best Of, appelée 2001-2011, et qui sortira le 5 Décembre prochain.
Je trouve que ce nouveau titre ultra-dansant sonne comme ses prédécesseurs produits par RedOne tirés de Bleu Noir. Le nom du second inédit est Sois moi (be me) et j'espère qu'il sera aussi bon que Du temps parce que j'aurais aussi beaucoup aimé que ce soit la version solo du C'est pas l'heure enregistré en duo avec Line Renaud...
Du temps, du temps, du temps
Il te faut du temps, du temps, du temps, non non non
Suppose que je te dise
L'amour en est la cause
Que nos chemins de vie
Parfois nous superposent
C'est le mien
J'm'en fous
Mon chagrin
C'est tout
L'antidote au pire
L'anti "pas mourir"
Moi je veux vivre, aller haut
Pouvoir me dire que c'est beau
Mais pas du temps, du temps, du temps
Il te faut du temps, du temps, du temps, non non non
Suppose que je te dise
Au fond de moi sommeille
Un continent de vie
De tes monts et merveilles
C'est le mien
Mais vous
Mon destin
S'enroule
Autour de tes reins
Amour je sens bien
Moi je veux vivre, aller haut
Pouvoir me dire que c'est beau
Mais pas du temps, du temps, du temps
Il te faut du temps, du temps, du temps, non non non
Sans oublier de remercier http://anamorphoseum.blogspot.com/ pour l'exclu !
nouveau virage electro pour un chanteur issu de la télé-réalité
Après Jérémy Amelin (dont on attend toujours la sortie de l'album Blaster) ou Matthew Raymond-Barker et son excellent Trash (Tout le monde jump sur le bar), nouveau virage électro pour un chanteur français issu de la télé-réalité, l'ex-Star Académicien Sofiane qui, relancé par sa participation à l'émission "les anges de la télé-réalité" sur NRJ12a publié il y a quelques jours déjà un tout nouveau single, It's OK, it's alright, écrit et réalisé par l'ancien membre du groupe Roman Photo et célèbre producteur de Lorie, Johnny Williams, avec son compère de Ocean Drive, Gilles Luka.
Alors que son premier album Comme je suis, sorti chez EMI en 2007, était 100% variété soul/R&B à la française, et porté par l'adaptation française de la BO de High School Musical, Briser mes chaînes ou la reprise Dis-lui, Sofiane n'a pas rencontré le succès qu'il aurait pu et son deuxième album enregistré en 2009 a été abandonné. Revenu dans le giron d'Universal, il revient en 2011 avec un gros son électro/dance franco/anglais pas si éloigné de ce que Gilles Luka a l'habitude de nous proposer, annonciateur d'un album enregistré aux states dans la même veine. J'espère qu'il ne mettra pas aussi longtemps à sortir que celui de Gilles Luka justement... En attendant, pour vous faire une idée, voici un montage video du single et le lien pour vous l'acheter immédiatement après bien sûr ;)
http://itunes.apple.com/fr/album/its-ok-its-alright-radio-edit/id472743210
Alors que son premier album Comme je suis, sorti chez EMI en 2007, était 100% variété soul/R&B à la française, et porté par l'adaptation française de la BO de High School Musical, Briser mes chaînes ou la reprise Dis-lui, Sofiane n'a pas rencontré le succès qu'il aurait pu et son deuxième album enregistré en 2009 a été abandonné. Revenu dans le giron d'Universal, il revient en 2011 avec un gros son électro/dance franco/anglais pas si éloigné de ce que Gilles Luka a l'habitude de nous proposer, annonciateur d'un album enregistré aux states dans la même veine. J'espère qu'il ne mettra pas aussi longtemps à sortir que celui de Gilles Luka justement... En attendant, pour vous faire une idée, voici un montage video du single et le lien pour vous l'acheter immédiatement après bien sûr ;)
http://itunes.apple.com/fr/album/its-ok-its-alright-radio-edit/id472743210
vendredi 4 novembre 2011
Michal de retour avec son nouveau (Self)Concept...
C'est en Juin 2009 en première partie du concert d'Ysa Ferrer au Bataclan que j'ai entendu pour la première fois Self Concept, enfin, je devrais dire découvert, puisque j'avais bien entendu déjà écouté plus d'une fois la voix de son interprète, Michal, mon chouchou de la Star Ac' 3.
Après son premier album De l'or et des poussières en 2004 et son second All alone with my gueule fin 2007 et avant qu'il ne se fasse jetter par Universal, j'étais tombé sous le charme du talentueux jeune polonais à la voix légèrement chuintante des primes de TF1, pour ses magnifiques interprétations piano/voix qui avaient éclairé les plateaux de la Star Academy, celle qui vit Elodie Frégé l'emporter, et partager son contrat d'un million d'euros avec son camarade Michal justement.
De son premier album, un peu pêle-mêle vite assemblé par Universal et lancé par l'affreux single rétro poulbot Tu mets de l'or, j'ai surtout retenu ses deux beaux duos avec Elo justement, J'ai murmuré va-t-en et Viens jusqu'à moi, la version studio de sa reprise de Mylène Farmer Ainsi soit-je de la Star Ac' et le second single promo et planant Deauville qui est mon titre préféré. Mais d'autres titres des 15 plages qui composaient ce CD valaient aussi plus qu'un écoute, telles que les deux compos personnelles qu'il avait réussi à placer, Refaire ma vie et Place des lilas, Je veux faire un rêve aussi, où je ne remarque qu'aujourd'hui qu'il y chantait déjà pouvoir "rencontrer Adam ou bien Eve", et enfin Ecrire, la magnifique chanson de fin écrite et composée par son compagnon d'alors.
Je passe sur l'inédit Mon tout, second single commercialisé l'année suivante, pour avouer que son deuxième album m'avait immédiatement plus plu que son premier, à commencer par son single All alone with your gueule. Il est vrai que ce second opus montrait Michal vraisemblablement libéré des conseillers artistiques post-Star Ac' d'Universal et qu'on sentait qu'il s'était lâché et avait plus offert de lui-même, en adoptant un son résolument plus rock, plus dance aussi, et en se parant des sonorités new wave qui l'avaient inspiré, tout en jouant toujours sur d'autres titres la carte de l'émotion douce et sensible. Dommage que Ça ou Quelle belle espérance par exemple n'aient eu le temps de conquérir les radios avant qu'Universal arrête les frais et rende à Michal son contrat. A la réalisation de cet album plus personnel, il est intéressant de noter qu'officiait déjà Pavle Kovacevic, aujourd'hui toujours complice de Michal et réalisateur de What's your name?, premier album du Michal ré-inventé en tant que Self Concept.
C'est donc live sur la scène du Bataclan que j'entendis pour la première fois les nouvelles compos new wave et en anglais du projet musical Self Concept. Si je fus quelque peu dérouté au premier titre, je retombais sous le charme du slave, même emplumé et caché derrières ses lunettes noires et jupon de cuir. A reprendre mes commentaires postés sur mon blog à l'époque, sa musique "moîte et collante" me mit comme "en transe" tel un "prêtre indien vaudou capturant ses victimes sonique avec une mélopée rythmée et sensuelle". Il me semblait alors qu'un temps d'adaptation était nécessaire avant que "mon coeur calque son rythme sur le beat deep et phatt" de sa musique. C'est toujours un peu vrai aujourd'hui à mon avis, l'univers visuel comme sonore de ce Self Concept demandant un investissement de l'auditeur pour se laisser embarquer ; on n'est pas dans l'électro/R&B à la mode Guetta, mais bien dans une électro-pop new wave du 21ème siècle tour à tour symphonique, suintante et provoquante.
J'avais téléchargé l'EP digital 5 titres éponyme sorti l'année dernière sur Emusic (http://www.emusic.com/listen/#/artist/Self-Concept-MP3-Download/12940644.html:) et avais -je l'avoue- surtout apprécié le single Too strange et son remix plus dance de Xavier Seulmand, tout en aimant pouvoir enfin écouter les titres découvert sur scène un an auparavant.
C'est aujourd'hui sur CD que je redécouvre ces cinq titres insérés dans ce premier album What's your name? qui vient de sortir (pour Halloween?) ce 31 Octobre, avec une superbe pochette où un Michal nu, chauve, tatoué, piercé et branché par le nombril nous fait un remake de Keanu Reeves version Matrix en phoetus sous moniteur robotisé ; J'ADORE !
L'album démarre par le nouveau single, l'envoutant et résolument dance You are the last, précédemment présenté sur son EP, et qui jouit d'un clip léché et à l'ambiance moîte et dérangeante convenant parfaitement au titre. Michal s'y expose "cherchant à trouver sa voie" et je me dis que ces sonorités électros d'inspiration new wave à la fois lancinantes et sexy, rebelles et attirantes, en font en effet un single vendeur potentiel de son nouveau (Self)Concept auprès du public.
Michal enchaîne avec le plus calme Don't say, qui bénéficie d'une structure couplets/refrains plus pop, avec un refrain plus enlevé et une bonne rythmique qui réveille le morceau, mais qui s'échappe à nouveau du trop consensuel avec son long break presque silencieux d'après premier refrain. Sur ce titre, l'anglais de Michal me déroute presque ; j'entends bien que ce n'est pas un anglais qui interprète ces lyrics, mais je ne peux pas dire non plus qu'il a un mauvais accent : cela me paraît juste un peu déroutant...
Heureusement, pour me remettre bien d'accord, c'est Too strange qui suit, et là, pour ce premier titre écrit paroles et musiques par Michal (enfin, Self Concept) seul, y'a rien à dire : couplets efficaces avec une bonne mélodie et une rythmique addictive inspirée d'Henri Belolo façon Village People (j'entends presque les "They want you, they want you, they want you as a new recruit" sur sa rythmique), mais surtout un refrain hyper accrocheur avec sonorités new wave à la Depeche Mode bien en avant... c'est peut-être un poil vintage, mais c'est diablement efficace ! Sauf que bien sûr, ça n'a pas trouvé sa place dans les playlistes de nos radios françaises... mais ça n'enlève rien à ce tubesque premier single !
I pray enchaîne avec une nouvelle plage plus calme et électro symphonique, quoique comme parasitée de sonorités industrielles noizy, comme une chemise empesée posée sur le couvre-lit, mais qui aurait des tâches de graisse sur le col et les manches... A 2'47, ce titre paraît surtout durer le temps d'un interlude car il se termine très vite et nous laisse découvrir un nouveau tube potentiel. Une nouvelle fois écrit et composé en solo, ce Sinner décline un peu plus dans ses paroles et son ambiance le thème du clip de You are the last. Michal s'y joue le voyeur pervert qui ne peut s'empêcher de décevoir et tromper son love. Bonne rythmique, refrain accrocheur, choeurs séduisants, thème appelant les images et format à 3'40 tout à fait radiophonique, ce "pécheur" ne peut qu'être le prochain single vendeur de l'album à mes yeux...
Suit le titre donnant son nom à l'album, What your name?, et si la partie "na na na na na na na" m'énerve plus qu'autre chose, d'autant qu'elle intervient dans les couplets plus parlés que chantés, le refrain récupère un peu ce choix auquel je n'adhère pas. Musicalement, les lyrics de ce refrain sont très bons, j'aime aussi beaucoup le couplet "You and your girlfriend were one. No place for me, no place for fun" qui me donne l'impression que l'histoire raconte une histoire à la Jules et Jim tronquée. Ce titre me paraît cependant manquer de potentiel pour défendre l'album en son propre nom.
Le titre suivant, Self-concept, est plus riche rythmiquement, très vintage encore dans une ambiance Depeche-Modesque très eighties, avec un refrain bien trouvé "I'll be your god in hell, you'll be the queen in my bed" qui continue avec l'ambiance un peu sulfureuse/backroom du concept. Michal continue à souffler le chaud et le froid le long de l'album cependant puisque le titre suivant No bliss redevient plus calme, plus sage, au début et en apparance du moins. En effet, les deux premiers couplets sont presques suaves et le refrain au beat très appuyé arrive comme une révolte, un dégoût musical finalement revendiqué dans le texte, par rapport à la situation de cet homme en couple qui joue sur plusieurs tableaux et cherche la rédemption ou la compassion, mais dont les mensonges rendent Michal malade donc... J'y lis comme une suite au thème déjà abordé dans What's your name? alors cette certaine redondance me laisse à penser que les paroles de son Self Concept doivent être pas mal autobiographiques...
Une intro électro lancinante ronronne pour démarrer un nouveau titre très réussi, bizarrement intitulé Ouou, sûrement du fait des choeurs susurrant vaguement des "Ouh Ouhouhouh Ouh Ouhouhouh..." en guise de refrain. Ses véritables paroles sont cependant "A miracle is physical" et la même rime s'étale tout le long de la chanson, à force d'erotical, cynical, chemical, etc. pour finir par le superbe "Nothing that filled my body was strange at all". Finalement, le seul truc moche de ce titre, c'est son titre... Ouou, ça ne veut pas dire grand chose ; par contre, il a un rythme dément, une allitération des paroles qui se vrille en boucle dans le cerveau, des choeurs bien mémorisables et si ça avait moi, je l'aurais appelé Physical, tout simplement, et ça collait assez avec l'esprit sexy de la chanson. Autre réussite, les phrases comme extraites de conversations de Michal venant sur la fin du morceau s'intercaler entre les choeurs et paroles, à la manière de commentaires sur film de voyage. Futur single ?
Retour du piano/voix que l'on connaissait bien de Michal en intro de I was supposed to be..., titre suivant et doux moment de calme, musical en tout cas, puisque côté lyrics, une nouvelle fois Michal expose son côté obscur, mais comme d'un regard extérieur, triste et mélancolique. Dans le refrain "I was supposed to be your only fantasy (...) now I'm holding the knife" je visualise un crime passionnel, et dans "this room is hiding a demon in my bed (...) I've already seen him on TV, now he's with me" je comprends que son amant est médiatisé. Une fois de plus, je ne peux m'empêcher de penser que ce Self Concept est tiré de son coeur, écrit à l'encre de son sang, de ses expériences... Cet album est un plongeon au creux de son intimité, comme si on partageait ses souvenirs, ses rêves, fantasmes et cauchemars, tous mélangés in électro-utero...
Follow me prolonge cette plage de calme musical, annonciateur de fin d'album souvent, avec de beaux arrangements symphoniques et une très belle mélodie, douce, paisible, plus que ne le sont cette fois encore les paroles, emplies d'amère quiétude post-jalousie/tromperie. Les choeurs et arrangements deviennent même presque Beatles-iens pour mes oreilles, finalement toujours très old-school, et angéliques aussi, avec des choeurs aériens nimbant les délicates touches du piano égrénées par Michal. Le final me fait penser que peut-être ce Follow me et son "goodnight" est une fuite vers le bien-être de l'après-vie, vers cette sérénité de l'au-delà sans problèmes. Don't die enchaîne peut-être alors comme une réponse de l'être aimé, toutjours tout en douceur et à l'ambiance délicatement ouatée, pour combattre la mort et la maladie qui l'a emporté ("this monster took you away"). Cette ultime chanson dure à peine plus de 3' et bien que ce soit la dernière d'une trilogie de titres calmes et plus soporifiques, je trouve qu'elle s'arrête trop vite...
Mais ce n'est pas encore la fin ! Michal nous fait le plaisir de faire ressuciter la musique le temps de deux remixes (versions longues), d'abord de Too strange par People Theatre et le freak mix, puis You are the last, le dub mix de Xavier Seulmand dont j'avais téléchargé la version single du premier single. Ambiance discothèque électro/new wave pour cette fin de CD qui me fait soudain penser que je n'ai même pas évoqué le fait que cet album soit sorti sur le label d'Ysa Ferrer, Lovarium Productions, et que Self Concept semble partager son manager Mykeul M., en plus de des deux remixeurs choisis qui ont travaillé sur plusieurs titres d'Ysa déjà. Ce n'est donc pas un hasard s'il avait fait sa première partie il y a déjà deux ans et demi... Notons un renvoi d'ascenseur au Divan du Monde le 12 Novembre avec un duo avec Ysa sur scène pour son concert évènement célébrant la sortie de son album.
En conclusion, Self Concept est bien éloigné du Michal que l'on connaissait, déjà par la langue anglaise plutôt que française, puis par l'ambiance, résolument underground et sans concession grand public, et même si ça n'a plus rien à voir avec Deauville ou Viens jusqu'à moi, on retrouve tout de même les inspirations new wave déjà bien présentes sur All alone with my gueule. C'est finalement donc plus une progression, un aboutissement, comme une plongée au coeur de lui-même, du Michal qui est devenu un homme, avec ses aspirations et ses inspirations, anciennes et nouvelles, qui demeure un beau travail, un beau voyage, mais qui ne se fait pas sans effort, comme une plongée dans un club moîte et surpeuplé, où l'on ne sait pas qui l'on va rencontrer, mais dont la musique vous ennivre et vous libère, et dont l'on ressortira nimbé de sueur, libéré d'un poids, mais fatigué et avec des courbatures dans les muscles à force d'avoir trop dansé en transe.
Après son premier album De l'or et des poussières en 2004 et son second All alone with my gueule fin 2007 et avant qu'il ne se fasse jetter par Universal, j'étais tombé sous le charme du talentueux jeune polonais à la voix légèrement chuintante des primes de TF1, pour ses magnifiques interprétations piano/voix qui avaient éclairé les plateaux de la Star Academy, celle qui vit Elodie Frégé l'emporter, et partager son contrat d'un million d'euros avec son camarade Michal justement.
De son premier album, un peu pêle-mêle vite assemblé par Universal et lancé par l'affreux single rétro poulbot Tu mets de l'or, j'ai surtout retenu ses deux beaux duos avec Elo justement, J'ai murmuré va-t-en et Viens jusqu'à moi, la version studio de sa reprise de Mylène Farmer Ainsi soit-je de la Star Ac' et le second single promo et planant Deauville qui est mon titre préféré. Mais d'autres titres des 15 plages qui composaient ce CD valaient aussi plus qu'un écoute, telles que les deux compos personnelles qu'il avait réussi à placer, Refaire ma vie et Place des lilas, Je veux faire un rêve aussi, où je ne remarque qu'aujourd'hui qu'il y chantait déjà pouvoir "rencontrer Adam ou bien Eve", et enfin Ecrire, la magnifique chanson de fin écrite et composée par son compagnon d'alors.
Je passe sur l'inédit Mon tout, second single commercialisé l'année suivante, pour avouer que son deuxième album m'avait immédiatement plus plu que son premier, à commencer par son single All alone with your gueule. Il est vrai que ce second opus montrait Michal vraisemblablement libéré des conseillers artistiques post-Star Ac' d'Universal et qu'on sentait qu'il s'était lâché et avait plus offert de lui-même, en adoptant un son résolument plus rock, plus dance aussi, et en se parant des sonorités new wave qui l'avaient inspiré, tout en jouant toujours sur d'autres titres la carte de l'émotion douce et sensible. Dommage que Ça ou Quelle belle espérance par exemple n'aient eu le temps de conquérir les radios avant qu'Universal arrête les frais et rende à Michal son contrat. A la réalisation de cet album plus personnel, il est intéressant de noter qu'officiait déjà Pavle Kovacevic, aujourd'hui toujours complice de Michal et réalisateur de What's your name?, premier album du Michal ré-inventé en tant que Self Concept.
C'est donc live sur la scène du Bataclan que j'entendis pour la première fois les nouvelles compos new wave et en anglais du projet musical Self Concept. Si je fus quelque peu dérouté au premier titre, je retombais sous le charme du slave, même emplumé et caché derrières ses lunettes noires et jupon de cuir. A reprendre mes commentaires postés sur mon blog à l'époque, sa musique "moîte et collante" me mit comme "en transe" tel un "prêtre indien vaudou capturant ses victimes sonique avec une mélopée rythmée et sensuelle". Il me semblait alors qu'un temps d'adaptation était nécessaire avant que "mon coeur calque son rythme sur le beat deep et phatt" de sa musique. C'est toujours un peu vrai aujourd'hui à mon avis, l'univers visuel comme sonore de ce Self Concept demandant un investissement de l'auditeur pour se laisser embarquer ; on n'est pas dans l'électro/R&B à la mode Guetta, mais bien dans une électro-pop new wave du 21ème siècle tour à tour symphonique, suintante et provoquante.
J'avais téléchargé l'EP digital 5 titres éponyme sorti l'année dernière sur Emusic (http://www.emusic.com/listen/#/artist/Self-Concept-MP3-Download/12940644.html:) et avais -je l'avoue- surtout apprécié le single Too strange et son remix plus dance de Xavier Seulmand, tout en aimant pouvoir enfin écouter les titres découvert sur scène un an auparavant.
C'est aujourd'hui sur CD que je redécouvre ces cinq titres insérés dans ce premier album What's your name? qui vient de sortir (pour Halloween?) ce 31 Octobre, avec une superbe pochette où un Michal nu, chauve, tatoué, piercé et branché par le nombril nous fait un remake de Keanu Reeves version Matrix en phoetus sous moniteur robotisé ; J'ADORE !
L'album démarre par le nouveau single, l'envoutant et résolument dance You are the last, précédemment présenté sur son EP, et qui jouit d'un clip léché et à l'ambiance moîte et dérangeante convenant parfaitement au titre. Michal s'y expose "cherchant à trouver sa voie" et je me dis que ces sonorités électros d'inspiration new wave à la fois lancinantes et sexy, rebelles et attirantes, en font en effet un single vendeur potentiel de son nouveau (Self)Concept auprès du public.
Michal enchaîne avec le plus calme Don't say, qui bénéficie d'une structure couplets/refrains plus pop, avec un refrain plus enlevé et une bonne rythmique qui réveille le morceau, mais qui s'échappe à nouveau du trop consensuel avec son long break presque silencieux d'après premier refrain. Sur ce titre, l'anglais de Michal me déroute presque ; j'entends bien que ce n'est pas un anglais qui interprète ces lyrics, mais je ne peux pas dire non plus qu'il a un mauvais accent : cela me paraît juste un peu déroutant...
Heureusement, pour me remettre bien d'accord, c'est Too strange qui suit, et là, pour ce premier titre écrit paroles et musiques par Michal (enfin, Self Concept) seul, y'a rien à dire : couplets efficaces avec une bonne mélodie et une rythmique addictive inspirée d'Henri Belolo façon Village People (j'entends presque les "They want you, they want you, they want you as a new recruit" sur sa rythmique), mais surtout un refrain hyper accrocheur avec sonorités new wave à la Depeche Mode bien en avant... c'est peut-être un poil vintage, mais c'est diablement efficace ! Sauf que bien sûr, ça n'a pas trouvé sa place dans les playlistes de nos radios françaises... mais ça n'enlève rien à ce tubesque premier single !
I pray enchaîne avec une nouvelle plage plus calme et électro symphonique, quoique comme parasitée de sonorités industrielles noizy, comme une chemise empesée posée sur le couvre-lit, mais qui aurait des tâches de graisse sur le col et les manches... A 2'47, ce titre paraît surtout durer le temps d'un interlude car il se termine très vite et nous laisse découvrir un nouveau tube potentiel. Une nouvelle fois écrit et composé en solo, ce Sinner décline un peu plus dans ses paroles et son ambiance le thème du clip de You are the last. Michal s'y joue le voyeur pervert qui ne peut s'empêcher de décevoir et tromper son love. Bonne rythmique, refrain accrocheur, choeurs séduisants, thème appelant les images et format à 3'40 tout à fait radiophonique, ce "pécheur" ne peut qu'être le prochain single vendeur de l'album à mes yeux...
Suit le titre donnant son nom à l'album, What your name?, et si la partie "na na na na na na na" m'énerve plus qu'autre chose, d'autant qu'elle intervient dans les couplets plus parlés que chantés, le refrain récupère un peu ce choix auquel je n'adhère pas. Musicalement, les lyrics de ce refrain sont très bons, j'aime aussi beaucoup le couplet "You and your girlfriend were one. No place for me, no place for fun" qui me donne l'impression que l'histoire raconte une histoire à la Jules et Jim tronquée. Ce titre me paraît cependant manquer de potentiel pour défendre l'album en son propre nom.
Le titre suivant, Self-concept, est plus riche rythmiquement, très vintage encore dans une ambiance Depeche-Modesque très eighties, avec un refrain bien trouvé "I'll be your god in hell, you'll be the queen in my bed" qui continue avec l'ambiance un peu sulfureuse/backroom du concept. Michal continue à souffler le chaud et le froid le long de l'album cependant puisque le titre suivant No bliss redevient plus calme, plus sage, au début et en apparance du moins. En effet, les deux premiers couplets sont presques suaves et le refrain au beat très appuyé arrive comme une révolte, un dégoût musical finalement revendiqué dans le texte, par rapport à la situation de cet homme en couple qui joue sur plusieurs tableaux et cherche la rédemption ou la compassion, mais dont les mensonges rendent Michal malade donc... J'y lis comme une suite au thème déjà abordé dans What's your name? alors cette certaine redondance me laisse à penser que les paroles de son Self Concept doivent être pas mal autobiographiques...
Une intro électro lancinante ronronne pour démarrer un nouveau titre très réussi, bizarrement intitulé Ouou, sûrement du fait des choeurs susurrant vaguement des "Ouh Ouhouhouh Ouh Ouhouhouh..." en guise de refrain. Ses véritables paroles sont cependant "A miracle is physical" et la même rime s'étale tout le long de la chanson, à force d'erotical, cynical, chemical, etc. pour finir par le superbe "Nothing that filled my body was strange at all". Finalement, le seul truc moche de ce titre, c'est son titre... Ouou, ça ne veut pas dire grand chose ; par contre, il a un rythme dément, une allitération des paroles qui se vrille en boucle dans le cerveau, des choeurs bien mémorisables et si ça avait moi, je l'aurais appelé Physical, tout simplement, et ça collait assez avec l'esprit sexy de la chanson. Autre réussite, les phrases comme extraites de conversations de Michal venant sur la fin du morceau s'intercaler entre les choeurs et paroles, à la manière de commentaires sur film de voyage. Futur single ?
Retour du piano/voix que l'on connaissait bien de Michal en intro de I was supposed to be..., titre suivant et doux moment de calme, musical en tout cas, puisque côté lyrics, une nouvelle fois Michal expose son côté obscur, mais comme d'un regard extérieur, triste et mélancolique. Dans le refrain "I was supposed to be your only fantasy (...) now I'm holding the knife" je visualise un crime passionnel, et dans "this room is hiding a demon in my bed (...) I've already seen him on TV, now he's with me" je comprends que son amant est médiatisé. Une fois de plus, je ne peux m'empêcher de penser que ce Self Concept est tiré de son coeur, écrit à l'encre de son sang, de ses expériences... Cet album est un plongeon au creux de son intimité, comme si on partageait ses souvenirs, ses rêves, fantasmes et cauchemars, tous mélangés in électro-utero...
Follow me prolonge cette plage de calme musical, annonciateur de fin d'album souvent, avec de beaux arrangements symphoniques et une très belle mélodie, douce, paisible, plus que ne le sont cette fois encore les paroles, emplies d'amère quiétude post-jalousie/tromperie. Les choeurs et arrangements deviennent même presque Beatles-iens pour mes oreilles, finalement toujours très old-school, et angéliques aussi, avec des choeurs aériens nimbant les délicates touches du piano égrénées par Michal. Le final me fait penser que peut-être ce Follow me et son "goodnight" est une fuite vers le bien-être de l'après-vie, vers cette sérénité de l'au-delà sans problèmes. Don't die enchaîne peut-être alors comme une réponse de l'être aimé, toutjours tout en douceur et à l'ambiance délicatement ouatée, pour combattre la mort et la maladie qui l'a emporté ("this monster took you away"). Cette ultime chanson dure à peine plus de 3' et bien que ce soit la dernière d'une trilogie de titres calmes et plus soporifiques, je trouve qu'elle s'arrête trop vite...
Mais ce n'est pas encore la fin ! Michal nous fait le plaisir de faire ressuciter la musique le temps de deux remixes (versions longues), d'abord de Too strange par People Theatre et le freak mix, puis You are the last, le dub mix de Xavier Seulmand dont j'avais téléchargé la version single du premier single. Ambiance discothèque électro/new wave pour cette fin de CD qui me fait soudain penser que je n'ai même pas évoqué le fait que cet album soit sorti sur le label d'Ysa Ferrer, Lovarium Productions, et que Self Concept semble partager son manager Mykeul M., en plus de des deux remixeurs choisis qui ont travaillé sur plusieurs titres d'Ysa déjà. Ce n'est donc pas un hasard s'il avait fait sa première partie il y a déjà deux ans et demi... Notons un renvoi d'ascenseur au Divan du Monde le 12 Novembre avec un duo avec Ysa sur scène pour son concert évènement célébrant la sortie de son album.
En conclusion, Self Concept est bien éloigné du Michal que l'on connaissait, déjà par la langue anglaise plutôt que française, puis par l'ambiance, résolument underground et sans concession grand public, et même si ça n'a plus rien à voir avec Deauville ou Viens jusqu'à moi, on retrouve tout de même les inspirations new wave déjà bien présentes sur All alone with my gueule. C'est finalement donc plus une progression, un aboutissement, comme une plongée au coeur de lui-même, du Michal qui est devenu un homme, avec ses aspirations et ses inspirations, anciennes et nouvelles, qui demeure un beau travail, un beau voyage, mais qui ne se fait pas sans effort, comme une plongée dans un club moîte et surpeuplé, où l'on ne sait pas qui l'on va rencontrer, mais dont la musique vous ennivre et vous libère, et dont l'on ressortira nimbé de sueur, libéré d'un poids, mais fatigué et avec des courbatures dans les muscles à force d'avoir trop dansé en transe.
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