Derrière Owl City se cache Adam Young, un jeune américain qui commença à composer et enregistrer sa pop électronique dans son sous-sol avant d'avoir un tube surprise tout autour du monde avec Fireflies en 2009. L'album accueillant ce titre, Ocean Eyes, comme le suivant, All things bright and beautiful, peinèrent à renouveller le score, si bien que l'artiste décida semble-t-il pour son quatrième album d'affranchir sa pop de son côté "underground" pour retrouver le grand-public.
Si la mélodie de Fireflies ne m'est en effet pas inconnue, c'est en tout cas bel et bien avec son nouveau single Good time, enregistré en duo avec la canadienne sensation du moment Carly Rae Jepsen (et son tube de l'été Call me maybe), que je me suis fait avoir. La première fois que j'ai entendu Good time à la radio, j'ai cru reconnaître le style du trio produit par RedOne Talkback, dont la vidéo Laugh laugh tourne depuis début sur le net sans que le single ne soit encore sorti sur iTunes, et dont la mélodie des couplets semble avoir été complètement ré-utilisée par Adam Young pour son single, d'où ma méprise initiale. Jugez vous-même en comparant leurs vidéos... Malheureusement pour moi, je doute à présent que Laugh laugh pourra sortir ; chronologie oblige, ce sont eux qui seront qualifiés de copieurs !
Toujours est-il que Good time, avec sa bonne humeur entrainante et sa mélodie pop enjouée, sans compter les petits choeurs d'enfants, a tout de la chanson rafraichissante idéale pour l'été. Du coup, je me suis intéressé à l'album parent, quatrième dans la discographie de Owl City, dont la pochette m'a immédiatement beaucoup plu et m'a donné envie d'en écouter le contenu. J'avoue avoir d'abord écouté The midsummer station en ligne et j'ai été tant séduit que j'en ai acheté le CD dès qu'il est sorti en France cette semaine.
L'album démarre avec Dreams and disasters et sa rythmique quasiment militaire, et dans le phrasé d'Adam Young, je retrouve finalement de l'inspiration anglosaxone à la New Order ou Pet Shop Boys qui fait que son hymne pop inaugurant cette musique estivale américaine est moins stéréotypée que la pop usuelle entendue sur nos ondes.
L'album enchaîne avec Shooting star, co-écrit et co-produit avec les producteurs de tubes (norvégiens émigrés aux States) StarGate, initialement prévu pour être le premier single mais recalé sans doute pour plus tard, pour bénéficier du succès actuel de Carly Rae Jepsen et de son Call me maybe. Les premières notes ne sont pas sans rappeler l'atmosphère quasi-féérique de Fireflies et le tempo s'accélère lentement pour arriver à l'apothéose qu'est le refrain, qui se termine résolument entrainant avec ses choeurs. "Shine brighter than a shooting star" est la phrase qui se retient bien et vaudrait bien que ce titre devienne un single et un tube à son tour.
Ecrit et produit par d'autres que lui (même s'il a ajouté sa patte avec une production additionnelle), Gold voit Adam Young s'approprier le titre avec son phrasé reconnaissable maintenant pour moi et c'est un titre qui se donne à la mode des onomatopées pour aider son refrain à mieux se retenir, un petit sifflement figure même aussi pour donner à ce titre mid-tempo rythmé un air à retenir et siffloter ensemble. Ça me paraît un peu juste pour être un single mais ça pourrait plaire quand même.
Dementia, s'il est écrit et produit par l'artiste en solo cette fois, invite Mark Hoppus, du groupe punk Blink-182, et l'ingénieur du son superstar Chris Lord-Alge au mixage, ce qui semble indiquer le fort potentiel attendu également pour ce titre et sa phrase clef de fin de refrain "Dementia, you're driving me crazy". Il est à noter que les guitares sont beaucoup plus présentes sur Dementia que sur le reste de l'album et que ce pourrait être un bon titre crossover pour les radios pop/rock.
Adam Young enchaîne avec I'm coming after you et son entêtant choeur de sirène de locomotive "woo woo woo" qui précède la phrase titre que l'on imagine bien chantée en concert le bras droit en l'air faisant des moulinets pour inciter la foule à reprendre en choeur avec lui ce titre très entrainant. Pas un titre que je n'aime pas pour le moment, et un fort potentiel même pour chaque plage de ce CD.
Ça ne change pas avec le titre suivant, Speed of love, aux sonorités résolument électros, et au refrain rythmé par ses "Oh oh oh" qui résonnent comme un hymne une nouvelle fois à chanter à tue-tête avec Owl City, même à la maison, en montant le son des enceintes.
Ecrit et produit par d'autres que lui (même s'il a ajouté sa patte avec une production additionnelle), Gold voit Adam Young s'approprier le titre avec son phrasé reconnaissable maintenant pour moi et c'est un titre qui se donne à la mode des onomatopées pour aider son refrain à mieux se retenir, un petit sifflement figure même aussi pour donner à ce titre mid-tempo rythmé un air à retenir et siffloter ensemble. Ça me paraît un peu juste pour être un single mais ça pourrait plaire quand même.
Dementia, s'il est écrit et produit par l'artiste en solo cette fois, invite Mark Hoppus, du groupe punk Blink-182, et l'ingénieur du son superstar Chris Lord-Alge au mixage, ce qui semble indiquer le fort potentiel attendu également pour ce titre et sa phrase clef de fin de refrain "Dementia, you're driving me crazy". Il est à noter que les guitares sont beaucoup plus présentes sur Dementia que sur le reste de l'album et que ce pourrait être un bon titre crossover pour les radios pop/rock.
Adam Young enchaîne avec I'm coming after you et son entêtant choeur de sirène de locomotive "woo woo woo" qui précède la phrase titre que l'on imagine bien chantée en concert le bras droit en l'air faisant des moulinets pour inciter la foule à reprendre en choeur avec lui ce titre très entrainant. Pas un titre que je n'aime pas pour le moment, et un fort potentiel même pour chaque plage de ce CD.
Ça ne change pas avec le titre suivant, Speed of love, aux sonorités résolument électros, et au refrain rythmé par ses "Oh oh oh" qui résonnent comme un hymne une nouvelle fois à chanter à tue-tête avec Owl City, même à la maison, en montant le son des enceintes.
Good time arrive finalement tard sur l'album, ce qui prouve peut-être qu'il n'était pas le premier single désigné à l'origine au moment du pressage, et je ne me lasse pas de l'écouter, même si placé là, la similitude d'accroche du refrain avec le titre précédent est confondante, cette fois étant "Woah oh oh oh"... mais j'avais déjà relevé ce passage obligé maintenant par les onomatopées en lignes vocales directrices des chansons pop américaines lorsque j'avais écrit sur l'album de Taio Cruz. C'est peut-être finalement ça le signe de l'orientation grand-public de Owl City sur cet album... Avec ses choeurs d'enfants, Good time a quand même un esprit christian pop / boyscout qui tendrait vers la commercial pop grand-public à la Disney Channel et ce n'était pas la cible originale de la pop électronique underground d'Adam Young je pense, quoiqu'il doit être le parfait bon croyant pratiquant américain, comme les ultimes notes du livret l'indique : "All praise and glory to Jesus Christ, to whom I owe everything"... mais oui, bien sûr ! C'est le genre de bétises qui pourrait m'énerver s'il le chantait à la place de l'écrire mais heureusement, ses paroles sont bien passe-partout.
Embers suit et rameute un peu sur son refrain les guitares que l'on avait entendues sur Dementia, pour un titre justement très optimiste et portant la parole du volontariste "tu peux t'en sortir". Remarquez, quand le refrain déboule avec la voix d'Adam plus rock que d'habitude et les riffs de guitare en support, c'est vrai que ça donne envie de se bouger :).
Enregistrée et mixée par Adam seul dans son studio, Silhouette calme le jeu et sonne comme la bulle d'émotion simple piano/voix de l'album. On retrouve aussi par endroit les intonations d'Adam Young qui font un peu sa marque de fabrique, comme le décroché sur "burning me alive", avec une manière de chanter, finalement directement héritée de cette pop anglosaxone qualifiée de conversationnelle, qui peut sonner maniérée mais aussi poétique. A 4'12, c'est la chanson la plus longue de l'album, mais ça passe comme une fleur, la fin du morceau arrivant presque trop vite et semblant se terminer avortée...
L'électronique reprend doucement le dessus sur l'intro de Metropolis, avant de se marrier avec des cordes voluptueuses et sirupeuses et que la rythmique démarre pour mener la barque jusqu'au refrain en apothéose sur la phrase titre "I left my heart in Metropolis".
Et c'est déjà la fin de CD qui arrive avec comme une myriade de papillons sonores en intro de Take it all away, co-produit avec Kool Kojak, célèbre pour son travail avec Flo-Rida, Katy Perry ou Ke$ha, et ce n'est finalement pas la meilleure manière de finir un album somme toute assez réussi. En effet, cet ultime titre est une sorte de mid-tempo épique qui sonne assez fade comparé au reste de The midsummer station, à mes oreilles en tout cas.
Embers suit et rameute un peu sur son refrain les guitares que l'on avait entendues sur Dementia, pour un titre justement très optimiste et portant la parole du volontariste "tu peux t'en sortir". Remarquez, quand le refrain déboule avec la voix d'Adam plus rock que d'habitude et les riffs de guitare en support, c'est vrai que ça donne envie de se bouger :).
Enregistrée et mixée par Adam seul dans son studio, Silhouette calme le jeu et sonne comme la bulle d'émotion simple piano/voix de l'album. On retrouve aussi par endroit les intonations d'Adam Young qui font un peu sa marque de fabrique, comme le décroché sur "burning me alive", avec une manière de chanter, finalement directement héritée de cette pop anglosaxone qualifiée de conversationnelle, qui peut sonner maniérée mais aussi poétique. A 4'12, c'est la chanson la plus longue de l'album, mais ça passe comme une fleur, la fin du morceau arrivant presque trop vite et semblant se terminer avortée...
L'électronique reprend doucement le dessus sur l'intro de Metropolis, avant de se marrier avec des cordes voluptueuses et sirupeuses et que la rythmique démarre pour mener la barque jusqu'au refrain en apothéose sur la phrase titre "I left my heart in Metropolis".
Et c'est déjà la fin de CD qui arrive avec comme une myriade de papillons sonores en intro de Take it all away, co-produit avec Kool Kojak, célèbre pour son travail avec Flo-Rida, Katy Perry ou Ke$ha, et ce n'est finalement pas la meilleure manière de finir un album somme toute assez réussi. En effet, cet ultime titre est une sorte de mid-tempo épique qui sonne assez fade comparé au reste de The midsummer station, à mes oreilles en tout cas.
Heureusement, iTunes est là, avec un bonus que je n'ai pu m'empêcher d'acheter pour compléter ma version d'album à charger sur mon iPod et ce Bombshell blonde est particulièrement addictif. Là encore résolument électro et dans l'air du temps, il débute par des sons technoïdes avant que le beat s'affole complètement à l'approche du refrain, chanté haut et fort, clammé même devrais-je dire, et je ne peux empêcher ma tête de dodeliner en cadence. Pourquoi ne pas avoir inclus ce pur chef d'oeuvre sur le CD, bordel ? Le bridge se veut chaotique côté sonorités bip-bleepantes mais le refrain revient vite pour nous vriller en tête longtemps après sa fin de morceau la phrase de conclusion "I'm on a mission tonight". Et la mission de Owl City ce soir était de nous filer la pêche ! Ce n'était pas une mission impossible, loin de là...
Quand je parle bonus, ré-éditions d'albums, etc. je vois rouge et aimerais bien m'entretenir cinq minutes avec les maisons de disques (ou pourquoi sortir une édition normale et une édition deluxe quand la seconde version a plus de titres et que pour 1€ de plus, tout le monde va acheter cette version, non? mais ce n'est pas le cas ici... alors stop à la digression), mais il ne faut pas oublier que le pays où sont nées ces éditions bonifiées est le Japon et que le pays du soleil levant a toujours et encore souvent droit à ses titres en plus, un dans le cas du CD de The midsummer station, appelé Top of the world. Il synthétise un peu tout ce qui fait Owl City ici, comme un patchwork de 3'30 de tous les titres de l'album ; le début de la chanson sonne comme si on l'avait déjà entendu plus tôt, mais finalement non. Le refrain se veut une fois de plus enlevé et soutenu par des onomatopées, qui une fois n'est pas coutume nous donnent envie de chanter en choeur avec le chanteur. La thématique "satellite, over the moon, top of the world tonight" me fait même repenser à Speed of light, comme si ce deuxième morceau en était une version retravaillée, en mieux. Et comme pour Bombshell blonde, Top of the world, s'il avait été inclus sur l'édition CD normale de l'album, aurait été un single potentiel voire obligé... mais peut-être au Japon ?
Au final, un album que je ne peux m'empêcher d'écouter en boucle depuis que je l'ai mis dans mon iPod, et qui sied parfaitement à la saison de fin d'été, enjouée et poétique comme pour se souvenir des rayons du soleil et se donner l'entrain nécessaire pour aborder la rentrée. Donnez lui sa chance ; vous ne serez pas déçus !
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