vendredi 10 juin 2011

X-Factor : Prime N°8 et enfin Florian Justin-Bieberon quitte la "compétichon"

C'est de ma confortable et accueillante chambre d'hôtes qui m'accueillait pour cette première semaine de vacances que je poste (avec quelques jours de retard) mon commentaire sur le prime de mardi dernier, qui a vu (enfin) karaoké boy quitter la "compétichon" comme l'appelle son camarade protégé de Véronic DiCaire, l'anglais rescapé de leur duel des ballotages, Matthew Raymond-Barker.

Si M6 accueillait sur le prime Christophe Maé et sa bande le temps d'interpréter La rumeur, Enrique Iglesias pour un medley de ses derniers tubes, et la troupe de la comédie musicale Mamma Mia, la qualité de la soirée tenait avant tout aux bonnes et belles performances des cinq derniers candidats en lice.

C'est Sarah Manesse, rescapée de trois ballotages déjà qui ouvrait le bal avec un mash-up de Sweet dreams (are made of this) des Eurythmics et du Shout de Tears For Fears. Ambiance new wave donc pour la petite brune en blouson de cuir noir, qui entonna le tube des années 80's de sa voix miaulante avant d'être entourée par les danseurs déguisés en main d'oeuvre de chantier. Avec le rythme, sa voix se fit plus agréable et j'appréciais finalement sa prestation, dans un tableau me rappelant finalement du Village People version Pet Shop Boys, à la manière de leur clip de Go west, avec choré de drapeaux.
Sur son deuxième titre, elle m'emporta immédiatement, sa voix se faisant juste caline et douce sur le, superbe il est vrai, Ma plus belle histoire d'amour de Barbara. Je trouvais même sa chanson trop courte quand la dernière note de ce magnifique piano/voix s'arrêta dans l'euphorie du public et des jurés. Lorsqu'elle fut sauvée du ballotage, la brune éclata littéralement de joie, mais c'était largement mérité ce soir !

La suivait Florian Giustiniani, présenté dans les magnétos comme un véritable petit Caliméro mal-aimé du jury, et ce n'est que justice qu'il quitte l'aventure sur ce prime, son J'te l'dis quand même de Bruel puis un Fever entouré de danseuses très deshabillées ne faisant que montrer qu'il était nettement en dessous du niveau de ses concurrents.

Maryvette Lair fut au contraire la reine de la soirée, d'abord sur sa version du Can't get you out of my head de Kylie Minogue. Le magnéto nous fit comprendre qu'elle ne connaissait pas le titre (honte sur elle!) et que c'est son coach Christophe Willem, en véritable inconditionnel de Kylie, qui lui a choisi le titre. Démarré le temps du premier couplet/refrain à la façon guitare acoustique de la reprise par Hélèna Noguerra sur son album Vanille/Fraise, Maryvette semblait dans son élément de conteuse à sussurrer les mots d'amour de notre australienne favorite, puis le ton changea et la version originale electronique reprit ses droits, la ramenant, comme le soulignèrent les autres jurés, dans le territoire de Christophe Willem plus que le sien. Elle ne démérita pas cependant, bien loin de là !
Mais c'est encore sur son second titre, le Deshabillez-moi de Juliette Gréco que Mylène Farmer me fit connaître sur son album Ainsi soit je..., qu'elle prit une autre dimension, associant ses talents de chanteuse, interprète et trapéziste ! Elle interpréta juchée sur son trapèze la chanson aux paroles si provocantes et lourdes de sens, sans demeurer simplement juchée à quelques mètres du sol, mais faisant bel et bien moultes figures et pirouettes sans arrêter de chanter ni perdre le souffle, avant de finir la chanson en sautant sur scène pour le final "et vous, deshabilez-vous !" Henri Padovani en est quasiment monté sur sa chaise en la sifflant plus fort que tout le public en ébullition sur le plateau... C'était du très très haut niveau !!

Matthew Raymond-Barker s'est retrouvé lui aussi en ballotage malgré deux prestations plutôt convaincantes, ai-je trouvé ; d'abord accompagné d'un piano et guitare pour un beau Nothing compares 2 U de Prince (!) avant d'être popularisé par sinead O'Connor. Sur Dieu m'a donné la foi de Ophélie Winter, il s'est un peu gaufré dans les paroles mais son energie pour la choré et son enthousiasme pour le tube soul/pop en français étaient plaisants.
Face à une faiblarde version très light de Toi et moi de Guillaume Grand par Florian, il a monopolisé les votes des trois jurés avec une belle version du Use somebody des Kings Of Leon et il avait mon vote acquis aussi.

Marina d'Amico enfin fermait la marche des candidats, une fois n'est pas coutume, et bien que ses prestations vocales soient toujours parfaites au millimètre près, je suis resté plus insensible à son Fuckin' perfect de P!nk d'abord, commencé au piano avant de virer plus pop/rock, ainsi qu'à son deuxième titre, Moi si j'étais un homme de Diane Tell. Elle y a pourtant donné un peu plus d'interprétation que d'habitude mais c'est encore trop vert tout ça. Comme j'ai cru le comprendre de la bouche de James Blunt à travers les magnétos, elle essaie trop de faire sa Christina Aguilera avec sa voix quand parfois il faut juste raconter l'histoire de la chanson, comme Sarah sait très bien le faire comme sur son deuxième titre.

Alors, qui va tomber en quart de finale mardi prochain, à la plus mauvaise place avant le podium ? Ce dernier sera-t-il exclusivement féminin ou Matthew désormais dernier garçon en "compétichon" va-t-il cristalliser tous les SMS des filles de moins de 16 ans ??

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