Alors que la Saison 3 VF est sortie cette semaine en coffret DVD, la saison
4 de la série Glee s’est
terminée il y a peu aux Etats-Unis et la bonne nouvelle est que
la série a été renouvelée pour deux nouvelles saisons. C’est heureux de savoir
que les scénaristes ont encore largement du temps devant eux pour développer
l’histoire et les destins des personnages parce que pour la première fois,
cette saison 4 ne s’est pas terminée en fin d’année scolaire, mais à mi-chemin,
juste après les régionales où les New
Directions se sont qualifiés pour les nationales. Et de fait, cette saison
ayant continué de suivre de plus ou moins près les personnages diplomés en fin
de saison 3 en plus du Glee Club partiellement renouvelé, les arcs
scénaristiques ont été démultipliés et même si certains personnages se sont
fait très rares cette saison (je pense surtout à Mercedes partie entamer une carrière de chanteuse à LA), il demeure
que le téléspectateur a pu suivre de front ce qui se passait à McKinley comme à
New York où est partie Rachel étudier
au NYADA et où elle a été rejointe par Kurt
puis Santana. Mais on retrouve
également pas mal les personnages de Finn
et Noah Puckerman, allant et venant
entre McKinley et LA, voire New York, ou Mike
Chang de temps en temps, en visite pour superviser les chorés du Glee Club. Parfois un épisode se partage entre les deux, parfois il
balance plus d’un côté mais quand Ryan
Murphy avait déclaré en fin de saison 3 qu’il ne fallait pas craindre de ne
plus voir les élèves diplômés, il a tenu parole, à part Rory dont je crois bien ne pas me souvenir dans cette saison ;
il a du repartir en Irlande mais ce n'est pas non plus comme si son personnage, son accent incompréhensible ou sa voix me manquait…
La profusion de nouveaux personnages permet aussi
à certains d’être absents de l’antenne pendant une assez longue période, comme Will Schuester à mi-saison, parti
défendre au congrès l’éducation artistique (le temps je pense que Matthew Morrison enregistre son second
album solo qui doit sortir le mois prochain), ou Joe Hart, vu en début de saison puis disparu de l’écran et de la
salle du Glee Club jusqu’au dernier épisode. Quinn Fabray a également été peu présente puisque l’actrice Dianne Agron est en train de se
construire une vraie carrière au cinéma. Mercedes
Jones n’est venue quant à elle que très ponctuellement à McKinley et j’espère
bien que cela signifie qu’Amber Riley
a elle aussi planché sur un album solo ! Enfin, la fin de saison a vu Finn Hudson disparaître du casting (en
reprenant des études pour devenir prof après qu’il ait remplacé Mr. Schue pendant sa disparition pour
Washington) puisque apparemment Cory
Monteith est entré en cure de désintoxication.
Finalement, le
scénario s’est donc centré sur la vie de Rachel et Kurt à New
York mais aussi et surtout sur la nouvelle chorale, avec ses petits nouveaux
intégrés en début de saison. Et d’abord, présentée lors du premier épisode
comme "la nouvelle Rachel", Marley Rose, la fille de la cantinière
obèse de l’école, jouée par la jolie frimousse Melissa Benoist qui, si à la première écoute elle n’a pas la
puissance vocale de Lea Michele, a
un joli brin de voix quand même ma foi. Son personnage se trouve au milieu d’un triangle
amoureux entre deux autres nouveaux membres du Glee Club, Jake et Ryder, les deux
nouveaux beaux gosses du programme, qui sont interprétés respectivement par Jacob Artist et Blake Jenner, ce dernier étant issu de l’émission Glee Project. D’autres candidats de ce
casting télévisé s’étaient précédemment faits remarquer pour les rôles de Joe, Rory ou Unique. En plus
d’avoir le cœur qui bat pour les deux, Marley
Rose se retrouve l’objet de toutes les jalousies de la nouvelle peste de
l’école et cheerleader blonde, Kitty, jouée par Becca Tobin, et si j’avais d’abord cru
à un rôle non chanté, la comédienne a poussé aussi de la voix, même si ses
prestations sont loin d’égaler celles de ses nouveaux compères.
Ryder est vraiment le clone de Finn, grand et beau footballeur adulé
des pom-pom girls, mais j’apprécie plus son timbre de voix que celui de Finn ; ses solos sur Your song d’Elton John ou Everybody hurts
de R.E.M. sont juste magnifiques.
Il supporte également une belle thématique en subissant une fausse relation sur
réseaux sociaux dont le dénouement se produit lors de l’épisode final et laisse
planer un gros doute sur sa présence au Glee
Club pour la saison à suivre.
Jake,
non content d’être le demi-frère de Puckerman
et de convoiter lui aussi le cœur de Marley,
est le nouveau bad boy (au cœur tendre) de l’émission, et c’est un artiste
complet à l’américaine : il joue la comédie, chante et danse comme un pro,
un vrai petit Chris Brown, sans les
tatouages et les coups à sa petite amie ! Enfin, si Sugar Motta et Joe Hart
s’effacent pas mal cette saison, Wade
Adams et son alter-ego travesti Unique
arrivent à McKinley et prennent une bonne place dans les numéros. A noter que la
confusion entre Unique et Mercedes dans l’esprit du personnage de
Brittany est hilarant à chaque fois
qu’elle les confond.
Car bien
évidemment, les anciens membres de la chorale n’ayant pas été diplomés sont
toujours présents et c’est à leur tour leur dernière année à McKinley, mais comme la saison
4 se termine à mi-année, ils y seront encore durant la saison 5 au moins, et si
avec Blaine on joue la carte de l’histoire
d’amour qui supporte (mal) la distance, son personnage reste bien présent
vocalement aussi, Darren Criss étant à mon avis le meilleur interprète masculin du casting. On retrouve aussi Artie, Tina, qui en pince
pour Blaine à un moment, Brittany et Sam, mais la fin de saison laisse augurer que cette dernière va
voir son rôle devenir moins récurrent, avec son départ de McKinley pour la
saison 5. Côté corps professoral, on retrouve Mr. Schue, même s’il disparaît une paire d’épisode à mi-saison, Emma ou Sue mais leur participation est moins en avant globalement, même si
le mariage de Will et Emma occupe une partie de la saison. Il est vrai que les scénaristes ne pouvaient pas continuer l'éternelle guéguerre entre Sue et Will. De
fait, en fin de saison, Sue est
remplacée comme coach des cheerleaders et disparaît du casting fixe, suite à un épisode un peu glauque je trouve, où une fusillade semble éclater à McKinley et où l'on vit la terreur des membres du Glee Club retranchés dans leur salle de cours ; cette épisode n'est pas sans rappeler la tragédie qui a frappé une école américaine l'année dernière et je trouve que c'était déplacé d'intégrer une histoire parallèle aussi vite. De même, après nous jouer la carte de la fin du monde estimée pour fin Décembre, on nous ressert quelques épisodes plus loin via Brittany l'arrivée présumée d'une météorite qui va rayer la ville de la carte. La météore écrasée en Russie a du en être là aussi l'inspiration, et c'est bien d'intégrer le contexte actuel dans le scénario, mais là, c'est un peu trop redondant... Je sais bien qu'il y a toute une équipe à plancher sur des épisodes différents mais ça manque de supervision dans ce cas pour éviter de telles récidives ! Où était Ryan Murphy ?
Sinon, pour
corser l’intrigue à New York, un prof de danse peau de vache campée par Kate Hudson prend Rachel en grippe, Whoopi
Goldberg revient en début de saison et Rachel
et Kurt se font de nouvelles
connaissances à la NYADA, enfin, surtout le sexy Brody
(Dean Geyer, australien découvert à
la Nouvelle star locale en 2006) qui devient le nouveau boyfriend de Rachel et s’installe avec eux dans leur
loft jusqu’à ce que Santana débarque
et mette à jour son masque de gars trop gentil pour être honnête. Ça
n’empêchera pas Rachel de tenter sa
chance à une audition sur Broadway pour reprendre le rôle titre de Funny Girl. L’héroïne de Sex & The City, Sarah Jessica Parker vient également sur quelques épisodes pousser
la chansonnette en tant que patronne de Kurt
au magasine Vogue. Sinon, peu
d’autres guests cette saison : le retour d’Idina Menzel dans le rôle de Shelby,
la mère de Rachel, pour un épisode, et l’apparition de l’ex-candidate
d’American Idol saison 11, Jessica
Sanchez, dans deux épisodes de fin de saison pour le rôle d’une chanteuse
de chorale concurrente.
Musicalement
parlant, la saison ne verra qu’un album CD édité, et son titre Saison 4 - Volume 1 laissait entendre qu'il n'était pas le seul prévu mais que ses ventes
physiques ont du saborder la sortie d’une autre compilation puisque, après tout,
les chansons sont globalement plus achetées en téléchargement la semaine de
diffusion de l’épisode où elles apparaissent que sur support physique.
Quatre EPs spéciaux constituent les
moments marquants façon Tribute de cette saison 4 : d’abord
dès l’épisode 2, le retour des chansons de Britney
Spears, puis en fin de saison un épisode complet chantant les tubes de Stevie Wonder, ainsi qu’une thématique Grease
développée comme spectacle du Glee club
et formant son propre mini-album, sans oublier le maintenant traditionnel album
de noël, le troisième, lui aussi pressé en CD.
Globalement,
j’ai eu l’impression de moins aimer les chansons de cette saison ; je
pense que c’est parce que j’en connaissais moins, bien que le partage entre
tubes du moment, chansons de comédies musicales de Broadway et tubes américains
oldschool soit toujours respecté, mais la transition au micro vers de nouveaux
acteurs/chanteurs a peut-être pris aussi un peu de temps à me conquérir… ?
Il demeure de magnifiques reprises, et aussi deux inédits, Outcast et All or nothing
qui fermait la saison, composés par Adam Anders, Peer Astrom et Shelly Peiken. Si les tubes
du moment Gangnam style de PSY, Call me maybe de Carly Rae Jepsen, Hall of fame de The Script & Will.I.Am, Girl on fire d'Alicia Keys,
Live while we’re young des One Direction, Locked out of heaven de Bruno Mars ou Give your heart a break de Demi Lovato figurent
à la bande son de cette saison 4, mes vrais coups de cœurs sont Let me love you
(until you learn to love yourself) de Ne-Yo
par Jake, Next to me d’Emeli Sandé
par Rachel et Shelby ou encore le collectif des New Directions sur le Anything
could happen d’Ellie Goulding et
l’exhubérant Let’s have a kiki des Scissor Sisters par Rachel, Kurt et Sarah Jessica Parker.
Au niveau des remakes de golden oldies,
j’ai adoré Against all odds de Phil Collins ou Everybody wants to rule the world
des Tears For Fears par Blaine, Cold-hearted de Paula
Abdul par Santana, ou Torn de Natalie Imbruglia par ma chouchoute Rachel, de même que Oops !
I did it again de Britney Spears
et Creep de Radiohead en duo avec Brody.
Hung up de Madonna par Tina, My prerogative de Bobby Brown par Jake et Wannabe des Spice Girls en collectif des filles des New Directions furent
également de bons moments. Pas de baisse de qualité donc, mais sans doute des
choix qui me parlent moins, et toujours pas un seul titre de Stock, Aitken
& Waterman repris… ! Incroyable :)
A noter enfin que les best-sellers des
téléchargements Glee depuis sa
création se virent proposés dans une nouvelle version, acoustique pour Teenage dream par Blaine, et en solo par Rachel
pour l’hymne Don’t stop believin’.
Il ne reste plus qu'à attendre la rentrée prochaine pour voir la saison 5 commencer en VO ou, en attendant, replonger avec délice dans la saison 3, VF cette fois, grace aux DVDs puisque W9 ayant modifié la case de diffusion cette saison après seulement quelques semaines, j'ai zappé sa retransmission télé !
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