One Direction (estampillé aussi 1D), la nouvelle coqueluche des jeunes filles en fleur du monde entier, après l'Angleterre, la France et maintenant l'Amérique, c'est un peu ce que les 2nde Nature auraient pu devenir...
Ces cinq garçons aux coupes de cheveux dans le vent s'étaient en effet eux aussi présentés en solo devant le jury du X-Factor britannique en 2010 avant d'être éliminés mais de se voir proposer par les jurés de concourir en tant que groupe dans cette catégorie, comme Neidjim et ses compères dans l'édition française de 2011, mais avec moins de succès. C'est en effet en troisième position que le boysband termine, mais en pole position finalement, si l'on considère les ventes de disques, loin devant le gagnant Matt Cradle et sa challenger Rebecca Ferguson pour le moment...
Vu l'ampleur du phénomène, qui a gagné la France (bien que l'on n'y ait pas suivi ici leur ascension sur le petit écran), et depuis peu le pourtant réputé difficile (voir imprenable) marché américain, je me fends donc d'une petite chronique de leur premier album, Up all night, ou grace à quoi des "losers" remportent finalement la manche qui compte...
Derrière leur succès, il y a avant tout Simon Cowell, découvreur de talent, ex mentor de Sinitta, A&R reconnu puis lanceur de concept et de groupes, Il Divo ou les franchises Pop Idol et ... a du talent en tête, mais aussi juré du X-Factor coachant Louis Tomlinson, Harry Styles, Liam Payne, Zayn Malik et Niall Horan. En effet, Loin de s'avouer déçu par leur défaite, il les signa sur son label SYCO affilié à Sony Music début 2011 et prit le temps de leur faire enregistrer un album avec des pointures de la pop internationale après avoir testé le marché via leur reprise d'Alphaville Forever young.
C'est avec What makes you beautiful en guise de premier single que le groupe est lancé à la fin de l'été 2011 en Angleterre (#1 direct!) et le son concocté par les suédois Carl Falk, Rami & Savan Kotecha s'éloigne d'une pop/dance proprette pour installer les cinq garçons dans une pop/rock énergique et juvénile, finalement pas si différente du son pop/rock made in Disney des succès Camp Rock et Jonas Brothers. C'est pour moi leur atout pour conquérir le marché américain actuellement : ils ont le look qui plait, les chansons bien dans le moule, et l'exotisme de venir d'outre-Atlantique... Energique donc, pêchu, chanté comme on peut l'imaginer en boeuf entre potes, ce titre possède en outre une rythmique uptempo face à laquelle je défie quiconque de ne pas remuer un seul orteil ! La phrase titre cependant auraient pu mieux être personnifiée par la phrase répétée à longueur de refrain "you don't know (oh oh) you're beautiful" mais c'est le gimmick de cloture qui a eu cet honneur et ça donne au titre d'autant plus de mérite. C'est évidemment What makes you beautiful qui ouvre leur album Up all night.
Ces cinq garçons aux coupes de cheveux dans le vent s'étaient en effet eux aussi présentés en solo devant le jury du X-Factor britannique en 2010 avant d'être éliminés mais de se voir proposer par les jurés de concourir en tant que groupe dans cette catégorie, comme Neidjim et ses compères dans l'édition française de 2011, mais avec moins de succès. C'est en effet en troisième position que le boysband termine, mais en pole position finalement, si l'on considère les ventes de disques, loin devant le gagnant Matt Cradle et sa challenger Rebecca Ferguson pour le moment...
Vu l'ampleur du phénomène, qui a gagné la France (bien que l'on n'y ait pas suivi ici leur ascension sur le petit écran), et depuis peu le pourtant réputé difficile (voir imprenable) marché américain, je me fends donc d'une petite chronique de leur premier album, Up all night, ou grace à quoi des "losers" remportent finalement la manche qui compte...
Derrière leur succès, il y a avant tout Simon Cowell, découvreur de talent, ex mentor de Sinitta, A&R reconnu puis lanceur de concept et de groupes, Il Divo ou les franchises Pop Idol et ... a du talent en tête, mais aussi juré du X-Factor coachant Louis Tomlinson, Harry Styles, Liam Payne, Zayn Malik et Niall Horan. En effet, Loin de s'avouer déçu par leur défaite, il les signa sur son label SYCO affilié à Sony Music début 2011 et prit le temps de leur faire enregistrer un album avec des pointures de la pop internationale après avoir testé le marché via leur reprise d'Alphaville Forever young.
C'est avec What makes you beautiful en guise de premier single que le groupe est lancé à la fin de l'été 2011 en Angleterre (#1 direct!) et le son concocté par les suédois Carl Falk, Rami & Savan Kotecha s'éloigne d'une pop/dance proprette pour installer les cinq garçons dans une pop/rock énergique et juvénile, finalement pas si différente du son pop/rock made in Disney des succès Camp Rock et Jonas Brothers. C'est pour moi leur atout pour conquérir le marché américain actuellement : ils ont le look qui plait, les chansons bien dans le moule, et l'exotisme de venir d'outre-Atlantique... Energique donc, pêchu, chanté comme on peut l'imaginer en boeuf entre potes, ce titre possède en outre une rythmique uptempo face à laquelle je défie quiconque de ne pas remuer un seul orteil ! La phrase titre cependant auraient pu mieux être personnifiée par la phrase répétée à longueur de refrain "you don't know (oh oh) you're beautiful" mais c'est le gimmick de cloture qui a eu cet honneur et ça donne au titre d'autant plus de mérite. C'est évidemment What makes you beautiful qui ouvre leur album Up all night.
En fait, le CD aligne dès le début les trois singles du groupe, la seconde plage étant Gotta be you, mid-tempo puissant co-écrit et produit par le faiseur de tube toute catégorie (et attitré précédemment du boysband irlandais Westlife) Steve Mac. Ce titre est particulièrement addictif par ses longues envolées proches du "hululement" de loup(-garouOOOOO!!) qui rythment son refrain. Il se transfigure bien sur piste de danse via ses remixes, notamment de Steve Smart & Westfunk, et a atteint la place #3 des charts britanniques en Novembre dernier.
Le single suivant, One thing, (UK#9 en Février) reprend la même recette que leur premier single ; normal puisque c'est la même équipe qui l'a écrit/produit... Il n'est cependant pas étonnant, vu le nombre de fans ayant acheté leur album, que les singles extraits ne puissent reconduire le succès de ventes, et ce, malgré la présence à chaque fois sur les formats singles du groupe de titres inédits, Na na na pour le premier single (et vrai déchet d'album...), Another world, sur le second, et I should have kissed you, sur le troisième, et tous les deux fournis par RedOne, célèbre collaborateur de Lady Gaga.
L'album s'enlise ensuite dans une mièvrerie guitare/voix folkeuse, idéale pour faire craquer les minettes en camp de vacance au coin du feu, mais qui me laisse de marbre... More than this était pourtant la première production de Brian Rawling/Paul Meehan de l'album, mais il est loin le temps ou le faiseur de tubes de Metrophonic faisait se bouger le dancefloor (Believe de Cher, c'était lui...). La chanson qui démarre à la guitare se pare cependant d'atours électroniques proches du son de leurs concurrents The Wanted, mais tout en restant une pure ballade mélancolique. C'est le prochain single extrait de l'album, malheureusement, mais les fans seront TROP contentes !
Up all night, de Matt Squire et Savan Kotecha, retrouve une rythmique pop/rock bien uptempo et donne donc son nom à l'album, sans cependant avoir le poids pour sortir en single je trouve. L'équipe des plages 1 & 3 se retrouve uen dernière fois sur I wish en plage 6 et là encore, c'est pour un bon numéro pop/rock entrainant mais sans plus. Un single potentiel de plus, c'est ensuite qu'on le trouve, avec Tell me a lie, co-écrit par la star américaine Kelly Clarkson avec les producteurs Tom Meredith et Shep Solomon. Nul doute que ce featuring aux crédits, même s'il n'est en fait qu'un left-over du dernier album Stronger de la belle, pourrait être un levier à jouer pour forcer la cadence et continuer leur marche aux States. Et pourquoi pas ré-enregistrer ce titre en duo avec elle ?
Taken, qui suit, est un mid-tempo co-écrit par Toby Gad et Lindy Robbins avec les cinq garçons. Album filler et surtout pourvoyeur de droits d'auteurs pour eux, il n'a guère le potentiel d'être plus... Au contraire, I want retrouve une rythmique binaire pop/rock énergique et juvénile avec un refrain répétitif et addictif et de courtes plages plus calmes dans le morceau. Je l'aime beaucoup et devrait être si c'était mon choix le dernier single extrait de l'album... Produit par Richard 'Biff' Stannard mais écrit par Tom Fletcher, de feu McFly, il ressucite ce groupe anglais qui avait révolutionné le paysage des boysband dans les charts britannqiues avec ce son résolument rock et moins formaté ménagère que les Take That et autres Boyzone. Finalement, ce qui différencie un boysband d'un groupe de garçons, c'est que dans un groupe (Keane, Coldplay...), on a affaire à un chanteur lead et des musiciens autour tandis que dans un boysband, ce sont tous des chanteurs lead (ou au moins plusieurs si l'on regarde les groups précédemment nommés ou deux de leurs membres étaient plus relégués aux choeurs et pas de danse quand les trois autres se partagaient réellement le micro...). Là, les One Direction, si leur formation est bien celle d'un boysband, retrouve un son plus proche d'un groupe pop/rock que d'un boysband plus pop souvent, et c'est ce qui les différencie, outre leur âge, de The Wanted ou JLS par exemple.
En plage 10, nouvelle chanson co-écrite par les 5 garçons, avec Steve Robson et Wayne Hector cette fois, Everything about you est plus électro que le reste de l'album, comme pour me contredire dans mon propos précédent, mais tout en gardant une base pop/rock. Avec ses choeurs aériens, c'est un très bon titre qui me plait aussi beaucoup ! Le tempo se ralentit mais c'est la même équipe à l'écriture et à la production du titre suivant, Same mistakes, qui louche vers les groupes sus-nommés avec un piano omniprésent et une maturité nouvelle dans l'album, je trouve.
Seul rescapé des sessions avec le producteur RedOne présent sur l'album, Save you tonight allie le son pop/rock du groupe et la tonalité électro/dance habituelle de ses productions, pour un rendu tubesque, d'autant que le refrain est festif à souhait. Sa position sur le CD en ferait cependant un choix étrange de single, puisqu'il n'est visiblement pas mis en avant... Idem pour Stole my heart, produit par Brian Rawling à nouveau, et plus électro/dance encore que son prédécesseur ; c'est simple, on se croirait sur le dernier album de The Wanted, entre Invincible et Lightning. C'est mon titre préféré de l'album ! Preuve, s'il en était besoin, que c'est de The Wanted dont je suis fan, pas de ces cinq autre gars là... Ce qui est intéressant, c'est que la présence en fin de CD de ces deux titres tenderait à prouver que la piste électro/pop a été envisagée pour 1D mais n'a pas été retenue au profit de ce qui semble leur aller mieux, la fougue pop/rock à l'américaine. Je suis cependant heureux que ces titres aient tout de même fini sur l'album !
La version Yearbook limitée ajoute deux titres inédits, Stand up d'abord, produit par Richard 'Biff' Stannard à nouveau, et plus électronique que son titre précédent, et surtout Moments, écrit par Ed Sheeran, et plage downtempo accoustique qui clôture le CD à merveille ...sauf qu'on aurait bien pris la version guitare accoustique de One thing en enchaînement :) Mais pour ça, il faut acheter le single !
Reste au final, après l'écoute complète de cet album, et de ses titres supplémentaires issus des faces B des 3 singles, que 1D est bien parti pour mener une belle carrière de boysband sur quelques albums, le temps que ses fans grandissent et passent à autre chose, à moins qu'ils n'évoluent en même temps comme ont su le faire Take That par exemple. C'est toujours difficile de restés soudés quand on est un groupe assemblé par les producteurs et la maison de disques mais l'aventure X-Factor qu'ils ont vécue ensemble a dû les rapprocher et je pense qu'à la vue des succès et des infortunes solos des boysbands passés, ces cinq jeunes garçons pleins d'avenir ont toutes les cartes en mains pour savoir quel est leur objectif et savoir garder le cap : #1 4ever !
Le single suivant, One thing, (UK#9 en Février) reprend la même recette que leur premier single ; normal puisque c'est la même équipe qui l'a écrit/produit... Il n'est cependant pas étonnant, vu le nombre de fans ayant acheté leur album, que les singles extraits ne puissent reconduire le succès de ventes, et ce, malgré la présence à chaque fois sur les formats singles du groupe de titres inédits, Na na na pour le premier single (et vrai déchet d'album...), Another world, sur le second, et I should have kissed you, sur le troisième, et tous les deux fournis par RedOne, célèbre collaborateur de Lady Gaga.
L'album s'enlise ensuite dans une mièvrerie guitare/voix folkeuse, idéale pour faire craquer les minettes en camp de vacance au coin du feu, mais qui me laisse de marbre... More than this était pourtant la première production de Brian Rawling/Paul Meehan de l'album, mais il est loin le temps ou le faiseur de tubes de Metrophonic faisait se bouger le dancefloor (Believe de Cher, c'était lui...). La chanson qui démarre à la guitare se pare cependant d'atours électroniques proches du son de leurs concurrents The Wanted, mais tout en restant une pure ballade mélancolique. C'est le prochain single extrait de l'album, malheureusement, mais les fans seront TROP contentes !
Up all night, de Matt Squire et Savan Kotecha, retrouve une rythmique pop/rock bien uptempo et donne donc son nom à l'album, sans cependant avoir le poids pour sortir en single je trouve. L'équipe des plages 1 & 3 se retrouve uen dernière fois sur I wish en plage 6 et là encore, c'est pour un bon numéro pop/rock entrainant mais sans plus. Un single potentiel de plus, c'est ensuite qu'on le trouve, avec Tell me a lie, co-écrit par la star américaine Kelly Clarkson avec les producteurs Tom Meredith et Shep Solomon. Nul doute que ce featuring aux crédits, même s'il n'est en fait qu'un left-over du dernier album Stronger de la belle, pourrait être un levier à jouer pour forcer la cadence et continuer leur marche aux States. Et pourquoi pas ré-enregistrer ce titre en duo avec elle ?
Taken, qui suit, est un mid-tempo co-écrit par Toby Gad et Lindy Robbins avec les cinq garçons. Album filler et surtout pourvoyeur de droits d'auteurs pour eux, il n'a guère le potentiel d'être plus... Au contraire, I want retrouve une rythmique binaire pop/rock énergique et juvénile avec un refrain répétitif et addictif et de courtes plages plus calmes dans le morceau. Je l'aime beaucoup et devrait être si c'était mon choix le dernier single extrait de l'album... Produit par Richard 'Biff' Stannard mais écrit par Tom Fletcher, de feu McFly, il ressucite ce groupe anglais qui avait révolutionné le paysage des boysband dans les charts britannqiues avec ce son résolument rock et moins formaté ménagère que les Take That et autres Boyzone. Finalement, ce qui différencie un boysband d'un groupe de garçons, c'est que dans un groupe (Keane, Coldplay...), on a affaire à un chanteur lead et des musiciens autour tandis que dans un boysband, ce sont tous des chanteurs lead (ou au moins plusieurs si l'on regarde les groups précédemment nommés ou deux de leurs membres étaient plus relégués aux choeurs et pas de danse quand les trois autres se partagaient réellement le micro...). Là, les One Direction, si leur formation est bien celle d'un boysband, retrouve un son plus proche d'un groupe pop/rock que d'un boysband plus pop souvent, et c'est ce qui les différencie, outre leur âge, de The Wanted ou JLS par exemple.
En plage 10, nouvelle chanson co-écrite par les 5 garçons, avec Steve Robson et Wayne Hector cette fois, Everything about you est plus électro que le reste de l'album, comme pour me contredire dans mon propos précédent, mais tout en gardant une base pop/rock. Avec ses choeurs aériens, c'est un très bon titre qui me plait aussi beaucoup ! Le tempo se ralentit mais c'est la même équipe à l'écriture et à la production du titre suivant, Same mistakes, qui louche vers les groupes sus-nommés avec un piano omniprésent et une maturité nouvelle dans l'album, je trouve.
Seul rescapé des sessions avec le producteur RedOne présent sur l'album, Save you tonight allie le son pop/rock du groupe et la tonalité électro/dance habituelle de ses productions, pour un rendu tubesque, d'autant que le refrain est festif à souhait. Sa position sur le CD en ferait cependant un choix étrange de single, puisqu'il n'est visiblement pas mis en avant... Idem pour Stole my heart, produit par Brian Rawling à nouveau, et plus électro/dance encore que son prédécesseur ; c'est simple, on se croirait sur le dernier album de The Wanted, entre Invincible et Lightning. C'est mon titre préféré de l'album ! Preuve, s'il en était besoin, que c'est de The Wanted dont je suis fan, pas de ces cinq autre gars là... Ce qui est intéressant, c'est que la présence en fin de CD de ces deux titres tenderait à prouver que la piste électro/pop a été envisagée pour 1D mais n'a pas été retenue au profit de ce qui semble leur aller mieux, la fougue pop/rock à l'américaine. Je suis cependant heureux que ces titres aient tout de même fini sur l'album !
La version Yearbook limitée ajoute deux titres inédits, Stand up d'abord, produit par Richard 'Biff' Stannard à nouveau, et plus électronique que son titre précédent, et surtout Moments, écrit par Ed Sheeran, et plage downtempo accoustique qui clôture le CD à merveille ...sauf qu'on aurait bien pris la version guitare accoustique de One thing en enchaînement :) Mais pour ça, il faut acheter le single !
Reste au final, après l'écoute complète de cet album, et de ses titres supplémentaires issus des faces B des 3 singles, que 1D est bien parti pour mener une belle carrière de boysband sur quelques albums, le temps que ses fans grandissent et passent à autre chose, à moins qu'ils n'évoluent en même temps comme ont su le faire Take That par exemple. C'est toujours difficile de restés soudés quand on est un groupe assemblé par les producteurs et la maison de disques mais l'aventure X-Factor qu'ils ont vécue ensemble a dû les rapprocher et je pense qu'à la vue des succès et des infortunes solos des boysbands passés, ces cinq jeunes garçons pleins d'avenir ont toutes les cartes en mains pour savoir quel est leur objectif et savoir garder le cap : #1 4ever !
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