Il sort lundi 21 Novembre mais c'est aujourd'hui que j'ai reçu mon édition collector des mains de mon facteur, en même temps que ma dernière commande Amazon, et j'avoue que ce troisième album de Christophe Willem a totalement éclipsé pour l'heure les albums anglais de JLS, Parade & Pixie Lott ; je l'écoute en boucle depuis ce midi tant et si bien que j'ai décidé de poster en exclusivité deux jours avant la sortie officielle ma review complète des 13 titres (et oui, l'édition collector en précommande, non content d'inclure un DVD interview avec le clip de Cool, bénéficie aussi -et surtout- d'un titre supplémentaire bonus!).
1. STARLITE 3'31 10/10
(Zaho / Richard Stannard / James Wiltshire / Russell Small / Amanda Wilson / Tom Kent / Hawk Wolinksi) Réalisation : Freemasons & Sarah DeCourcy
C'est sur les notes du Ain't nobody de Chaka Khan que démarre ce nouvel album de Christophe Willem. Ça ne dure qu'un instant puisque l'on bascule vite sur ce titre disco/dance composé par les Freemasons avec Richard Stannard (responsables ensemble des derniers tubes de Sophie Ellis-Bextor par exemple) avec la diva house Amanda Wilson et son collaborateur de Seek Bromance notamment, mais la petite mélodie archi connue rejouée reste présente tout le long comme un sample. Le texte de Starlite colle impeccablement au rythme du titre en faisant chanter à Christophe son amour du monde de la nuit et de la danse qui libère et le fait se sentir lui-même. La chanson emprunte le refrain complet du tube de 1984 au deux tiers de la chanson, comme pour mieux fondre l'inspiration de ce titre avec l'ambiance originale des tubes disco sur lesquels Christophe doit s'éclater en discothèques ; n'oublions pas que Christophe avait déjà repris plusieurs tubes discos/funky Sunny, bien sûr, Can you feel it avec Miss Dominique mais aussi September et Heartbreaker pour la bande originale du film Disco. Sachant que le son disco marche toujours fort et vu sa place en ouverture du CD, je n'ai pas le moindre doute que cet énergique et addictif Starlite soit choisi comme futur single extrait de Prismophonic.
2. COOL 3'13 9/10
(Franck Dewaere / Jean-Pierre Pilot / William Rousseau / Olivier Schulteis) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy et Jean-Pierre Pilot, Olivier Schulteis & William Rousseau
C'est ensuite au single précurseur de l'album de garder le ryhtme bien funky en remplaçant les sons discos par des arrangements électros plus modernes. Son Cool est le seul titre franco-français côté écriture et il sonne comme s'il avait été écrit pour s'intégrer dans Caféïne. En ce sens, c'était le titre parfait pour assurer la transition entre ces deux albums. Les couplets sont bien écrits et se retiennent bien, notamment grace au gimmick répétitif "climax/max" d'ouverture, mais c'est son refrain qui emporte tout sur son passage, avec son "Crazy, oh si crazy, crazy love" où la voix de Christophe se fait celle d'un ange sous amphét', et je m'étonne toujours que ce soit la phrase finale " faut que je reste cool" qui donne son nom à la chanson, qui aurait dû, au minimum, être sous-titrée Crazy. Ses choeurs envahissants et sa basse funky en diable ajoutent à cet effet addictif un peu dingue et la vidéo où Christophe se retrouve aliéné sous camisole de force colle parfaitement au morceau finalement.
3. L'AMOUR ME GAGNE 4'15 9,5/10
(Christophe Willem / Richard X / Hannah Robinson) Réalisation : Richard X & Sarah DeCourcy
L'amour me gagne démarre tout doucement, avec des sonorités Trance lointaines, puis la voix de Christophe qui déroule lentement le premier couplet avant l'envolée du refrain. Ecrit et produit par Richard X, déjà responsable du dernier album de Will Young, qui est bien parti pour finir album international de l'année dans mon coeur, ce troisième titre exploite une autre direction, plus laid-back, tout en étant rythmiquement toujours pop/dance, et finalement pas très éloignée de ce que Will Young nous a proposé sur Echoes, à la différence que la voix de Christophe ne s'y fait pas suave puisque le texte qu'il a lui-même apposé à la musique de l'anglais compare le coup de foudre à une blessure. On imagine bien sûr Cupidon décochant sa flèche mais je ne peux m'empêcher d'entendre plus de mélancolie que de plaisir dans la voix de Christophe, comme s'il subissait ce coup de foudre plus qu'il ne l'appréciait. En tout cas, ses mots sont parfaits et Christophe n'a pas à rougir de sa plume. Ecrits en une nuit et inspirés par les musiques qu'il venait de recevoir en studio alors qu'il repartait par Eurostar le surlendemain, ses textes profitent de cette urgence si bien que pour le quatrième album, Christophe pourra donc se passer de collaboratrice pour lui écrire les textes et se suffire des siens. Au final, on retient de L'amour me gagne un titre planant, chaud et mélancolique, qui berce sans endormir, comme une lente hypnose de discothèque allemande.
4. SI MES LARMES TOMBENT 3'55 9/10
(Zaho / Steven Anderson / Karen Poole) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Retour à la formule piano/voix où Christophe Willem sait si magnifiquement briller pour Si mes larmes tombent, qui fut le premier morceau sur lequel Zaho posa ses paroles. C'est une très belle ballade acoustique au piano ominiprésent avec des arrangements de cordes mesurés. On imagine très bien Christophe l'interpréter avec un orchestre symphonique complet derrière lui et une armée de choristes pour ajouter dans le mélodramatique, mais cette version de l'album est déjà touchante à souhait, avec ce très beau texte. Je trouve cependant qu'en dehors de sa phrase titre, son refrain se retient moins que les couplets finalement ; je le vois donc mal être exploité comme single, bien que ce "si mes larmes tombent" soit peut-être suffisamment fort pour retenir l'auditeur. Je suis curieux d'entendre sa version anglaise.
5. INDELEBILE 3'44 en duo avec Zaho 7,5/10
(Zaho / Phil Greiss) Réalisation : Phil Greiss
C'est avec son compositeur/producteur habituel que Zaho a écrit ce titre en duo, à la rencontre de leurs deux univers. Pop/R&B donc, Indélébile se pare même je trouve de sonorités arabisantes dans la manière de chanter le refrain, avec une rhythmique très appuyée, un peu à la façon Tambour du Bronx. J'y entends quant à moi finalement peu la touche Willem, où alors, c'est que la production de Steve Anderson me manque, et j'avoue que c'est le titre que je trouve le plus faible de l'album. En effet, alors que je trouve tous les titres de Christophe hors-normes, celui-là sonne comme tant d'autres productions de R&B francophone, et la voix même de Christophe manque d'éclat.
6. JAMAIS DÛ 3'32 9/10
(Zaho / Steven Anderson / Jamie Hartman / Tina Harris / Christophe Willem) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Christophe retrouve pour l'écriture de ce nouveau titre uptempo et planant à la fois ceux qui avaient déjà co-écrit le magnifique Fragile sur l'album précédent. Son Jamais dû démarre par des nappes de claviers enveloppantes avant la voix presque enfantine de Christophe, et dans sa structure, c'est un nouveau titre d'inspiration Trance où la phrase titre "J'naurais jamais dû croiser ton regard..." commence en fait chaque couplet, et il n'y a pas vraiment de refrain, juste une petite mélodie aérienne qui suit le couplet pre-chorus avant qu'on enchaîne un nouveau couplet. J'aime beaucoup ce paysage musical fait de la voix douce de Christophe posant délicatement le texte sur la musique planante envahie de claviers par touches sans perdre sa rythmique dance ronronnante tout du long. Un remix de Tiësto ou d'Armin van Buuren et ce titre devient un tube dans les boîtes d'Europe continentale !
7. ENNEMIS IN L.O.V.E. 3'42 10/10
(Zaho / Steven Anderson / Karen Poole) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Ennemis in L.O.V.E. change son fusil d'épaule et ramène une rythmique disco/funky en intro de ce PUR TUBE ! "SINGLE ALERT" clignotent tous les écrans de mes lecteurs... Ce titre est tout simplement une bombe pour les radios, avec un refrain incroyable qu'on retient dès la première écoute : "En-ne-mis d'amour, ennemis toujours, ennemis in L.O.V.E., Loooove..." Les arrangements sont finalement plus disco à la Giorgio Moroder/Donna Summer en arrière plan et la voix de Christophe se la joue diva, montant comme il sait si bien le faire dans les aigus après les couplets dans des tonalités plus basses. Par moment, c'est simple, j'ai cru qu'il partageait le micro avec une invitée, et en fait, ce titre sonnerait très bien en duo masculin/féminin, avec des voix tour à tour mélées ou se répondant sur les couplets et sur le refrain. Je pense que c'est une idée à exploiter pour sa version anglaise ; c'est le tube idéal à enregistrer avec une chanteuse connue dans le pays et à sortir en single, à la manière de ces titres anglais que certains sortent en France en duo avec un artiste français (Ronan Keating/Cécilia Cara, Enrique Iglesias/Nâdiya, etc.). Enfin, je ne crache pas sur cette version album puisqu'il n'y a rien à jetter, c'est le futur single obligé !
8. AUTOMATIK 3'49 10/10
(Zaho / Joakim Olovsson / Björn Olovsson / Isabel Guzman / Pär Andreas) Réalisation : Tortuga & Sarah DeCourcy
Pour Automatik, Christophe chante cette fois un titre écrit par la chanteuse nordique Isabel Guzman et son équipe, également à la réalisation, et c'est de l'électro-pop de qualité internationale, actuelle, dansante, incontournable ! On pense à Kylie, à Robyn, au meilleur de la trendy pop éléctro suédoise, et le texte de Zaho colle à la perfection à la mélodie uptempo hyper dansante, où cette fois encore, la voix de Christophe s'envole dans des hauteurs dignes d'un castrat. Les arrangements des couplets sont néanmoins plus calmes, planants, même si là, je n'entends pas l'inspiration Trance de certains titres précédents : c'est juste de la pure pop aux arrangements électros actuels ; j'adore !
9. PAS SI LOIN 3'07 10/10
(Zaho / Kylie Minogue / Richard Stannard / Ash Howes / Carl Ryden / Seton Daunt) Réalisation : Richard 'Biff' Stannard, Ash Howes & Sarah DeCourcy
En parlant de la petite (par la taille) diva australienne, on en voit pointer le bout du museau sur ce Pas si loin dans la même lignée pop/dance. Après avoir laissé Christophe adapté en duo pour Caféïne son Sensitized de l'album X, cette fois, elle lui offre en effet une chanson co-écrite avec un collaborateur de toujours, Richard Stannard et son équipe. Zaho fournit une fois de plus les frenchy lyrics, et c'est comme si je pouvais presque entendre la démo en anglais chantée par Kylie Minogue... Je voudrais bien l'entendre, d'ailleurs, car ce titre est du pur Kylie, période Fever ou Aphrodite, de la zique comme je l'aime, et Christophe Willem aussi apparemment (que de points communs !). C'est la phrase de fin de refrain "le bonheur n'est pas si loin" qui donne son titre français à la chanson mais je trouve que c'est le gimmick "Dis-lui bye bye, baby, bye" plus répété qui se retient plus. Enfin, pas la peine de rêver, si le featuring à l'écriture est un argument pour vendre l'album, je doute que ce sautillant morceau très fun ait quelque chance d'être choisi comme single ; c'est juste un très bon titre d'album...
10. JE REJOINS LA SCENE 3'45 8,5/10
(Christophe Willem / Steven Anderson / Lisa Greene) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Je rejoins la scène est le second titre dont Christophe a écrit les paroles et l'intro retrouve une atmosphère planante sur fond de boîte à rythme bien énervée pour une ambiance à la Entre nous et le sol / Plus que tout, chaude et moite, en déclaration d'amour du chanteur pour son public, la scène où il peut se révéler, avant, tel Cendrillon, de rentrer seul chez lui après minuit. C'est encore un très beau texte qu'il a su créer dans l'urgence et la musique, en mélopée rythmée mais appaisante, nous enveloppe et nous capture à la manière hypnotique du charmeur de serpent. Ce ne me paraît cependant qu'être un bon titre de transition sur l'album. Notez que Steve Anderson et Lisa Greene étaient déjà de ceux qui avaient justement écrit Entre nous et le sol. C'est, après Cool, le deuxième titre qui aurait su parfaitement figurer sur Caféïne.
11. LE TEMPS QU'IL RESTE 4'02 9,5/10
(Zaho / Steven Anderson / Karen Poole) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Dès l'intro, je sens que Le temps qu'il reste est le vrai baroud d'honneur de Christophe Willem avant la fin de l'album. Ce n'est peut-être qu'à cause de sa rythmique disco/dance binaire qui s'étire tout le long du morceau et que j'affectionne, mais ce titre bien uptempo, mais planant encore, me paraît avoir plus de potentiel que ces prédécesseurs. Il est vrai que son refrain bénéficie d'une mélodie très entraînante et de textes bien écrits sur le temps qui passe. De beaux choeurs presque fantômatiques ponctuent également très agréablement le refrain et y ajoutent un surplus de charme, comme s'il y en avait besoin...
12. FALLING 5'25 8,5/10
(Steve Reed / Sarah DeCourcy / Christophe Willem) Réalisation : Sarah DeCourcy
Après ce titre sur l'éphémère, il est déjà temps de refermer ce nouveau chapitre gravé sur CD de la carrière de monsieur Willem, pour le CD standard vendu dans le commerce en tout cas. Et c'est avec un titre tout en anglais composé avec Sarah DeCourcy que Christophe nous donne cet au-revoir. Acoustique, symphonique, aérien, sont des adjectifs qui viennent à l'esprit pour parler de ce magnifique Falling où la voix de Christophe se fait celle d'un ange, sur une lente mélodie planante qui semble descendre des nues. Le texte anglais personnifie à la perfection cette ambiance puisqu'il développe le thème de l'homme en grain de poussière dans l'univers et à mesure que le titre s'étire sur ses presque cinq minutes trente, on se sent comme "lost in space" en appesanteur au milieu des étoiles, juste accompagné du piano et de la voix de Christophe ; un très beau moment de paix et presque de recueillement pour enterrer cet album déjà fini...
13. EQUI-LIBRE 4'01 8,5/10
(Zaho / Steven Anderson / Steve Reed / Sarah DeCourcy / Christophe Willem) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
...Sauf si vous avez comme moi pré-commandé la version collector dans son fourreau blanc barré d'un W argenté sur la boutique officielle du chanteur. J'ai du coup reçu en même temps un poster illustré des noms de chaque fan s'étant procuré cette version collector (j'ai eu du mal à me trouver, les noms ne sont pas par ordre alphabétique, mais je figure sur son épaule droite au centre gauche du poster...) que je vais précieusement conserver dans son enveloppe, puisque j'ai passé l'âge de punaiser ce genre d'objet sur les murs de ma chambre... ! La vraie valeur ajoutée, c'est ce treizième titre en vrai bonus, parce qu'un CD de 12 titres, c'est bien, surtout quand ils sont tous bons, mais moi, j'en veux toujours plus... C'est donc une nouvelle composition de Christophe et Sarah DeCourcy, cette fois avec Steve Anderson également, qui enchaîne doucement après Falling. Ce n'est que lorsque éclate le refrain qu'Equi-libre prend de l'intensité, en même temps que la voix de Christophe prend une vertigineuse ascension dans les aigus. "Devenir plus qu'un homme anonyme pour être libre" lui a écrit Zaho en guise de refrain, et elle ne pouvait trouver mieux me semble-t-il. En plus, les sonorités permettent bien à Christophe d'exposer son talent de chanteur sans s'exploser les cordes vocales, encore qu'il a le loisir de les reposer dans les couplets, intimes et timides, presque oppressants, jusqu'à ce que les cordes appellent le refrain qui fait oublier la rythmique presque trip-hop. Equi-libre est bien un titre d'exception, qui ne cadrait pas bien dans le tracklisting normal de l'album, mais qui sonne à la perfection comme le titre dédié aux fans du chanteur, ceux-là prêts à débourser quelques euros de plus pour un petit supplément de l'âme de Christophe mis en musique.
Il me tarde maintenant que sorte la version internationale de l'album, afin que je puisse découvrir les versions originales des ces chansons, puisque, à part Cool je pense, tous les titres de cet album ont existé d'abord avec un texte en anglais.
A noter que l'intégralité des 13 titres a été mixée par Jeremy Wheatley, une des plus grosses pointures de studio anglais actuellement et que Christophe Willem est le directeur artistique de l'ensemble. Il dit d'ailleurs de ce troisième album qu'il représente ce qu'il aime, ce qu'il est actuellement, et que s'il s'inscrit dans la continuité pop/dance anglo-saxone du précédent Caféïne, il y a retrouvé aussi l'humour et l'auto-dérision, le fun qui avait entouré la conception de son premier album Inventaire.
On peut remarquer aussi que Christophe aime à s'entourer d'une artiste féminine pour lui ciseler des textes en français magnifiques. Zazie avait imprimé sa patte sur le premier album, et état ré-apparue pour un double rappel sur le second, où cette fois, la collaboratrice principale était sa guitariste de tournée Skye. Cette fois, c'est Zaho qui signe l'écriture de 9 des 12 titres en français, Christophe s'en gardant deux et le dernier, Cool, étant signé Franck Dewaere. De même, quasiment tout l'album est co-réalisé par Sarah DeCourcy, collaboratrice de Steve Anderson ayant dirigé sous la férule de ce dernier la tournée précédente de Christophe.
S'il s'est encore une fois bien entouré pour cet album, travaillant avec la crème des producteurs pop/dance anglais, Christophe aime aussi s'entourer de collaboratrices avec qui la sauce prend visiblement, vu le résultat exceptionnel à déguster sans modération !
Ce sera ma conclusion à l'écoute de ce Prismophonic dont le nom est tiré de la photo où Christophe tient dans ses mains en lieu et place du micro un prisme de lumière blanche ; chaque chanson de cet album, avec ses couleurs et ses ambiances quelque peu différentes les unes des autres, bien que toujours dans la même mouvance Pop avant tout, sont autant d'ambassadeurs musicaux de ce que Christophe a à offrir au micro. En un mot donc : REPLAY !
1. STARLITE 3'31 10/10
(Zaho / Richard Stannard / James Wiltshire / Russell Small / Amanda Wilson / Tom Kent / Hawk Wolinksi) Réalisation : Freemasons & Sarah DeCourcy
C'est sur les notes du Ain't nobody de Chaka Khan que démarre ce nouvel album de Christophe Willem. Ça ne dure qu'un instant puisque l'on bascule vite sur ce titre disco/dance composé par les Freemasons avec Richard Stannard (responsables ensemble des derniers tubes de Sophie Ellis-Bextor par exemple) avec la diva house Amanda Wilson et son collaborateur de Seek Bromance notamment, mais la petite mélodie archi connue rejouée reste présente tout le long comme un sample. Le texte de Starlite colle impeccablement au rythme du titre en faisant chanter à Christophe son amour du monde de la nuit et de la danse qui libère et le fait se sentir lui-même. La chanson emprunte le refrain complet du tube de 1984 au deux tiers de la chanson, comme pour mieux fondre l'inspiration de ce titre avec l'ambiance originale des tubes disco sur lesquels Christophe doit s'éclater en discothèques ; n'oublions pas que Christophe avait déjà repris plusieurs tubes discos/funky Sunny, bien sûr, Can you feel it avec Miss Dominique mais aussi September et Heartbreaker pour la bande originale du film Disco. Sachant que le son disco marche toujours fort et vu sa place en ouverture du CD, je n'ai pas le moindre doute que cet énergique et addictif Starlite soit choisi comme futur single extrait de Prismophonic.
2. COOL 3'13 9/10
(Franck Dewaere / Jean-Pierre Pilot / William Rousseau / Olivier Schulteis) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy et Jean-Pierre Pilot, Olivier Schulteis & William Rousseau
C'est ensuite au single précurseur de l'album de garder le ryhtme bien funky en remplaçant les sons discos par des arrangements électros plus modernes. Son Cool est le seul titre franco-français côté écriture et il sonne comme s'il avait été écrit pour s'intégrer dans Caféïne. En ce sens, c'était le titre parfait pour assurer la transition entre ces deux albums. Les couplets sont bien écrits et se retiennent bien, notamment grace au gimmick répétitif "climax/max" d'ouverture, mais c'est son refrain qui emporte tout sur son passage, avec son "Crazy, oh si crazy, crazy love" où la voix de Christophe se fait celle d'un ange sous amphét', et je m'étonne toujours que ce soit la phrase finale " faut que je reste cool" qui donne son nom à la chanson, qui aurait dû, au minimum, être sous-titrée Crazy. Ses choeurs envahissants et sa basse funky en diable ajoutent à cet effet addictif un peu dingue et la vidéo où Christophe se retrouve aliéné sous camisole de force colle parfaitement au morceau finalement.
3. L'AMOUR ME GAGNE 4'15 9,5/10
(Christophe Willem / Richard X / Hannah Robinson) Réalisation : Richard X & Sarah DeCourcy
L'amour me gagne démarre tout doucement, avec des sonorités Trance lointaines, puis la voix de Christophe qui déroule lentement le premier couplet avant l'envolée du refrain. Ecrit et produit par Richard X, déjà responsable du dernier album de Will Young, qui est bien parti pour finir album international de l'année dans mon coeur, ce troisième titre exploite une autre direction, plus laid-back, tout en étant rythmiquement toujours pop/dance, et finalement pas très éloignée de ce que Will Young nous a proposé sur Echoes, à la différence que la voix de Christophe ne s'y fait pas suave puisque le texte qu'il a lui-même apposé à la musique de l'anglais compare le coup de foudre à une blessure. On imagine bien sûr Cupidon décochant sa flèche mais je ne peux m'empêcher d'entendre plus de mélancolie que de plaisir dans la voix de Christophe, comme s'il subissait ce coup de foudre plus qu'il ne l'appréciait. En tout cas, ses mots sont parfaits et Christophe n'a pas à rougir de sa plume. Ecrits en une nuit et inspirés par les musiques qu'il venait de recevoir en studio alors qu'il repartait par Eurostar le surlendemain, ses textes profitent de cette urgence si bien que pour le quatrième album, Christophe pourra donc se passer de collaboratrice pour lui écrire les textes et se suffire des siens. Au final, on retient de L'amour me gagne un titre planant, chaud et mélancolique, qui berce sans endormir, comme une lente hypnose de discothèque allemande.
4. SI MES LARMES TOMBENT 3'55 9/10
(Zaho / Steven Anderson / Karen Poole) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Retour à la formule piano/voix où Christophe Willem sait si magnifiquement briller pour Si mes larmes tombent, qui fut le premier morceau sur lequel Zaho posa ses paroles. C'est une très belle ballade acoustique au piano ominiprésent avec des arrangements de cordes mesurés. On imagine très bien Christophe l'interpréter avec un orchestre symphonique complet derrière lui et une armée de choristes pour ajouter dans le mélodramatique, mais cette version de l'album est déjà touchante à souhait, avec ce très beau texte. Je trouve cependant qu'en dehors de sa phrase titre, son refrain se retient moins que les couplets finalement ; je le vois donc mal être exploité comme single, bien que ce "si mes larmes tombent" soit peut-être suffisamment fort pour retenir l'auditeur. Je suis curieux d'entendre sa version anglaise.
5. INDELEBILE 3'44 en duo avec Zaho 7,5/10
(Zaho / Phil Greiss) Réalisation : Phil Greiss
C'est avec son compositeur/producteur habituel que Zaho a écrit ce titre en duo, à la rencontre de leurs deux univers. Pop/R&B donc, Indélébile se pare même je trouve de sonorités arabisantes dans la manière de chanter le refrain, avec une rhythmique très appuyée, un peu à la façon Tambour du Bronx. J'y entends quant à moi finalement peu la touche Willem, où alors, c'est que la production de Steve Anderson me manque, et j'avoue que c'est le titre que je trouve le plus faible de l'album. En effet, alors que je trouve tous les titres de Christophe hors-normes, celui-là sonne comme tant d'autres productions de R&B francophone, et la voix même de Christophe manque d'éclat.
6. JAMAIS DÛ 3'32 9/10
(Zaho / Steven Anderson / Jamie Hartman / Tina Harris / Christophe Willem) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Christophe retrouve pour l'écriture de ce nouveau titre uptempo et planant à la fois ceux qui avaient déjà co-écrit le magnifique Fragile sur l'album précédent. Son Jamais dû démarre par des nappes de claviers enveloppantes avant la voix presque enfantine de Christophe, et dans sa structure, c'est un nouveau titre d'inspiration Trance où la phrase titre "J'naurais jamais dû croiser ton regard..." commence en fait chaque couplet, et il n'y a pas vraiment de refrain, juste une petite mélodie aérienne qui suit le couplet pre-chorus avant qu'on enchaîne un nouveau couplet. J'aime beaucoup ce paysage musical fait de la voix douce de Christophe posant délicatement le texte sur la musique planante envahie de claviers par touches sans perdre sa rythmique dance ronronnante tout du long. Un remix de Tiësto ou d'Armin van Buuren et ce titre devient un tube dans les boîtes d'Europe continentale !
7. ENNEMIS IN L.O.V.E. 3'42 10/10
(Zaho / Steven Anderson / Karen Poole) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Ennemis in L.O.V.E. change son fusil d'épaule et ramène une rythmique disco/funky en intro de ce PUR TUBE ! "SINGLE ALERT" clignotent tous les écrans de mes lecteurs... Ce titre est tout simplement une bombe pour les radios, avec un refrain incroyable qu'on retient dès la première écoute : "En-ne-mis d'amour, ennemis toujours, ennemis in L.O.V.E., Loooove..." Les arrangements sont finalement plus disco à la Giorgio Moroder/Donna Summer en arrière plan et la voix de Christophe se la joue diva, montant comme il sait si bien le faire dans les aigus après les couplets dans des tonalités plus basses. Par moment, c'est simple, j'ai cru qu'il partageait le micro avec une invitée, et en fait, ce titre sonnerait très bien en duo masculin/féminin, avec des voix tour à tour mélées ou se répondant sur les couplets et sur le refrain. Je pense que c'est une idée à exploiter pour sa version anglaise ; c'est le tube idéal à enregistrer avec une chanteuse connue dans le pays et à sortir en single, à la manière de ces titres anglais que certains sortent en France en duo avec un artiste français (Ronan Keating/Cécilia Cara, Enrique Iglesias/Nâdiya, etc.). Enfin, je ne crache pas sur cette version album puisqu'il n'y a rien à jetter, c'est le futur single obligé !
8. AUTOMATIK 3'49 10/10
(Zaho / Joakim Olovsson / Björn Olovsson / Isabel Guzman / Pär Andreas) Réalisation : Tortuga & Sarah DeCourcy
Pour Automatik, Christophe chante cette fois un titre écrit par la chanteuse nordique Isabel Guzman et son équipe, également à la réalisation, et c'est de l'électro-pop de qualité internationale, actuelle, dansante, incontournable ! On pense à Kylie, à Robyn, au meilleur de la trendy pop éléctro suédoise, et le texte de Zaho colle à la perfection à la mélodie uptempo hyper dansante, où cette fois encore, la voix de Christophe s'envole dans des hauteurs dignes d'un castrat. Les arrangements des couplets sont néanmoins plus calmes, planants, même si là, je n'entends pas l'inspiration Trance de certains titres précédents : c'est juste de la pure pop aux arrangements électros actuels ; j'adore !
9. PAS SI LOIN 3'07 10/10
(Zaho / Kylie Minogue / Richard Stannard / Ash Howes / Carl Ryden / Seton Daunt) Réalisation : Richard 'Biff' Stannard, Ash Howes & Sarah DeCourcy
En parlant de la petite (par la taille) diva australienne, on en voit pointer le bout du museau sur ce Pas si loin dans la même lignée pop/dance. Après avoir laissé Christophe adapté en duo pour Caféïne son Sensitized de l'album X, cette fois, elle lui offre en effet une chanson co-écrite avec un collaborateur de toujours, Richard Stannard et son équipe. Zaho fournit une fois de plus les frenchy lyrics, et c'est comme si je pouvais presque entendre la démo en anglais chantée par Kylie Minogue... Je voudrais bien l'entendre, d'ailleurs, car ce titre est du pur Kylie, période Fever ou Aphrodite, de la zique comme je l'aime, et Christophe Willem aussi apparemment (que de points communs !). C'est la phrase de fin de refrain "le bonheur n'est pas si loin" qui donne son titre français à la chanson mais je trouve que c'est le gimmick "Dis-lui bye bye, baby, bye" plus répété qui se retient plus. Enfin, pas la peine de rêver, si le featuring à l'écriture est un argument pour vendre l'album, je doute que ce sautillant morceau très fun ait quelque chance d'être choisi comme single ; c'est juste un très bon titre d'album...
10. JE REJOINS LA SCENE 3'45 8,5/10
(Christophe Willem / Steven Anderson / Lisa Greene) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Je rejoins la scène est le second titre dont Christophe a écrit les paroles et l'intro retrouve une atmosphère planante sur fond de boîte à rythme bien énervée pour une ambiance à la Entre nous et le sol / Plus que tout, chaude et moite, en déclaration d'amour du chanteur pour son public, la scène où il peut se révéler, avant, tel Cendrillon, de rentrer seul chez lui après minuit. C'est encore un très beau texte qu'il a su créer dans l'urgence et la musique, en mélopée rythmée mais appaisante, nous enveloppe et nous capture à la manière hypnotique du charmeur de serpent. Ce ne me paraît cependant qu'être un bon titre de transition sur l'album. Notez que Steve Anderson et Lisa Greene étaient déjà de ceux qui avaient justement écrit Entre nous et le sol. C'est, après Cool, le deuxième titre qui aurait su parfaitement figurer sur Caféïne.
11. LE TEMPS QU'IL RESTE 4'02 9,5/10
(Zaho / Steven Anderson / Karen Poole) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
Dès l'intro, je sens que Le temps qu'il reste est le vrai baroud d'honneur de Christophe Willem avant la fin de l'album. Ce n'est peut-être qu'à cause de sa rythmique disco/dance binaire qui s'étire tout le long du morceau et que j'affectionne, mais ce titre bien uptempo, mais planant encore, me paraît avoir plus de potentiel que ces prédécesseurs. Il est vrai que son refrain bénéficie d'une mélodie très entraînante et de textes bien écrits sur le temps qui passe. De beaux choeurs presque fantômatiques ponctuent également très agréablement le refrain et y ajoutent un surplus de charme, comme s'il y en avait besoin...
12. FALLING 5'25 8,5/10
(Steve Reed / Sarah DeCourcy / Christophe Willem) Réalisation : Sarah DeCourcy
Après ce titre sur l'éphémère, il est déjà temps de refermer ce nouveau chapitre gravé sur CD de la carrière de monsieur Willem, pour le CD standard vendu dans le commerce en tout cas. Et c'est avec un titre tout en anglais composé avec Sarah DeCourcy que Christophe nous donne cet au-revoir. Acoustique, symphonique, aérien, sont des adjectifs qui viennent à l'esprit pour parler de ce magnifique Falling où la voix de Christophe se fait celle d'un ange, sur une lente mélodie planante qui semble descendre des nues. Le texte anglais personnifie à la perfection cette ambiance puisqu'il développe le thème de l'homme en grain de poussière dans l'univers et à mesure que le titre s'étire sur ses presque cinq minutes trente, on se sent comme "lost in space" en appesanteur au milieu des étoiles, juste accompagné du piano et de la voix de Christophe ; un très beau moment de paix et presque de recueillement pour enterrer cet album déjà fini...
13. EQUI-LIBRE 4'01 8,5/10
(Zaho / Steven Anderson / Steve Reed / Sarah DeCourcy / Christophe Willem) Réalisation : Steve Anderson & Sarah DeCourcy
...Sauf si vous avez comme moi pré-commandé la version collector dans son fourreau blanc barré d'un W argenté sur la boutique officielle du chanteur. J'ai du coup reçu en même temps un poster illustré des noms de chaque fan s'étant procuré cette version collector (j'ai eu du mal à me trouver, les noms ne sont pas par ordre alphabétique, mais je figure sur son épaule droite au centre gauche du poster...) que je vais précieusement conserver dans son enveloppe, puisque j'ai passé l'âge de punaiser ce genre d'objet sur les murs de ma chambre... ! La vraie valeur ajoutée, c'est ce treizième titre en vrai bonus, parce qu'un CD de 12 titres, c'est bien, surtout quand ils sont tous bons, mais moi, j'en veux toujours plus... C'est donc une nouvelle composition de Christophe et Sarah DeCourcy, cette fois avec Steve Anderson également, qui enchaîne doucement après Falling. Ce n'est que lorsque éclate le refrain qu'Equi-libre prend de l'intensité, en même temps que la voix de Christophe prend une vertigineuse ascension dans les aigus. "Devenir plus qu'un homme anonyme pour être libre" lui a écrit Zaho en guise de refrain, et elle ne pouvait trouver mieux me semble-t-il. En plus, les sonorités permettent bien à Christophe d'exposer son talent de chanteur sans s'exploser les cordes vocales, encore qu'il a le loisir de les reposer dans les couplets, intimes et timides, presque oppressants, jusqu'à ce que les cordes appellent le refrain qui fait oublier la rythmique presque trip-hop. Equi-libre est bien un titre d'exception, qui ne cadrait pas bien dans le tracklisting normal de l'album, mais qui sonne à la perfection comme le titre dédié aux fans du chanteur, ceux-là prêts à débourser quelques euros de plus pour un petit supplément de l'âme de Christophe mis en musique.
Il me tarde maintenant que sorte la version internationale de l'album, afin que je puisse découvrir les versions originales des ces chansons, puisque, à part Cool je pense, tous les titres de cet album ont existé d'abord avec un texte en anglais.
A noter que l'intégralité des 13 titres a été mixée par Jeremy Wheatley, une des plus grosses pointures de studio anglais actuellement et que Christophe Willem est le directeur artistique de l'ensemble. Il dit d'ailleurs de ce troisième album qu'il représente ce qu'il aime, ce qu'il est actuellement, et que s'il s'inscrit dans la continuité pop/dance anglo-saxone du précédent Caféïne, il y a retrouvé aussi l'humour et l'auto-dérision, le fun qui avait entouré la conception de son premier album Inventaire.
On peut remarquer aussi que Christophe aime à s'entourer d'une artiste féminine pour lui ciseler des textes en français magnifiques. Zazie avait imprimé sa patte sur le premier album, et état ré-apparue pour un double rappel sur le second, où cette fois, la collaboratrice principale était sa guitariste de tournée Skye. Cette fois, c'est Zaho qui signe l'écriture de 9 des 12 titres en français, Christophe s'en gardant deux et le dernier, Cool, étant signé Franck Dewaere. De même, quasiment tout l'album est co-réalisé par Sarah DeCourcy, collaboratrice de Steve Anderson ayant dirigé sous la férule de ce dernier la tournée précédente de Christophe.
S'il s'est encore une fois bien entouré pour cet album, travaillant avec la crème des producteurs pop/dance anglais, Christophe aime aussi s'entourer de collaboratrices avec qui la sauce prend visiblement, vu le résultat exceptionnel à déguster sans modération !
Ce sera ma conclusion à l'écoute de ce Prismophonic dont le nom est tiré de la photo où Christophe tient dans ses mains en lieu et place du micro un prisme de lumière blanche ; chaque chanson de cet album, avec ses couleurs et ses ambiances quelque peu différentes les unes des autres, bien que toujours dans la même mouvance Pop avant tout, sont autant d'ambassadeurs musicaux de ce que Christophe a à offrir au micro. En un mot donc : REPLAY !
Je suis d'accord, il est énorme cet album et très abouti musicalement ! Un vrai bijou !! MimiMCW
RépondreSupprimerCet album est une pure merveille musicale ! J'aime TOUT ! Christophe est un magicien car on le suit les yeux fermés dans chaque univers qu'il nous propose !
RépondreSupprimerMandy
Definitivement pour moi le meilleur des trois albums de Christophe !!! pourtant fan de la première heure !!
RépondreSupprimerC'est album est un pur diamant !
cette album est pour moi le meilleur des 3 ,on ne jette rien tout est bon !!!! impatiente de pouvoir en jouir de voir tout ceci sur scène !!!
RépondreSupprimerTon article est très bien écrit et tout comme toi je ne vois pas l'utilité de ce "duo" sur l'album.
RépondreSupprimerPar contre j'aimerai beaucoup que tu biffes mon nom de la photo du cd s'il te plait!
Elles étaient destinées à rester sur le forum et le fait de retrouver mon nom dessus m'ennuie:-)
Merci
Moi aussi j'adore ce nouvel album (comme les précédents d'ailleurs), fan depuis les débuts, je le suis et le resterai! Christophe tu es génial!
RépondreSupprimerMarie (62)
Moi aussi,j'adore,c'est un véritable petit chef d'oeuvre,tout à son image,merci mon idole♥♥♥
RépondreSupprimerBravo pour ton article très clair, bien écrit et précis. J'apprécie en particulier tout le vocabulaire technique qui nous renseigne sur le genre musical de chaque titre mais aussi sur tout ce qui touche à l'âme de chaque chanson, analyses tout en sensibilité et auxquelles j'adhère complètement. Les derniers mots seront pour Christophe et son équipe! Merveilleux album!
RépondreSupprimerBravo pour ton article très clair, bien écrit et précis. J'apprécie en particulier tout le vocabulaire technique qui nous renseigne sur le genre musical de chaque titre mais aussi sur tout ce qui touche à l'âme de chaque chanson, analyses tout en sensibilité et auxquelles j'adhère complètement. Les derniers mots seront pour Christophe et son équipe! Merveilleux album! Viktoria, fan de Christophe.
RépondreSupprimer20 novembre 2011 15:09
Cet album est un diamant de 13 chansons SUBLIMES ! Du très grand MR WILLEM ! J'adore ! Top ton article !!
RépondreSupprimerUn article fort bien écrit qui donne encore plus l'impatience d'avoir ce nouvel opus entre mes mains même si pour le coup cela sera le premier de l'artiste dont je ferai acquisition!
RépondreSupprimerMon seul regret à te lire c'est de ne pas avoir commandé ce support avec un treizième titre qui paraît vraiment très bien!
p.s.: merci pour votre commentaire sur mon blog!
bravo pour cet article.
RépondreSupprimercet album est splendide, la voix de Christophe est parfaitement mise en valeur.
Alors, oui, à vos casques....vous ne le regretterez pas.
Ce 3e album est merveilleux!Pour moi le meilleur bien que j'ai adoré les 2 autres.Des très beaux textes,un voix sublimes,de belles musiques!J'adore.
RépondreSupprimerC'est album est superbe et il me tarde d'entendre ces chansons en tournée.
RépondreSupprimerL'article est très bien écrit et apporte une valeur ajoutée en nous donnant des liens musicaux.
Séverine vde
Une seule chose a dire bravo bravo et encore bravo cricri d'amour tu est le meilleure depuis tjs mais la c'est encore mieux l'albu est splendide!!!!!!!!!!! j'ame et j'aimerai tjs cet artiste!! vivement les concerts en esperant pouvoir y assister car j'accouche du 2eme petit bout fin fevrier et c'est pour le printemps le tournée moi je peux aller a nancy ou metz en lorraine alors on croise les doigts!
RépondreSupprimerL'écriture de cette critique exhaustive aurait pu être celle d'une plume féminine tant elle joue sur les nuances, la sensibilité sans rien négliger des références musicales.
RépondreSupprimerDu bel ouvrage rédactionnel qui donne à lire mais suggère aussi l'écoute presque subliminale.
Merci.